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Chapitre 3 : Comment commencer des recherches en histoire familiale


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Comment commencer des recherches en histoire familiale

Introduction

James E. Faust (1920-2007), de la Première Présidence a déclaré : « C’est une joie de découvrir qui étaient nos ancêtres décédés il y a longtemps. Chacun de nous a une histoire familiale fascinante. La recherche de vos ancêtres peut être le puzzle le plus intéressant que vous… puissiez assembler »Le Liahona, novembre 2003, p. 53).

Quand vous vous lancez dans l’assemblage du puzzle de votre histoire familiale, commencez par les pièces les plus proches et les plus familières : les personnes de votre famille immédiate et les renseignements qui les concernent. Vous ferez quelque chose que littéralement des millions de personnes partout dans le monde aiment faire. Cependant, vous poursuivrez un objectif plus élevé, vous participerez à l’œuvre du Seigneur, destinée au salut de ses enfants.

Joseph Smith, le prophète (1805-1844), a proclamé qu’en nous efforçant d’accomplir les ordonnances nécessaires en faveur de nos ancêtres décédés, nous accomplissons une prophétie d’Abdias, prophète de l’Ancien Testament : « Et maintenant que les grands desseins de Dieu se hâtent vers leur accomplissement, que les choses dont il a été parlé dans les prophètes s’accomplissent, que le royaume de Dieu est établi sur la terre et que l’ordre antique des choses est rétabli, le Seigneur nous a manifesté ce devoir et ce droit sacré et il nous est commandé d’être baptisés pour nos morts, accomplissant ainsi les paroles d’Abdias, lorsqu’il parlait de la gloire des derniers jours : ‘Des libérateurs monteront sur la montagne de Sion’ [voir Abdias 1:21] » (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 439).

Commentaire

Nous devenons « des libérateurs sur la montagne de Sion » quand nous offrons les ordonnances salvatrices à nos ancêtres décédés [3.1]

Jésus-Christ est le seul nom par lequel nous sommes sauvés. [3.1.1]

Jésus-Christ est le Sauveur du monde, celui qui a expié pour toute l’humanité. Enseignant ce qu’un ange lui avait dit, le roi Benjamin a témoigné : « Il n’y aura aucun autre nom donné, ni aucune autre voie ni moyen par lesquels le salut puisse parvenir aux enfants des hommes, si ce n’est dans et par le nom du Christ, le Seigneur Omnipotent » (Mosiah 3:17  ; voir aussi Actes 4:12  ; 2 Néphi 31:21). Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, réaffirme ce témoignage de nos jours : « Nous aimons le Seigneur Jésus-Christ. Il est le Messie, notre Sauveur et notre Rédempteur. Son nom est le seul par lequel nous puissions être sauvés » (« La lumière et la vie du monde », L’Étoile, janvier 1988, p. 61).

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Le Seigneur est mon berger

Le Seigneur Jésus-Christ est le seul à pouvoir nous sauver.

L’œuvre du temple est comparable à l’esprit du sacrifice du Sauveur. [3.1.2]

Gordon B. Hinckley (1910-2008), associe l’œuvre du temple par procuration faite en faveur des morts au sacrifice expiatoire du Sauveur : « L’œuvre qui s’accomplit dans la maison du Seigneur et qui doit être précédée de recherches, se rapproche davantage de l’esprit du sacrifice du Seigneur que toute autre activité que je connaisse. Pourquoi ? Parce qu’elle est faite par des gens qui font don généreusement de leur temps et de leurs moyens, sans attendre de remerciements ni de récompenses pour faire pour d’autres ce que ceux-ci ne peuvent pas faire pour eux-mêmes » (« L’Esprit d’Élie » L’Étoile, novembre 1996, p. 21).

Nous pouvons devenir des « libérateurs sur la montagne de Sion ». [3.1.3]

Le prophète Abdias a prophétisé que « des libérateurs monteront sur la montagne de Sion » (Abdias 1:21). Vous pouvez contribuer à accomplir cette prophétie pour les personnes décédées. Le prophète Joseph Smith a expliqué : « Mais comment vont-ils devenir libérateurs sur la montagne de Sion ? En construisant leurs temples, en érigeant leurs fonts baptismaux, et en recevant toutes les ordonnances, les baptêmes, les confirmations, les ablutions, les onctions, les ordinations et les pouvoirs de scellement sur leur tête en faveur de tous leurs ancêtres qui sont morts, et en les rachetant afin qu’ils se lèvent dans la première résurrection et soient exaltés avec eux sur des trônes de gloire » (Enseignements des presidents de l’Église : Joseph Smith, p. 508).

Cette œuvre est la responsabilité des saints des derniers jours. [3.1.4]

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Wilford Woodruff

Wilford Woodruff (1807-1898) a témoigné que de même que nous dépendons du Sauveur pour être rachetés, nos ancêtres dépendent également de notre œuvre par procuration en leur faveur dans les temples : « On vous a exposé… certaines choses relatives à la rédemption de nos morts et certaines choses qui concernent la construction des temples. Mes frères et sœurs, il s’agit là d’œuvres importantes. Ce sont des œuvres que nous faisons pour d’autres qui ne peuvent pas les faire pour eux-mêmes. C’est ce que Jésus a fait lorsqu’il a donné sa vie pour notre rédemption, parce que nous ne pouvions pas nous racheter nous-mêmes. Nous avons nos pères et nos mères et notre parenté dans le monde des esprits et nous avons une œuvre à faire pour eux. Personnellement je m’intéresse, comme mes frères et sœurs, à l’œuvre de la rédemption des morts… C’est une œuvre qui repose sur les saints des derniers jours. Faites tout ce que vous pouvez dans ce domaine, afin que, lorsque vous passerez de l’autre côté du voile, votre père, votre mère, votre parenté et vos amis vous bénissent pour ce que vous avez fait et, ayant été des instruments entre les mains de Dieu pour leur procurer la rédemption, vous serez reconnus comme des libérateurs sur la montagne de Sion, en accomplissement de la prophétie [voir Abdias 1:21] » (Les enseignements des présidents de l’Église : Wilford Woodruff, 2004, p. 200).

Nous sommes partenaires du Seigneur. [3.1.5]

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John A. Widtsoe

John A. Widtsoe (1872-1952), du Collège des douze apôtres, a enseigné que, dans notre existence prémortelle, nous avons promis de contribuer au salut des autres : « Dans notre état préexistant, le jour du grand conseil, nous avons passé un certain accord avec le Tout-Puissant. Le Seigneur a proposé un plan… Nous l’avons accepté. Comme ce plan concerne tous les hommes, nous prenons part au salut de chaque personne qui participe à ce plan. À ce moment-là, nous avons accepté d’être non seulement des sauveurs pour nous-mêmes, mais, d’une manière tangible, des sauveurs pour tout le genre humain. Nous sommes devenus les partenaires du Seigneur. L’accomplissement de ce plan n’était dès lors plus seulement l’oeuvre du Père et celle du Sauveur, mais aussi la nôtre. Le plus petit d’entre nous, le plus humble, œuvre en partenariat avec le Tout-Puissant à l’accomplissement de l’objectif du plan éternel du salut » (« The Worth of Souls », The Utah Genealogical and Historical Magazine, octobre 1934, p. 189).

Nous pouvons commencer l’histoire familiale en rassemblant nos renseignements personnels et en nous concentrant sur nos premières générations [3.2]

Déterminez où vous en êtes. [3.2.1]

Votre point de départ dans l’histoire familiale dépendra de votre expérience et des renseignements d’histoire familiale dont vous disposez jusqu’à présent. Déterminez où vous en êtes dans votre recherche et décidez de ce que vous voulez faire ensuite. Allez des sources les plus facilement disponibles à celles qui sont plus difficilement accessibles. Il est important que vous découvriez le plus tôt possible dans vos recherches de quels renseignements le site internet d’histoire familiale de l’Église dispose concernant les ancêtres de votre famille (voir la section sur FamilySearch.org (3.3.1) et le chapitre 6 de ce manuel).

Commencez par rassembler et conserver les documents de vos recherches. [3.2.2]

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Boyd K Packer

Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, a parlé de l’inspiration que nous pouvons recevoir lorsque nous faisons des recherches généalogiques, puis il a suggéré une méthode simple pour commencer nos recherches :

« Le tout est de commencer. Vous apprendrez peut-être le principe de Néphi lorsqu’il a dit : ‘J’étais conduit par l’Esprit, ne sachant pas d’avance ce que j’allais faire’ (1 Néphi 4:6).

« Si vous ne savez pas par où commencer, commencez par vous-mêmes.Si vous ne savez pas quels documents vous procurer, ni comment le faire, commencez avec ce que vous avez…

« Voici ce que vous pouvez faire :

« Prenez une boîte en carton. N’importe quel carton fera l’affaire. Mettez-le à un endroit gênant, par exemple sur le canapé, sur un plan de travail de la cuisine ou à tout autre endroit où il ne pourra pas passer inaperçu. Puis, sur une période de plusieurs semaines, collectez et mettez dans le carton tous les documents concernant votre vie, par exemple votre acte de naissance, votre certificat de bénédiction, votre certificat de baptême, votre certificat d’ordination et votre diplôme de fin d’études. Rassemblez vos diplômes, toutes vos photos, les distinctions que vous avez reçues, votre journal si vous en avez tenu un, tout ce que vous pouvez trouver ayant trait à votre vie, tout ce qui est écrit, consigné ou enregistré, qui prouve que vous êtes vivant et qui témoigne de ce que vous avez fait.

« N’essayez pas de faire cela en une journée. Accordez-y du temps. Pour la plupart d’entre nous, ces documents se trouvent éparpillés un peu partout. Certains se trouvent dans une boîte dans le garage, sous une pile de journaux, d’autres sont rangés dans des tiroirs, au grenier ou ailleurs. Vous avez peut-être glissé certains documents entre les pages de votre Bible ou d’un autre ouvrage.

Rassemblez tous ces documents et mettez-les dans le carton. Laissez-les dans le carton jusqu’à ce que vous ayez rassemblé tout ce que vous pensez posséder » Le Liahona, août 2003, p. 15-16).

Commencez par des choses petites et simples. [3.2.3]

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Henry B. Eyring

Henry B. Eyring, de la Première Présidence, suggère des façons simples de commencer l’histoire familiale afin de donner à nos ancêtres l’occasion d’être sauvés :

« Vous commencez en faisant des choses simples. Notez ce que vous connaissez déjà de votre famille. Vous devrez noter les noms de vos parents et de leurs parents avec les dates de naissance, de décès ou de mariage. Si vous le pouvez, vous indiquerez les lieux. Vous connaissez déjà certaines de ces choses de mémoire. Mais vous pouvez également demander à des parents. Ils peuvent même avoir des extraits d’actes de naissance, de mariage ou de décès. Faites-en des copies [ou numérisez-les] et classez-les. Si vous apprenez des anecdotes de leur vie, mettez-les par écrit et conservez-les. Il ne s’agit pas simplement de rassembler des noms. Ces gens que vous n’avez jamais rencontrés dans la vie deviendront des amis que vous aimerez. Votre cœur sera enlacé avec le leur pour toujours.

« Vous pouvez commencer à rechercher dans les premières générations et remonter dans le temps. À partir de là, vous identifierez beaucoup de vos ancêtres qui ont besoin de votre aide. Quelqu’un de votre paroisse ou branche de l’Église a été appelé pour vous aider à préparer ces noms pour le temple. Vos ancêtres pourront y recevoir les alliances qui les libéreront de leur prison d’esprit et les uniront dans des familles… votre famille… pour toujours.

« Vos possibilités et les engagements qu’elles créent sont remarquables dans l’histoìre tout entière du monde. Il y a plus de temples sur la terre qu’il n’y en a jamais eu. Plus de gens dans le monde entier ont senti l’esprit d’Élie les pousser à enregistrer l’identité et les événements de la vie de leurs ancêtres. Il y a plus de moyens pour découvrir vos ancêtres qu’il y en a jamais eu dans l’histoire du monde. Le Seigneur a déversé la connaissance sur la façon de rendre ces renseignements accessibles dans le monde entier par une technologie que l’on aurait considéré comme un miracle il y a quelques années seulement » (voir « Des cœurs enlacés », Le Liahona, mai 2005, p. 79).

FamilySearch, le site internet de l’Église, est une ressource importante pour trouver des documents et des renseignements d’histoire familiale [3.3]

Utilisez le site Internet new.FamilySearch.org. [3.3.1]

Actuellement, il y a trois sites Internet FamilySearch patronnés par l’Église permettant d’avoir accès à des renseignements et de la technologie qui peuvent beaucoup vous aider dans vos recherches généalogiques : FamilySearch.org et lds.org/familyhistoryyouth sont accessibles au grand public et, new.FamilySearch.org est principalement accessible aux membres de l’Église. Vous devrez avoir un compte SDJ afin de pouvoir accéder aux certificats de membre ou d’ordonnances du temple. Avoir un compte SDJ vous donne accès à plus de cinq cents millions de noms de personnes décédées partout dans le monde. Vous pourrez aussi envoyer des noms pour les ordonnances du temple et ajouter des renseignements concernant votre famille. (Demandez à votre instructeur ou à un spécialiste de l’histoire familiale les renseignements les plus récents dans ce domaine.)

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jeune adulte avec tablette électronique

Votre instructeur ou un consultant d’histoire familiale de pieu, de paroisse ou de branche peut vous aider à créer un compte SDJ ou vous pouvez aller sur LDS.org, cliquer sur Ouvrir une session, puis cliquer sur Inscription pour ouvrir un compte SDJ et suivre les recommandations. Vous aurez besoin de votre numéro de membre et de votre date de naissance pour configurer votre compte SDJ (vous pouvez obtenir votre numéro de membre auprès de votre greffier de paroisse ou de branche ou sur votre recommandation à l’usage du temple).

Vous pouvez gagner du temps et éviter les doublons en cherchant votre lignage familial sur le site Internet d’histoire familiale de l’Église. Vous pourriez avoir la surprise de constater que des renseignements importants ont déjà été enregistrés dans votre ascendance. (Pour obtenir plus de renseignements, voir le chapitre 6 de ce manuel « L’informatique et les recherches en histoire familiale ».)

La technologie a accéléré l’œuvre. [3.3.2]

Le Département d’histoire familiale de l’Église supervise FamilySearch. « Pour accélérer la mise en ligne des documents historiques importants, FamilySearch s’efforce continuellement d’améliorer la technologie actuellement disponible et de trouver des bénévoles dévoués supplémentaires.

« Avec le temps, le Département d’histoire familiale de l’Église a mis au point de nouvelles méthodes de conservation des archives qui permettent un maximum de rapidité avec la meilleure qualité possible. Cela est devenu possible grâce à des caméras digitales spéciales, à une technologie de numérisation innovante et à de nouveaux logiciels informatiques…

« Beaucoup de nouveaux programmes en ligne ont été mis en place pour permettre l’avancement du travail de recherche en histoire familiale…

« Tout cela et beaucoup d’autres projets rendent l’histoire familiale plus vivante que jamais… ‘Cette évolution technologique a ceci de remarquable qu’elle a permis à tous de s’impliquer dans le monde entier’ » (Heather Whittle Wrigley, « La technologie permet aux bénévoles qui travaillent pour FamilySearch d’atteindre un record », Le Liahona, décembre 2009, p. N1, N3 ; voir aussi Ensign, décembre 2009, p. 76-78).

Les modalités ont été simplifiées. [3.3.3]

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Russell M. Nelson

Les efforts de l’Église pour améliorer et augmenter les recherches d’histoire familiale reflètent l’amour profond que nous ressentons pour les membres de notre famille. Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, explique comment les efforts de l’Église ont facilité la participation de chacun aux recherches d’histoire familiale :

« À cause de l’importance de cette œuvre, l’Église a construit des temples plus près des gens et les recherches d’histoire familiale n’ont jamais été autant facilitées. Les méthodes pour trouver et préparer les noms pour les ordonnances du temple s’améliorent aussi…

« Les procédés ont été simplifiés si bien que quasiment tous les membres de l’Église peuvent participer à l’œuvre du temple et de l’histoire familiale » (voir « Des générations reliées par l’amour », Le Liahona, mai 2010, p. 92).

Nous devons faire preuve de sagesse pour déterminer combien de temps et d’efforts nous devons investir dans les recherches en histoire familiale [3.4]

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un homme en train de prier

Rechercher l’Esprit du Seigneur peut vous aider à fixer des priorités dans votre histoire familiale.

L’œuvre de rédemption des morts comporte de nombreuses tâches. [3.4.1]

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Dallin H. Oaks

Divers aspects de l’œuvre d’histoire familiale doivent être traités, notamment la recherche et la compilation de renseignements et de documents, la rédaction d’histoires personnelles, et l’accomplissement de l’œuvre du temple. Dallin H. Oaks nous encourage à faire ce que nous pouvons pour accomplir l’histoire familiale en nous donnant quelques principes généraux pour nous aider à adapter nos activités à nos changements de situation dans la vie. Il nous encourage aussi à poursuivre notre vie durant l’œuvre du Seigneur :

« Je vais suggérer quelques principes généraux qui devraient encourager tout saint à recevoir ses propres ordonnances du temple et à faire en sorte que ses ancêtres reçoivent leurs ordonnances pour l’éternité. Le lien aux ordonnances est vital…

« Le premier principe est que nos efforts pour faire avancer l’œuvre du temple et l’œuvre d’histoire familiale devraient être tels qu’ils visent à accomplir l’œuvre du Seigneur et non à faire que ses enfants se sentent coupables. Les membres de l’Église sont dans des situations différentes : âge, état de santé, instruction, lieu de résidence, responsabilités familiales, finances, accès aux archives de famille ou d’État, etc.…

« Le deuxième principe est que nous devrions comprendre que dans l’œuvre de rédemption des morts, il y a beaucoup de tâches à accomplir et que tous les membres devraient y participer en choisissant, à l’aide de la prière, les moyens qui répondent à leur situation particulière à ce moment précis. Cela devrait être fait sous l’influence de l’Esprit du Seigneur et avec les conseils des dirigeants de la prêtrise qui appellent les gens à servir dans l’œuvre généalogique et dirigent les parties de cette œuvre administrée par l’Église. Notre tâche n’est pas de contraindre tout le monde à tout faire, mais d’encourager chacun à faire quelque chose…

« Un principe enseigné par le roi Benjamin dans son grand sermon devrait nous aider à savoir ce que chaque membre peut faire personnellement en plus de son appel dans l’Église. Après avoir enseigné à son peuple ce qu’il devrait faire pour ‘marcher innocent devant Dieu’, en plus de donner aux pauvres, il a conclu : ‘Veillez à ce que tout cela se fasse avec sagesse et ordre ; car il n’est pas requis que l’homme coure plus vite qu’il n’a de force’. Mosiah 4:27.) De la même façon, tandis que Joseph Smith, le prophète, luttait contre l’adversité pour traduire le Livre de Mormon, le Seigneur lui a dit : ‘Ne cours pas plus vite et ne travaille pas au-delà des forces et des moyens qui te sont donnés pour permettre de traduire ; mais sois diligent jusqu’à la fin’ (D&A 10:5.)

« Guidés par ces paroles inspirées, les dirigeants doivent encourager les membres à déterminer, selon les inspirations de l’Esprit, ce qu’ils peuvent accomplir dans l’œuvre du temple et l’histoire familiale, ‘avec sagesse et ordre’, selon leurs ‘forces et leurs moyens’. Ainsi, si nous sommes ‘diligent[s] jusqu’à la fin’, l’œuvre progressera…

« En planifiant nos efforts personnels dans les domaines de l’œuvre du temple et de l’histoire familiale, nous devons avoir une perspective non seulement large, mais aussi qui s’étende à toute la vie. Le total du temps et des moyens que nous pouvons consacrer à la mission de l’Église, ce que nous pouvons et devons faire à un moment particulier de notre vie, se modifiera avec le temps et notre situation…

« Chaque membre devrait penser… [à] la mission de l’Église… comme étant une tâche et un honneur personnels à vie. Chacun doit de temps en temps évaluer sa participation selon sa situation et ses moyens personnels, en étant guidé par l’Esprit du Seigneur et les conseils des dirigeants de la prêtrise » (« Avec sagesse et ordre », L’Étoile, décembre 1989, p. 18-23).

M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a donné le conseil suivant concernant le service dans l’Église qui s’applique aussi à l’histoire familiale :

« Nous devons gérer de manière réfléchie nos ressources de temps, d’argent et d’énergie. Je vais vous confier un petit secret. Certains parmi vous sont déjà au courant. Si vous ne l’êtes pas, alors il est temps que vous sachiez. Quels que soient les besoins de votre famille ou vos responsabilités dans l’Église, rien n’est jamais ‘fini’. Il y aura toujours plus à faire que nous ne le pourrons…

« Pour moi, la clé me semble être de connaître et de comprendre vos capacités, vos limites et de fixer votre rythme en mettant des priorités de temps, d’attention et de ressources pour aider sagement les autres, dont votre famille dans sa quête de la vie éternelle » (« Oh ! Ayez de la sagesse ! », Le Liahona, novembre 2006, p. 19).

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jeune homme à côté de pierres tombales

Rassembler des dates et d’autres détails contribue à préparer des noms pour les ordonnances du temple.

L’inspiration ouvre des portes dans le domaine de l’histoire familiale. [3.4.2]

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Boyd K Packer

Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, a raconté l’expérience suivante comme exemple de la façon dont l’inspiration peut guider l’histoire familiale et ouvrir des voies pour son accomplissement dans notre vie :

« Si nous voulons recevoir le témoignage de la véracité de l’œuvre de l’histoire familiale et du temple, nous devons y participer. Voici un exemple de ce qui peut vous arriver si vous le faites.

« Un jour, j’ai assisté à une conférence dans le pieu de Hartford (Connecticut, États-Unis). Trois mois auparavant, il avait été demandé à tous les membres de la présidence de ce pieu de parler de l’œuvre de l’histoire familiale. L’un des frères qui avait été conseiller dans la présidence de pieu a été appelé comme patriarche de pieu lors de cette conférence. Il a raconté cette anecdote intéressante :

« Il n’avait pas réussi à commencer à faire l’histoire familiale, malgré le témoignage qu’il avait de sa véracité. Il ne savait tout simplement pas par où commencer. Lorsqu’on lui a demandé de reconstituer son histoire personnelle à partir des documents en sa possession, il n’en a trouvé aucun lié à son enfance et à son adolescence, à l’exception de son acte de naissance. Il avait dix frères et sœurs et ses parents étaient des immigrants italiens. Il était le seul membre de l’Église de sa famille.

« Pour s’acquitter de la tâche qui lui avait été confiée, il a essayé de rassembler tout ce qu’il pouvait trouver sur sa vie. Au moins, il avait commencé, mais il n’avait aucun moyen d’aller plus loin. Il pouvait reconstituer sa vie d’après ses propres souvenirs et les rares documents en sa possession.

« Il s’est alors produit quelque chose de très intéressant. Sa mère âgée, qui vivait dans une maison de retraite, désirait vivement retourner en Italie, son pays d’origine. Du fait de son idée fixe, les médecins étaient d’avis que cela ne servait à rien de lui refuser ce qu’elle demandait. Finalement, les membres de la famille ont décidé d’accorder à leur mère sa dernière volonté. Sans qu’on sache trop pourquoi, tous ont convenu que ce serait ce frère (le seul membre de l’Église de sa famille) qui accompagnerait leur mère en Italie.

« Il s’est donc retrouvé tout d’un coup en route pour la patrie de ses ancêtres. La voie commençait à s’ouvrir devant lui ! En Italie, il a visité l’église paroissiale dans laquelle sa mère avait été baptisée, ainsi que celle dans laquelle son père l’avait été. Il a rencontré de nombreux membres de sa famille. Il a appris que les registres paroissiaux remontaient jusqu’à cinq cents ans. Il est allé à la mairie pour consulter les registres et y a trouvé des gens très coopératifs. Le secrétaire de mairie lui a dit qu’un séminariste et une religieuse étaient venus l’été précédent pour consulter les registres et rechercher le nom de famille de ce frère. Ils lui avaient dit qu’ils faisaient l’histoire familiale de cette famille. Le secrétaire a donné au frère le nom de la ville où ils vivaient. Il pouvait donc suivre cette piste. Il a également appris qu’une ville d’Italie portait son nom de famille.

« Mais ce n’est pas tout. Après s’être rendu à Salt Lake City pour la conférence générale, il est retourné chez lui en passant par le Colorado, où de nombreux membres de sa famille vivent. Il ne lui a pas été difficile de convaincre les membres de sa famille de s’organiser et de mettre sur pied une réunion de famille, qui a eu lieu peu après.

« Puis, comme c’est toujours le cas, certains membres de la famille (les tantes, les oncles, les frères et les sœurs de ce frère) ont commencé à lui montrer des photos ou à lui donner des renseignements sur sa vie, dont il n’avait aucune idée. Et, comme c’est toujours le cas, il a appris que cette œuvre est une œuvre inspirée. »

Puis, le président Packer a fait la promesse suivante et il a témoigné que Dieu a guidé les efforts de sa propre famille dans le domaine de l’histoire familiale.

« Le Seigneur vous bénira une fois que vous aurez commencé à participer à cette œuvre. Cela s’est manifesté clairement dans ma famille. Depuis le jour où nous avons décidé de commencer par ce que nous pouvions faire, par ce que nous avions, la voie s’est ouverte devant nous…

« Nous avons découvert beaucoup de choses une fois que nous nous sommes mis au travail. Nous ne sommes toujours pas experts en recherches dans le domaine de l’histoire familiale. Cependant, nous consacrons beaucoup d’efforts à notre famille. Et j’ai le témoignage que, si nous commençons là où nous en sommes (chacun par soi-même, à partir des documents en sa possession) et que nous mettons de l’ordre dans ce que nous avons, les choses se mettent en place comme elles le doivent » (« Votre généalogie : Comment commencer », Le Liahona, août 2003, p. 12-15).

Voici l’invitation et la promesse d’un prophète. [3.4.3]

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David A. Bednar

En participant à la grande œuvre de rédemption des morts, vous aurez une meilleure compréhension de l’esprit d’Élie et des bénédictions promises à Abraham, Isaac et Jacob. David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a expliqué :

« J’invite les jeunes de l’Église à apprendre ce qu’est l’Esprit d’Élie et à le ressentir. Je vous recommande d’étudier, de rechercher vos ancêtres et de vous préparer à accomplir des baptêmes par procuration dans la maison du Seigneur pour vos ancêtres décédés (voir D&A 124:28-36). Et je vous exhorte à aider d’autres personnes à découvrir leur histoire familiale. »

Répondez avec foi à cette invitation, et votre cœur se tournera vers vos ancêtres. Les promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob seront implantées dans votre cœur. Votre bénédiction patriarcale contenant la déclaration de votre lignage vous liera à ces pères et aura plus de sens pour vous. Votre amour et votre reconnaissance envers vos ancêtres augmenteront. Votre témoignage du Sauveur et votre conversion à lui deviendront profonds et plus durables. Et je vous promets que vous serez protégés de l’influence de plus en plus intense de l’adversaire. En participant à cette œuvre sainte et en l’aimant, vous serez protégés pendant votre jeunesse et tout au long de votre vie » (« Le cœur des enfants se tournera », Le Liahona, novembre 2011, p. 26-27)

Questions pour la réflexion

  • Que signifie être un libérateur sur la montagne de Sion ?

  • Comment le conseil de Dallin H. Oaks concernant la « sagesse et l’ordre » s’applique-t-il à votre œuvre dans le domaine de l’histoire familiale ?

Idées de tâches

  • Écrivez trois ou quatre objectifs pour vos recherches personnelles en histoire familiale et classez-les (ce que vous voulez faire en premier, en deuxième, etc.)

  • Ouvrez un compte SDJ afin de pouvoir accéder aux certificats de membre et d’ordonnances du temple sur new.FamilySearch.org. Vous aurez besoin de votre numéro de membre et de votre date de naissance (vous pouvez obtenir votre numéro de membre auprès de votre greffier de paroisse ou de branche ou sur votre recommandation à l’usage du temple).

  • Obtenez l’aide d’autres membres de votre famille pour, par exemple, numériser des documents, prendre des photos d’objets et vous aider à recueillir les renseignements pour les faire correspondre à la personne concernée dans votre arbre généalogique. Vous pourriez créer un DVD familial afin que tout soit réuni dans un même endroit et vous pourriez même en faire des copies pour les membres de votre famille.

Documentation supplémentaire

  • Dallin H. Oaks, « Avec sagesse et ordre », L’Étoile, décembre 1989, p. 18-23.

  • Boyd K. Packer, « Votre généalogie : Comment commencer », Le Liahona, août 2003, p. 12-17.

  • David A. Bednar, « Le cœur des enfants se tournera », Le Liahona, novembre 2011, p. 24-27.