Séminaire
Leçon pour l’étude à domicile : Ésaïe 48-58 (Section 26)


Leçon pour l’étude à domicile

Ésaïe 48-58 (Section 26)

Documentation de préparation pour l’instructeur de l’étude à domicile

Résumé des leçons quotidiennes de l’étude à domicile

Le résumé suivant des points de doctrine et des principes que les élèves ont appris en étudiant Ésaïe 48-58 (section 26) n’est pas destiné à faire partie de la leçon que vous allez donner. La leçon que vous donnez ne porte que sur quelques-uns de ces points de doctrine et de ces principes. Suivez l’inspiration du Saint-Esprit en réfléchissant aux besoins de vos élèves.

Jour 1 (Ésaïe 48-50)

L’étude des paroles d’Ésaïe adressées à Israël dispersé a appris aux élèves que, si nous prêtons attention aux commandements du Seigneur, nous aurons la paix et que le Seigneur nous aime et ne nous oubliera jamais. Les élèves ont également appris que, quand nous péchons, nous nous rendons captifs, mais que le Sauveur a le pouvoir de nous racheter grâce à son expiation.

Jour 2 (Ésaïe 51-53)

Dans ces chapitres, les élèves ont découvert les vérités suivantes : Si nous nous souvenons de nos alliances et les respectons, le Seigneur nous bénit et nous console. Si la loi du Seigneur est dans notre cœur, nous n’avons rien à craindre des moqueries des autres. Si nous nous repentons et allons à lui, le Seigneur nous rachète de nos péchés. Quand nous faisons connaître aux autres le message de l’Évangile, nous leur apportons de la joie.

Jour 3 (Ésaïe 54-57)

En découvrant le rassemblement d’Israël, les élèves ont dégagé la vérité suivante : le Seigneur est miséricordieux et cherche à réunir à lui les personnes qui ont péché. Ils ont aussi appris que le Seigneur est omniscient et que ses voies sont parfaites.

Jour 4 (Ésaïe 58)

En étudiant Ésaïe 58, les élèves ont découvert les grandes bénédictions qu’ils peuvent recevoir en jeûnant comme le Seigneur l’entend et en l’honorant par la sanctification du jour du sabbat.

Introduction

Ésaïe 53 contient une prophétie sur l’expiation de Jésus-Christ. Ésaïe enseigne que le Sauveur sera méprisé et rejeté, frappé et affligé, qu’il portera nos peines et qu’il sera blessé pour nos transgressions.

Idées pédagogiques

Ésaïe 53:1-12

Ésaïe prophétise l’expiation de Jésus-Christ

Avant le cours, notez la question suivante au tableau : Quand peut-on être tenté de dire : « Personne ne comprend ce par quoi je passe » ? Demandez aux élèves de répondre à cette question.

Demandez-leur de chercher, pendant qu’ils étudient Ésaïe 53, les vérités qui peuvent les aider quand ils ont des problèmes et ont l’impression que personne ne comprend leurs pensées, leurs sentiments ou leurs difficultés.

Demandez à l’un d’eux de lire à haute voix Ésaïe 53:1-4. Demandez aux autres de suivre en relevant les mots ou expressions de la prophétie d’Ésaïe qui décrivent les difficultés que Jésus-Christ rencontrera au cours de sa vie, notamment les épreuves atroces associées à son sacrifice expiatoire. (Vous pourriez rappeler aux élèves qu’Ésaïe 53:3-5 est un passage de la maîtrise des Écritures.)

  • Quels mots ou expressions décrivent les difficultés que Jésus-Christ rencontrera au cours de sa vie ?

Pendant que les élèves répondent, posez des questions qui les aideront à mieux comprendre les mots ou expressions qu’ils mentionnent, telles que celles-ci :

  • Que peut vouloir dire : Jésus-Christ grandit « comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée » ? (Ésaïe 53:2). (On peut interpréter l’expression « terre desséchée » comme étant la sécheresse spirituelle ou apostasie qui existait à l’époque de Jésus du fait de la méchanceté des dirigeants juifs et de leurs partisans [voir 2 Néphi 10:3-5].)

  • À votre avis, que veut dire la phrase, « il n’avait ni beauté, ni éclat […], et son aspect n’avait rien pour nous plaire » ? (Ésaïe 53:2).

Demandez à un élève de lire à haute voix la citation suivante de Joseph Fielding Smith, qui explique ce que le texte entend par : l’aspect de Jésus « n’avait rien pour nous plaire » :

« Il n’y avait rien en [Jésus] pour inciter les gens à le remarquer. D’aspect, il ressemblait aux hommes ; et c’est pourquoi le prophète dit ici qu’il n’avait ni beauté, ni éclat, c’est-à-dire qu’il ne se distinguait pas, n’était pas différent des autres au point qu’on le reconnaisse comme le Fils de Dieu. Il apparaissait comme un mortel » (Doctrines du salut, dir. de publ. Bruce R. McConkie, 3 vols., 1954–1956, 1:32).

  • De quelle manière Jésus-Christ va-t-il être « méprisé et abandonné des hommes » (Ésaïe 53:3) au cours de sa vie ? (Vous pourriez rappeler aux élèves que Jésus-Christ a été rejeté par son propre peuple, qu’on lui a craché dessus, qu’on l’a battu, flagellé [c’est-à-dire fouetté] et qu’on s’est moqué de lui pendant son procès et sa crucifixion [voir Matthieu 26:67-68 ; 27:22-43].)

  • D’après le verset 4, de qui Jésus-Christ a-t-il porté les souffrances et les douleurs ? (Après que les élèves ont répondu, écrivez au tableau le point de doctrine suivant : Jésus-Christ a porté nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs.)

  • Pourquoi est-il important de savoir que le Sauveur a porté nos souffrances et nos douleurs ?

Demandez à un élève de lire à voix haute la citation suivante de David A. Bednar, du Collège des douze apôtres :

« Il n’est pas de douleur physique, d’angoisse de l’âme, de souffrance d’esprit, d’infirmité ou de faiblesse que vous et moi connaissions au cours de notre voyage dans la mortalité que le Sauveur n’ait pas connus avant nous. Dans un moment de faiblesse, nous pouvons nous écrier : ‘personne ne sait ce que c’est. Personne ne comprend’. Mais le fils de Dieu sait et comprend parfaitement, car il a senti et porté nos fardeaux personnels. Et, grâce à son sacrifice infini et éternel […], il a une empathie parfaite et il peut nous tendre le bras de sa miséricorde. Il peut aller vers nous, nous toucher, nous secourir, nous guérir et nous fortifier pour que nous soyons plus que ce que nous pourrions jamais être, et nous aider à faire ce que nous pourrions jamais faire en ne nous appuyant que sur notre propre pouvoir » (« Supporter leurs fardeaux avec facilité », Le Liahona, mai 2014, p. 90).

Demandez aux élèves de penser à une occasion où ils ont senti le Sauveur les réconforter ou les fortifier ou encore les aider à porter leurs souffrances et leurs douleurs. Demandez à quelques-uns d’en parler. (Rappelez-leur de ne pas parler d’expériences trop sacrées ou intimes.) Vous pourriez également en raconter une à vous.

Demandez à un élève de lire à haute voix Ésaïe 53:5-6. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que Jésus a subi d’autre à notre place.

  • En plus de nos souffrances et de nos douleurs, qu’est-ce que Jésus-Christ a subi d’autre à notre place ?

Affichez l’image Jésus en prière à Gethsémané (Recueil d’illustrations de l’Évangile, 2009, n° 56 ; voir aussi lds.org). Expliquez qu’à chaque transgression ou péché commis, « une punition fut attachée » (Alma 42:18). Cette punition comprend de la culpabilité, de la souffrance, de la tristesse et la séparation d’avec Dieu (voir 2 Néphi 9:7-9). L’expression « le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui » dans Ésaïe 53:5 signifie que Jésus-Christ a reçu la punition attachée à nos péchés afin que nous puissions recevoir le pardon et la paix. L’expression « c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » dans (Ésaïe 53:5) signifie que grâce aux souffrances de Jésus-Christ, nous pouvons guérir des blessures causées par nos péchés et des conséquences de la chute d’Adam et Ève, y compris la mort physique et spirituelle.

  • Comment résumeriez-vous les enseignements d’Ésaïe au verset 5 ? (Les élèves peuvent employer des mots différents mais ils doivent dégager le point de doctrine suivant : Jésus-Christ a souffert pour les transgressions et les iniquités de tous afin que nous puissions obtenir le pardon et guérir. En employant les mots des élèves, écrivez ce point de doctrine au tableau.)

Pour mieux faire comprendre aux élèves l’ampleur de la souffrance du Sauveur, demandez à l’un d’eux de lire à haute voix la citation suivante de James E. Faust, de la Première Présidence :

« Aucun homme ne connaît tout le poids que notre Sauveur a porté mais, par le pouvoir du Saint-Esprit, nous pouvons entrevoir la portée du don divin qu’il nous a fait […]

« Pour nous, il a beaucoup souffert, il a subi ‘une angoisse indescriptible, une torture écrasante’ [John Taylor, The Mediation and Atonement, 1882, p. 150]. Les grandes souffrances du jardin de Gethsémané, où il a pris sur lui tous les péchés de tous les autres mortels, l’ont fait ‘trembler de douleur[…], saigner à chaque pore et […]souffrir de corps et d’esprit’ [D&A 19:18] […]

« Notre Rédempteur a pris sur lui tous les péchés, les douleurs, les infirmités et les maladies de toutes les personnes qui ont vécu et qui vivront jamais. Il a souffert plus que ne le pourrait tout autre mortel » (voir « L’Expiation, notre plus grand espoir », Le Liahona, janvier 2002, p. 20, 21).

Pour faire comprendre aux élèves la véracité et l’importance du point de doctrine qu’ils ont dégagé, demandez-leur de relire Ésaïe 53:5-6 en silence et de remplacer les mots nous et nos par leur prénom.

  • Qu’éprouvez-vous pour le Sauveur en pensant qu’il a subi à votre place la punition pour vos péchés ?

Demandez à plusieurs élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Ésaïe 53:7-12. Demandez aux autres de suivre en cherchant les mots ou expressions qui nous aident à mieux comprendre ce que Jésus-Christ a vécu dans le cadre de son expiation.

  • Qu’est-ce que le Sauveur a vécu d’autre dans le cadre de son expiation ?

  • D’après le verset 10, qui Jésus-Christ a-t-il vu pendant qu’il accomplissait l’Expiation ?

Expliquez que l’expression « postérité » désigne les personnes qui croient au témoignage des prophètes relatif à la mission de Rédempteur de Jésus-Christ (voir Mosiah 15:10-13).

Demandez-leur de rendre témoignage du Sauveur s’ils sont disposés à le faire. Vous pourriez rendre votre témoignage vous aussi. Recommandez-leur de s’efforcer de recevoir les bénédictions de l’Expiation.

Section suivante (Ésaïe 59-Jérémie 33)

Demandez aux élèves : Quelle est la différence entre un chasseur et un pêcheur et la quantité de nourriture qu’ils peuvent fournir ? Pourquoi le Seigneur a-t-il besoin de chasseurs aujourd’hui ? Demandez aux élèves s’ils se sont déjà interrogés sur leur existence avant la naissance. Qu’est-ce que Dieu savait de nous avant notre venue sur terre ? Expliquez qu’en étudiant Ésaïe 59-Jérémie 33, ils vont apprendre des vérités relatives à leur existence prémortelle et aux tâches importantes que le Seigneur veut qu’ils accomplissent dans cette vie.