Le président Monson discute des points forts du scoutisme.


En plus de son autre service avec la jeunesse, le président sympathise de longue date avec l’organisation des Boys Scouts of America, qui a été pendant près d’un siècle une activité annexe de la Prêtrise d’Aaron aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Afrique du Sud et d’autres pays comme les Philippines et Taiwan.

Cette vidéo a été tournée à l’occasion de la commémoration du 100ième anniversaire des Boys Scouts of America en 2010. Le président Monson y parle des bénédictions que le scoutisme peut apporter aux jeunes qui vivent selon ses principes.

Les talents acquis grâce au scoutisme

Le Président Monson dit qu’il est impossible de mesurer tout le bien que le scoutisme a suscité pendant le siècle dernier. « Grâce au scoutisme, des talents ont été développé, des valeurs mises en place, de bonnes actions accomplies et des vies enrichies. Les talents acquis dans le cadre du scoutisme ont également permis de sauver des vies. »

Il raconte l’histoire de son neveu de onze ans, qui, le jour même où il a reçu son diplôme de natation lors d’une Cour d’Honneur, a sauvé son frère cadet de la noyade en mettant en application les connaissances qu’il avait apprises et pratiquées dans le scoutisme. Il raconte aussi les histoires qui lui sont arrivées quand il était jeune scout, entre autres, manger de la crème glacée lors d’un camp hivernal pendant que les scouts étaient en train de se geler, et comment il a appris la patience et la gentillesse par l’exemple prodigué par son dirigeant scout unijambiste.

Révéler le meilleur

« Le scoutisme révèle ce qu’il y a de meilleur en nous », dit le président Monson. « Vous avez beaucoup appris du scoutisme. Vivez ce que vous avez appris et ce que vous continuerez à apprendre. Aider les autres à persévérer sur la piste, à se tenir fermes sur le chemin de la vérité, de l’honneur, du devoir, pour que tous ensemble, vous vous éleviez sur les ailes des aigles. Vous faites partie d’une armée puissante de jeunes, d’une armée royale, et toute organisation, pour réussir, se doit de respecter une tradition honorable. Puissiez-vous respecter la tradition du scoutisme, car celle-ci peut être comme la lumière d’un phare dans un océan déchainé ; ce peut être la motivation pour vous préparer à votre rôle dans la vie, ce peut être l’aune avec laquelle vous mesurez vos réalisations. »

Le président Monson fait part de ses expériences dans le scoutisme en tant qu’adulte, entre autres, la visite de l’abbaye de Westminster, à Londres, où il a contemplé le mémorial de Lord Robert Baden-Powell, fondateur du scoutisme. « C’était un formaeur, qui savait enseigner aux garçons comment courir et remporter la course de la vie. »

En faisant remarquer qu’il sert au conseil d’administration des « Boy Scouts of America » depuis plus de quarante ans, le président Monson dit : « Je crois que le scoutisme peut apporter des bénédictions et, véritablement enrichir la vie. »

La vidéo se termine sur une anecdote que le président Monson a entendue, citée par un cadre du scoutisme au sujet d’un chef rémunéré, qui, tous les ans, sur ses propres deniers, va en Californie là où se fait la formation, pour préparer le repas pour les cadres qui se sont entrainés dans le désert. Quand il était jeune, ce chef avait été sauvé de la fusillade pendant l’invasion de la Grèce par les nazis par un sergent qui avait reconnu l’emblème du scoutisme sur sa boucle de ceinture ; celui-ci avait levé la main droite, le salut scout, et lui avait dit de courir. « Aujourd’hui, je sers le scoutisme afin que les garçons aient des rêves et qu’ils vivent pour les réaliser », disait cet homme, en montrant la boucle de ceinture qu’il portait toujours dans sa poche, l’emblème du scoutisme y brillant encore.

Le président Monson termine la vidéo en faisant le salut scout, en l’honneur des dirigeants, des parents et des scouts eux-mêmes.


En appui à la prêtrise

Le partenariat entre la Prêtrise d’Aaron et le scoutisme remonte à près d’un siècle. L’Église s’est affiliée officiellement à l’organisation des Boys Scouts of America en 1913, après que le mouvement eut commencé en Angleterre en 1907, se fut étendu à beaucoup d’autres pays et eut démarré officiellement aux États-Unis en 1910.

Là où il est autorisé par l’Église, les collèges peuvent participer aux activités scoutes pendant les activités d’échange. « Le scoutisme doit aider les jeunes gens à mettre en pratique les principes de l’Évangile qu’ils apprennent le dimanche » (Manuel d’instructions, Partie 2, 8 :13 :4). Les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron peuvent utiliser le scoutisme comme programme d’activités pour mettre en application les valeurs et les principes qu’ils apprennent dans leur collège.

« S’il y a jamais eu une époque où les principes du scoutisme ont été extrêmement nécessaires,—c’est bien maintenant », a déclaré le président Monson dans un article publié dans l’Ensign en novembre 1991.

L’Église a organisé la société d’amélioration mutuelle des jeunes gens (SAMG) en 1875, pour proposer des activités culturelles et spirituelles aux jeunes de l’Église. En 1911, les dirigeants de l’Église ont décidé que le scoutisme était très intéressant en raison de son origine spirituelle et de ses conceptions culturelles. Les scouts de la SAM ont été officiellement organisés. 

En 1913, l’Église s’affiliait officiellement au Scoutisme des États-Unis et en devenait le premier sponsor institutionnel. Aujourd’hui, l’Église patronne davantage d’unités de scoutismes et de scouts aux États-Unis que toute autre organisation. Des centaines de milliers de jeunes sont inscrits dans des unités ou des groupes patronnés par l’Église.

Pour plus amples renseignements sur le scoutisme, lire « A Pillar Supporting the Priesthood » New Era, février 2010.


Frère Hales déclare : « Faites de votre mieux » avec le Devoir envers Dieu et le scoutisme

« Je vous promets que le fait de mériter la distinction du devoir envers Dieu vous apportera un témoignage vibrant qui vous soutiendra pendant toute votre vie », a dit Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, dans un article du Liahona de janvier 2002. « Là où il existe, le scoutisme peut aussi vous aider dans cet effort », a-t-il dit.

Il a ajouté : « Parmi les grandes bénédictions de ces programmes, . . il y a le fait, que vous, jeunes de l’Église, vous comprendrez clairement qui vous êtes, vous serez responsables de vos actes, vous assumerez la responsabilité de diriger votre vie, et vous pourrez vous fixer des buts pour pourvoir accomplir ce que vous avez été envoyés réaliser sur la terre. Nous vous demandons de vous efforcer de faire de votre mieux. »