Quelques principes énoncés dans les Nouveaux Manuels


 

C’est merveilleux et inspirant de voir les dirigeants de l’Église du monde entier rassemblés pour cette émission transmise par satellite. Nous vous aimons et nous apprécions votre engagement et votre dévouement. Nous admirons ce que vous êtes et ce que vous faites.

Durant cette émission, nous ne pourrons pas traiter tous les chapitres des deux tomes du manueld’instructions. Nous allons donc nous concentrer sur les principes, les domaines importants et les responsabilités qui seront les plus à même d’apporter des bénédictions aux saints et de faire avancer l’œuvre du salut. Lorsque les dirigeants de l’Église connaissent leurs devoirs et suivent les procédures établies, ils permettent au Saint-Esprit de les inspirer, eux et les personnes au service de qui ils sont.

Je réitère la demande de frère Oaks que vous lisiez les trois premiers chapitres du Manuel 2 et que vous méditiez à leur sujet. Ils constituent le fondement de l’administration de l’Église et doivent sous-tendre tout ce que vous faites.

Le Manuel 2 contient les instructions dont les évêques et les dirigeants ont besoin pour répondre aux besoins des membres. L’évêque, en tant que grand-prêtre président, travaille par l’intermédiaire de trois conseils liés les uns aux autres : l’épiscopat, le comité exécutif de la prêtrise et le conseil de paroisse. La chapitre quatre contient des informations sur ces trois conseils.

La réunion d’épiscopat fonctionnera essentiellement comme avant. Comme toujours, il est important qu’avant de prendre des décisions, l’évêque discute avec ses conseillers, et lorsque c’est approprié, avec le conseil de paroisse.

Le comité exécutif de la prêtrise (CEP) se réunit régulièrement pour examiner les affaires de la prêtrise, mais il n’est pas nécessaire qu’il examine celles qui seront traitées par le conseil de paroisse. En pratique, cela signifie que dans la plupart des cas, les réunions de CEP seront probablement plus courtes. Pour des raisons de commodité, ce comité pourra se réunir juste avant le conseil de paroisse.

Le CEP et le conseil de paroisse assumeront toutes les fonctions qui étaient auparavant effectuées dans une réunion séparée du comité d’entraide. Par conséquent, le conseil d’entraide ne se tiendra plus.

Si nécessaire, la présidente de la Société de Secours peut être invitée à assister aux réunions du CEP pour discuter de questions d’entraide confidentielles et pour coordonner les affectations des instructeurs au foyer et des instructrices visiteuses. Les tomes un et deuxdu manuel d’instructions réduisent le nombre des autres réunions de dirigeants et de formation et permettent une plus grande souplesse dans la fréquence de ces réunions.

L’Église est gouvernée par des conseils, au niveau général, au niveau des interrégions, des pieux et des paroisses. Les nouveaux manuels d’instructions étendent considérablement le rôle des conseils dans l’Église. Le chapitre quatre traite du conseil de paroisse. Ouvrez le manuel à la section 4.1. Le deuxième paragraphe dit :« À chaque niveau, sous la direction des dirigeants de la prêtrise qui détiennent les clés nécessaires, les dirigeants tiennent conseil pour le bien des personnes et des familles. Les membres du conseil planifient également l’œuvre de l’Église qui se rapporte à leurs responsabilités. Les conseils efficaces incitent tous leurs participants à s’exprimer pleinement et unissent leurs efforts pour répondre aux besoins des personnes, des familles et des organisations. »

Le nouveau manuel d’instructions attribue un rôle plus important au conseil de paroisse dans l’administration de la paroisse, sous l’autorité de l’évêque. Le conseil de paroisse doit passer le moins de temps possible à traiter des questions de calendrier, de planification d’activités et autres affaires administratives. Ses réunions doivent se concentrer sur ce qui fortifiera les personnes et les familles. Ces réunions doivent être dirigées de façon à relever à la fois les besoins généraux, comme fortifier les jeunes ou améliorer la révérence, et les besoins spécifiques, comme aider et bénir des membres ayant besoin de progresser spirituellement ou qui traversent des épreuves particulières.

Un conseil de paroisse efficace aidera l’évêque surchargé à déléguer. Au niveau de la paroisse, il est maintenant conseillé aux évêques de déléguer des tâches aux membres du conseil de paroisse, afin que les auxiliaires et les collèges de la prêtrise puissent exercer leur autorité et leur pouvoir.

Les principes du manuel d’instructions permettent aux collèges de la prêtrise et aux autres membres du conseil de paroisse d’assumer ce surcroit de responsabilité. Premièrement, tous les membres du conseil de paroisse ont une responsabilité générale concernant le bien-être de tous les membres de la paroisse. Deuxièmement, la déclaration figurant dans la section 4.4 met l’accent sur leurs responsabilités au sein de leurs organisations respectives. La dernière phrase du paragraphe du milieu dit : « Les dirigeants de la prêtrise et des auxiliaires ont également la responsabilité spécifique de veiller sur chaque membre de leur organisation et de fortifier chacun. »

« Par conséquent, c’est à l’extérieur des réunions de conseil de paroisse que les membres du conseil de paroisse travaillent le plus. Ils travaillent en collaboration avec leur conseillers, avec les instructeurs au foyer, les instructrices visiteuses et d’autres personnes, afin de répondre aux besoins des membres relevant de leur organisation ou d’autres personnes »(Manuel 2, 4.5.1). . Par conséquent, les problèmes qui peuvent être résolus au sein du collège de la prêtrise ou d’une organisation auxiliaire doivent être traités dans cette organisation et non par l’ensemble du conseil de paroisse.

L’effort principal du conseil de paroisse doit porter sur l’œuvre du salut dans la paroisse. Veuillez prendre le chapitre cinq. Au début du chapitre, on peut lire l’affirmation suivante : Les membres de l’Église de Jésus-Christ sont envoyés « travailler dans sa vigne au salut de l’âme des hommes » (D&A 138:56). Cette œuvre de salut comprend l’œuvre missionnaire par les membres, le maintien des convertis dans l’Église, la remotivation des membres non pratiquants, l’œuvre du temple et de l’histoire familiale ainsi que l’enseignement de l’Évangile. Aidé par d’autres membres du conseil de paroisse, l’épiscopat dirige cette œuvre dans la paroisse.»

Il faut souligner trois points au sujet des conseils de paroisse :

  1. Cette réunion devra se tenir régulièrement et probablement plus souvent qu’auparavant. Généralement elle n’excède pas soixante à quatre-vingt-dix minutes.

  2. Les membres du conseil, frères et sœurs, doivent pouvoir s’exprimer honnêtement sur tous les sujets, en s’appuyant à la fois sur leur expérience personnelle et sur leur position de dirigeant d’organisation. Chacun doit avoir le sentiment que ses commentaires sont appréciés, en tant que participant à part entière.

  3. Les membres du conseil doivent toujours protéger la confidentialité des informations délicates ou d’ordre privé concernant les membres, les familles et les sujets abordés. Les membres du conseil doivent respecter la vie privée des individus et des familles et être conscients que seul l’évêque traite des questions de dignité personnelle.

Actuellement, de nombreux problèmes sont directement soumis à l’évêque. Nous espérons que cela va changer quand les évêques délégueront davantage lors du conseil de paroisse, ou qu’ils confieront des tâches à des personnes en particulier, y compris dans des domaines comme l’entraide, le maintien des convertis dans l’Église, la remotivation, etc.

Seul l’évêque traite des problèmes nécessitant un juge ordinaire en Israël, en particulier les problèmes de dignité. Cependant, avec l’accord du membre qui désire se repentir, l’évêque peut déléguer à d’autres personnes le soin de prendre en charge l’aide à long terme qui peut être nécessaire pour des membres qui souhaitent se libérer d’une dépendance, ou qui ont besoin d’aide dans leurs difficultés financières, ou qui ont des différends avec d’autres familles ou tout autre problème. Là où les services familiaux de l’Église existent, l’évêque peut aussi inciter les membres à leur demander de l’aide.

Le but principal de l’accroissement des responsabilités des conseils de paroisse est de permettre à l’épiscopat, en tant que présidence de la Prêtrise d’Aaron, de passer plus de temps avec les jeunes et les jeunes adultes pour les fortifier et leur éviter de futures difficultés.

Le chapitre seize du Manuel 2 enseigne aux dirigeants de la prêtrise et de la Société de Secours qu’ils doivent porter plus d’attention aux besoins des jeunes adultes seuls. En général, les présidents de pieu et les évêques ont la tâche spéciale d’identifier, de localiser et de suivre tous les jeunes adultes seuls. Souvenez-vous qu’ils peuvent servir dans des appels de l’Église exigeants. Dans les rapports trimestriels de paroisse et de pieu, il y a deux nouvelles lignes destinées à les aider dans cette tâche. Chaque unité indiquera maintenant le nombre total de jeunes adultes seuls et le nombre de jeunes adultes seuls qui assistent aux réunions de la prêtrise et de la Société de Secours. Ce rapport suppose que les dirigeants locaux feront une liste nominative de tous les jeunes adultes de leur unité et qu’ils noteront leur assistance aux réunions, dans le but de les identifier et de les suivre dans leur progrès spirituel individuel.

En général, les évêques le feront plus efficacement s’ils :

  1. Font appel à l’Esprit et au discernement auxquels ils ont droit.

  2. Utilisent le conseil de paroisse, non seulement pour résoudre les problèmes, mais aussi comme moyen de prévention. Harold B. Lee a enseigné : « Il vaut mieux installer une clôture en haut d’une falaise que garer une ambulance en bas. » Une des importantes responsabilités du conseil de paroisse est de discerner comment l’œuvre du salut peut réduire les futurs problèmes. Discutez des solutions sans donner de nom ou exposez les problèmes moraux spécifiques.

  3. Les évêques et les membres du conseil de paroisse doivent établir des priorités pour les membres qui bénéficient d’un suivi sous forme de conseils ou d’assistance. Cela demande un peu d’explication. Pour savoir comment établir des priorités et quand déléguer, une analaogie médicale peut être utile. Quand une personne a subi un grave accident et qu’elle est amenée aux urgences, un observateur non compétent peut considérer que le problème médical qui exige une attention immédiate est un bras ou une jambe fracturés. Mais le médecin urgentiste qualifié va contrôler en premier les signes vitaux. Le patient peut-il respirer, le système circulatoire fonctionne-t-il correctement ? C’est ensuite seulement que le médecin va s’occuper du membre fracturé. Les évêques et les membres du conseil de paroisse doivent agir avec discernement pour définir les priorités et déterminer quels sujets doivent être traités par l’évêque et lesquels peuvent être délégués.

Veuillez prendre le chapitre 13, sur les activités. Les activités de paroisse, de pieu et multipieux réunissent les membres de l’Église en tant que « concitoyens des saints » (Éphésiens 2:19). En plus de détendre et de distraire, elles doivent édifier le témoignage, fortifier les familles et favoriser l’unité et la progression personnelle.

“…Les activités doivent aussi aider les membres à constater que vivre l’Évangile apporte de la joie. » (Manuel 2, 13.1).

Ce chapitre fournit une nouvelle approche de la planification et de la réalisation des activités. Il n’y a plus de comité d’activités permanent au niveau de la paroisse. Dans la section 13.2.1, au milieu du deuxième paragraphe, nous lisons: « Quand une activité est destinée à l’ensemble de la paroisse, l’évêque peut en confier la responsabilité à une ou plusieurs organisations représentées au conseil de paroisse. Il peut aussi en confier la responsabilité … à d’autres personnes ou à un comité. » Normalement, ces responsabilités sont limitées à une activité ou à une manifestation spécifiques.

Ce chapitre donne également des instructions concernant la planification des activités et contient des directives générales pour les activités de pieu, multipieux et interrégionales. Le président Monson encourage fortement un certain nombre de ces activités. Ces activités fortifient spécialement les jeunes et les jeunes adultes et leur donnent la vision qu’ils appartiennent à une génération juste et unie qui peut résister aux tentations du monde.

Prenez maintenant le chapitre 17, « Uniformité et adaptation ». Ce nouveau chapitre s’adresse particulièrement aux branches et aux paroisses qui, du fait du petit nombre de leurs membres, ont du mal à faire fonctionner le programme complet de l’Église. Les têtes de section, de 17.1.1 jusqu’à 17.1.10 établissent clairement quels sont les domaines qui doivent être uniformes dans toute l’Église.

Cela comprend des sujets tels que:

  • Les Écritures.

  • Les commandements et les principes

  • La pureté de la doctrine

  • Réunions de Sainte-Cène et horaire des réunions du dimanche

  • D’autres sujets de même importance.

L’uniformité dans ces domaines amènera l’influence du Saint-Esprit dans la vie des dirigeants et des membres. La plupart de ces principes, directives et procédures uniformes sont basés sur la doctrine pure.

Par contre, d’autres domaines peuvent être adaptés localement. La section 17.2 contient des principes extrêmement importants qui fixent les conditions requises pour une adaptation locale. Elle dit ceci :

« Les présidents de pieu, les évêques et les présidents de branche sont autorisés à faire des adaptations simples à certains programmes de l’Église. Lorsque c’est nécessaire, ces adaptations peuvent être faites comme suit :

  1. Dans le nombre de personnes appelées dans les auxiliaires et dans leur programme

  2. Dans la forme et la fréquence des réunions de dirigeants

  3. Dans la forme et la fréquence des activités

« Lorsqu’ils réfléchissent aux adaptations qui leur semblent appropriées, les dirigeants doivent toujours rechercher l’inspiration de l’Esprit et consulter leur autorité présidente immédiate.

Les titres de cette section indiquent des situations à prendre en considération pour mettre en place des adaptations locales :

  • Situation familiale

  • Moyens de transport et de communication

  • Taille de collège ou de classe réduite

  • Possibilités de trouver des dirigeants (pas assez de membres, par exemple)

  • Sécurité

Pour donner un exemple, prenons la section 17.2.1, dont le titre est « Situation familiale ».

« Lorsqu’ils donnent un appel, prévoient des réunions de dirigeants et planifient des activités, les dirigeants prennent en compte la situation familiale des membres. Le service dans l’Église et la participation à la vie de celle-ci comportent toujours une part de sacrifice. Cependant les familles fortes sont indispensables à l’Église et l’on ne doit pas demander aux membres de faire des sacrifices familiaux excessifs pour servir ou soutenir des programmes ou des activités. »

Les situations à prendre en compte sont, entre autres : (1)le trop grand nombre d’appels au sein d’une même famille, particulièrement d’appels importants et (2) les exigences auxquelles les membres doivent faire face pour subvenir aux besoins de leur famille, entre autres des horaires de travail qui laissent peu de temps pour la famille et le service dans l’Église. Ce sont des situations légitimes que les dirigeants doivent prendre en compte dans leur réflexion au sujet des appels, des réunions de dirigeants et de la planification des activités.

Lorsqu’il n’y a pas suffisamment de membres qualifiés pour occuper tous les postes de dirigeant, les officiers présidents peuvent pourvoir uniquement ceux qui sont essentiels. Des instructions supplémentaires sur ce sujet sont données dans la section 17.2.4.

Frère Oaks a dit que ces manuels d’instructions sont centrés sur le salut des enfants de Dieu et le renforcement des familles. À cet égard, j’attire votre attention sur quelques changements importants qui affectent les pères quand ils accomplissent des ordonnances de la prêtrise ou qu’ils donnent des bénédictions. Veuillez prendre le chapitre vingt, la section 20.1.2, qui énonce le principe général. Nous lisons:

« Seul un détenteur de la Prêtrise de Melchisédek qui est digne de détenir une recommandation à l’usage du temple peut être le porte-parole pour confirmer une personne membre de l’Église, conférer la Prêtrise de Melchisédek, ordonner un frère à un office de cette prêtrise ou mettre à part une personne pour un appel de l’Église. »

Maintenant notez soigneusement les deux paragraphes suivants :

« Selon les directives de l’Esprit et les instructions données au paragraphe suivant, l’évêque et le président de pieu peuvent autoriser un détenteur de la prêtrise qui n’est pas pleinement digne d’aller au temple à accomplir certaines ordonnances et certaines bénédictions ou à y participer. Cependant, les officiers présidents ne doivent pas l’autoriser si le détenteur de la prêtrise a commis des péchés graves non résolus.

« L’évêque peut autoriser un père qui détient la Prêtrise de Melchisédek à donner un nom à ses enfants et à les bénir même s’il n’est pas complètement digne d’aller au temple. . De même, l’évêque peut autoriser un père qui est prêtre ou qui détient la Prêtrise de Melchisédek à baptiser ses enfants ou à ordonner ses fils à un office de la Prêtrise d’Aaron. Un détenteur de la Prêtrise de Melchisédek qui est dans une situation semblable peut être autorisé à se trouver dans le cercle lors de la confirmation de ses enfants, de l’octroi de la Prêtrise de Melchisédek à ses fils ou de la mise à part de sa femme ou de ses enfants. Cependant il ne peut pas être le porte-parole. »

Les deux principes importants qui sous-tendent ces sections sont: Premièrement, la reconnaissance du rôle d’une importance éternelle des pères et, deuxièmement, le discernement qui doit être exercé en justice par les évêques et les présidents de pieu.

Le Manuel 2 contient également de nombreux changements qui concernent l’enseignement au foyer et les visites d’instruction. Veuillez prendre la section 7.4.3, intitulée « Adaptation de l’enseignement au foyer aux besoins locaux ».

« Dans certaines régions, il peut parfois être impossible de rendre visite à chaque foyer chaque mois en raison d’un nombre insuffisant de détenteurs de la prêtrise pratiquants ou d’autres difficultés. Dans ce cas, les dirigeants donnent la priorité aux visites aux nouveaux membres, aux membres non pratiquants qui sont les plus susceptibles de répondre aux invitations à revenir à l’Église et aux membres ayant des besoins importants. »

Il ajoute : « Avec l’approbation de l’évêque, les [dirigeants] peuvent temporairement n’attribuer que des instructeurs au foyer ou que des instructrices visiteuses à certaines familles. [Ils peuvent aussi] demander aux instructeurs au foyer de rendre visite à une famille un mois et aux instructrices visiteuses de rendre visite aux membres de la Société de Secours de cette famille le mois suivant. »

Veuillez noter que ces adaptations ne s’appliquent que s’il n’y a pas suffisamment de détenteurs de la prêtrise ou si d’autres difficultés existent.

Bien sûr, ces deux manuels d’instructions contiennent de nombreux autres points très importants. Je vous assure que, pendant que la Première Présidence et le Collège des douze apôtres travaillaient à ces manuels, nous avons ressenti une inspiration continue. Je témoigne également que le Seigneur guidera tous ceux qui participent à cette tâche importante. Au nom sacré de Jésus-Christ. Amen.