Des dirigeantes se rendent aux Philippines pour réconforter et soutenir les membres
Transmis par Par Sarah Jane Weaver, rédactrice au Church News
Passages marquants de l’article
- Linda K. Burton et Carol F. McConkie se sont rendues aux Philippines pour apporter soutien et réconfort après le typhon Haiyan.
Cent jours après que le typhon Haiyan a dévasté Tacloban, Linda K. Burton, présidente générale de la Société de Secours et Carol F. McConkie, première conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, se sont rendues dans la zone sinistrée pour apporter du soutien et du réconfort.
Pendant qu’elle était aux Philippines, sœur Burton a dit lors d’un interview avec le Church News : « Je savais que je devais aller aux Philippines. Je savais que je devais prendre les sœurs dans mes bras. Je savais que je ne pouvais pas faire grand chose d’autre, mais je savais que je devais aller à Tacloban et prendre dans mes bras les personnes que je pouvais. »
Le 8 novembre, le typhon Haiyan a dévasté les Philippines, détruisant plus de 1,1 millions d’habitations. C’est le typhon le plus meurtrier jamais enregistré dans le pays. La tempête a fait plus de 6 100 morts, 28 000 blessés et 4,1 millions de réfugiés. 1 785 personnes sont toujours portées disparues.
Après la catastrophe, dans laquelle 42 saints des derniers jours ont perdu la vie, l’Église a envoyé du matériel de secours et s’est associée aux organisations de secours locales et internationales pour apporter des denrées alimentaires, des abris, aider à la purification de l’eau, à l’enlèvement des décombres et aux projets de rétablissement des moyens de subsistance.
Mais sœur Burton, qui n’avait pas prévu de se rendre aux Philippines, voulait faire davantage. La présidence de l’interrégion de l’Église aux Philippines a modifié son emploi du temps, ce qui lui a permis de se joindre à sœur McConkie, qui avait déjà été chargée de se rendre aux Philippines.
Outre la visite de Tacloban, sœur Burton et sœur McConkie ont rencontré les sœurs de la Société de Secours et dirigé une formation des auxiliaires du 12 au 24 février dans d’autres villes des Philippines.
En entrant à Tacloban le 16 février, les femmes ont remarqué les efforts des habitants pour nettoyer et reconstruire. Elles ont aussi vu les séquelles de la tempête, qui sont toujours présents trois mois après que le typhon Haiyan a dévasté la région. Il n’y a toujours pas d’électricité à Tacloban.
Elles se sont demandé : « Comment les gens peuvent-ils vivre dans cette situation oppressante avec autant de dévastation qui les entoure jour après jour » ?
Puis elles ont reçu leur réponse. Elles ont visité une famille et vu la maison qu’elle reconstruisait, une des premières terminées dans le cadre d’un programme de construction de l’Église à Tacloban. La maison était confortable et propre. Il y avait quelques livres sur une étagère et des jouets.
Elles se sont rendu compte qu’au milieu de la destruction, les saints des derniers jours trouvaient la paix dans leur foyer.
Sœur Burton a aussi rencontré un saint des derniers jours qui coordonne la construction de nouvelles maisons. Elle raconte : « Je lui ai demandé : ‘où est votre maison ?’ Il vivait dans une tente. [...] J’ai dit : ‘Quand aurez-vous une maison » ?’ Il a dit : ‘quand tout le monde aura la sienne’.
Elle a pris la photo de l’homme afin de se souvenir de sa manière de diriger.
Sœur Burton et sœur McConkie se sont réunies avec des centaines de saints des derniers jours dans le centre de pieu de Tacloban (Philippines). Là, elles ont dit qu’elles ont vu le « poids » qui pesait sur les épaules des membres du pieu.
Mais elles ont vu de l’espoir chez les enfants.
Sœut Burton a dit : « J’ai entendu chanter de nombreuses assemblées auparavant, mais je n’ai jamais entendu une assemblée chanter comme ils l’ont fait. »
Les paroles du cantique No. 19, « Seigneur, merci pour le prophète », l’ont profondément touchée :
Voici un extrait de ce cantique : « Quand l’obscurité nous oppresse
Et vient menacer notre paix
Seigneur, nous avons ta promesse
D’être délivrés à jamais. »
Sœur Burton s’est rendu compte que, pour ces saints des derniers jours fidèles, « rien d’autre ne comptait à part la famille, le témoignage et la reconnaissance pour la prêtrise ».
Sœur McConkie a rencontré les jeunes pendant l’École du Dimanche et les Jeunes Filles. Elle a dit : « J’étais stupéfaite devant leur optimisme, leur espoir et leur foi. Leurs paroles reflétaient une profonde compréhension de l’Évangile. Cela a été pour moi une expérience enrichissante. »
Sœur Burton a dit que les membres locaux avaient été bénis grâce à l’inspiration des dirigeants de l’Église.
Avant la tempête, Richard A. Abon, président du pieu de Tacloban, avait demandé aux saints des derniers jours de se réfugier dans les églises locales ; toutes les personnes qui ont suivi ses directives ont survécu à la catastrophe.
Constancio Lim, évêque de la première paroisse de Tacloban, a aidé 361 personnes à monter une échelle pour accéder aux combles du centre de pieu de Tacloban pendant la catastrophe. Pendant les onze heures suivantes ils sont restés serrés en sécurité les uns contre les autres.
Et elle a dit que dans de nombreuses paroisses, les dirigeantes de la Société de Secours avaient aidé les membres à faire des kits de survie de soixante douze heures avant que le typhon ne dévaste la région.
Après la réunion, les femmes, les jeunes filles et les fillettes de la Primaire ont fait la queue. Sœur Burton et sœur McConkie les ont accueillies et serrées chacune dans leurs bras.
Sœur Burton a dit : « C’était la raison de notre venue. »