Dieu commande à Jacob et à sa famille de se rendre à Béthel et le Seigneur lui apparaît à cet endroit . Après cet événement, Rachel, femme de Jacob, et Isaac, père de Jacob, meurent. Jacob préfère son fils Joseph, qui est détesté et envié par ses frères. Les frères de Joseph le vendent comme esclave. Il est emmené en Égypte.
Jacob se rend à Béthel et le Seigneur réaffirme son alliance avec lui
Demandez à quatre élèves de venir devant la classe. Distribuez à chacun un morceau de papier où est écrit l’un des événements suivants : un concert musical, une compétition sportive, un examen scolaire, une réunion de Sainte-Cène. Demandez à chaque élève ce qu’il ferait pour se préparer à participer à cet événement.
Quelle influence votre préparation pour chacun de ces événements pourrait-elle avoir sur votre expérience ?
Pendant que les élèves étudient Genèse 35, invitez-les à y chercher ce que Jacob fait pour se préparer à une expérience spirituelle et quel en est le résultat.
Demandez à un élève de lire Genèse 35:1 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de noter où Dieu commande à Jacob de se rendre pour l’adorer.
Expliquez que la signification du nom hébreu Béthel est « maison de Dieu ». Notez au tableau la citation suivante de Marion G. Romney, de la Première Présidence (tirée de « Temples—the Gates to Heaven », Ensign, mars 1971, p. 16); vous pourriez proposer aux élèves de l’écrire dans leurs Écritures, à côté du verset 1 : « Les temples sont pour nous ce que Béthel était pour Jacob. »
Demandez à un élève de lire à haute voix Genèse 35:2-4. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que Jacob demande à son peuple de faire pour se préparer à adorer le Seigneur à Béthel.
D’après le verset 2, qu’est-ce que Jacob demande à son peuple de faire ?
À votre avis, que signifie « ôtez les dieux étrangers » ? (Vous pourriez expliquer que « dieux étrangers » sont les idoles et autres objets associés aux faux dieux des autres nations.) À votre avis, pourquoi est-il important que le peuple de Jacob se purifie et change de vêtements ?
À votre avis, comment ces activités peuvent-elles l’aider à se préparer à adorer le Seigneur à Béthel ?
Comment le peuple de Jacob réagit-il à sa recommandation ?
Résumez Genèse 35:5-8 en expliquant que le peuple de Jacob se rend à Béthel et y dresse un autel.
Demandez à un élève de lire Genèse 35:9 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qui se passe à Béthel. Demandez à un élève d’expliquer ce qui se passe.
Écrivez au tableau : Quand nous nous préparons à adorer le Seigneur…
Demandez aux élèves comment ils achèveraient ce principe d’après l’expérience de Jacob. Une manière d’achever ce principe est : Quand nous nous préparons à adorer le Seigneur, nous favorisons la révélation.
Rappelez-leur que la famille de Jacob ôte les dieux étrangers, se purifie et change les vêtements qu’elle portait pour le voyage pour se préparer à adorer le Seigneur.
Comment pouvons-nous nous préparer d’une manière semblable à adorer le Seigneur à notre époque ?
Quelle a été votre expérience lorsque vous avez fait un effort particulier pour vous préparer à adorer le Seigneur ?
Demandez aux élèves de méditer sur ce qu’ils peuvent faire pour mieux se préparer à adorer le Seigneur et pour favoriser la révélation. Demandez-leur de noter dans leur carnet de classe ou dans leur journal d’étude des Écritures les impressions qu’ils reçoivent concernant ce qu’ils devraient faire.
Demandez à un élève de lire à haute voix Genèse 35:10-12. Demandez aux autres de suivre en cherchant les promesses que le Seigneur confirme à Jacob tandis qu’il adore à Béthel.
Quelles promesses le Seigneur confirme-t-il à Jacob ?
À qui d’autre ces bénédictions avaient-elles été promises ?
En quoi le Seigneur change-t-il le nom de Jacob ?
Résumez Genèse 35:13-15 en expliquant qu’après que Dieu a quitté Jacob, celui-ci dresse un monument à l’endroit où il a parlé avec Dieu, pour commémorer l’événement.
Rachel meurt en mettant Benjamin au monde, Ruben pèche avec Bilha et Isaac meurt.
Demandez aux élèves de réfléchir à des moments où ils ont traversé des épreuves ou des chagrins alors qu’ils avaient le sentiment de s’efforcer de faire ce qui est bien.
Que diriez-vous à quelqu’un qui pense : « Je ne dois pas être suffisamment fidèle parce que, si je l’étais, les difficultés me seraient épargnées » ?
Demandez aux élèves de se mettre par groupes de trois. Demandez à un élève de chaque groupe de lire Genèse 35:16-19, à un autre de lire Genèse 35:21-22 et au troisième de lire Genèse 35:27-29. Demandez-leur de chercher ce que Jacob a vécu après son expérience sacrée avec le Seigneur à Béthel. Après leur avoir laissé suffisamment de temps pour lire leurs versets, demandez-leur de dire à leur groupe ce qu’ils ont trouvé.
Qu’est-ce que cela peut nous apprendre de savoir que Jacob a des épreuves alors même qu’il mène une vie juste ? (Les élèves peuvent proposer divers principes, mais assurez-vous qu’ils comprennent que même les personnes fidèles au Seigneur ont des épreuves et des chagrins.)
Demandez à un élève de lire la citation suivante de Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres : Demandez aux autres d’y relever d’autres idées sur la raison pour laquelle les personnes fidèles ont quand-même des épreuves et des chagrins :
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Joseph B. Wirthlin
« J’aime les Écritures car elles montrent des exemples d’hommes et de femmes nobles et grands, par exemple Abraham, Sarah, Hénoc, Moïse, Joseph, Emma et Brigham. Ils ont tous connu une adversité et un chagrin qui ont éprouvé, fortifié et raffiné leur personnalité » (« Prends les choses comme elles viennent et aime-les », Le Liahona, novembre 2008, p. 27).
Pour quelles raisons les personnes fidèles ont-elles des épreuves et des chagrins ?
Quels exemples avez-vous vus où l’adversité a fortifié et raffiné des personnes fidèles et justes ?
Rendez votre témoignage que nos efforts pour mener une vie juste ne nous garantiront pas la facilité dans la vie, mais nous permettront de recevoir de Dieu la paix pendant que nous sommes raffinés par nos épreuves.
Joseph est le préféré de son père, a des rêves prophétiques et est vendu par ses frères
Demandez aux élèves ce qu’ils ressentiraient si l’un de leurs frères ou une de leurs sœurs recevait une récompense importante, était sélectionné dans une équipe de sport, dans un groupe musical, dans un orchestre ou une chorale ou avait les meilleurs résultats de sa classe à un examen.
Que peut-on éprouver devant la chance de quelqu’un dans ces situations ?
Quel est le danger d’envier ou de jalouser les personnes qui sont favorisées par la chance ?
Demandez aux élèves de réfléchir, pendant qu’ils étudient Genèse 37, aux dangers de haïr ou d’envier les autres.
Demandez à un élève de lire à haute voix Genèse 37:1-4. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment Jacob traite son fils Joseph et comment ses frères réagissent. (Vous pourriez expliquer que l’expression « Ils ne pouvaient lui parler avec amitié » signifie qu’ils ne pouvaient pas être amicaux envers lui ni souhaiter qu’il soit heureux.) Demandez aux élèves de dire ce qu’ils ont trouvé.
Demandez à deux élèves de venir au tableau. Demandez à quelques autres de lire à tour de rôle Genèse 37:5-11. Pendant qu’ils lisent, demandez à l’un d’eux de dessiner le premier rêve de Joseph (versets 7-8). Demandez au deuxième de dessiner le deuxième rêve de Joseph (versets 9-10). (Pour leur faire comprendre ces versets, vous pourriez expliquer ce qui suit : Les gerbes sont des faisceaux de blé. Se prosterner signifie s’incliner devant un supérieur pour manifester un profond respect.
D’après les versets 8 et 11, comment les frères de Joseph réagissent-ils à ses rêves ?
Que signifie envier quelqu’un ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Genèse 37:12-14. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que Jacob demande à Joseph de faire. Demandez-leur de dire ce qu’ils ont trouvé.
Demandez à quelques élèves de lire à tour de rôle Genèse 37:18-22. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que les frères de Joseph envisagent de lui faire par envie.
Qu’est-ce que l’envie des frères les pousse à envisager ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Genèse 37:23-28. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que les frères de Joseph finissent par faire de lui.
Quels péchés est-ce que la haine et l’envie des frères de Joseph les poussent à commettre ?
Quel principe cette histoire peut-elle nous apprendre sur le risque que l’on court quand on choisit de haïr ou d’envier les autres ? (Les élèves pourraient relever le principe suivant : Quand nous choisissons de haïr ou d’envier quelqu’un, cela peut nous pousser à commettre des péchés supplémentaires. Vous pourriez écrire ce principe au tableau.)
Pour aider les élèves à comprendre ce principe, demandez :
Qu’est-ce que vous avez vu la haine et l’envie pousser des gens à faire à notre époque ?
Quand les autres ont des biens, des talents ou une célébrité que nous aimerions avoir, comment pouvons-nous éviter de ressentir de la haine ou de l’envie à leur égard ? (Vous pourriez écrire au tableau les réponses des élèves.)
Expliquez que ce principe est plus amplement illustré par ce que les frères de Joseph ont fait après l’avoir vendu. Résumez Genèse 37:29-36 en expliquant que lorsqu’il revient à la citerne et s’aperçoit que Joseph n’y est plus, Ruben déchire ses vêtements, manifestant ainsi un chagrin ou une détresse intense. En dépit du chagrin de Ruben, ses frères et lui trempent la tunique de Joseph dans le sang d’un animal et la donnent à leur père. Jacob en déduit que Joseph a été tué par un animal sauvage. Il pleure son fils, se revêt d’un sac, qui est le vêtement porté en période de chagrin. Arrivé en Égypte, Joseph est vendu à Potiphar, l’un des officiers de Pharaon.
Quels péchés supplémentaires les frères de Joseph ont-ils commis dans cette situation ?
Qu’ont dû éprouver les frères de Joseph en voyant la réaction de leur père ?
Demandez aux élèves de penser à des situations où ils peuvent être tentés de haïr ou d’envier quelqu’un. Demandez-leur de concevoir un plan d’action pour éviter de haïr ou d’envier quelqu’un si la tentation se présente.
Témoignez que, si nous nous gardons de la haine et de l’envie, nous serons bénis.
Commentaire et contexte
Genèse 37:3-4. Une « tunique de plusieurs couleurs »
« On s’est posé la question de savoir ce qu’était en réalité la tunique de Joseph. Le mot hébreu désigne ‘un long manteau à manches… c’est-à-dire une toge descendant jusqu’aux poignets et aux chevilles comme en portaient les nobles et les filles de roi’ (Keil et Delitzsch, Commentary, 1:1:335 ; notez aussi 2 Samuel 13:18, qui dit que les filles du roi David portaient des tuniques du même genre). La tunique a pu être de différentes couleurs, mais sa signification semble avoir été bien au-delà de son chatoiement et de sa beauté. Un savant éminent y voit ‘une tunique descendant jusqu’aux paumes des mains et à la plante des pieds ; la longue tunique à manches portée par les jeunes gens et jeunes filles de la classe supérieure ; dans le cas de Joseph, Bush pense… que c’était l’insigne du droit d’aînesse que Ruben avait perdu et qui avait été transféré à Joseph’ (Wilson, Old Testament Word Studies, sous la rubrique « colour », p. 82) » (Ancien Testament : Genèse-2 Samuel, Manuel de l’étudiant, 3e édition [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2003], p. 93). Peu importe à quoi ressemblait cette tunique ou ce qu’elle représentait, elle était source de jalousie et de querelle parmi les frères de Joseph.
Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, a enseigné ce qui suit à propos de l’envie :
« Frères et sœurs, il y aura des moments dans notre vie où quelqu’un d’autre recevra une bénédiction inattendue ou une marque de reconnaissance quelconque. Je nous supplie de ne pas être blessés, et assurément de ne pas être envieux, si la chance sourit à quelqu’un. Nous ne sommes pas plus pauvres quand quelqu’un d’autre reçoit davantage. […]
« En outre, l’envie est une faute qui s’entretient toute seule. Il est évident que nous souffrons un peu quand la malchance s’abat sur nous, mais l’envie nous oblige à souffrir de toute chance qui arrive à tous ceux que nous connaissons ! Quelle merveilleuse perspective que d’avaler un litre de vinaigre chaque fois que quelqu’un autour de vous a un moment de joie ! » (« Les ouvriers dans la vigne » Le Liahona, mai 2012, p. 31-32).
Les frères de Joseph l’enviaient et le haïssaient. Ces sentiments vont à l’encontre des sentiments justes que Dieu désire que les membres d’une famille éprouvent les uns à l’égard des autres et des attitudes qu’ils adoptent.
Ezra Taft Benson a enseigné : « C’est avec vos frères et sœurs et avec votre père et votre mère que vous devez entretenir l’amitié la plus profonde. Aimez votre famille. Soyez loyal envers elle. Souciez-vous sincèrement de vos frères et sœurs. Aidez-les à porter leurs fardeaux » (« À ces jeunes au noble droit d’aînesse », L’Étoile, octobre 1986, p. 41).
Genèse 37:36 « Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes »
« L’expression hébraïque qui est traduite par ‘chef des gardes’ signifie littéralement ‘chef des bouchers ou des abatteurs’. Étant donné cette signification du mot, certains savants ont pensé qu’il était le chef cuisinier ou majordome de la maison de pharaon, mais d’autres savants croient que boucher ou abatteur est utilisé dans le sens de bourreau, et par conséquent Potiphar était ‘l’officier commandant de la garde du corps royale qui exécutait les sentences à la peine capitale décrétées par le roi’ (Keil et Delitzsch, Commentary, 1:1:338). De toutes façons, Potiphar était un homme important, mais le dernier poste, en particulier, lui donnait un grand pouvoir et une grande situation en Égypte » (Ancien Testament : Genèse-2 Samuel, Manuel de l’étudiant, 3e édition [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2003], p. 93-94).