Le Sauveur instruit Marthe et Marie chez Marthe. Plus tard, il enseigne à ses disciples de nombreuses vérités sur la prière et les met en garde contre l’hypocrisie et la convoitise.
Dans ton journal d’étude des Écritures, énumère autant de choix possibles que tu as faits la veille en une minute. Une fois que tu as fini, regarde toute ta liste et marque certains bons choix. Dans quelles situations devons-nous décider entre deux bons choix ?
Pendant que tu étudies Luc 10:38-42, relève le principe enseigné par le Sauveur qui peut nous guider dans nos décisions, particulièrement quand il faut décider entre plusieurs bons choix.
Pendant qu’il est en Judée, Jésus se rend à Béthanie, non loin de Jérusalem, chez Marthe, Marie et Lazare.
Lis Luc 10:38-40 en y cherchant ce que Marthe et Marie choisissent chacune de faire pendant que le Sauveur est chez elles.
À l’époque de Jésus, l’hospitalité est très importante. Marthe essaie de faire ce qui est normalement attendu d’elle en tant que maîtresse de maison. Elle se concentre sur des préoccupations temporelles, ou physiques, telles que la préparation et le service du repas.
Dans Luc 10:40, remarque que Marthe est « occupée », ou chargée, et souhaite que Marie l’aide.
Lis Luc 10:41-42 en y cherchant ce que répond le Sauveur à Marthe.
Qu’est-ce que le Sauveur veut dire lorsqu’il déclare : « Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part » (Luc 10:42) ?
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Dallin H. Oaks
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, a expliqué : Il était louable de la part de Marthe de s’inquiéter et de s’agiter pour beaucoup de choses [Luc 10:41], mais ce qui était plus ’nécessaire’, c’était d’apprendre l’Évangile auprès du Maître pédagogue » (« Bon, mieux, encore mieux », Le Liahona, novembre 2007, p. 104).
Lorsque le Sauveur dit que la « bonne part » que Marie a choisie « ne lui sera point ôtée » (Luc 10:42), il a pu vouloir dire qu’en choisissant de l’écouter au lieu de se concentrer sur des préoccupations temporelles, ou profanes, Marie va recevoir des bénédictions spirituelles, qui sont éternelles.
Les paroles que le Sauveur adresse à Marthe nous apprennent que, si nous choisissons de nous consacrer aux questions spirituelles avant de nous préoccuper des temporelles, nous recevrons des bénédictions durables.
Dans l’espace prévu, note quelques exemples de situations où l’on pourrait choisir de se consacrer à des questions spirituelles avant d’autres questions, préoccupations ou activités qui sont bonnes mais moins importantes :
Frère Oaks a aussi enseigné :
« Quand nous réfléchissons aux choix que nous avons à faire, nous devons nous rappeler qu’il ne suffit pas que quelque chose soit bon. D’autres choix sont meilleurs et d’autres sont encore meilleurs. […]
« Réfléchissez à la façon dont nous utilisons notre temps : nos choix d’émissions télévisées, de jeux vidéo, de sites Internet, de livres ou de magazines. Bien entendu, il est bon de regarder des divertissements sains ou d’obtenir des informations intéressantes. Mais les choses de ce genre ne valent pas toutes le temps que nous leur consacrons. Il y en a qui sont meilleures et d’autres encore meilleures. Quand il nous dit de rechercher la connaissance, le Seigneur précise : « Cherchez des paroles de sagesse dans les meilleurs livres » (D&A 88:118 ; italiques ajoutés). […]
« Certaines utilisations du temps personnel et familial sont meilleures, et d’autres sont encore meilleures. Nous devons renoncer à certaines bonnes choses afin d’en choisir d’autres qui sont meilleures ou bien meilleures parce qu’elles augmentent la foi au Seigneur Jésus-Christ et fortifient notre famille. » (« Bon, mieux, encore mieux »p. 105, 107).
Revois la liste des choix que tu as faite pour la première tâche et indique pour chacun des choix positifs s’il est « bon », « meilleur » ou « bien meilleur ». Fais ensuite ce qui suit dans ton journal d’étude des Écritures :
Note une manière dont tu as été béni pour avoir fait passer les questions spirituelles avant les préoccupations temporelles.
Choisis au moins une chose spirituelle sur laquelle tu veux te concentrer davantage et note ce que tu vas faire pour lui accorder une plus grande priorité.
Imagine que tu es missionnaire à plein temps et que tu instruis un ami de l’Église qui a prié à plusieurs reprises et a l’impression que notre Père céleste ne répond pas. L’ami de l’Église se demande s’il doit continuer de prier. Que dirais-tu pour aider cette personne ?
Pendant que tu étudies Luc 11, relève les vérités qui peuvent aider quelqu’un qui a l’impression que Dieu ne répond pas à ses prières.
Luc 11:1-4 rapporte qu’après avoir écouté prier le Sauveur, un disciple lui demande s’il peut leur enseigner comment prier, ce que fait le Seigneur. Le Seigneur emploie ensuite des analogies pour enseigner d’autres vérités sur la prière. La traduction de Joseph Smith de Luc 11:4 précise : « Et ne nous laisse pas être induit en tentation ; mais délivre-nous du mal » (Traduction de Joseph Smith, Luc 11:4 ; italiques ajoutés). Notre Père céleste n’induira jamais aucun de ses enfants en tentation.
Étudie Luc 11:5-13 en y cherchant ce que le Seigneur enseigne sur la prière.
La traduction de Joseph Smith donne un éclairage supplémentaire aux enseignements du Sauveur sur la prière. Nous apprenons qu’avant de donner l’analogie qui commence dans Luc 11:5, « il leur dit, votre Père céleste ne manquera pas de vous donner ce que vous lui demandez. Et il raconta une parabole, disant […] » (Traduction de Joseph Smith, Luc 11:5). Nous découvrons aussi ce que sont les « bonnes choses » dont il parle : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père céleste donnera-t-il des bonnes choses, par le Saint-Esprit, à ceux qui le lui demandent » (Traduction de Joseph Smith, Luc 11:14).
D’après Luc 11:8, pourquoi l’homme accepte-t-il de donner du pain à l’ami qui lui en fait la demande ? (Dans ce verset, le mot importunité désigne l’insistance des supplications de l’homme, malgré le refus initial de son ami d’accéder à sa requête.)
Par ces analogies rapportées dans Luc 11:5-13, le Sauveur enseigne que, si nous, qui sommes imparfaits, sommes disposés à accorder ce que demandent les personnes que nous aimons et dont nous nous occupons, « à combien plus forte raison [notre] Père céleste donnera-t-il […] à ceux qui le lui demandent » (Luc 11:13).
Quel est le but de la prière ? « La prière est l’acte par lequel la volonté du Père et la volonté de l’enfant sont mises en harmonie. Le but de la prière n’est pas de changer la volonté de Dieu mais d’obtenir pour nous-mêmes et les autres les bénédictions que Dieu est déjà désireux de nous accorder, mais que nous recevrons à condition de les demander. L’obtention des bénédictions exige du travail ou des efforts de notre part. La prière est une forme de travail et le moyen indiqué pour obtenir les plus grandes de toutes les bénédictions » (voir le Guide des Écritures, « Prière »).
D’après ce que tu as appris dans Luc 11:5-13, complète le principe suivant : Si nous prions et recherchons continuellement les bénédictions de notre Père céleste dans les moments de besoin, il en son temps et à sa façon.
En comprenant ce principe, nous devons aussi garder à l’esprit que toutes les bénédictions de notre Père céleste ne nous sont pas données de la façon que nous attendons, désirons ou reconnaissons immédiatement.
Dans ton journal d’étude des Écritures, raconte une occasion où tu as reçu une réponse à tes prières en recherchant continuellement les bénédictions du Seigneur.
Luc 11:14-54 rapporte le récit de Jésus chassant un démon d’un homme, exhortant les gens à écouter la parole de Dieu et réprimandant les pharisiens et les scribes pour leur ignorance spirituelle et leur méchanceté.
Le Sauveur met en garde contre l’hypocrisie et la convoitise
Réfléchis aux questions suivantes : As-tu déjà eu tellement envie de quelque chose que tu y pensais tout le temps ? Quels effets négatifs le fait d’avoir tant envie de quelque chose peut-il avoir sur nous ?
Luc 12:1-3 rapporte que « les gens s’étant rassemblés par milliers » (Luc 12:1), Jésus enseigne à ses disciples de prendre garde à l’hypocrisie. Il leur enseigne que toutes les choses cachées seront un jour révélées et que Dieu connaît ses enfants et veille sur eux. Il dit aussi à ses disciples qu’ils doivent confesser son nom devant les hommes et il parle du péché de blasphème. Un homme demande alors au Sauveur s’il peut parler à son frère pour le persuader de partager leur héritage avec lui.
Lis Luc 12:14-15 en y cherchant ce que le Sauveur répond à cette requête.
Quel avertissement donne-t-il aux gens ?
L’avarice est le désir excessif de quelque chose. Le conseil du Seigneur nous apprend la vérité suivante : Le Seigneur nous commande de ne pas convoiter les biens matériels. Il enseigne que la vie est beaucoup plus que les choses matérielles que l’on acquiert, et que la valeur d’une personne ne dépend pas de l’abondance de ses biens.
Après avoir mis en garde ses disciples contre la convoitise, le Sauveur raconte une parabole qui illustre l’importance de ce commandement. Lis Luc 12:16-19 en y cherchant le nombre de fois que l’homme de la parabole utilise les pronoms je et ma, mon mes. Tu pourrais les marquer.
Que nous enseigne l’emploi fréquent par l’homme des pronoms je et ma, mon, mes sur ses préoccupations ?
Comment pouvons-nous être tentés d’être comme cet homme ?
Lis Luc 12:20-21 en y cherchant ce que Dieu répond à l’avidité et à la convoitise de l’homme.
Tu pourrais noter dans tes Écritures la phrase suivante prononcée par M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres : « Ce qui importe le plus est ce qui dure le plus longtemps » (« Ce qui importe le plus est ce qui dure le plus longtemps », Le Liahona, novembre 2005, p. 44).
Si l’homme riche de la parabole avait su qu’il allait mourir le soir même et ne pourrait pas emporter ses biens avec lui, qu’aurait-il fait de différent la veille de sa mort ? Réfléchis à la façon dont le commandement de ne pas convoiter les biens matériels pourrait s’appliquer à toi.
Luc 12:22-30 rapporte que le Seigneur insiste sur le fait que ses disciples ne doivent pas être excessivement préoccupés par leurs besoins temporels. Cette instruction est donnée aux apôtres et aux disciples qui sont appelés à servir comme missionnaires à plein temps. Lis Luc 12:31-32 en y cherchant ce que le Sauveur enseigne à ses disciples de rechercher au lieu de se concentrer sur leurs besoins et leurs désirs personnels (voir également Jacob 2:18-19).
La traduction de Joseph Smith de Luc 12:31 nous apprend que le Seigneur commande à ses disciples : « Cherchez plutôt à établir le royaume de Dieu » (Traduction de Joseph Smith, Luc 12:34 ; italiques ajoutés). Le « royaume de Dieu » désigne l’Église de Jésus-Christ. « Le but de l’Église est de préparer ses membres à vivre éternellement dans le royaume céleste ou royaume des cieux » (Guide des Écritures, « Royaume de Dieu ou royaume des cieux », scriptures.lds.org). Le Sauveur promet à ses apôtres et aux missionnaires que, s’ils cherchent à établir le royaume de Dieu, il les aidera à subvenir à leurs besoins et leur donnera une place dans son royaume.
Note le principe suivant dans ton journal d’étude des Écritures : Si nous nous efforçons de faire notre part pour établir le royaume de Dieu et sa justice, Dieu aidera à subvenir à nos besoins et nous préparera une place dans son royaume.
Médite sur la façon dont tu peux t’efforcer d’établir le royaume de Dieu. (Pendant que tu réfléchis à cela, souviens-toi du principe dégagé plus tôt dans la leçon sur le fait de se consacrer aux questions spirituelles avant de se préoccuper des temporelles.)
Luc 12:35-59 nous apprend que le Sauveur enseigne à ses disciples de préparer sa seconde venue. Il les aide à comprendre que l’« on demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné » (Luc 12:48), et il explique que son Évangile causera de grandes divisions parmi les gens.
Écris ce qui suit en bas des tâches d’aujourd’hui dans ton journal d’étude des Écritures :
J’ai étudié Luc 10:38-12:59 et terminé cette leçon le (date).
Questions, pensées et idées supplémentaires dont j’aimerais parler à mon instructeur :