Enseignements des présidents de l’Église
Chapitre 17


Chapitre 17

Le pouvoir de scellement et les bénédictions du temple

« Élie vint rétablir sur la terre la plénitude du pouvoir de la prêtrise… Cette prêtrise détient les clés permettant de lier et de sceller sur la terre et dans les cieux toutes les ordonnances et tous les principes relatifs au salut de l’homme. »

Épisodes de la vie de Joseph Fielding Smith

En 1902, Joseph Fielding Smith se rendit dans l’État du Massachussetts où il put trouver des informations concernant ses ancêtres du côté Smith. Pendant qu’il était là-bas, il rencontra un généalogiste nommé Sidney Perley. Ce dernier lui dit : « Si je peux y arriver, mon but est de rechercher les documents concernant toutes les personnes qui sont venues dans le comté d’Essex avant l’année 1700. »

Le président Smith a raconté plus tard : « Je lui ai dit : ‘Monsieur Perley, vous avez entrepris un travail énorme, n’est-ce pas ?’ Il a répondu : ‘Oui, et j’ai bien peur de ne jamais le terminer.’ Je lui ai alors demandé : ‘Pourquoi faites-vous cela ?’ Il a réfléchi quelques instants, a paru plutôt perplexe, puis a répondu : ‘Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai commencé et je ne peux pas arrêter.’ J’ai dit : ‘Je peux vous dire pourquoi vous faites cela et pourquoi vous ne pouvez pas vous arrêter, mais si je le fais, vous ne voudrez pas me croire et vous allez vous moquer de moi.’

« Il a répondu : ‘Oh, je ne sais pas. Si vous pouvez me le dire, je suis certain que cela m’intéressera.’ Je lui ai alors parlé de la prophétie concernant Élie et de l’accomplissement de cette promesse à Joseph Smith, le prophète, et à Oliver Cowdery, le 3 avril 1836, dans le temple de Kirtland. Je lui ai expliqué comment cet esprit de recherche s’était emparé de beaucoup de gens, comment ils avaient tourné leur cœur vers la recherche des personnes décédées, ceci afin d’accomplir cette grande promesse dont la réalisation devait avoir lieu avant la Seconde Venue, afin que la terre ne soit pas frappée de malédiction. Les enfants tournaient maintenant leur cœur vers leurs pères et nous faisions les ordonnances pour les morts afin qu’ils trouvent la rédemption et aient la possibilité d’entrer dans le royaume de Dieu, bien qu’ils soient morts.

« Quand j’ai eu terminé, il a ri et a dit : ‘C’est une très belle histoire mais je ne la crois pas.’ Cependant il reconnaissait que quelque chose le poussait à continuer ses recherches et qu’il ne pouvait pas s’arrêter. J’ai rencontré beaucoup d’autres personnes qui ont aussi commencé et n’ont pas pu s’arrêter, des hommes et des femmes qui ne sont pas membres de l’Église. Ainsi, nous trouvons aujourd’hui des milliers d’hommes et de femmes qui font des recherches dans les archives concernant des personnes décédées. Ils ne savent pas pourquoi, mais c’est ainsi que nous pouvons obtenir ces documents compilés et aller dans nos temples pour faire l’œuvre pour nos morts1. »

Le président Smith a enseigné que l’histoire familiale ne consiste pas seulement à trouver des noms, des dates et des endroits et à rassembler des récits. C’est donner accès à des ordonnances du temple qui unissent la famille pour l’éternité, c’est sceller les personnes fidèles de toutes les générations comme membres de la famille de Dieu. Il a dit : « Les parents doivent être scellés les uns aux autres et les enfants aux parents pour recevoir les bénédictions du royaume céleste. C’est pourquoi notre salut et notre progression dépendent du salut de nos morts dignes avec lesquels nous devons être unis en des liens familiaux. Ceci ne peut se faire que dans nos temples2. » Avant de faire la prière de consécration du temple d’Ogden (Utah), il a dit : « Je vous rappelle que, lorsque nous consacrons une maison au Seigneur, ce que nous faisons en fait, c’est nous consacrer nous-mêmes au service du Seigneur, avec l’alliance que nous utiliserons cette maison de la manière qu’il a prévue3. »

Enseignements de Joseph Fielding Smith

1

Élie a rétabli le pouvoir de sceller, ou de lier, sur la terre et dans les cieux.

Malachie, le dernier prophète de l’Ancien Testament, a terminé ses prédictions par ces mots :

« Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.

« Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit » (Malachie 4:5-6).

Il semble très approprié que le dernier des prophètes de l’Ancien Testament termine ses paroles par une promesse aux générations futures et que dans celle-ci il prédise une époque à venir où un lien unirait les époques précédentes aux suivantes… 

Une interprétation bien plus claire des paroles de Malachie est donnée par le prophète néphite Moroni, apparu à Joseph Smith le 21 septembre 1823. Voici la façon dont l’ange les a citées :

« Voici, je vous révélerai la Prêtrise par la main d’Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et redoutable.

« Il implantera dans le cœur des enfants les promesses faites aux pères, et le cœur des enfants se tournera vers leurs pères.

« S’il n’en était pas ainsi, la terre entière serait complètement dévastée à sa venue » (D&A 2:1-3).

Moroni informa Joseph Smith de ce que cette prédiction était sur le point de s’accomplir. L’accomplissement se produisit une douzaine d’années plus tard, le 3 avril 1836. Ce jour-là, Élie apparut à Joseph Smith et à Oliver Cowdery dans le temple de Kirtland et leur y conféra… le pouvoir de lier, ou de sceller, sur la terre et dans les cieux. Les clés de cette prêtrise étaient détenues par Élie, à qui le Seigneur donna pouvoir sur les éléments aussi bien que sur les hommes, avec l’autorité de sceller sur les justes, pour le temps et l’éternité, toutes les ordonnances relatives à la plénitude du salut4.

Il y a des membres de l’Église qui se sont laissés aller à croire à tort qu’Élie est venu avec les clés du baptême pour les morts ou du salut pour les morts. Les clés d’Élie étaient plus grandes que cela. C’étaient les clés du scellement, et ces clés du scellement ont trait aux vivants et englobent les morts qui sont disposés à se repentir5.

Élie est venu rétablir sur la terre la plénitude du pouvoir de la prêtrise en la conférant à des prophètes mortels dûment autorisés par le Seigneur. Cette prêtrise détient les clés permettant de lier et de sceller sur la terre et dans les cieux toutes les ordonnances et tous les principes relatifs au salut de l’homme pour qu’ils soient ainsi rendus valides dans le royaume céleste de Dieu… 

C’est en vertu de cette autorité que l’on accomplit les ordonnances au temple tant pour les vivants que pour les morts. C’est le pouvoir qui unit pour l’éternité maris et femmes, quand ils contractent le mariage selon le plan éternel. C’est l’autorité par laquelle les parents obtiennent le droit d’être parents de leurs enfants à toute éternité, pas seulement pour le temps, ce qui rend éternelle la famille dans le royaume de Dieu6.

2

Le rétablissement de l’autorité de scellement épargne à la terre d’être complètement dévastée à la venue de Jésus-Christ.

Tout porte à croire que si Élie n’était pas venu, toute l’œuvre des temps passés n’aurait pas servi à grand-chose, car le Seigneur a dit que dans de telles conditions, la terre serait entièrement dévastée à sa venue. Sa mission avait donc une vaste importance pour le monde. Ce n’est pas seulement la question du baptême pour les morts, mais aussi le scellement des parents et des enfants aux parents, pour qu’il y ait une « union totale, complète et parfaite et une fusion de dispensations, de clefs, de pouvoirs et de gloires », depuis le commencement jusqu’à la fin des temps [voir D&A 128:18]. Si ce pouvoir de scellement n’était pas sur la terre, la confusion régnerait et le désordre remplacerait l’ordre le jour où le Seigneur viendrait et, bien entendu, ceci ne pourrait pas être, car tout est gouverné et géré par une loi parfaite dans le royaume de Dieu7.

Pourquoi la terre serait-elle dévastée ? Simplement parce que s’il n’y a pas de fusion entre les pères et les enfants, qui est l’œuvre pour les morts, nous serons tous rejetés ; l’œuvre de Dieu échouera et sera totalement dévastée. Pareille situation ne se produira naturellement pas8.

Le rétablissement de cette autorité [de scellement] est le levain qui épargne à la terre d’être complètement dévastée à la venue de Jésus-Christ. Quand cette vérité est fermement et clairement ancrée dans notre esprit, il est facile de voir qu’il n’y aurait que confusion et désastre si le pouvoir de scellement n’était pas ici lors de la venue du Christ9.

3

Pour nous préparer au salut dans sa plénitude, nous devons recevoir les ordonnances du temple grâce au pouvoir de scellement.

Le Seigneur nous a donné des bienfaits et des bénédictions et la possibilité de contracter des alliances, d’accepter des ordonnances relatives à notre salut en plus de ce qui est prêché dans le monde, en plus des principes de la foi au Seigneur Jésus-Christ, du repentir et du baptême pour la rémission des péchés et de l’imposition des mains pour le don du Saint-Esprit. Ces principes et ces alliances ne se reçoivent nulle part ailleurs que dans le temple de Dieu10.

L’œuvre du temple est si intimement liée au plan du salut que l’un ne peut exister sans l’autre. En d’autres termes, il ne peut y avoir de salut sans les ordonnances qui appartiennent particulièrement au temple11.

Des milliers de saints des derniers jours… sont disposés à aller aux réunions, à payer leur dîme et à vaquer aux devoirs ordinaires de l’Église, mais ils ne paraissent pas sentir ou comprendre l’importance de recevoir dans le temple du Seigneur les bénédictions qui les conduiront à l’exaltation. C’est étrange. Les gens semblent se contenter de laisser aller les choses sans profiter des possibilités qui leurs sont offertes et sans recevoir les alliances nécessaires qui les ramèneront en la présence de Dieu comme ses fils et ses filles12.

Si vous voulez le salut dans sa plénitude, c’est-à-dire l’exaltation dans le royaume de Dieu… il faut que vous entriez dans le temple du Seigneur et receviez les saintes ordonnances qui appartiennent à cette maison et qu’on ne peut avoir ailleurs. Aucun homme ne recevra la plénitude de l’éternité, de l’exaltation seul. Aucune femme ne recevra cette bénédiction seule. Mais l’homme et la femme, lorsqu’ils reçoivent le pouvoir de scellement dans le temple du Seigneur, passeront à leur exaltation et continueront et deviendront comme le Seigneur. Tel est le destin des hommes, voilà ce que le Seigneur désire pour ses enfants13.

Remarque  : Pour lire des paroles d’espoir et de promesse du président Smith destinées aux personnes fidèles qui ne peuvent recevoir toutes les ordonnances du temple pendant leur vie dans la condition mortelle, consultez le chapitre 18 de ce manuel.

4

Le pouvoir de scellement nous permet d’accomplir les ordonnances du salut pour les personnes qui sont mortes sans les avoir reçues.

Qui sont les pères dont parle Malachie et qui sont les enfants ? Les pères sont nos ancêtres décédés qui sont morts sans avoir eu la chance de recevoir l’Évangile, mais qui ont reçu la promesse que le moment viendrait où cette bénédiction leur serait accordée. Les enfants sont les personnes qui vivent maintenant, qui préparent les données généalogiques et qui accomplissent les ordonnances par procuration dans les temples14.

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A family at a computer.

Tous les membres de la famille peuvent participer à l’œuvre de l’histoire familiale.

Élie est venu détenant les clés du scellement et nous avons reçu le pouvoir par lequel nous pouvons partir à la recherche des morts. Ce pouvoir de scellement englobe les personnes qui sont mortes, qui sont disposées à se repentir et à recevoir l’Évangile, qui sont mortes sans cette connaissance, tout comme il englobe celles qui se repentent, qui sont en vie15.

Le Seigneur a décrété que tous ses enfants d’esprit, chaque âme qui a vécu ou vivra sur la terre, aura une possibilité juste et équitable de croire et d’obéir aux lois de son Évangile éternel. Les personnes qui acceptent l’Évangile et qui vivent en harmonie avec ces lois, notamment le baptême et le mariage céleste, auront la vie éternelle.

Il est évident que seule une petite partie de l’humanité a, jusqu’à présent, entendu la vérité révélée de la bouche de l’un des véritables serviteurs du Seigneur. Selon la sagesse et la justice du Seigneur, tous doivent l’entendre. Comme Pierre l’a dit :

« Car l’Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l’Esprit » (1 Pierre 4:6).

Les personnes qui n’ont pas eu la possibilité d’entendre le message du salut dans cette vie mais qui l’auraient accepté de tout leur cœur si cela leur avait été donné, sont les personnes qui l’accepteront dans le monde des esprits. Ce sont elles pour qui nous accomplirons les ordonnances dans les temples et qui deviendront ainsi héritières avec nous du salut et de la vie éternelle16.

Le processus par lequel on ramène le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à leurs pères est le pouvoir du salut pour les morts au moyen de l’œuvre par procuration que les enfants peuvent accomplir pour leurs pères et il est en tout point raisonnable et cohérent. J’ai entendu bien des fois les personnes qui s’opposent à cette œuvre dire qu’il est impossible que quelqu’un accomplisse quelque chose par procuration pour un autre. Les gens qui disent cela négligent le fait que toute l’œuvre du salut est une œuvre par procuration, Jésus-Christ étant la victime expiatoire, nous rachetant de la mort, dont nous n’étions pas responsables et nous rachetant aussi de la responsabilité de nos propres péchés à condition que nous nous repentions et que nous acceptions l’Évangile. Il a fait cela sur une très grande échelle, une échelle infinie, et selon le même principe, il a délégué aux membres de son Église l’autorité d’agir pour les morts qui ne peuvent pas accomplir les ordonnances du salut pour eux-mêmes17.

Je pense que parfois nous considérons cette œuvre du salut pour les morts d’une manière trop restrictive. C’est une erreur de considérer comme morts les gens pour qui nous accomplissons l’œuvre dans le temple du Seigneur. Nous devons les considérer comme étant en vie et la personne vivante qui agit par procuration ne fait que les représenter pour recevoir les bénédictions qu’ils auraient dû recevoir et auraient reçues dans cette vie s’ils avaient vécu au cours d’une dispensation de l’Évangile. C’est pourquoi, toute personne décédée pour laquelle on accomplit l’œuvre dans le temple est considérée comme vivante au moment où on fait l’ordonnance18.

Cette doctrine du salut pour les morts est l’un des principes les plus glorieux qui aient jamais été révélés à l’homme. C’est la manière dont l’Évangile sera proposé à tous les hommes. Elle prouve que Dieu ne fait pas acception de personnes [voir Actes 10:34], que chaque âme est précieuse à ses yeux et que tous les hommes seront jugés selon leurs œuvres, en fait et en réalité.

Je remercie le Seigneur d’avoir rétabli son Évangile éternel à notre époque. Je le remercie du pouvoir de scellement que le prophète Élie a ramené sur la terre Je le remercie de la cellule familiale éternelle, de la bénédiction d’être scellés nous-mêmes dans ses saints temples et de ce qu’il nous permet de donner ces bénédictions du scellement à nos ancêtres décédés sans la connaissance de l’Évangile19.

5

L’œuvre de l’histoire familiale et du temple pour les morts est une œuvre d’amour.

Il y a beaucoup d’âmes bonnes et humbles qui se sont privées de confort et parfois du nécessaire dans la vie pour préparer les annales et accomplir l’œuvre pour leurs morts, afin que le don du salut leur soit donné. Ce travail d’amour ne sera pas vain, car toutes les personnes qui auront travaillé à cette grande cause trouveront leur trésor et leur richesse dans le royaume céleste de Dieu. Grande sera leur récompense, oui, même au-delà de ce qu’il est possible aux mortels de comprendre20.

Il n’est pas d’œuvre liée à l’Évangile qui soit d’une nature plus désintéressée que l’œuvre pour nos morts dans la maison du Seigneur. Les personnes qui œuvrent pour les morts ne s’attendent à recevoir aucune rémunération ou récompense terrestre. C’est avant tout une œuvre d’amour qui naît dans le cœur de l’homme grâce au travail fidèle et constant dans ces ordonnances salvatrices. Il n’y a pas de récompense financière, mais il y aura une grande joie dans les cieux avec les âmes que nous aurons aidées pour qu’elles atteignent leur salut. C’est une œuvre qui épanouit l’âme de l’homme, élargit ses horizons en ce qui concerne le bien-être de ses semblables et implante dans son cœur l’amour de tous les enfants de notre Père céleste. Il n’est pas d’œuvre égale à celle qui est faite dans le temple pour les morts pour enseigner à l’homme à aimer son prochain comme lui-même. Jésus a tant aimé le monde qu’il était disposé à se donner en sacrifice pour le péché pour que le monde soit sauvé. Nous aussi, nous avons, à une échelle moindre, la possibilité de montrer notre grand amour pour lui et pour nos semblables en aidant ces derniers à obtenir les bénédictions de l’Évangile qu’ils ne peuvent, pour le moment, recevoir sans notre aide21.

6

L’œuvre de l’histoire familiale et du temple nous permet de finaliser l’organisation familiale de génération en génération.

La doctrine du salut pour les morts, de l’œuvre du temple, nous présente la merveilleuse perspective de la perpétuation des liens familiaux. Grâce à elle, nous apprenons que les liens familiaux ne seront pas brisés, que mari et femme auront éternellement droit l’un à l’autre et à leurs enfants, jusqu’à la dernière génération. Cependant, pour recevoir ces bénédictions, il faut que l’on obtienne les ordonnances du scellement dans le temple de notre Dieu. Tous les contrats, liens, obligations et accords contractés par les hommes prennent fin, mais les obligations et les accords contractés dans la maison du Seigneur, si on les respecte fidèlement, dureront éternellement [voir D&A 132:7]. Cette doctrine nous donne une idée plus claire des desseins du Seigneur à l’égard de ses enfants. Elle montre sa miséricorde et son amour abondants et illimités pour tous ceux qui lui obéissent, oui même pour ceux qui sont rebelles car, dans sa bonté, il leur accordera de grandes bénédictions, même à eux22.

L’Évangile de Jésus-Christ nous enseigne que l’organisation familiale sera, en ce qui concerne l’exaltation céleste, une famille qui est complète, une organisation comprenant père, mère et enfants d’une génération, liée au père, à la mère et aux enfants de la génération suivante, s’étendant ainsi jusqu’à la fin des temps23.

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A father and son looking through a photo album at the Joseph Smith Memorial Building.

Le pouvoir de scellement de la prêtrise « unit pour l’éternité maris et femmes, quand ils contractent le mariage selon le plan éternel ».

Il doit y avoir un chaînon, un lien unissant les générations depuis l’époque d’Adam jusqu’à la fin des temps. Les familles doivent être jointes et liées les unes aux autres, les parents aux enfants, les enfants aux parents, une génération à une autre, jusqu’à ce que nous soyons unis en une famille grandiose avec notre père Adam à sa tête, là où le Seigneur l’a placé. Ainsi, nous ne pouvons pas être sauvés et exaltés dans le royaume de Dieu si nous n’avons pas dans notre cœur le désir de faire cette œuvre et de l’accomplir du mieux que nous pouvons en faveur de nos morts. C’est un point de doctrine glorieux, l’un des grands principes de vérité révélés par l’intermédiaire de Joseph Smith, le prophète. Nous devons profiter de nos possibilités et prouver que nous sommes dignes et acceptables aux yeux du Seigneur afin de pouvoir recevoir l’exaltation pour nous-mêmes et nous réjouir dans le royaume de Dieu avec notre famille et nos amis dans cette grande réunion et assemblée des saints de l’Église du Premier-né qui ne se seront pas souillés par les péchés du monde.

Je prie pour que le Seigneur nous bénisse et nous accorde d’avoir le désir dans notre cœur de magnifier notre appel et de le servir en justice en toute chose24.

Idées pour l’étude et l’enseignement

Questions

  • Dans « Épisodes de la vie de Joseph Fielding Smith », lisez l’enseignement du président Smith concernant « ce que nous faisons en fait » lors de la consécration d’un temple. Que pouvons-nous faire pour suivre cet enseignement ?

  • En quoi les enseignements contenus dans la partie 1 concernent-ils nos efforts pour aider nos ancêtres décédés ? Comment ces enseignements peuvent-ils s’appliquer à nos relations avec les membres vivants de notre famille ?

  • En lisant la partie 2, cherchez les raisons que le président Smith donne pour expliquer pourquoi le pouvoir de scellement « épargne à la terre d’être complètement dévastée à la venue de Jésus-Christ ». Qu’est-ce que cela enseigne concernant le rôle de la famille dans le plan du salut ?

  • En quoi l’œuvre du temple est-elle « intimement liée au plan du salut » ? (Voir partie 3.) Comment ce principe peut-il influencer nos sentiments par rapport à l’œuvre du temple ?

  • Le président Smith nous a conseillé de considérer les morts comme vivants lorsque nous faisons l’œuvre du temple pour eux (voir partie 4). Qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Comment cette idée peut-elle influencer la façon dont vous servez dans le temple ?

  • Relisez la partie 5 pour trouver les bénédictions qui, selon le président Smith, seront accordées aux personnes qui font l’œuvre de l’histoire familiale ? De quelles façons se sont-elles vérifiées pour vous ?

  • Étudiez la partie 6 et imaginez-vous que vous vous réjouissez avec vos ancêtres lors d’une « grande réunion ». Réfléchissez à ce que vous pouvez faire pour vous préparer vous-même et pour préparer votre famille à cette bénédiction.

Écritures apparentées

1 Corinthiens 15:29  ; D&A 95:8  ; 97:15-16  ; 128:16-19

Aide pédagogique

« Quand une personne pose une question, pensez à inviter les autres à y répondre, au lieu de le faire vous-même. Par exemple, vous pourriez dire : ‘C’est une question intéressante. Qu’en pense le reste de la classe ?’ ou ‘Quelqu’un peut-il répondre à cette question ?’ » (Voir L’enseignement, pas de plus grand appel, 1999, p. 64).

Notes

  1. Dans Conference Report, avril 1948, p. 134.

  2. « Salvation for the Dead », Improvement Era, février 1917, p. 361 ; voir aussi Doctrine du salut, dir. de publ. Bruce R. McConkie, 3 vol., 1954-1956, volume 2, p. 143.

  3. « Ogden Temple Dedicatory Prayer », Ensign, mars 1972, p. 6.

  4. « La venue d’Élie », L’Étoile, juin 1972, p. 225.

  5. « The Keys of the Priesthood Restored », Utah Genealogical and Historical Magazine, juillet 1936, p. 100.

  6. « A Peculiar People : The Authority Elijah Restored », Deseret News, 16 janvier 1932, section sur l’Église, p. 8 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 117.

  7. « Salvation for the Living and the Dead », Relief Society Magazine, décembre 1918, p. 677-678 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 120-121.

  8. Doctrine du salut, volume 2, p. 121.

  9. « La venue d’Élie », p. 225.

  10. Dans « Relief Society Conference Minutes », Relief Society Magazine, août 1919, p. 466 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 47.

  11. « One Hundred Years of Progress », Liahona: The Elders’ Journal, 15 avril 1930, p. 520.

  12. « The Duties of the Priesthood in Temple Work », Utah Genealogical and Historical Magazine, janvier 1939, p. 4.

  13. « Elijah the Prophet and His Mission—IV », Instructor, mars 1952, p. 67.

  14. « Salvation for the Dead », Millennial Star, 8 décembre 1927, p. 775 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 126.

  15. « The Keys of the Priesthood Restored », p. 101.

  16. Sealing Power and Salvation, Brigham Young University Speeches of the Year, 12 janvier 1971, p. 2-3 ; italiques supprimés.

  17. The Restoration of All Things, 1945, p. 174-175.

  18. « The Keys of the Priesthood Restored », p. 100-101.

  19. Sealing Power and Salvation, p. 3.

  20. « A Greeting », Utah Genealogical and Historical Magazine, janvier 1935, p. 5 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 172.

  21. « Salvation for the Dead », Improvement Era, février 1917, p. 362 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 140-141.

  22. « Salvation for the Dead », Improvement Era, février 1917, p. 362-363 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 166.

  23. Dans Conference Report, avril 1942, p. 26 ; voir aussi Doctrine du salut, volume 2, p. 167-168.

  24. Dans Conference Report, octobre 1911, p. 122.