Paul (anciennement appelé Saul) part pour son premier voyage missionnaire accompagné de Barnabas. Ils prêchent l’Évangile et établissent des branches de l’Église au milieu des persécutions qui se poursuivent. Lorsque les Juifs refusent de recevoir la parole de Dieu, Paul et Barnabas se consacrent à la prédication parmi les païens.
Paul et Barnabas partent en voyage missionnaire et réprimandent un faux prophète
Avant le cours, préparez un panneau sur lequel est écrit « Aucune opposition » et un autre sur lequel est écrit « Opposition constante ». Affichez-les sur des murs opposés de la salle de classe.
Dites aux élèves d’imaginer que l’espace entre les panneaux est une échelle qui représente le degré d’opposition que l’on rencontre en essayant de vivre l’Évangile. Demandez aux élèves de venir se placer entre les deux panneaux à l’endroit où ils pensent que se situe le degré d’opposition rencontré par Moïse. Demandez à quelques élèves d’expliquer pourquoi ils se sont placés là où ils sont. Recommencez cet exercice pour Joseph Smith, puis pour Néphi. Demandez à quelques élèves d’expliquer leur choix dans chaque cas. Dites aux élèves de retourner s’asseoir.
Expliquez que tous les disciples de Jésus-Christ rencontrent de l’opposition à un moment ou à un autre de leur vie. Demandez aux élèves de réfléchir à l’endroit où ils se situeraient sur l’échelle d’après l’opposition qu’ils ont rencontrée en essayant de vivre l’Évangile. Dites aux élèves de chercher, pendant qu’ils étudient Actes 13-14, les principes qui peuvent les guider lorsqu’ils rencontrent de l’opposition en s’efforçant de mener une vie juste.
Résumez Actes 13:1-6 en expliquant que, pendant qu’ils sont réunis à Antioche en Syrie, des prophètes et des docteurs reçoivent la directive du Saint-Esprit d’appeler Saul (connu plus tard sous le nom de Paul) et Barnabas à prêcher l’Évangile ensemble. Après avoir été mis à part, Saul et Barnabas partent d’Antioche pour l’île de Chypre et prêchent dans la synagogue de la ville de Salamine. De là, ils se rendent de l’autre côté de l’île à la ville de Paphos. (Vous pourriez proposer aux élèves de localiser Antioche et Chypre sur la Carte 6, « Les premier et deuxième voyages de l’apôtre Paul ».)
Demandez à un élève de lire Actes 13:6-8 à haute voix. Dites aux autres de suivre et de relever ce qui se produit quand Saul et Barnabas arrivent à Paphos.
D’après le verset 7, qui manifeste le désir d’entendre Saul et Barnabas prêcher l’Évangile ? (Sergius Paulus, le proconsul romain.)
Quelle opposition les missionnaires rencontrent-ils en enseignant l’Évangile à Sergius Paulus ?
Expliquez qu’à partir de Actes 13:9, Saul sera appelé Paul. Demandez à un élève de lire Actes 13:9-12 à haute voix. Dites aux autres de suivre et de relever comment Paul affronte l’opposition du faux prophète Élymas.
Que dit Paul au sujet d’Élymas au verset 10 ? (Expliquez que Paul emploie des paroles dures parce qu’Élymas est en train d’essayer d’empêcher quelqu’un de recevoir le salut.)
Au verset 11, que fait Paul au faux prophète par le pouvoir de Dieu ?
D’après le verset 12, comment le fait de voir le pouvoir de Dieu influence-t-il le proconsul ?
Qu’est-ce que ce récit peut nous apprendre sur le pouvoir de Dieu par rapport au pouvoir du diable ? (Les élèves peuvent le formuler différemment, mais veillez à ce qu’ils dégagent la vérité suivante : Le pouvoir de Dieu est beaucoup plus grand que le pouvoir du diable. Vous pourriez leur suggérer d’écrire cette vérité dans leurs Écritures à côté de Actes 13:9-12.)
Invitez les élèves à se demander comment le fait de comprendre que le pouvoir de Dieu est beaucoup plus grand que celui du diable peut nous aider lorsque nous rencontrons de l’opposition. Demandez à quelques élèves de faire part de leurs réflexions.
Paul rappelle l’histoire des Israélites et témoigne que Jésus-Christ est venu en accomplissement des promesses de Dieu
Demandez aux élèves de réfléchir à une faute qu’ils ont commise qu’ils aimeraient pouvoir effacer s’ils pouvaient remonter dans le temps. Expliquez que nous rencontrons parfois de l’opposition à cause de nos propres péchés. Demandez aux élèves de chercher, pendant qu’ils étudient Actes 13:14-43 un principe qui peut les aider à surmonter l’opposition.
Résumez Actes 13:14-37 en expliquant que Paul et Barnabas quittent Chypre et s’embarquent pour la Pamphylie (dans la Turquie actuelle), où Jean Marc, un de leurs compagnons, décide de les quitter et de rentrer chez lui. Paul et Barnabas continuent leur route vers Antioche en Pisidie (à ne pas confondre avec Antioche en Syrie, où ils avaient débuté leur mission). Le jour du sabbat, Paul se lève devant les hommes de la synagogue de la ville et rappelle l’histoire des Israélites. Il témoigne ensuite que le Sauveur promis à Israël est Jésus-Christ.
Demandez aux élèves de lire en silence Actes 13:26-34 en y cherchant ce que Paul enseigne sur Jésus-Christ.
Qu’est-ce que Paul voulait que les gens de la synagogue comprennent à propos de Jésus-Christ ?
Demandez à un élève de lire Actes 13:38-39 à haute voix. Dites aux autres de suivre et de relever quelle bénédiction Paul enseigne que nous pouvons recevoir grâce à l’expiation de Jésus-Christ.
Comment l’expiation de Jésus-Christ nous permet-elle d’être justifiés de nos péchés ?
Expliquez que le mot justifié, tel qu’il est utilisé au verset 39 signifie « se voir exempté du châtiment pour le péché et être déclaré innocent » (Guide des Écritures, « Justification, justifier » ; scriptures.lds.org). Lorsque quelqu’un est justifié grâce à l’expiation de Jésus-Christ, sa relation avec Dieu est rétablie.
Comment l’expiation de Jésus-Christ nous permet-elle d’être justifiés de nos péchés ?
Pour mieux faire comprendre ce point de doctrine aux élèves, demandez à l’un d’eux de lire la déclaration suivante de D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres :
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D. Todd Christofferson
« Jésus a souffert et a donné sa vie pour expier les péchés. Le pouvoir de son expiation peut effacer en nous les effets du péché. Quand nous nous repentons, sa grâce expiatoire nous justifie et nous purifie (voir 3 Néphi 27:16-20). C’est comme si nous n’avions pas succombé, comme si nous n’avions pas cédé à la tentation » (« Afin qu’ils soient un comme nous »,Le Liahona, nov. 2002, p. 71).
Que devons-nous faire pour recevoir le pardon de nos péchés et être justifiés par l’expiation de Jésus-Christ ?
Quels personnages des Écritures ont reçu le pardon de leurs péchés et ont été justifiés grâce à l’expiation de Jésus-Christ ? (On peut mentionner, entre autres, Paul, Alma le Jeune et Énos.)
Demandez aux élèves de chanter les deux premiers couplets du cantique « Merveilleux l’amour » (Cantiques, n° 117). Dites-leur de chercher, pendant qu’ils chantent, la façon dont l’auteur du cantique exprime sa reconnaissance pour l’expiation du Sauveur et pour son pardon.
Demandez aux élèves de répondre à la question suivante dans leur carnet de classe, dans leur journal d’étude des Écritures ou sur une feuille de papier.
Qu’éprouvez-vous pour Jésus-Christ lorsque vous pensez que son expiation vous permet d’être pardonnés de vos péchés ?
Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez à quelques élèves de dire ce qu’ils ont écrit. Recommandez aux élèves de suivre toutes les inspirations qu’ils reçoivent du Saint-Esprit, pour les aider à recevoir le pardon et la justification grâce à l’expiation de Jésus-Christ.
Résumez Actes 13:40-43 en expliquant qu’après le sermon de Paul, de nombreux païens lui demandent de les instruire de nouveau le sabbat suivant.
Paul et Barnabas prêchent hardiment malgré la persécution croissante
Expliquez que le sabbat suivant, presque toute la ville s’est assemblée pour entendre Paul et Barnabas enseigner la parole de Dieu (voir Actes 13:44).
Mettez les élèves par deux et demandez-leur de lire Actes 13:44-52 avec leur partenaire. Demandez à un élève de chaque groupe de chercher les attitudes et les actes des juifs et à l’autre de chercher ceux des païens quand la foule se rassemble pour écouter Paul et Barnabas. Expliquez que la traduction de Joseph Smith d’Actes 13:48 en anglais change la fin du verset 48 en « tous ceux qui crurent furent ordonnés à la vie éternelle ». Quand ils ont fini de lire, demandez à chaque groupe de comparer les actes et les attitudes des juifs et ceux des païens.
Quelles bénédictions ont reçues les personnes qui étaient disposées à écouter Paul et ses compagnons missionnaires ?
Paul et Barnabas accomplissent des miracles tandis qu’ils prêchent l’Évangile au milieu de persécutions continuelles
Écrivez la question suivante au tableau : Pourquoi le Seigneur laisse-t-il des gens bien traverser des épreuves difficiles ?
Demandez aux élèves de chercher, pendant qu’ils étudient Actes 14 un principe qui peut les aider à comprendre comment on peut répondre à cette question.
Expliquez que Actes 14:1-21 décrit certaines des tribulations que Paul et Barnabas subissent tandis qu’ils continuent de prêcher. Demandez à quelques élèves de lire les versets suivants à voix haute et aux autres de suivre en cherchant les tribulations que les missionnaires rencontrent.
Actes 14:1–2 (Les Juifs qui ne croient pas excitent les païens contre Paul et Barnabas.)
Actes 14:8–18 (Quand Paul guérit un boiteux à Lystre, les gens pensent que Barnabas et lui sont des dieux grecs et tentent de leur offrir un sacrifice.)
Quelles tribulations Paul et Barnabas ont-ils dû subir ?
Qu’auriez-vous pensé si vous vous étiez trouvé avec Paul et Barnabas pendant ces épreuves ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Actes 14:22. Dites aux autres de suivre et de relever ce que Paul enseigne à propos des tribulations.
Quel principe Paul enseigne-t-il dans ce verset ? (Les élèves peuvent utiliser des mots différents, mais veillez à ce qu’ils dégagent un principe semblable à ce qui suit : Si nous traversons les tribulations avec fidélité, nous serons préparés à entrer dans le royaume céleste.)
Comment le fait d’endurer les épreuves avec fidélité peut-il nous préparer pour le royaume des cieux ?
Demandez aux élèves de réfléchir aux bénédictions qu’ils ont reçues, ou que des personnes qu’ils connaissent ont reçues, tandis qu’ils traversaient fidèlement les tribulations. Demandez à quelques-uns d’entre eux de raconter leurs expériences. Rappelez-leur de ne pas parler d’expériences trop personnelles ou intimes. Vous pourriez faire part d’expériences personnelles qui aident à illustrer ce principe et à témoigner qu’il est vrai.
Dites aux élèves de méditer sur les vérités qu’ils ont trouvées dans Actes 13 et 14 et de choisir celle qui pourrait les aider le plus pendant une épreuve. Distribuez-leur une fiche mémo ou une feuille de papier et suggérez-leur d’y noter le principe qu’ils ont choisi. Recommandez-leur de l’afficher à un endroit où ils la verront souvent (sur un miroir ou dans leur casier à l’école, par exemple) pour leur donner de la force et les encourager quand ils traversent des épreuves.
« [L’apôtre Paul] était nommé Saul au début de sa vie ; son nom latin, Paul, est utilisé pour la première fois au début de son ministère auprès des Gentils (Actes 13:9) » (Bible Dictionary, « Paul »).
Actes 13:51. « [Ils] secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds »
James E. Talmage, ancien membre du Collège des douze apôtres, a donné cette explication au fait de secouer la poussière de ses pieds :
« Secouer cérémoniellement la poussière de ses pieds en témoignage contre quelqu’un d’autre symbolisait chez les Juifs le fait de cesser de le fréquenter et refuser toute responsabilité des conséquences qui pourraient s’ensuivre. Selon les ordres du Seigneur à ses apôtres […], cela devint une ordonnance d’accusation et de témoignage comme l’indique [Matthieu 10:14]. Dans la dispensation actuelle, le Seigneur a ordonné de même à ses serviteurs autorisés de témoigner de cette façon contre les gens qui s’opposent volontairement et méchamment à la vérité lorsqu’elle est présentée avec autorité » (Jésus le Christ, 3e éd. 1916, p. 345 ; voir aussi D&A 24:15 ; 75:18-22 ; 84:92-96). Cependant, comme c’est quelque chose de grave, la pratique de secouer la poussière de ses pieds ne peut se faire que sous la direction de la Première Présidence et du Collège des Douze.
Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres, a enseigné ce qui suit à propos des tribulations :
« Nos épreuves terrestres ont un sens et un objectif. […] Chacun de nous doit faire certaines expériences pour ressembler davantage au Sauveur. À l’école de la condition mortelle, nous sommes parfois formés par le chagrin et les tribulations, mais ces leçons sont destinées à nous affiner, à nous bénir et à nous renforcer, non à nous détruire » (« À travers les tribulations, la foi apporte paix et joie »Le Liahona, mai 2003, p. 17).
Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres, a expliqué la raison d’être des afflictions dans la condition mortelle :
« Il existe de nombreuses sortes d’épreuves. Certaines nous donnent des expériences nécessaires. Les résultats défavorables dans la condition mortelle ne sont pas la preuve d’un manque de foi ou d’une imperfection dans le plan global de notre Père céleste. Le feu du fondeur est bien réel et les qualités de la personnalité et la droiture qui sont forgées dans la fournaise de l’adversité nous perfectionnent, nous purifient et nous préparent à rencontrer Dieu » (« Les chants qu’ils n’ont pas pu chanter »,Le Liahona, nov. 2011, p. 106).