Documentation pour la famille
La prière et l’étude des Ecritures en famille ainsi que la soirée familiale


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La prière et l’étude des Ecritures en famille ainsi que la soirée familiale

Idées d’application

Selon vos besoins et votre situation, utilisez l’une de ces suggestions ou plusieurs.

  • Si votre famille fait régulièrement la prière et l’étude des Ecritures en famille, ainsi que la soirée familiale, réfléchissez en vous aidant de la prière aux moyens de vous améliorer dans l’un de ces domaines ou plusieurs. Si votre famille ne fait pas ces choses, réfléchissez à ce que vous pouvez faire pour établir ces habitudes dans votre foyer.

  • En famille, planifiez une activité que vous pouvez faire ensemble. Pensez à vous reporter aux idées des pages 271 à 379 du Recueil d’idées pour les soirées familiales (31106 140).

  • Etudiez les pages 137 à 139 de L’enseignement, pas de plus grand appel (36123 140).

Tâche de lecture

Etudiez les articles suivants. Si vous êtes marié, lisez-les et discutez-en avec votre conjoint.

Les bénédictions de la prière en famille

Gordon B. Hinckley
Alors premier conseiller dans la Première Présidence

L’apôtre Paul a déclaré à Timothée :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.

« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,

« insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,

« traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant leur plaisir plus que Dieu » (2 Timothée 3:1-4).

Aujourd’hui, il est nécessaire de remettre l’accent sur l’honnêteté, la personnalité et l’intégrité. Ce n’est que si nous redonnons aux vertus qui sont l’essence de la véritable civilisation leur place dans notre vie que la tendance actuelle changera. La question qui se pose est : Par où commencer ?

Je suis convaincu qu’il faut commencer par reconnaître que Dieu est notre Père céleste et que nous sommes ses enfants, par communiquer avec lui, par reconnaître sa souveraineté et par le supplier chaque jour de nous guider.

Pour moi, le retour à la prière en famille est l’un des remèdes fondamentaux qui arrêteraient la propagation de la maladie redoutable qui sape les valeurs de la société. On ne peut attendre de miracle en un jour, mais il s’en produirait en une génération.

Il y a une ou deux générations, dans le monde entier, dans les foyers chrétiens, la prière en famille avait autant sa place que les repas. La diminution de cette pratique s’est accompagnée de la déchéance morale dont parlait l’apôtre Paul.

Je suis convaincu que rien ne peut remplacer l’habitude de s’agenouiller matin et soir ensemble, père, mère et enfants. C’est cela, plus que d’épais tapis, plus que de belles tentures, plus que de savants arrangements de couleurs, qui produira de meilleurs foyers.

La position agenouillée est, en soi, en contradiction avec l’attitude des gens « fanfarons et hautains » que décrit l’apôtre Paul.

Le fait même que père, mère et enfants s’agenouillent ensemble élimine d’autres défauts qu’il a décrits en parlant des gens « rebelles à leurs parents et insensibles ».

Le fait même de s’adresser à la Divinité compense la tendance à blasphémer et à aimer son plaisir plus que Dieu.

Les tendances à être irréligieux et ingrats disparaissent quand les membres de la famille remercient le Seigneur de la vie, de la paix et de tout ce qu’ils possèdent. En remerciant le Seigneur d’être ensemble, les membres de la famille éprouvent un surcroît d’estime, de respect et d’affection les uns pour les autres.

Les Ecritures déclarent : « Tu remercieras le Seigneur, ton Dieu, en toutes choses » (D&A 59:7). Elles disent également : « Il n’y a rien qui offense autant Dieu ou allume autant sa colère que ceux qui ne confessent pas sa main en toutes choses » (D&A 59:21).

En s’agenouillant ensemble devant le Seigneur et en pensant aux pauvres, aux nécessiteux et aux opprimés, les membres de la famille apprennent, inconsciemment mais d’une manière réaliste, à aimer les autres plus qu’eux-mêmes et à les respecter, et acquièrent le désir de pourvoir aux besoins des autres. On ne peut demander à Dieu d’aider un voisin en difficulté sans se sentir poussé à faire soi-même quelque chose pour lui venir en aide. Quels miracles se produiraient dans la vie des habitants du monde soubliaient leur égoïsme et se perdaient au service d’autrui ! Ces miracles peuvent commencer par les prières quotidiennes de la famille.

Je ne connais pas de meilleure façon d’inculquer l’amour de son pays à ses enfants que de prier devant eux pour le pays où ils vivent et de demander au Tout-Puissant de garantir sa liberté et sa paix. Je ne connais pas de meilleure façon de faire naître chez nos enfants le respect si nécessaire pour l’autorité que de mentionner dans nos prières familiales quotidiennes ceux qui ont la charge du gouvernement.

Dans certaines villes, je me rappelle avoir vu sur des affiches la déclaration suivante : « Un pays qui prie est un pays en paix. » Je le crois.

Mieux que tout, la prière en commun peut faire diminuer les tensions familiales. Discrètement, elle fait naître le respect pour les parents, ce qui amène à l’obéissance. Elle produira l’esprit de repentir qui, à son tour, fera disparaître en grande partie la flétrissure des foyers brisés. En priant ensemble, nous confessons nos faiblesses ensemble au Seigneur et demandons au Seigneur de bénir notre foyer et ceux qui y vivent.

Une déclaration d’un homme mort depuis longtemps continue de faire sur moi une profonde impression. James H. Moyle a écrit à ses petits-enfants à propos de la prière familiale au foyer : « Nous n’allons pas nous coucher sans nous agenouiller pour prier et demander la direction et l’approbation divines. Des différends peuvent se produire dans les familles les mieux dirigées, mais ils sont dissipés par… la prière… Elle invite les hommes à mener une vie plus juste. Elle incite à l’unité, à l’amour, au pardon et au service. »

En 1872, Thomas L. Kane, colonel et grand ami des mormons à l’époque de leurs grandes difficultés en Iowa et de l’arrivée de l’armée dans la vallée du lac Salé, vint dans l’Ouest avec sa femme et ses deux fils. Ils se rendirent à Saint-George avec Brigham Young. En chemin, ils firent escale tous les soirs dans des foyers de membres de l’Eglise. Madame Kane écrivit plusieurs lettres à son père, à Philadelphie. Dans l’une d’entre elles, elle disait :

« Dans chacune des maisons où nous nous sommes arrêtés en chemin, nous avons fait une prière aussitôt après le dîner et une prière avant le petit déjeuner. Tout le monde y assistait… Les mormons… s’agenouillent ensemble et le chef de famille, ou un invité à qui l’on fait l’honneur de le demander, fait la prière à haute voix… Ils passent très peu de temps en louanges, mais ils demandent ce dont ils ont besoin et remercient Dieu de ce qu’il leur a donné… [Pour eux], il va de soi que Dieu connaît nos nom et prénom, et ils lui demandent de bénir [telle ou telle personne, en la nommant]… Une fois que je m’y suis habituée, cela m’a beaucoup plu. »

Puissions-nous, en tant que peuple, cultiver cette habitude, qui avait tant d’importance pour nos ancêtres, les pionniers. La prière familiale faisait tout autant partie de leur culte que les réunions qui se tenaient dans le Tabernacle. Avec la foi née de ces prières quotidiennes, ils ont arraché les sauges, amené l’eau au sol brûlé par le soleil, fait fleurir le désert, dirigé leur famille avec amour, vécu en paix les uns avec les autres et immortalisé leur nom, en se perdant au service de Dieu.

La famille est la cellule de base de la société. La prière en famille est l’espoir d’une société meilleure. « Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve » (Esaïe 55:6).

Pouvons-nous embellir notre foyer ? Oui, en nous adressant en famille à la source de toute beauté. Pouvons-nous renforcer la société et en faire un endroit où il fait meilleur vivre ? Oui, en faisant croître la vertu de notre famille, en nous agenouillant ensemble et en suppliant le Tout-Puissant au nom de son Fils bien-aimé.

Le retour à la prière familiale, dans tout le pays et sur toute la terre, viendrait à bout en une génération du fléau qui nous détruit. Elle redonnerait aux gens l’intégrité, le respect mutuel et la gratitude.

Le Maître a déclaré : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira » (Matthieu 7:7).

Je rends témoignage que si vous pratiquez sincèrement la prière familiale, vous en serez récompensés. Peut-être les changements ne seront-ils pas immédiatement visibles. Peut-être seront-ils extrêmement subtils. Mais ils seront réels, car Dieu « est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6).

Puissions-nous fidèlement donner au monde l’exemple de cette habitude et encourager les gens à faire de même.

Tiré de L’Etoile de septembre 1991, pages 3 à 6.

« Je fus, pour cette raison, instruit »

L. Tom Perry
Du Collège des douze apôtres

De bons parents

Le Livre de Mormon commence par les propos suivants : « Moi, Néphi, étant né de bons parents, je fus, pour cette raison, instruit quelque peu dans toute la science de mon père » (1 Néphi 1:1). Comme le monde serait différent si le journal personnel de chacun des enfants de notre Père céleste commençait par cette phrase : né de bons parents et instruit par eux.

Nous vivons à une époque très particulière de l’histoire, où l’Evangile du Seigneur a été rétabli dans sa plénitude. Notre force missionnaire s’accroît en qualité et en quantité ; ainsi, l’Evangile est enseigné dans plus de langues et dans plus de pays, à plus de gens que jamais auparavant. Tandis que des paroisses et des pieux de l’Eglise sont établis dans la plupart des régions du monde, des esprits créatifs sont inspirés pour mettre au point des instruments de communication capables d’apporter les instructions des prophètes aux oreilles de beaucoup. La bonne nouvelle de l’Evangile peut maintenant se répandre plus rapidement pour apporter l’espoir de la paix éternelle au cœur des hommes.

La vie familiale est en crise

L’un des magnifiques messages de l’Evangile est la doctrine du caractère éternel de la cellule familiale. Nous proclamons au monde la valeur et l’importance de la vie familiale, alors qu’une grande partie de la confusion et des difficultés qui règnent dans le monde aujourd’hui est attribuée à la dégradation de la famille. Il y a de moins en moins de bons foyers où les enfants sont instruits et formés par des parents aimants.

La vie familiale, où enfants et parents communiquent ensemble dans l’étude, le jeu et le travail, a fait place au repas au micro-onde vite pris en solitaire, et à une soirée devant le récepteur de télévision. En 1991, le National Association of Counties réuni à Salt Lake City, estimant que l’absence d’influence du foyer avait atteint un niveau critique pour notre pays, a consacré du temps pendant ses réunions à l’examen de cette situation. Elle a révélé cinq idées de base susceptibles d’améliorer les chances de réussite de la famille.

Premièrement, resserrer les liens par des activités familiales ; deuxièmement, établir des règles et des objectifs raisonnables ; troisièmement, édifier l’estime de soi ; quatrièmement, fixer des buts réalisables ; et cinquièmement, évaluer périodiquement les points forts et les besoins de la famille.

Soudain le cri d’alarme poussé par nos prophètes depuis le début des temps nous apparaît particulièrement opportun. Comme il nous a été recommandé de le faire, nous devons être attentifs à notre famille et accroître nos efforts missionnaires pour apporter aux autres la connaissance de la vérité et l’importance de la cellule familiale.

Adam et Eve ont appris leurs devoirs de parents

Dès le commencement, les instructions du Seigneur à Adam et Eve ont indiqué clairement leurs responsabilités de parents. Leurs rôles ont été bien définis. Après avoir reçu les directives du Seigneur, ils ont répondu à son conseil :

« Ce jour-là, Adam bénit Dieu, fut rempli (du Saint-Esprit) et commença à prophétiser concernant toutes les familles de la terre, disant : Béni soit le nom de Dieu, car à cause de ma transgression, mes yeux sont ouverts, et j’aurai de la joie dans cette vie, et je verrai de nouveau Dieu dans la chair.

« Et Eve, sa femme, entendit tout cela et se réjouit, disant : Sans notre transgression, nous n’aurions jamais eu de postérité et nous n’aurions jamais connu le bien et le mal, la joie de notre rédemption et la vie éternelle que Dieu donne à tous ceux qui obéissent.

« Et Adam et Eve bénirent le nom de Dieu et révélèrent tout à leurs fils et à leurs filles » (Moïse 5:10-12).

Instruire et former les enfants

Oui, dès le commencement la responsabilité des parents d’instruire leurs enfants a fait partie des instructions que le Seigneur a données à nos premiers parents terrestres.

Des révélations reçues depuis le rétablissement de l’Eglise à notre époque rappellent aux parents leur obligation d’instruire et de former leurs enfants. A la section 93 des Doctrine et Alliances, le Seigneur a réprimandé des frères qui avaient négligé leurs responsabilités familiales. L’Ecriture dit :

« Mais je vous ai commandé d’élever vos enfants dans la lumière et la vérité…

« Tu n’as pas enseigné à tes enfants la lumière et la vérité selon les commandements ; le Malin a encore pouvoir sur toi, et c’est là la cause de ton affliction.

« Et maintenant, je te donne un commandement : Si tu veux être délivré tu mettras en ordre ta maison, car il y a beaucoup de choses qui ne sont pas justes dans ta maison » (D&A 93:40, 42-43).

Importance de la soirée familiale

Il y a des années, l’Eglise a exhorté tous les parents à tenir une soirée familiale hebdomadaire. Aujourd’hui cette exhortation a donné naissance à une habitude dans les foyers des membres de l’Eglise. Le lundi soir a été réservé pour que la famille soit ensemble. Aucune activité de l’Eglise ni rendez-vous ne doit être pris ce soir-là. De grandes bénédictions nous ont été promises si notre famille est fidèle en ce domaine.

Le président Lee nous a donné le conseil suivant :

« Ne perdez pas de vue que lorsque la mission d’Elie sera entièrement comprise, le cœur des enfants sera tourné vers les pères, et le cœur des pères vers les enfants. Cela semble s’appliquer tant à ce côté-ci du voile qu’à l’autre. Si nous négligeons notre famille en ne tenant pas notre soirée familiale, et si nous n’assumons pas nos responsabilités ici-bas, que seraient les cieux si nous perdions certains des nôtres par notre négligence ? Le ciel ne serait pas le ciel tant que nous n’aurions pas fait tout notre possible pour sauver ceux que le Seigneur a envoyés par notre descendance. »

Il a ajouté :

« Ainsi, pères et mères, votre cœur doit se tourner vers vos enfants dès maintenant si vous êtes animés du véritable esprit d’Elie, et ne pensez pas que cela ne s’applique qu’à ceux qui sont de l’autre côté du voile. Que votre cœur se tourne vers vos enfants, et instruisez-les. Mais vous devez le faire pendant qu’ils sont encore assez jeunes pour être correctement éduqués. Si vous négligez votre soirée familiale, vous négligez la base de la mission d’Elie, aussi sûrement que si vous négligez de faire vos recherches généalogiques » (Relief Society Courses of Study, 1977-78, 1977, p. 2; italiques ajoutées).

Je pense souvent aux moments heureux que nous avons vécus quand nos enfants étaient à la maison. J’ai réfléchi à cette époque et aux changements que j’aimerais apporter à notre organisation et à notre administration familiale si c’était à refaire. Il y a deux choses que j’essaierais d’améliorer si la bénédiction m’était accordée d’avoir de nouveau des jeunes enfants à la maison.

La première serait de passer plus de temps avec ma femme en comité exécutif familial, à apprendre, à communiquer, à planifier et à organiser pour mieux remplir notre rôle de parents.

Mon second souhait, si je pouvais revenir en arrière, serait de passer plus de temps en famille. Cela inclurait des soirées familiales plus enrichissantes.

Les jeunes contribuent à la réussite

Le fardeau de planifier et de préparer la soirée familiale ne doit pas être laissé tout entier aux parents. Les meilleures soirées familiales que j’aie vues étaient celles auxquelles les jeunes de la famille prenaient une part active.

Diacres, instructeurs, prêtres, Abeilles, Eglantines et Lauréoles, je vous demande de contribuer à la réussite de vos soirées familiales. Dans beaucoup de foyers vous pouvez être la conscience de la famille. Après tout, c’est vous qui avez le plus à en retirer. Si vous voulez vivre dans un monde offrant la paix, la sécurité et des possibilités, la famille à la réussite de laquelle vous contribuez peut ajouter au bien-être du monde entier.

Je me rappelle un exemple de cela qui s’est produit pendant les vacances de Noël une année où nous avons fait une sortie avec nos petits-enfants. Afin d’être vraiment ensemble, nous avions loué un minibus pour nous déplacer. Il y avait ma femme et moi, mon fils et ses trois aînés. Ma bru était restée à la maison avec les plus jeunes. Je conduisais à mon tour, et ma femme, assise à côté de moi, me servait de navigatrice. J’ai entendu, à l’arrière du minibus, Audrey, l’aînée des petits enfants, dire à son père : « Papa, l’un de nos buts cette année était de finir d’étudier le Livre de Mormon en famille. C’est le dernier jour de l’année. On pourrait le terminer aujourd’hui pour atteindre notre but. »

Quelle joie d’entendre mon fils et ses trois enfants lire à tour de rôle les derniers chapitres de Moroni et atteindre leur but de lire tout le Livre de Mormon ! Rappelez-vous : c’est une jeune fille qui a fait cette suggestion, pas l’un des parents.

Exhortation aux jeunes

Vous êtes une génération de choix, réservée pour cette période particulière de l’histoire de l’humanité. Vous avez tant à donner pour la croissance et le développement de la famille à laquelle vous appartenez. Je vous exhorte à prendre l’initiative dans votre famille avec l’enthousiasme de votre jeunesse pour que l’Evangile vive véritablement dans votre foyer. Souvenez-vous du conseil de Joseph F. Smith :

« Je voudrais que mes enfants et tous les enfants de Sion sachent que rien au monde n’a plus de valeur pour eux que de savoir que l’Evangile a été rétabli sur la terre dans les derniers jours par l’intermédiaire de Joseph Smith, le prophète. Rien ne peut remplacer sa perte. Rien sur terre ne peut être comparé à l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ. Que tous les parents de Sion veillent donc sur leurs enfants et leur enseignent les principes de l’Evangile, et fassent de leur mieux pour leur faire accomplir leur devoir, non pas machinalement parce qu’il leur est demandé de le faire. Mais qu’ils essayent d’instiller dans le cœur des enfants l’esprit de vérité, de l’amour fidèle de l’Evangile, afin qu’ils fassent leur devoir non seulement pour faire plaisir à leurs parents mais parce qu’ils y prennent eux-mêmes plaisir » (Collected Discourses Delivered by President Wilford Woodruff, His Two Counselors, the Twelve Apostles, and Others, compilé par Brian H. Stuy, 5 vol., 1987-92, 5:436).

Redynamiser la soirée familiale

La soirée familiale s’adresse à tous, au foyer avec deux parents, au foyer monoparental, comme à la cellule familiale d’une seule personne. Instructeurs au foyer, nous vous demandons, au cours de vos visites habituelles, d’encourager la tenue de soirées familiales et de les redynamiser.

Le président Benson a rappelé la nécessité de tenir la soirée familiale, et les éléments qui en assurent la réussite. Il a dit :

« Destiné à fortifier et à sauvegarder la famille, le programme des soirées familiales de l’Eglise stipule qu’une soirée par semaine doit être réservée pour que les parents rassemblent leurs enfants autour d’eux dans leur foyer. On fait une prière, on chante des cantiques et d’autres chants, on lit les Ecritures, on discute d’affaires de famille, on fait montre de talents, on enseigne les principes de l’Evangile, et souvent on fait des jeux et on sert des rafraîchissements faits à la maison » (Rapport de la conférence de l’interrégion des Philippines, 1975, p. 10).

Nous espérons que vous avez pris note des suggestions du prophète sur le contenu de la soirée familiale.

Il a ajouté : « Il y a des bénédictions promises par un prophète de Dieu à ceux qui tiennent la soirée familiale chaque semaine. Si les saints obéissent à ce conseil, nous vous promettons qu’il en résultera de grandes bénédictions. L’amour au foyer et l’obéissance aux parents augmenteront. La foi grandira dans le cœur des jeunes d’Israël, et ils recevront la force de combattre les mauvaises influences et les tentations qui les assaillent » (rapport de la conférence de l’interrégion des Philippines, 1975, p. 10).

Nous recommandons à chacun d’entre vous de suivre le conseil d’un prophète. Dans toutes les familles, dans toute l’Eglise, réévaluez les progrès que vous faites dans la tenue de la soirée familiale. L’application de ce programme vous protégera contre les maux de notre époque et vous apportera, individuellement et collectivement, plus de joie à présent et dans les éternités.

Je prie pour que Dieu nous bénisse afin que nous redynamisions et fortifiions ce programme d’une importance immense en tenant conseil ensemble en famille.

Tiré d’un discours de L. Tom Perry à la conférence générale de l’Eglise d’avril 1994 (voir L’Etoile, juillet 1994, pp. 38-40).