1990-1999
Les lois éternelles du bonheur

Octobre 1995


Les lois éternelles du bonheur


En gardant les dix commandements, nous exprimons notre amour à Dieu et, en appliquant activement ces principes éternels, nous exprimons notre amour à nos semblables.

Président Hinckley, je crois pouvoir me faire l’interprète des saints du monde entier en disant que nous avons été profondément touchés par votre appel prophétique à faire avancer l’œuvre avec une plus grande énergie. Nous engageons notre vie et notre obéissance à accomplir ce but.


Quand j’enseignais à l’université Brigham Young, en 1978, frère Dennis Rasmussen a présenté une demande d’inscription au séminaire de théologie juive d’Amérique et a été accepté. Au cours de la séance d’ouverture, quand frère Rasmussen a donné son nom et celui de son université, le rabbin Muffs s’est exclamé: «C’est vous le mormon?» «Est-ce que vous payez complètement la dîme?» «Oui», a-t-il répondu. «Est-ce que vous la payez d’un cœur joyeux?» «Oui», a-t-il dit. Le rabbi a poursuivi: «Pour moi, la joie est l’essence de la religion. Il n’y a rien de plus essentiel à la vie religieuse que la joie. Je suis en train d’écrire un livre sur la joie.» Frère Rasmussen a répondu: «Il y a un passage du Livre de Mormon qui déclare: ‹Adam tomba pour que les hommes fussent, et les hommes sont pour avoir de la joie1.›» 


Profondément touché, le rabbin s’est exclamé: «C’est un texte que j’ai cherché toute ma vie et voilà que je le trouve dans le Livre de Mormon.» Se tournant vers frère Rasmussen, il a dit: «Répétez-le, mais pas aussi vite.» Tandis qu’il répétait les paroles familières, les yeux du Rabbi brillaient d’appréciation pour cette belle vérité qu’il comprenait, mais qu’il n’avait jamais entendue exprimée aussi succinctement2.


Combien il est important de connaître le but de notre existence. Les hommes sont pour avoir de la joie, et cette joie, nous la trouvons en respectant les commandements de Dieu3!


En février dernier, j’ai vu la joie incarnée tandis que j’accompagnais les missionnaires à Santiago du Chili, dans une visite à quelques-uns de leurs convertis. Chez la famille Basuare, Nicolas et Ignacio, jumeaux âgés de huit ans, nous ont ouvert la porte. Ils portaient une chemise blanche et une cravate, tout comme les missionnaires. Leur père s’était fait baptiser trois semaines auparavant, et la semaine suivante il avait baptisé sa femme et ses fils. Nous avons parlé de leur conversion. Ils ont parlé de l’amour qu’ils ressentaient pour les missionnaires et de la joie qu’ils avaient à vivre selon l’Evangile et à garder les commandements. Avec fierté, ils nous ont montré la photo du temple de Santiago accrochée dans leur salle de séjour, symbole de leur but de devenir une famille éternelle un an après la date de leur baptême.


J’ai demandé à Nicolas s’il aimerait être missionnaire quand il serait grand. Il m’a répondu oui et nous nous sommes serré la main pour sceller son engagement à se préparer pour ce jour-là. J’ai ensuite posé la même question à Ignacio. Il a hésité puis a répondu: «Je ne suis pas sûr de pouvoir faire cette promesse. Je n’ai que huit ans.» J’ai insisté: «Nicolas l’a faite. Tu n’aimerais pas faire pareil?» Après une autre hésitation, il a répondu: «Je ne sais pas si je pourrai être prêt.» Je me suis rendu compte que je m’attaquais à une tâche trop difficile. J’ai donc dit: «Tu pourras peut-être en parler avec ton père.»


Il est allé vers son père qui l’a pris dans ses bras et lui a dit: «Ignacio, Jésus a été missionnaire. Il a parcouru les rues comme frère Sheets et son compagnon, et il a rendu les gens heureux en leur apprenant à garder les commandements. Tu n’aimerais pas être comme Jésus?» «Oh, oui, papa, je voudrais bien.» «Tu penses que si nous travaillons ensemble tu pourras être prêt à être missionnaire quand tu auras dix-neuf ans?» «Je crois que oui.» «Tu ne voudrais pas le promettre à frère Mickelsen?» Il est venu vers moi et nous nous sommes serré la main pour sceller la promesse. J’étais émerveillé de voir ce jeune père de famille, converti depuis trois semaines seulement, aider avec autant de sensibilité ses enfants à suivre le Sauveur, et suivre l’exemple des missionnaires pour instruire son fils. Sous la direction de ce père fidèle, cette famille atteindra sûrement son but d’être liée pour l’éternité.


Depuis le commencement de la création, ce bonheur familial est au cœur du plan de notre Père céleste. Après avoir été chassés du jardin d’Eden, Adam et Eve commencèrent à se multiplier et à remplir la terre. Quand leur famille s’agrandit, ils demandèrent l’aide du Seigneur. Il leur donna des commandements et leur dit de les enseigner à leurs enfants4. 


Ces lois éternelles furent réitérées à Moïse sur le Sinaï, résumées par le Sauveur sous la forme des deux grands commandements5, et répétées à Joseph Smith dans une révélation appelée la loi de l’Eglise6. 


Nous devons, nous aussi, enseigner ces commandements à nos enfants. Notre bonheur ici-bas et notre joie dans la vie à venir comme famille éternelle dépendent de la façon dont nous les respectons. Je crois que nous pouvons enseigner les dix commandements à nos enfants de manière positive pour qu’ils reflètent la loi supérieure que le Sauveur nous a donnée.


1. «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face7.»


Enseignez-leur que Dieu vit, qu’il existe réellement et qu’il est littéralement le père de notre esprit. Nous sommes créés à son image. Nous avons tous ses attributs à l’état embryonnaire8. 


Il nous aime et veut que nous soyons comme lui. Il veut que nous communiquions avec lui. Enseignez-leur à prier.


2. Tu ne te feras point d’image taillée … Tu ne te prosterneras point devant elles9.


Notre Père céleste doit avoir la première place. Rien dans ce monde ne peut prendre sa place. Enseignez à vos enfants à reconnaître sa main en toutes choses, à le respecter et à l’honorer10. 


Montrez-leur comment l’adorer en servant les autres avec altruisme. Adorez-le par la prière en famille et par la soirée familiale. Nous ne l’adorons pas quand nous accordons la priorité au sport, aux études, aux distractions, à la richesse, à la vanité ou à quoi que ce soit d’autre de ce monde.


3. «Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain11.»


Préparez vos enfants à prendre sur eux le nom du Christ par l’alliance du baptême. Quand nous faisons cette alliance, nous sommes connus comme ses enfants et nous promettons de garder ses commandements12. 


Quand nous rompons les promesses et les alliances conclues avec lui et que nous ne nous repentons pas, nous prenons son nom en vain13.


4. Souviens-toi du jour de repos, pour le sanctifier14.


Enseignez à vos enfants à réserver un septième de leur temps pour apprendre qui il est, pour libérer leur esprit des fardeaux du travail quotidien et pour se souvenir de lui. Le fait de lui consacrer notre temps concentre notre cœur et notre esprit sur le véritable but de l’existence et nous fait sortir du monde. C’est un jour destiné à nous efforcer de devenir semblables à lui, à l’adorer et à servir les autres comme il l’a fait. Nous n’avons pas besoin de règles pour le sabbat quand nous en comprenons le but, et vivons en conséquence.


Président Hinckley, je crois pouvoir me faire l’interprète des saints du monde entier en disant que nous avons été profondément touchés par votre appel prophétique à faire avancer l’œuvre avec une plus grande énergie. Nous engageons notre vie et notre obéissance à accomplir ce but.


Quand j’enseignais à l’université Brigham Young, en 1978, frère Dennis Rasmussen a présenté une demande d’inscription au séminaire de théologie juive d’Amérique et a été accepté. Au cours de la séance d’ouverture, quand frère Rasmussen a donné son nom et celui de son université, le rabbin Muffs s’est exclamé: «C’est vous le mormon?» «Est-ce que vous payez complètement la dîme?» «Oui», a-t-il répondu. «Est-ce que vous la payez d’un cœur joyeux?» «Oui», a-t-il dit. Le rabbi a poursuivi: «Pour moi, la joie est l’essence de la religion. Il n’y a rien de plus essentiel à la vie religieuse que la joie. Je suis en train d’écrire un livre sur la joie.» Frère Rasmussen a répondu: «Il y a un passage du Livre de Mormon qui déclare: ‹Adam tomba pour que les hommes fussent, et les hommes sont pour avoir de la joie1.›» 


Profondément touché, le rabbin s’est exclamé: «C’est un texte que j’ai cherché toute ma vie et voilà que je le trouve dans le Livre de Mormon.» Se tournant vers frère Rasmussen, il a dit: «Répétez-le, mais pas aussi vite.» Tandis qu’il répétait les paroles familières, les yeux du Rabbi brillaient d’appréciation pour cette belle vérité qu’il comprenait, mais qu’il n’avait jamais entendue exprimée aussi succinctement2.


Combien il est important de connaître le but de notre existence. Les hommes sont pour avoir de la joie, et cette joie, nous la trouvons en respectant les commandements de Dieu3!


En février dernier, j’ai vu la joie incarnée tandis que j’accompagnais les missionnaires à Santiago du Chili, dans une visite à quelques-uns de leurs convertis. Chez la famille Basuare, Nicolas et Ignacio, jumeaux âgés de huit ans, nous ont ouvert la porte. Ils portaient une chemise blanche et une cravate, tout comme les missionnaires. Leur père s’était fait baptiser trois semaines auparavant, et la semaine suivante il avait baptisé sa femme et ses fils. Nous avons parlé de leur conversion. Ils ont parlé de l’amour qu’ils ressentaient pour les missionnaires et de la joie qu’ils avaient à vivre selon l’Evangile et à garder les commandements. Avec fierté, ils nous ont montré la photo du temple de Santiago accrochée dans leur salle de séjour, symbole de leur but de devenir une famille éternelle un an après la date de leur baptême.


J’ai demandé à Nicolas s’il aimerait être missionnaire quand il serait grand. Il m’a répondu oui et nous nous sommes serré la main pour sceller son engagement à se préparer pour ce jour-là. J’ai ensuite posé la même question à Ignacio. Il a hésité puis a répondu: «Je ne suis pas sûr de pouvoir faire cette promesse. Je n’ai que huit ans.» J’ai insisté: «Nicolas l’a faite. Tu n’aimerais pas faire pareil?» Après une autre hésitation, il a répondu: «Je ne sais pas si je pourrai être prêt.» Je me suis rendu compte que je m’attaquais à une tâche trop difficile. J’ai donc dit: «Tu pourras peut-être en parler avec ton père.»


Il est allé vers son père qui l’a pris dans ses bras et lui a dit: «Ignacio, Jésus a été missionnaire. Il a parcouru les rues comme frère Sheets et son compagnon, et il a rendu les gens heureux en leur apprenant à garder les commandements. Tu n’aimerais pas être comme Jésus?» «Oh, oui, papa, je voudrais bien.» «Tu penses que si nous travaillons ensemble tu pourras être prêt à être missionnaire quand tu auras dix-neuf ans?» «Je crois que oui.» «Tu ne voudrais pas le promettre à frère Mickelsen?» Il est venu vers moi et nous nous sommes serré la main pour sceller la promesse. J’étais émerveillé de voir ce jeune père de famille, converti depuis trois semaines seulement, aider avec autant de sensibilité ses enfants à suivre le Sauveur, et suivre l’exemple des missionnaires pour instruire son fils. Sous la direction de ce père fidèle, cette famille atteindra sûrement son but d’être liée pour l’éternité.


Depuis le commencement de la création, ce bonheur familial est au cœur du plan de notre Père céleste. Après avoir été chassés du jardin d’Eden, Adam et Eve commencèrent à se multiplier et à remplir la terre. Quand leur famille s’agrandit, ils demandèrent l’aide du Seigneur. Il leur donna des commandements et leur dit de les enseigner à leurs enfants4. 


Ces lois éternelles furent réitérées à Moïse sur le Sinaï, résumées par le Sauveur sous la forme des deux grands commandements5, et répétées à Joseph Smith dans une révélation appelée la loi de l’Eglise6. 


Nous devons, nous aussi, enseigner ces commandements à nos enfants. Notre bonheur ici-bas et notre joie dans la vie à venir comme famille éternelle dépendent de la façon dont nous les respectons. Je crois que nous pouvons enseigner les dix commandements à nos enfants de manière positive pour qu’ils reflètent la loi supérieure que le Sauveur nous a donnée.


1. «Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face7.»


Enseignez-leur que Dieu vit, qu’il existe réellement et qu’il est littéralement le père de notre esprit. Nous sommes créés à son image. Nous avons tous ses attributs à l’état embryonnaire8. 


Il nous aime et veut que nous soyons comme lui. Il veut que nous communiquions avec lui. Enseignez-leur à prier.


2. Tu ne te feras point d’image taillée … Tu ne te prosterneras point devant elles9.


Notre Père céleste doit avoir la première place. Rien dans ce monde ne peut prendre sa place. Enseignez à vos enfants à reconnaître sa main en toutes choses, à le respecter et à l’honorer10. 


Montrez-leur comment l’adorer en servant les autres avec altruisme. Adorez-le par la prière en famille et par la soirée familiale. Nous ne l’adorons pas quand nous accordons la priorité au sport, aux études, aux distractions, à la richesse, à la vanité ou à quoi que ce soit d’autre de ce monde.


3. «Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain11.»


Préparez vos enfants à prendre sur eux le nom du Christ par l’alliance du baptême. Quand nous faisons cette alliance, nous sommes connus comme ses enfants et nous promettons de garder ses commandements12. 


Quand nous rompons les promesses et les alliances conclues avec lui et que nous ne nous repentons pas, nous prenons son nom en vain13.


4. Souviens-toi du jour de repos, pour le sanctifier14.


Enseignez à vos enfants à réserver un septième de leur temps pour apprendre qui il est, pour libérer leur esprit des fardeaux du travail quotidien et pour se souvenir de lui. Le fait de lui consacrer notre temps concentre notre cœur et notre esprit sur le véritable but de l’existence et nous fait sortir du monde. C’est un jour destiné à nous efforcer de devenir semblables à lui, à l’adorer et à servir les autres comme il l’a fait. Nous n’avons pas besoin de règles pour le sabbat quand nous en comprenons le but, et vivons en conséquence.


5. «Honore ton père et ta mère15.»


Enseignez l’obéissance à vos enfants. Instruisez-les selon la voie qu’ils doivent suivre16. 


Nos enfants apprennent à obéir à leur Père céleste en honorant et en respectant leurs parents terrestres et en leur obéissant. Apprenez-leur la manière de se conduire dans votre famille et fixez-leur des règles. Le Seigneur a fait aux enfants d’Israël la promesse que leurs jours se prolongeraient dans le pays qu’il leur avait donné. Cette promesse est encore valable aujourd’hui. Pour eux, c’était le pays de Canaan; pour nous, c’est la vie éternelle avec notre famille17.


6. «Tu ne tueras point18.»


Nous sommes créés à l’image de Dieu19. L’union de la chair et de l’esprit peut nous apporter une plénitude de joie20. 


Apprenez à vos enfants à respecter le caractère sacré de la vie humaine, à la révérer, à la chérir. La vie humaine est le marche-pied qui permet d’accéder à la vie éternelle, et nous devons la protéger jalousement dès le moment de la conception21.


7. «Tu ne commettras point d’adultère22.» 


Enseignez à vos enfants que leur corps est le temple de Dieu, dans lequel peut résider son Esprit23. 


Enseignez-leur le caractère sacré de la famille, la beauté du mariage, et la nature divine du pouvoir de procréation que notre Père céleste nous a donné. Nous nous associons à lui dans la création de la vie. Ce pouvoir doit être respecté, protégé et exercé uniquement dans les liens sacrés du mariage24. 


C’est un pouvoir céleste qui, s’il est mal employé, sera retiré.


8. «Tu ne déroberas point25.»


Enseignez à vos enfants à être honnêtes et à respecter ce qui appartient à autrui, en particulier ce qui appartient à notre Père céleste. Enseignez-leur par l’exemple à payer complètement la dîme et à faire des offrandes généreuses. En agissant avec honnêteté, ils seront remplis de l’Esprit et de la puissance de Dieu26. 


Enseignez-leur la joie de donner et de partager27.


9. «Tu ne porteras point de faux témoignage28.»


Enseignez à vos enfants à toujours dire la vérité, à dire les choses telles qu’elles sont réellement, à trouver le bien qui est chez les autres, à être positifs et à faire des compliments. La vérité est plus précieuse que tous les biens terrestres. La vérité est l’essence de notre existence29. 


Quand nous disons la vérité, notre confiance grandit dans la présence de Dieu et de nos semblables30.


10. «Tu ne convoiteras point31.»


Nous devons aimer nos enfants et leur enseigner qu’ils sont enfants de notre Père céleste, qui les aime. En ressentant notre amour, ils ressentiront son amour et seront reconnaissants de leur nom honorable et du nom du Christ qu’ils portent. S’ils ressentent notre amour et l’amour de leur Père céleste, ils ne désireront pas posséder les biens des autres. Aidez-les à mesurer leurs progrès personnels et non à se comparer aux autres. Aidez-les à aimer les autres et à se réjouir des accomplissements d’autrui.


En gardant les dix commandements, nous exprimons notre amour à Dieu et, en appliquant activement ces principes éternels, nous exprimons notre amour à nos semblables. Ce sont des lois éternelles de bonheur qui, si nous les suivons, nous ramèneront auprès de notre Père céleste32. 


Je prie pour que nous puissions les enseigner par l’exemple et par le précepte. Puissions-nous tous ressentir la joie qu’a éprouvée la famille Basuare en découvrant la vérité de l’Evangile, et en enseignant à présent les commandements à leurs enfants.


Dotés d’une compréhension positive des commandements, nos enfants auront un désir plus grand de les suivre, et comprendront mieux le pouvoir de pardon que possède l’expiation, quand ils font des erreurs. S’ils comprennent le sacrifice du Christ pour nous, il se repentiront et avanceront avec une parfaite espérance, sachant que le Christ paiera pour leurs péchés s’ils le suivent.


Puissions-nous enseigner et respecter les commandements afin qu’avec notre famille nous puissions remplir la mesure de notre création et obtenir la joie que notre Père céleste désire que nous connaissions. Au nom de Jésus-Christ. Amen. 9


5. «Honore ton père et ta mère15.»


Enseignez l’obéissance à vos enfants. Instruisez-les selon la voie qu’ils doivent suivre16. 


Nos enfants apprennent à obéir à leur Père céleste en honorant et en respectant leurs parents terrestres et en leur obéissant. Apprenez-leur la manière de se conduire dans votre famille et fixez-leur des règles. Le Seigneur a fait aux enfants d’Israël la promesse que leurs jours se prolongeraient dans le pays qu’il leur avait donné. Cette promesse est encore valable aujourd’hui. Pour eux, c’était le pays de Canaan; pour nous, c’est la vie éternelle avec notre famille17.


6. «Tu ne tueras point18.»


Nous sommes créés à l’image de Dieu19. L’union de la chair et de l’esprit peut nous apporter une plénitude de joie20. 


Apprenez à vos enfants à respecter le caractère sacré de la vie humaine, à la révérer, à la chérir. La vie humaine est le marche-pied qui permet d’accéder à la vie éternelle, et nous devons la protéger jalousement dès le moment de la conception21.


7. «Tu ne commettras point d’adultère22.» 


Enseignez à vos enfants que leur corps est le temple de Dieu, dans lequel peut résider son Esprit23. 


Enseignez-leur le caractère sacré de la famille, la beauté du mariage, et la nature divine du pouvoir de procréation que notre Père céleste nous a donné. Nous nous associons à lui dans la création de la vie. Ce pouvoir doit être respecté, protégé et exercé uniquement dans les liens sacrés du mariage24. 


C’est un pouvoir céleste qui, s’il est mal employé, sera retiré.


8. «Tu ne déroberas point25.»


Enseignez à vos enfants à être honnêtes et à respecter ce qui appartient à autrui, en particulier ce qui appartient à notre Père céleste. Enseignez-leur par l’exemple à payer complètement la dîme et à faire des offrandes généreuses. En agissant avec honnêteté, ils seront remplis de l’Esprit et de la puissance de Dieu26. 


Enseignez-leur la joie de donner et de partager27.


9. «Tu ne porteras point de faux témoignage28.»


Enseignez à vos enfants à toujours dire la vérité, à dire les choses telles qu’elles sont réellement, à trouver le bien qui est chez les autres, à être positifs et à faire des compliments. La vérité est plus précieuse que tous les biens terrestres. La vérité est l’essence de notre existence29. 


Quand nous disons la vérité, notre confiance grandit dans la présence de Dieu et de nos semblables30.


10. «Tu ne convoiteras point31.»


Nous devons aimer nos enfants et leur enseigner qu’ils sont enfants de notre Père céleste, qui les aime. En ressentant notre amour, ils ressentiront son amour et seront reconnaissants de leur nom honorable et du nom du Christ qu’ils portent. S’ils ressentent notre amour et l’amour de leur Père céleste, ils ne désireront pas posséder les biens des autres. Aidez-les à mesurer leurs progrès personnels et non à se comparer aux autres. Aidez-les à aimer les autres et à se réjouir des accomplissements d’autrui.


En gardant les dix commandements, nous exprimons notre amour à Dieu et, en appliquant activement ces principes éternels, nous exprimons notre amour à nos semblables. Ce sont des lois éternelles de bonheur qui, si nous les suivons, nous ramèneront auprès de notre Père céleste32. 


Je prie pour que nous puissions les enseigner par l’exemple et par le précepte. Puissions-nous tous ressentir la joie qu’a éprouvée la famille Basuare en découvrant la vérité de l’Evangile, et en enseignant à présent les commandements à leurs enfants.


Dotés d’une compréhension positive des commandements, nos enfants auront un désir plus grand de les suivre, et comprendront mieux le pouvoir de pardon que possède l’expiation, quand ils font des erreurs. S’ils comprennent le sacrifice du Christ pour nous, il se repentiront et avanceront avec une parfaite espérance, sachant que le Christ paiera pour leurs péchés s’ils le suivent33.


Puissions-nous enseigner et respecter les commandements afin qu’avec notre famille nous puissions remplir la mesure de notre création34 et obtenir la joie que notre Père céleste désire que nous connaissions. Au nom de Jésus-Christ. Amen. 9


  1. 2 Néphi 2:25; comparer avec Moïse 5:10; 6:48.

  2. Dennis Rasmussen, «An Elder among the Rabbis», Brigham Young University Studies 21 (Eté 1981): 344-45.

  3. Voir Jacob 5:75; Joseph F. Smith, Doctrine de l’Evangile, 5e édition, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1939, p. 232.

  4. Voir Moïse 5:1-5; 6:57; D&A 20:19.

  5. Voir Matthieu 22:36-40; Marc 12:33.

  6. D&A 42.

  7. Exode 20:3.

  8. Voir James E. Talmage, Articles of Faith, p. 487.

  9. Exode 20:5; voir aussi Matthieu 19:16-22; 2 Néphi 27:25; Actes 17:29; D&A 93:19.

  10. Voir D&A 59:21; Alma 31:5.

  11. Exode 20:7.

  12. Voir Alma 19:35; Mosiah 5:7; Moïse 5:1-9; D&A 20:37; Moroni 6:1-8.

  13. Voir Proverbes 30:9; D&A 136:21.

  14. Exode 20:8-11; voir aussi D&A 59:9-14.

  15. Exode 20:12.

  16. Voir Proverbes 22:6; Discourses of Brigham Young, p. 207; Hébreux 12:9.

  17. Voir D&A 132:19.

  18. Exode 20:13; voir aussi D&A 42:18; Matthieu 19:8.

  19. Voir Genèse 1:27; Moïse 1:13; Mosiah 7:27; Ether 3:16-17.

  20. Voir D&A 93:33.

  21. James E. Faust, Brigham Young University devotional address, 15 novembre 1994.

  22. Exode 20:14; voir aussi D&A 42:24.

  23. Voir 1 Corinthiens 6:19.

  24. Voir D&A 49:15-17.

  25. Exode 20:15; voir aussi Matthieu 19:18; D&A 42:20; D&A 119; Malachie 3:8-11.

  26. Voir Discourses of Brigham Young, p. 43.

  27. Voir Matthieu 5:42; Actes 20:35.

  28. Exode 20:16; voir aussi Matthieu 19:18.

  29. Voir Cantiques, n° 175; D&A 93:24; Jean 8:32.

  30. Voir D&A 121:45.

  31. Exode 20:17; voir aussi D&A 19:25.

  32. Voir 2 Néphi 9:18-24.

  33. Voir 2 Néphi 31:20.

  34. Voir D&A 88:19; John Taylor, The Government of God, Liverpool, S.W. Richards, 1852, pp. 32-46.