2015
Dans la douceur de ses bras
Mars 2015


Message de la Première Présidence

Dans la douceur de ses bras

Image
An angel comforting Jesus Christ in the Garden of Gethsemane. "The Gospel of Luke describes the Savior's dark hours in Gethsemane: 'And there appeared an angel unto him from heaven, strengthening him' (Luke 22:43). Here the angel stands above the kneeling Christ, enveloping Him in a warm embrace. With wings extended, the angel seems to banish the darkness, if only for a moment." (description from https://store.moa.byu.edu/agony-in-the-garden.html)

L’agonie dans le jardin, tableau de Frans Schwartz

Comme beaucoup de gens, je suis souvent inspiré par de belles œuvres d’art et la belle musique. C’était le cas, un jour, devant un chef-d’œuvre du peintre danois, Frans Schwarz, intitulé Agonie dans le jardin1.

Ce tableau d’une beauté émouvante représente le Sauveur agenouillé au jardin de Gethsémané. Tandis qu’il prie, un ange se tient près de lui, le prend dans la douceur de ses bras pour lui offrir du réconfort, un secours céleste et du soutien.

Plus je contemple ce tableau, plus mon cœur et mon esprit se gonflent d’une tendresse et d’une reconnaissance inexprimables. Je peux ressentir, dans une infime mesure, ce que cela aurait fait d’être présent quand le Sauveur a commencé à accomplir son œuvre suprême dans la condition mortelle en prenant sur lui les péchés du monde. Je suis émerveillé devant l’amour et la compassion infinis du Père pour ses enfants. Je suis submergé par une profonde gratitude pour ce que le Fils sans péché a fait pour toute l’humanité et pour moi.

Le sacrifice du Fils de Dieu

Chaque année, en cette période, nous commémorons le sacrifice qu’a fait Jésus-Christ pour toute l’humanité et nous méditons sur cet acte.

Ce que le Sauveur a fait pour nous depuis Gethsémané jusqu’au Golgotha dépasse mon entendement. Il a pris sur lui le fardeau de nos péchés, a payé une rançon éternelle et qui nous lie, non seulement pour la transgression originelle d’Adam mais aussi pour les péchés et les transgressions de milliards d’âmes qui ont jamais vécu. Ce sacrifice éternel l’a fait trembler de douleur, lui, Dieu, le plus grand de tous, et il l’a fait saigner à chaque pore et l’a fait souffrir de corps et d’esprit (voir D&A 19:18).

Il a souffert pour moi.

Il a souffert pour vous.

Mon âme déborde de gratitude quand je réfléchis à la signification sublime de ce sacrifice. Cela me touche profondément de savoir que toutes les personnes qui acceptent ce don et tournent leur cœur vers lui peuvent être pardonnées et purifiées de leurs péchés, aussi sombres que soient leurs imperfections ou aussi lourds que soient leur fardeau.

Nous pouvons redevenir sans tache et purs. Nous pouvons être rachetés par le sacrifice éternel de notre Sauveur bien-aimé.

Qui nous réconfortera ?

Aucun de nous ne connaîtra jamais la profondeur des souffrances de notre Seigneur mais nous connaîtrons tous nos heures sombres et amères, des heures où la tristesse et le chagrin sembleront être au-dessus de nos forces. Il y aura des moments où le poids et le remords de nos péchés nous écraseront sans merci.

Malgré tout, si, dans ces moments, nous élevons notre cœur vers notre Seigneur, il est certain qu’il saura et comprendra. Lui qui a souffert pour nous avec un tel désintéressement dans le jardin et sur la croix ne nous laissera pas sans réconfort maintenant. Il nous fortifiera, nous encouragera et nous bénira. Il nous prendra dans la douceur de ses bras.

Il sera pour nous plus qu’un ange.

Il nous accordera réconfort, guérison, espoir et pardon.

Car il est notre Rédempteur.

Notre Libérateur.

Notre Sauveur miséricordieux et notre Dieu béni.

Note

  1. Le prêtre qui a pris la parole aux obsèques de Frans Schwarz a dit : « Son art était un don divin et semblait plus louable que bien des sermons » (Emmilie Buchanan-Whitlock, « History of Artists’ Lives Gives Greater Context for Exhibit », Deseret News, 29 septembre 2013, deseretnews.com).