1990-1999
Pour être guéris

Avril 1994


Pour être guéris


Pâques nous fait penser au Sauveur, à sa vie, à son expiation, sa résurrection, à son amour. Il est véritablement ressuscité des morts avec de «la guérison… sous ses ailes» (voir Malachie 43:20; 2 Néphi 25:13).

Oh, com­bien nous avons tous ­besoin de ce que le Rédempteur peut nous don­ner! J’ai un mes­sa­ge ­d’espoir pour vous qui aspi­rez à être sou­la­gés des ­pesants far­deaux que vous por­tez, peut-être sans aucu­ne res­pon­sa­bi­li­té de votre part vous qui menez une vie digne. Il est basé sur des prin­ci­pes fon­dés sur les ensei­gne­ments du Sauveur. Votre épreu­ve peut être cau­sée par un han­di­cap impor­tant, par la lutte ­contre une lon­gue mal­adie; elle peut être la consé­quen­ce de la mort d’une per­son­ne chère ou de la souf­fran­ce qui vient de l’angois­se cau­sée par la dépen­dan­ce du péché, ou de mau­vais trai­te­ments sous une forme ou une autre. Quelle qu’en soit la cause, je vous rends témoi­gna­ge qu’un sou­la­ge­ment est pos­si­ble aux condi­tions éta­blies par le Seigneur.


L’aide qui nous est don­née par le Seigneur suit tou­jours une loi éter­nel­le. Mieux on ­connaît cette loi, plus il est faci­le de rece­voir son aide. Voici quel­ques prin­ci­pes dont ­dépend la gué­ri­son qu’il offre.


Il peut s’agir de la gué­ri­son de notre mal ou de l’allé­ge­ment de nos far­deaux, ou enco­re de la prise de cons­cien­ce que cela vaut la peine d’endu­rer patiem­ment jusqu’à la fin, parce que Dieu a ­besoin de fils et de ­filles cou­ra­geux qui sont dis­po­sés à subir un polis­sa­ge quand, dans sa sages­se, il le dési­re.


Rendons-nous comp­te que quel­ques-unes des dif­fi­cul­tés de la vie ne trou­ve­ront pas de solu­tion sur la terre. Paul a prié trois fois que l’échar­de qui lui tour­men­tait la chair lui soit enle­vée (voir 2 Corinthiens 12:7-9). Le Seigneur répon­dit sim­ple­ment: «Ma grâce te suf­fit, car ma puis­san­ce s’accom­plit dans la fai­bles­se.» Il donna à Paul une force qui com­pen­sait son tour­ment, de façon qu’il puis­se mener une vie plus utile. Il veut que nous ­sachions com­ment gué­rir quand sa volon­té est que nous le ­soyons et com­ment obte­nir la force de vivre dans les tri­bu­la­tions quand il veut qu’elles ­soient un instru­ment pour notre pro­gres­sion. Dans les deux cas le Rédempteur vous sou­tien­dra. C’est la rai­son pour laquel­le il dit: «Prenez mon joug sur vous et rece­vez mes instruc­tions… Car mon joug est aisé, et mon far­deau léger» (Matthieu 11:29-30).


Quand vous pen­sez ne plus pou­voir conti­nuer, dépo­sez tem­po­rai­re­ment votre far­deau à ses pieds. Les Ecritures vous dis­ent com­ment le faire. Par exem­ple, quand les ­sujets d’Alma dans leur condi­tion d’oppres­sion «lui déver­sè­rent leur cœur,… il ­connut les pen­sées de leur cœur». Le Seigneur les bénit, dis­ant: «J’allé­ge­rai les far­deaux qui ­pèsent sur vos épau­les, au point même que vous ne les sen­ti­rez point… pour que vous ­sachiez avec cer­ti­tu­de que moi, le Seigneur Dieu, je visi­te mon peu­ple dans ses afflic­tions…. le Seigneur les for­ti­fia tel­le­ment qu’ils ­purent por­ter leurs far­deaux avec aise; et ils se sou­mi­rent gaie­ment et patiem­ment à tou­tes les volon­tés du Seigneur» (voir Mosiah 24:12, 14-15).


En nous sou­met­tant «gaie­ment et patiem­ment» à toute sa volon­té vous appren­drez des ­leçons pré­cieu­ses et dif­fi­ci­les et des véri­tés éter­nel­les qui vous appor­te­ront beau­coup de béné­dic­tions (voir Jacob 4:10). L’exem­ple d’Alma et d’Amulek nous éclai­re. Alors qu’ils s’effor­çaient de faire le bien parmi le peu­ple d’Ammonihah, ils ­furent pris et mis en pri­son. Amulek se repo­sa sur son com­pa­gnon, Alma, plus expé­ri­men­té, qui lui ­apprit à faire davan­tage confian­ce au Seigneur. Contraints à assis­ter au mar­ty­re de fem­mes et ­d’enfants jetés au feu, Amulek dit: «Peut-être nous brû­le­ront-ils aussi.» Alma répon­dit: «Qu’il en soit fait selon la volon­té du Seigneur» (un prin­ci­pe essen­tiel). «Mais… notre œuvre n’est point ache­vée; c’est pour­quoi, ils ne nous brû­lent point» (Alma 14:12-13).


Le juge suprê­me et les ­autres chefs les per­sé­cu­tè­rent ­durant de nom­breux jours, cra­chè­rent sur eux, les frap­pè­rent, les pri­vè­rent de nour­ri­ture, les inter­ro­gè­rent et les per­sé­cu­tè­rent, se ­moquant d’eux et les mena­çant. Bien qu’il leur ait été com­man­dé de par­ler, ils res­tè­rent silen­cieux, liés et nus, atten­dant avec patien­ce que le Seigneur les inspi­re à agir. Puis «le pou­voir de Dieu fut sur Alma et Amulek. Ils se levè­rent sur leurs pieds». Alma s’écria: «O Seigneur, accor­de-nous la force de nous déli­vrer, selon notre foi au Christ. Et ils bri­sè­rent les cor­des qui les ­liaient» (voir Alma 14:12-13, 15, 20, 24-26). La terre trem­bla, et les murs de la pri­son s’écrou­lè­rent. Tous ceux qui ­avaient frap­pé Alma et Amulek ­furent tués, et ils se retro­uvè­rent ­libres. A une autre occa­sion Alma fit cette priè­re: «Oh, Seigneur… aie pitié de cet homme, et gué­ris-le, selon sa foi au Christ» (Alma 15:10).


Ces deux exem­ples révè­lent le grand ­secret de la gué­ri­son. Le Seigneur vous sou­la­ge­ra par son pou­voir, quand vous le lui deman­de­rez avec humi­li­té et avec foi en Jésus-Christ.


Ne dites pas: «Personne ne me com­prend; je ne sais pas quoi faire; je ne sais pas où trou­ver de l’aide.» Ces mots vous condam­nent à l’échec. Personne ne peut vous aider si vous n’avez pas la foi (voir Harold B. Lee, Stand Ye in Holy Places, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1974, p. 241). C’est néces­sai­re pour votre pro­gres­sion per­son­nel­le. Ne cher­chez pas une vie exemp­te de dou­leurs, de dif­fi­cul­tés, de pres­sions ou de cha­grin; parce que se sont les instru­ments que notre Père ­aimant uti­li­se pour sti­mu­ler notre pro­gres­sion per­son­nel­le et notre connais­san­ce. Comme l’affir­ment conti­nuel­le­ment les Ecritures, vous serez gué­ris en exer­çant votre foi en Jésus-Christ (voir Enos 1:15-18). Cette foi est mani­fes­tée par la volon­té de faire confian­ce aux pro­mes­ses qu’il nous a fai­tes par l’inter­mé­diai­re de ses pro­phè­tes (voir Marion G. Romney, «The Crucible of Adversity and Affliction», Improvement Era, décem­bre 1969, p. 66-69) et ses Ecritures qui contien­nent ses paro­les. Vous ne savez peut-être pas enco­re com­ment le faire, mais fai­tes-lui confian­ce, il vous aide­ra à uti­li­ser votre libre arbi­tre pour ­ouvrir la voie à la gué­ri­son qu’il pro­cu­re. Avoir foi dans le Christ signi­fie lui faire confian­ce. Nous avons confian­ce en ses ensei­gne­ments, et cela engen­dre l’espé­ran­ce, et l’espé­ran­ce engen­dre la cha­ri­té, l’amour pur du Christ. Le sen­ti­ment de paix que nous éprou­vons quand nous nous ren­dons comp­te de son amour pour nous et de sa capa­ci­té à nous gué­rir ou à nous sou­la­ger de nos far­deaux par son pou­voir de gué­ri­son.


Y a-t-il dans votre vie quel­que chose qui soit poten­tiel­le­ment des­truc­teur? Quand vous êtes décou­ra­gé, vous sen­tez-vous sub­mer­gé et cher­chez-vous dés­es­pé­ré­ment à ce que les ­autres résol­vent vos pro­blè­mes, ­oubliant votre capa­ci­té per­son­nel­le d’appor­ter beau­coup d’amé­lio­ra­tion? Comprenez-vous la néces­si­té de faire ce que vous pou­vez pour que le Seigneur puis­se faire ce qu’il veut pour vous aider?


Vous pou­vez vous tour­ner vers le Sauveur de dif­fé­ren­tes maniè­res. La plus direc­te et sou­vent la plus effi­ca­ce, est la priè­re hum­ble et confian­te en votre Père céles­te, qui est exau­cée par le Saint-Esprit qui com­mu­ni­que avec votre ­esprit (voir Hélaman 3:35). Cependant cette aide est par­fois dif­fi­ci­le à recher­cher au début, parce que nous n’en avons pas l’habi­tu­de. Il est dif­fi­ci­le éga­le­ment de ­savoir quand nous appre­nons, com­ment prier avec foi. Si c’est le cas, com­men­cez autre­ment. Confiez-vous à quelqu’un qui vous est pro­che, puis peu à peu votre confian­ce s’éten­dra à Dieu et à son pou­voir de gué­ri­son (voir Ether 12:27-31). Commencez avec un ami ou l’évê­que, qui ­connaît les ensei­gne­ments du Sauveur. Fréquemment lui-même a été guéri par le Seigneur, en appli­quand la véri­té avec foi dans le Rédempteur. Il saura vous mon­trer ce que vous devez faire. Ou bien com­men­cez en ­lisant, en médi­tant et en met­tant en pra­ti­que les ensei­gne­ments des Ecritures, qui sont une puis­san­te sour­ce d’aide (2 Timothée 3:14-17). Des exem­ples et des anec­do­tes vous aide­ront à com­pren­dre les prin­ci­pes, et vous décou­vri­rez que le pou­voir de gué­ri­son pro­vient de la doc­tri­ne des Ecritures, comme le révè­lent ces pas­sa­ges:


  • Je vois que votre foi est suf­fi­san­te pour que je vous gué­ris­se (Voir 3 Néphi 17:8).


  • Venez à moi avec une ferme réso­lu­tion (voir 3 Néphi 18:32).


  • Retournez à moi, repen­tez-vous de vos ­péchés et conver­tis­sez-vous pour que je puis­se vous gué­rir (voir 3 Néphi 9:13; D&A 112:13).


  • Revenez au Seigneur de tout votre cœur, et si vous met­tez votre confian­ce en lui, si vous le ser­vez avec toute la dili­gen­ce de votre ­esprit, il vous déli­vre­ra de la ser­vi­tu­de selon son bon plai­sir (voir Mosiah 7:33).


Même s’ils ­avaient à leur dis­po­si­tion du temps et des res­sour­ces illi­mi­tés, ce qui n’est pas le cas, les diri­geants de la prê­tri­se ne ­seraient pas en mesu­re de four­nir toute l’aide néces­sai­re. Ce sont des ­agents du Seigneur, et ses lois vous impo­sent de faire votre part. Ils vous indi­que­ront la voie. Ils peu­vent vous don­ner des béné­dic­tions de la prê­tri­se. Votre foi, votre pure­té, votre obéis­san­ce et celle du déten­teur de la prê­tri­se peu­vent avoir de ­grands ­effets sur l’expres­sion et la réali­sa­tion de la béné­dic­tion (voir Bruce R. McConkie, Mortal Messiah, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1980, 3:28). La gué­ri­son peut arri­ver au ­moment-même de la béné­dic­tion, mais le plus sou­vent elle sur­vient à un ­moment déter­mi­né par la foi et l’obéis­san­ce de la per­son­ne et par la volon­té du Seigneur» (voir James E. Talmage, Les arti­cles de foi, Salt Lake City, Deseret Book. Co., 1986, p. 275-276). Je pense que la vites­se à laquel­le arri­ve la gué­ri­son est déter­mi­née par la per­son­ne, et non par le Seigneur. Il ­attend de vous que vous uti­li­siez les ­autres ­moyens dis­po­ni­bles, y com­pris l’aide d’un spé­cia­lis­te quand c’est néces­sai­re. Il vous four­nit l’aide sup­plé­men­tai­re dont vous avez ­besoin selon sa volon­té» (voir Discours de Brigham Young, p. 161-163).


L’amour est un remè­de puis­sant. Satan qui en est cons­cient, vou­drait vous sépa­rer du pou­voir de l’amour de Dieu, de la ­famille et des amis qui veu­lent vous aider. Il veut vous convain­cre que le monde vous écra­se, qu’il n’y a pas d’issue ni de ­secours pos­si­ble. Il veut vous ame­ner à pen­ser que vous n’avez pas la capa­ci­té de vous aider vous-même, et que per­son­ne d’autre ne s’inté­res­se vrai­ment à vous. S’il réus­sit, vous serez pous­sés à un dés­es­poir et à une souf­fran­ce enco­re plus pro­fonds. Sa stra­té­gie est de vous faire croi­re que vous n’êtes pas appré­ciés, aimés, ni dési­rés, de façon que, dans votre dés­es­poir vous en arri­viez à l’auto­cri­ti­que et, dans la pire des hypo­thè­ses, à vous mépri­ser et à vous consi­dé­rer comme mau­vais alors que vous ne l’êtes pas. Rappelez-vous que la sages­se de Dieu est plus gran­de que la ruse du dia­ble (voir D&A 10:43). Si vous avez de tel­les pen­sées, chas­sez-les de votre ­esprit, cher­chant avec amour à aider une autre per­son­ne qui se trou­ve dans le ­besoin. Cette sug­ges­tion peut sem­bler cruel­le et dépour­vue de sen­si­bi­li­té, étant donné votre désir de gué­rir, mais elle est fon­dée sur un prin­ci­pe de véri­té. Paul a dit: «Portez les far­deaux les uns des ­autres, et vous accom­pli­rez ainsi la loi du Christ.» (Galates 6:2).


L’amour vient en appre­nant à aider les ­autres dans un ­esprit de confian­ce. Si vous vous sen­tez pri­vés d’affec­tion, faire cela ­devient dif­fi­ci­le. Cependant, l’inté­rêt et le sou­tien per­sis­tants pour les ­autres vous vau­dra leur inté­rêt et leur amour. Vous vous sen­ti­rez néces­sai­res; vous devien­drez un instru­ment par ­lequel le Seigneur peut aider quelqu’un d’autre. L’Esprit vous fera res­sen­tir l’inté­rêt du Sauveur pour vous, et par consé­quent, la cha­leur et la force de son amour. Spencer W. Kimball a dit: «Dieu nous remar­que et ­veille sur nous. Mais le plus sou­vent, c’est par l’inter­mé­diai­re d’une autre per­son­ne qu’il ­répond à nos ­besoins. Il est donc indis­pen­sa­ble de nous ser­vir les uns les ­autres» (Teachings of Spencer W. Kimball, par Edward L. Kimball, Salt Lake City, Bookcraft, 1982, p. 252).


Les dif­fi­cul­tés sont des épreu­ves aux­quel­les un Père céles­te sage et tout-puis­sant nous sou­met pour nous don­ner l’expé­rien­ce qui nous fera acqué­rir de la matu­ri­té et aug­men­te­ra notre capa­ci­té de com­pren­dre et de met­tre en pra­ti­que ses prin­ci­pes. Quand vous êtes ­dignes, les dif­fi­cul­tés devien­nent un fac­teur de crois­san­ce, et non une bar­riè­re à la pro­gres­sion. Cependant, quel­le que soit la sour­ce des dif­fi­cul­tés et quel­le que soit la maniè­re dont vous vous y pre­nez pour obte­nir de l’aide – ­auprès de thé­ra­pis­tes, de méde­cins, de diri­geants de la prê­tri­se, d’amis, de ­parents – quel­le que soit la maniè­re dont vous com­men­cez, ces solu­tions ne vous don­ne­ront ­jamais toute la répon­se que vous cher­chez. La gué­ri­son fina­le ­s’obtient par la foi en Jésus-Christ et en ses ensei­gne­ments, le cœur brisé et ­l’esprit ­contrit, par l’obéis­san­ce à ses com­man­de­ments. C’est la rai­son pour laquel­le la réac­tion de l’homme ­devant les dif­fi­cul­tés de la vie, qui engen­dre la haine et le décou­ra­ge­ment, le man­que de confian­ce, la colè­re ou le désir de ven­gean­ce, doit être sur­mon­té grâce à la ten­dre mis­éri­cor­de d’un Père céles­te ­aimant et de son Fils bien-aimé. Quand l’angois­se est le fruit des ­actions mau­vai­ses des ­autres, il est impor­tant qu’il y ait un châ­ti­ment et que ­soient pri­ses les ­actions dis­ci­pli­nai­res qui convien­nent, mais ce n’est pas la vic­ti­me qui doit pren­dre les mesu­res puni­ti­ves requi­ses. Laissez cette tâche à ceux qui en ont la res­pon­sa­bi­li­té. Apprenez à par­don­ner; même si c’est ter­ri­ble­ment dif­fi­ci­le, cela vous appor­te­ra la libé­ra­tion et vous ouvri­ra la voie à une nou­veau­té de vie» (voir Richard G. Scott, «Healing the Tragic Scars of Abuse», Ensign, mai 1992, p. 31-33). Le temps que la vic­ti­me consa­cre à faire punir le trans­gres­seur est du temps perdu dans le pro­ces­sus de la gué­ri­son.


En conclu­sion, fai­tes ce que vous pou­vez, un pas après l’autre. Cherchez à com­pren­dre les prin­ci­pes de la gué­ri­son par les Ecritures et la priè­re. Aidez les ­autres. Pardonnez. Soumettez-vous «gaie­ment et patiem­ment à tou­tes les volon­tés du Seigneur» (Mosiah 24:15). Par-des­sus tout exer­cez votre foi en Jésus-Christ.


Je vous rends témoi­gna­ge que la voie la plus sûre, la plus effi­ca­ce et la plus cour­te pour arri­ver à la gué­ri­son est la mise en pra­ti­que des ensei­gne­ments de Jésus-Christ. Cette voie com­men­ce par la com­pré­hen­sion et l’amour des prin­ci­pes du libre arbi­tre et de l’expia­tion de Jésus-Christ. Cela engen­dre la foi en lui et l’obéis­san­ce à ses com­man­de­ments, qui pro­dui­sent la gué­ri­son.


Si vous ne fai­tes pas de pro­grès mal­gré vos ­efforts pour rece­voir la gué­ri­son spi­ri­tuel­le, si vous avez l’impres­sion de dépen­dre conti­nuel­le­ment du sou­tien d’une autre per­son­ne, levez avec foi le ­regard vers Jésus-Christ. Je sais que le Maître vous aime et vous gué­ri­ra selon votre foi en lui. Au nom de Jésus-Christ. Amen.