Nous étions la génération la plus extraordinaire

Veillée du DEE pour les jeunes adultes • 6 mars 2011 • Université Brigham Young


Je suis toujours très ému quand je me tiens devant vous et que je vous regarde, belles et beaux jeunes adultes. Il est encore plus troublant de se rendre compte que vous êtes des dizaines de milliers réunis en assemblées, partout dans le monde.

Vous êtes l’avenir de l’Église

Les années passeront rapidement et vous vous rappellerez cette époque de votre vie comme l’une des plus passionnantes. J’ai une grande confiance dans les jeunes adultes de l’Église. L’une des révélations les plus évidentes que j’ai reçues m’est venue alors que je me préparais à présider l’interrégion d’Europe centrale.

Au cours d’une nuit blanche, j’ai eu le sentiment que les jeunes adultes seuls étaient l’avenir de l’Église en Europe et que je devais me concentrer sur eux. Cela s’est avéré être l’une des périodes les plus gratifiantes de mon long ministère. Il s’est produit des résultats très satisfaisants au cours des dernières années quand nous avons été à l’écoute de vos idées et de vos préoccupations.

Ensemble nous avons appris comment vous aider à amener des amis en grand nombre à vos réunions de culte. J’ai vu le pouvoir spirituel et la ferveur des jeunes adultes de l’Église. Je sais de quoi vous êtes capables. Je vous ai vus vous fortifier mutuellement et amener vos amis à la connaissance de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ.

Je suis jeune, et je suis vieux. De nombreuses années nous séparent vous et moi. Quand j’avais votre âge, je me servais d’une réglette à calcul dans mon cours de comptabilité. Je vais vous montrer comment cela fonctionne. Je parle au rythme de 140mots/minute quand je donne un discours. Si je positionne la réglette sur le nombre de mots que je prononce, je vois combien de temps le discours va durer. Pour moi, c’est beaucoup plus rapide qu’une calculatrice moderne. Mais, afin d’arriver à suivre vos brillants esprits modernes, pour presque tous les autres calculs, j’ai dû me familiariser avec les outils modernes de votre époque.

Pour suivre votre rythme, il m’a fallu faire beaucoup de changements afin de pouvoir utiliser la technologie la plus récente. J’ai dû apprendre à utiliser une machine comptable, une carte perforée 1401 et un ordinateur de stockage de disques 360, un ordinateur portable, un palm pilot, un blackberry, un iPod, un iPhone et maintenant mon iPad. Ajoutez-y Facebook, Twitter, les blogs et YouTube. Pensez à ce que c’est pour un homme de 88 ans d’essayer de suivre votre rythme !

Quelle épreuve pour ma génération d’essayer de vivre avec ce que vous développez et de l’observer. Mais, nous avons un avantage sur vous. Nous avons traversé tous les changements. Nous avons acquis, par l’expérience, la connaissance de certains de ces anciens principes fondamentaux qui ont toujours une grande valeur comme fondements sur lesquels construire. Vous ne pouvez que lire ce qu’on en dit. Je veux vous parler de certains de ces principes fondamentaux qu’on ne doit jamais abandonner ou mettre de côté.

Faites de votre génération la plus extraordinaire

Il y a quelques années, un auteur réputé a dit de certains hommes et femmes de mon époque qu’ils étaient « la génération la plus extraordinaire ». Cet auteur, Tom Brokaw, a expliqué :

« Ces hommes et ces femmes devinrent adultes à l’époque de la grande dépression, quand le désespoir économique planait sur le pays comme un fléau. Ils regardèrent leurs parents perdre leur affaire, leur ferme, leur travail, leurs espoirs. Ils apprirent à accepter un avenir qui se jouait un jour à la fois. Puis, au moment où il y avait une faible lueur de reprise économique, la guerre éclata à travers toute l’Europe et l’Asie… Il fallut que cette génération aille sur le terrain et s’entraîne pour aller à la guerre. Les jeunes quittèrent leurs ranchs… leur travail dans la rue principale… ils abandonnèrent leur place sur les chaînes de montage… et leur travail à Wall Street, ils arrêtèrent leurs études ou, leur diplôme à peine en poche, ils enfilèrent directement l’uniforme. …

« Ils affrontèrent de grands périls et un départ tardif, mais ils ne protestèrent pas. À une époque de leur vie où leurs jours et leurs nuits auraient dû être peuplés d’aventures innocentes, d’amour et des leçons du monde du travail, ils combattirent, parfois main dans la main, dans les conditions les plus primitives… Ils furent chaque jour dans les airs, dans des cieux emplis de terreur et ils allèrent en mer sur des eaux hostiles, loin des côtes de leur patrie. …

« À la fin de la guerre, les hommes et les femmes qui avaient été impliqués dans tout cela… se réunirent pour des célébrations joyeuses et de courte durée, puis ils entreprirent immédiatement la tâche de reconstruire leur vie et le monde auquel ils aspiraient. Ils étaient plus mûrs que leur âge, tempérés par ce qu’ils avaient traversé, disciplinés par leur formation et leurs sacrifices. Ils se marièrent en grand nombre et donnèrent naissance à une autre… génération. Ils restèrent fidèles à leurs valeurs de responsabilité, de devoir, d’honneur et de foi personnels1. »

Quand j’avais votre âge, nous aspirions aux mêmes choses que vous désirez aujourd’hui. Nous attendions avec impatience l’amour, les études, la profession et le mariage. Au lieu de cela, nous avons été appelés à servir et avons été envoyés aux quatre coins de la terre nous engager dans une guerre terrible pour protéger notre droit fondamental à la liberté de penser, d’agir, de nous réunir et de nous gouverner, protégés par l’autorité de la loi. Nous n’avons pas servi seulement pour nous-mêmes, mais cela a été notre contribution pour les générations qui nous suivraient. Nous sommes allés de l’avant de bon gré. Il nous a fallu beaucoup de courage.

Bien que je ne revendique pas le titre seulement pour moi, je suis l’un des survivants de ce que l’on a appelé « la génération la plus extraordinaire ». Quand je regarde vers l’avenir, votre avenir, je prie pour que vous vous engagiez et assumiez votre responsabilité de préserver le noble héritage du passé. Je prie pour qu’un jour on dise de vous que vous étiez « la génération la plus extraordinaire ».

Votre guerre sera très différente. Je suis bien conscient que vos difficultés seront beaucoup plus grandes que les nôtres. Nous connaissions notre ennemi sur le champ de bataille. Il nous tirait dessus. De nos jours, l’ennemi est beaucoup plus sinistre. Il ne nous aborde pas toujours de front. Au contraire, il se dissimule de toutes les façons possibles. Son plan consiste à semer une mauvaise idée ici ou une mauvaise pensée là, pour nous éloigner des vertus que notre histoire glorieuse nous a enseignées. Son plan habile lui a permis de concevoir des façons d’affaiblir notre foi chrétienne.

Ce soir, je vais vous parler de l’affaiblissement des fondements de la foi chrétienne partout dans le monde.

Fortifier la foi au Sauveur

Vous avez pour rôle de contribuer au retour des enfants de notre Père céleste à leur foi chrétienne, en développant la foi au Sauveur et en ses voies.

Le pape Benoît XVI s’est lamenté de voir l’affaiblissement des Églises en Europe, en Australie et aux États-Unis. Il a dit: « Il semble ne plus y avoir besoin de Dieu, encore moins du Christ. Il semble que les Églises dites traditionnelles soient en train de mourir » (cité dans USA Today, 10-08-2005).’”2

Nous nous sommes éloignés du culte traditionnel. Davantage de personnes disent qu’elles sont spirituelles plutôt que religieuses : Si un enseignement convient à leur style de vie, elles l’acceptent et elles l’intègrent à leur foi. Si ce n’est pas le cas, elles se fabriquent leur foi à elle. La foi et la spiritualité sont maintenant considérées comme des produits de consommation. Le matérialisme a pris le dessus et a remplacé Dieu. Nous devons faire entendre nos voix pour nous élever contre ces tendances dangereuses qui ont pour but de détruire la foi de l’humanité.

Le Livre de Mormon nous met en garde à maintes reprises contre le fait de remplacer notre confiance en Dieu par les choses qui ne durent pas. Décrivant une époque où beaucoup de Néphites s’éloignaient de leur foi, le Livre de Mormon déclare : « Ils devinrent orgueilleux, enflés dans leur cœur à cause de leur richesse extrêmement grande ; c’est pourquoi ils devinrent riches à leurs propres yeux, et ils ne voulurent pas prêter attention aux paroles des [prophètes] pour marcher en droiture devant Dieu » (Alma 45:24).

Mes jeunes amis, devant l’affaiblissement de la foi chrétienne dans la société, votre propre foi doit devenir encore plus ferme et assurée. Hélaman a déclaré: « Souvenez-vous, souvenez-vous que c’est sur le roc de notre Rédempteur, qui est le Christ, le Fils de Dieu, que vous devez bâtir votre fondation; afin que lorsque le diable enverra ses vents puissants, oui, ses traits dans le tourbillon, oui, lorsque toute sa grêle et sa puissante tempête s’abattront sur vous, cela n’ait aucun pouvoir sur vous, pour vous entraîner en bas jusqu’au gouffre de misère et de malheur sans fin, à cause du roc sur lequel vous êtes bâtis, qui est une fondation sûre, une fondation telle que si les hommes construisent sur elle, ils ne peuvent tomber» (Hélaman 5:12).

Néphi nous a rappelé : « Nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ, et nous écrivons selon nos prophéties, afin que nos enfants sachent vers quelle source ils peuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurs péchés… et cette vie qui est dans le Christ. car la voie droite c’est de croire au Christ » (2 Néphi 25:26–28).

Qu’avons-nous qui soutienne une telle affirmation ?

Les symboles du sacrifice du Christ ont perduré à travers tous les âges

L’événement le mieux documenté de toute l’histoire est le récit de la mission de notre Seigneur et Sauveur sur la terre. Elle a été prophétisée depuis le début de l’histoire de l’homme ici-bas.

Prenons un seul exemple. Dans Moïse chapitre 5, nous lisons :

« Et il arriva que lorsque moi, le Seigneur Dieu, je les eus chassés, Adam commença à cultiver la terre, à dominer sur tous les animaux des champs et à manger son pain à la sueur de son front, comme moi, le Seigneur, je le lui avais commandé. Et Ève, sa femme, travaillait également avec lui. …

« Et Adam et Ève, sa femme, invoquèrent le nom du Seigneur, et ils entendirent la voix du Seigneur venant de la direction du jardin d’Éden, leur parlant, mais ils ne le virent pas ; car ils étaient exclus de sa présence.

« Et il leur donna des commandements selon lesquels ils devaient adorer le Seigneur, leur Dieu, et offrir les premiers-nés de leurs troupeaux en offrande au Seigneur ; Et Adam obéit aux commandements du Seigneur.

« Et après de nombreux jours, un ange du Seigneur apparut à Adam, et lui : Pourquoi offres-tu des sacrifices au Seigneur ? Adam lui a répondu : Je ne le sais, si ce n’est que le Seigneur me l’a commandé.

« L’ange a dit à Adam, c’est une similitude du sacrifice du Fils unique du Père, qui est plein de grâce et de vérité.

« C’est pourquoi, tu feras tout ce que tu fais au nom du Fils, tu te repentiras et invoqueras dorénavant Dieu au nom du Fils » (versets 1, 4–8).

Ainsi, les sacrifices ont été institués sur la terre comme ordonnance de l’Évangile, pour être pratiqués et accomplis par l’autorité de la prêtrise, annonçant le sacrifice à venir du Fils de l’Homme, qui allait donner sa vie pour les péchés du monde.

La forme de l’ordonnance a toujours été conçue pour mettre en valeur le sacrifice du Seigneur quand il viendrait au midi des temps. Par exemple, l’offrande de la Pâque a été conçue afin qu’un agneau mâle, d’un an, sans tâche et sans défaut soit choisi comme offrande. Le sang était versé et l’on veillait à ce que les os ne soient pas brisés, tout cela symbolisant les circonstances de la mort du Sauveur.

Je trouve incroyable que l’offrande du sacrifice ait continué tout au long des époques depuis Adam jusqu’à celle du Sauveur. Bien qu’il y ait eu beaucoup de périodes d’apostasie, l’espoir que le Seigneur expierait les péchés de l’humanité par l’intermédiaire de son Fils unique et que le sang expiatoire du Christ permettrait l’immortalité, est resté clairement présent à l’esprit des gens .

L’offrande de sacrifices a généralement cessé d’être pratiquée quand le Sauveur est venu sur la terre. La Sainte-Cène a alors été instituée pour rappeler à ses disciples qu’il était venu sur la terre et avait accompli son ministère terrestre. Nous lisons dans Luc 22:19–20:

« Il prit du pain ; et après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.

« Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. »

À nouveau, je suis stupéfait que ce rappel, même pendant la période sombre de l’apostasie, ait été pratiqué sous de nombreuses formes et de diverses façons à travers les générations du temps jusqu’au rétablissement de l’Évangile, quand le pouvoir de la prêtrise a de nouveau été sur la terre pour accomplir l’ordonnance sacrée.

À travers toutes les périodes de l’histoire écrite, nous trouvons le rappel constant de la mission du Sauveur. Il est venu sur la terre investi d’une double citoyenneté, l’une venant de Dieu, l’autre des hommes. Il pourrait ainsi accomplir son grand sacrifice ennoblissant pour nous tous, par son Expiation. Pourrait-il y avoir preuve plus grande que de simplement suivre les points de doctrine pendant toutes les périodes de l’histoire, qu’il est Jésus le Christ, le Sauveur du monde ? Il nous a donné son Évangile pour nous guider et nous diriger pendant notre séjour sur la terre.

Montrez au monde la véracité de l’Évangile de Jésus-Christ

David O. McKay a dit :

« La responsabilité de montrer au monde que l’Évangile de Jésus-Christ résoudra ses problèmes repose sur les hommes qui le revendiquent, Je crois que chaque problème du monde peut être résolu par l’obéissance aux principes de l’Évangile de Jésus-Christ.

« La solution aux plus grands problèmes du monde se trouve ici, dans l’Église de Jésus-Christ. Il y a suffisamment de ressources non seulement pour les besoins des personnes mais aussi pour ceux des pays et des groupes de pays. Je reconnais qu’il peut sembler que nous nous arrogeons une sagesse supérieure, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit simplement d’appliquer le plan de Dieu aux problèmes du monde. Vous, qui détenez la prêtrise, avez une plus grande responsabilité aujourd’hui, car vous vivez à cette époque créative de l’histoire du monde, que cela a jamais été le cas dans l’Église. Je le répète. Si nous revendiquons le fait que nous détenons la vérité, chaque saint des derniers jours a l’obligation de vivre de façon à ce que, lorsque les gens qui n’appartiennent pas à l’Église viennent, en réponse à l’appel de prendre du fruit de l’arbre, ils le trouvent sain et bon.»3

Le grand message que nous portons au monde est que l’Évangile de notre Seigneur et Sauveur a été rétabli sur la terre. Son Église est à nouveau sur la terre avec le pouvoir et la gloire de la Sainte Prêtrise.

Elle est donnée aux hommes qui ont été ainsi ordonnées au pouvoir d’agir en son nom pour apporter la doctrine, les ordonnances, les principes et les pouvoirs pour lier sur la terre comme ce le sera dans les cieux. C’est l’Église du Sauveur. Il dirige les affaires de son Église par l’intermédiaire des prophètes qu’il a choisis. À leur tour, les prophètes enseignent l’Évangile et témoignent que Jésus-Christ est le Sauveur et le Rédempteur. Cette époque est la dispensation de la plénitude des temps dont les prophètes ont parlé depuis le début des temps. C’est l’époque de l’accomplissement de tout ce que les prophètes du Seigneur ont dit devoir se produire et qui a été enregistré dans les saintes Écritures. Ce n’est pas une nouvelle Église, c’est une Église rétablie dans le monde, à notre époque.

Vous êtes la génération que le Seigneur a tenue en réserve pour cette époque. Vous êtes sortis des eaux du baptême avec une alliance et une promesse faites à votre Seigneur de le représenter en aidant les gens à se débarrasser de leurs façons de vivre profanes et à retrouver les bénédictions qui nous sont promises si nous le suivons et vivons selon son Évangile. Vous pouvez aider les enfants de notre Père céleste à retourner à leur foi chrétienne et à développer leur foi en lui et en ses voies.

Ce que vous pouvez faire

Vous demanderez peut-être : « Que puis-je faire ? » Il y a quelques mois, notre président de pieu, lors d’un discours à notre réunion de Sainte-Cène, a suggéré quatre choses que nous pourrions faire.

Premièrement, la prière quotidienne. J’aime cette déclaration du dictionnaire biblique : « Dès que nous apprenons la nature réelle de nos relations avec Dieu ( c’est à dire que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants), notre prière devient naturelle et instinctive (Matthieu 7:77:7-11).Bien des prétendues difficultés à prier sont consécutives à l’oubli de cette relation. « La prière est l’acte par lequel la volonté du Père et la volonté de l’enfant sont mises en harmonie.Le but de la prière n’est pas de changer la volonté de Dieu, mais d’obtenir pour nous-mêmes et les autres les bénédictions que Dieu est déjà désireux de nous accorder, mais que nous recevrons à condition de les demander. L’obtention des bénédictions exige du travail et des efforts de notre part. La prière est une forme de travail et le moyen indiqué pour obtenir les plus grandes de toutes les bénédictions4. »

Le président Monson a dit :

« Vous qui m’entendez et qui avez des difficultés grandes ou petites, sachez que la prière donne de la force spirituelle… La prière est le moyen par lequel nous nous adressons à notre Père céleste, qui nous aime. Parlez-lui en prière, puis écoutez la réponse. La prière accomplit des miracles. …

« Souvenez-vous de prier avec ferveur5. »

Faites quotidiennement votre prière personnelle puis, aidez d’autres personnes à retourner à la foi chrétienne en les encourageant à se mettre à genoux et à prier Dieu.

Deuxièmement, l’étude quotidienne des Écritures. Peut-il y avoir un plus fort témoignage de Jésus-Christ que ceux que nous trouvons dans le Livre de Mormon ? Deux cent trente-trois des deux cent trente-neuf chapitres mentionnent le Sauveur. C’est incroyable !

Étudiez quotidiennement les Écritures. Puis, aidez d’autres personnes à retourner à la foi chrétienne en les encourageant à étudier quotidiennement les Écritures.

Troisièmement, être digne d’aller au temple. Certains d’entre vous sont allés au temple, d’autres non. Il est bon de comprendre ce qui est requis pour obtenir une recommandation à l’usage du temple. Nous comprenons clairement le processus par lequel nous nous présentons devant notre juge en Israël et lui confirmons notre dignité de détenir une recommandation à l’usage du temple en cours de validité, puis de vivre selon les principes requis pour la détenir.

Vivez de telle sorte que votre exemple de justice démontrera comment vivre pour se qualifier pour recevoir les bénédictions du temple.

Quatrièmement accomplir quotidiennement des actes de service. Souvenez-vous des paroles du roi Benjamin : « Je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:17).Le Seigneur répond littéralement aux prières par les services que nous rendons aux autres.

Soyez un exemple de service chrétien et aidez d’autres personnes à retourner à la foi chrétienne en les encourageant à servir leurs semblables.

En avant, soldats du Christ

Lorsque j’avais votre âge, j’ai vécu une expérience qui m’a aidé à comprendre l’importance du service. Il y a dix ans, elle a été racontée dans la vidéo Témoins spéciaux du Christ. Je veux que vous la voyiez :

« J’ai fait une expérience dans ma vie qui m’a souvent rappelé la joie qu’on éprouve à se poser la question : ‘ Que ferait le Sauveur dans cette situation ?’

« Je faisais partie de la première vague de Marines à débarquer au Japon après la signature du traité de paix, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. L’une des plus tristes expériences de ma vie a été l’entrée dans la ville dévastée de Nagasaki. Une grande partie de la ville avait été totalement détruite. Certains des morts n’avaient pas encore été enterrés. En tant que troupes d’occupation, nous avons établi nos quartiers et nous nous sommes mis au travail.

« La situation était lugubre et quelques-uns d’entre nous voulaient donner davantage. Nous sommes allés voir notre aumônier de division et avons demandé la permission d’aider à reconstruire les églises chrétiennes. En raison des restrictions gouvernementales pendant la guerre, elles avaient presque cessé de fonctionner. Leurs rares bâtiments étaient très endommagés. Certains d’entre nous se sont portés volontaires pour réparer et replâtrer ces chapelles pendant leur temps libre, afin que les réunions de culte chrétien puissent à nouveau y avoir lieu.

Nous ne comprenions ni ne parlions la langue. Tout ce que nous pouvions faire c’était réparer physiquement les bâtiments Nous avons trouvé les ministres du culte qui n’avaient pas pu officier pendant les années de guerre et nous les avons encouragés à retourner à leurs chaires. Nous avons vécu une expérience merveilleuse avec ces personnes quand elles ont retrouvé la liberté de pratiquer leur foi chrétienne.

Lorsque nous avons quitté Nagasaki pour rentrer chez nous, il s’est produit un événement que je n’oublierai jamais. Alors que nous embarquions dans le train qui nous conduirait à notre bateau pour rentrer chez nous, d’autres Marines nous ont taquinés. Leurs petites amies étaient venues leur dire au revoir. Ils se sont moqués de nous et nous ont dit que nous nous étions privés du plaisir d’être au Japon. Nous avions perdu notre temps à travailler et à plâtrer des murs.

Au beau milieu de leurs sarcasmes, environ deux cents merveilleux chrétiens japonais, appartenant aux églises que nous avions réparées, sont apparus en haut d’un petit monticule, proche de la gare, en chantant « La lutte suprême ». Ils sont descendus et nous ont couverts de cadeaux. Puis, ils se sont alignés le long de la voie de chemin de fer et, comme le train démarrait, nous avons tendu la main pour toucher leurs doigts. Nous ne pouvions pas parler, tant nous étions émus. Mais nous étions reconnaissants d’avoir pu aider, si peu que ce soit, à rétablir le christianisme dans un pays, après la guerre6. »

Haussez-vous à un nouveau sens de l’engagement

Je sais que Dieu vit. Je sais que nous sommes tous ses enfants et qu’il nous aime. Je sais qu’il a envoyé son Fils dans le monde pour être le sacrifice expiatoire de toute l’humanité et les personnes qui adoptent son Évangile et le suivent auront la vie éternelle, le plus grand de tous les dons de Dieu. Je sais qu’il a dirigé le rétablissement de l’Évangile ici sur la terre par l’intermédiaire du ministère de Jospeh Smith, le prophète. Je sais que la seule joie et le seul bonheur durables que nous pourrons jamais trouver pendant notre vie terrestre, c’est en suivant le Sauveur, en obéissant à sa loi et en respectant ses commandements que nous les connaîtrons.

Ce soir, mes jeunes amis, je vous demande de vous hausser à un nouveau niveau du sens de l’engagement. Je vous demande de devenir « la génération la plus extraordinaire », en aidant les enfants de notre Père céleste à retourner à leur foi chrétienne et à une fondation religieuse forte qui est si nécessaire pour connaître la paix de l’esprit et le vrai bonheur, dans cette période de mise à l’épreuve terrestre.

Que le Seigneur vous accorde le courage, l’audace, l’enthousiasme et le désir de rétablir la foi par l’intermédiaire de l’Évangile de Jésus-Christ. Il vit. Je vous en témoigne en son saint nom, Jésus-Christ. Amen.

© 2009 Intellectual Reserve, Inc. Tous droits réservés. Approbation de l’anglais : 6/09 Approbation de la traduction : 6/09. Traduction de Nous étions la génération la plus extraordinaire French. PD50029874 140

Afficher les références

    Notes

  1.   1.

    Tom Brokaw, The Greatest Generation, 1998, xix–xx.

  2.   2.

    Noelle Knox, “Religion Takes a Back Seat in Western Europe,” USA Today, 11 août, 2005, http://www.usatoday.com/news/world/2005-08-10-europe-religion-cover_x.htm.

  3.   3.

    David O. McKay, Gospel Ideals , 1953, p. 551.

  4.   4.

    Guide des Écritures, « Prière ».

  5.   5.

    Thomas S. Monson, in Conference Report, avr. 1998, p. 63 ou L’Étoile, juillet 1998, p. 52.

  6.   6.

    L. Tom Perry, transcription de Témoins spéciaux du Christ (DVD, 2003).