Partie F: Méthodes pédagogiques

L’enseignement, pas de plus grand appel : Guide pour l’enseignement de l’Evangile


Cette partie de L’Enseignement, pas de plus grand appel présente de nombreuses façons différentes d’enseigner l’Evangile. Ces méthodes sont indiquées dans l’ordre alphabétique. Vous devez choisir ces méthodes soigneusement, en gardant à l’esprit les principes que vous enseignez et les besoins des élèves. En choisissant les méthodes, relisez l’information des leçons «Un enseignement diversifié» (pages 89–90), «Choix de méthodes adaptées» (page 91), et «Choix de méthodes efficaces» (page 92).

Activités de dessin

Pour aider les élèves à comprendre les principes de l’Evangile on peut, entre autres, leur faire faire des dessins. Le dessin leur permet de faire des découvertes et d’exprimer ce qu’ils ont compris et ce qu’ils ressentent au sujet des histoires et des principes de l’Evangile commentés.

Exemples d’activités de dessin

  • Demandez aux élèves de faire des dessins qui ont trait au thème de la leçon. Par exemple, vous pouvez leur demander de dessiner leur maison, leur famille, une fête, la dîme ou la préparation pour aller au temple.

  • Demandez aux élèves de faire une peinture murale ou une chronologie ayant trait à la leçon. Demandez-leur de travailler ensemble sur une longue feuille de papier.

  • Racontez une histoire. Demandez ensuite aux élèves de faire un dessin qui exprime leur version de cette histoire.

  • Après avoir raconté une histoire, demandez à chaque personne de faire un dessin sur une partie précise de l’histoire. Demandez aux élèves d’utiliser leurs dessins pour raconter de nouveau l’histoire. Vous pouvez assembler les dessins pour les exposer ensemble (voir «Boîtes àrouleaux», pp. 161).

  • Chantez ou écoutez un cantique ou un chant de la Primaire. Demandez à vos élèves de faire un dessin représentant ce qu’ils pensent ou ce qu’ils ressentent lorsqu’ils écoutent ce cantique ou ce chant.

Directives pour diriger une activité de dessin

Lorsque vous demandez à des personnes de dessiner pendant la leçon, veillez à ce que l’activité ait un lien avec les principes que vous enseignez. Ne laissez cependant pas l’activité devenir le point central de la leçon. Veillez à ce que l’activité soit suffisamment simple pour que les élèves puissent la terminer rapidement. Assurez-vous que tout le matériel nécessaire est prêt.

Encouragez les à utiliser leur imagination pendant qu’ils dessinent. Essayez de ne pas pousser les élèves à dessiner d’une façon précise. Lorsqu’ils dessinent, félicitez-les de la même façon. Si vous ne savez pas ce que représente le dessin d’un élève, ne lui demandez pas «Qu’est-ce que tu dessines?» Demandez simplement: «Parle-moi de ton dessin.»

De temps en temps, vous pouvez utiliser les coloriages de L’Ami. Lorsque des enfants colorient des images du Sauveur, rappelez-leur qu’ils doivent faire preuve de respect et de recueillement.

Le moment de poursuivre la leçon venu, vous pouvez demander à vos élèves de parler de leur dessin aux autres. Demandez-leur quel est le lien entre leur dessin et la leçon. Invitez-les à exprimer leurs sentiments au sujet de ce qu’ils ont dessiné. Il est parfois utile d’afficher les dessins pendant le reste de la leçon.

Si vous instruisez une classe à l’Eglise, encouragez les élèves à montrer leur dessin à leur famille. Cela les aidera à se souvenir de ce qu’ils ont appris. Cela donnera aussi une occasion aux parents de discuter des principes de l’Evangile avec leurs enfants.

Activités pour capter l’attention

Il faut utiliser des activités pour capter l’attention afin de susciter l’intérêt des élèves et de les aider à être attentifs au sujet de la leçon. Elles doivent être brèves et mener directement à la leçon. On les utilise le plus souvent au début de la leçon, mais on peut aussi les utiliser pour attirer l’attention des élèves pendant la leçon et pour faciliter la transition entre deux parties de la leçon. Beaucoup de leçons des manuels de l’Eglise contiennent des suggestions d’activités pour capter l’attention.

Vous trouverez des suggestions sur la manière d’utiliser et de créer des activités pour capter l’attention à «Comment introduire la leçon», page 93, et «Comment aider les élèves à être attentifs», pages 71–72.

Aides visuelles (voir aussi illustrations)

Nous apprenons par tous nos sens. Dans le cadre d’un enseignement formel, nous avons tendance à nous appuyer beaucoup sur la parole. Cependant, les instructeurs qui souhaitent développer la capacité de compréhension et d’apprentissage des élèves apprendront à se servir aussi des aides visuelles. La plupart des personnes apprendront et se souviendront mieux des idées que vous leur présenterez en utilisant des images, des cartes, des groupements de mots, et d’autres aides visuelles, au lieu de vous contenter de parler.

Les exemples suivants montrent certaines choses que vous pouvez accomplir avec des aides visuelles.

Clarifier les relations entre des idées, des gens ou des lieux

Une instructrice de la Société de Secours voulait aider les sœurs à mieux comprendre en quoi Romains 5:3–4 montrait le rapport entre les tribulations et l’espérance. Elle a fait un schéma simple:

Elle a ensuite demandé aux sœurs de discuter de la question de savoir en quoi les tribulations entraînent la patience, leur demandant de donner des exemples précis tirés de leur propre vie. En continuant leur étude de ce schéma simple, les sœurs ont compris le rôle des tribulations, de la patience, de l’expérience et de l’espérance dans leur vie.

Une classe d’Ecole du Dimanche étudiait l’histoire du chemin Emmaüs (voir Luc 24:1–35). L’instructeur a pris une carte des Ecritures pour aider les élèves à comprendre la distance séparant Jérusalem d’Emmaüs. Il a ensuite pris une carte de leur propre ville et leur a montré une distance similaire entre deux endroits familiers. Cela a aidé les élèves à comprendre approximativement combien il faudrait de temps pour faire le chemin à pied, ce qui leur a permis de mieux apprécier ce qui s’est passé lors de la conversation entre les disciples et Jésus.

Transmettre une émotion et une confirmation spirituelle

Un instructeur s’est servi du tableau noir pour expliquer Doctrine et Alliances 84:88 à une classe de missionnaires. Il voulait que les missionnaires ressentent que l’influence du Seigneur pouvait les entourer. Il a illustré chaque groupe de mots de l’Ecriture de la manière suivante:

Cette simple organisation des paroles de cette Ecriture a permis aux missionnaires de ressentir profondément la promesse de protection du Seigneur. Un débat intéressant a suivi lorsqu’il a été demandé aux missionnaires de parler de leurs craintes concernant l’œuvre missionnaire et de leur confiance en la promesse du Seigneur de les aider.

Aider les élèves à comprendre l’ordre des événements

Les aides visuelles peuvent aider vos élèves à comprendre l’ordre de certains événements. Par exemple, une ligne du temps peut aider les élèves à comprendre l’ordre des événements lorsqu’ils étudient des sujets comme le ministère de Jésus, les voyages missionnaires de Paul ou l’histoire des débuts de l’Eglise.

Aider les élèves à comprendre les principes

Lorsque les élèves peuvent visualiser des suites d’Ecritures, ils en comprennent souvent mieux les principes. La plupart des membres de l’Eglise ont appris le plan du bonheur visuellement. Le fait de voir un schéma de la vie prémortelle, de la vie terrestre, de la vie après la mort, du jugement et des trois royaumes de gloire est utile pour nous permettre de comprendre le déroulement du plan.

Les aides visuelles peuvent aider les élèves à mieux comprendre des principes abstraits. Par exemple, vous pouvez représenter le pouvoir médiateur de l’expiation du Christ par l’illustration suivante:

Aider les élèves à se souvenir

On peut renforcer une leçon sur l’importance d’aider les pauvres et les nécessiteux en utilisant l’image du Christ et du jeune homme riche. Sur cette image, le Sauveur a conseillé au jeune homme d’aider les nécessiteux en lui disant: «Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi» (Marc 10:21). Cette image peut aider les élèves à se souvenir d’aider les nécessiteux.

Ateliers

Les ateliers sont des endroits où divers instructeurs organisent des activités pédagogiques. Les élèves sont répartis en groupes égaux qui passent d’un atelier à l’autre. A chaque atelier, une personne dirige une activité pédagogique et reste sur place pour faire la même activité ou démonstration avec chaque groupe qui vient à son atelier.

La personne qui dirige chaque atelier doit regarder l’heure pour veiller à ce que les groupes passent autant de temps àchaque activité pédagogique. Vous pouvez mettre de la musique pour signaler que les groupes doivent changer d’atelier. Prévoyez le temps nécessaire pour résumer l’expérience avec toute la classe.

Exemples d’ateliers

  • Exposez des objets en rapport avec un sujet précis et demandez aux élèves de parler de ces objets. Par exemple, vous pouvez avoir des ateliers sur la production et les réserves au foyer, les réserves d’eau, les sources d’énergie et les sacs d’urgence.

  • Demandez aux instructeurs des divers ateliers de discuter des aspects des relations familiales, par exemple du rôle des parents, de la discipline ou de la communication.

  • Demandez à chaque responsable d’atelier d’incarner un personnage des Ecritures. Demandez-lui d’expliquer en quoi ce personnage est un bon exemple de fidélité à l’Evangile.

  • Organisez des ateliers d’activités manuelles, de jeux ou d’activités simples d’enfants pionniers.

Boîtes à rouleaux

Comme on peut le voir sur l’image ci-dessus, une boîte àrouleaux est un récipient utilisé pour exposer des images qui ont été assemblées sur un rouleau. Cet outil pédagogique est un moyen amusant de montrer des illustrations aux enfants, surtout s’ils les ont dessinées eux-mêmes.

On peut utiliser des boîtes à rouleaux pour montrer différents aspects d’un principe de l’Evangile, par exemple différentes manières de sanctifier le jour du sabbat. On peut aussi les utiliser pour montrer une histoire des Ecritures ou de l’histoire de l’Eglise.

Comment fabriquer une boîte à rouleaux

  1. Découpez une ouverture sur le côté d’une grande boîte ou d’un carton. L’ouverture doit permettre à une image d’apparaître en une fois.

  2. Coupez deux bâtons environ 15 centimètres plus longs que la largeur de la boîte. Vous pouvez utiliser des manches de balai ou des tubes de rouleaux de papier aluminium.

  3. Faites deux trous pour passer les bâtons de chaque côté de la boîte, comme le montre l’illustration de la page 178.

  4. Enfilez les bâtons dans les trous.

  5. Donnez à chaque enfant une feuille de papier et des crayons ou des crayons de couleur. Demandez à chaque enfant de dessiner un aspect différent d’un principe de l’Evangile ou une partie d’une histoire. Une fois dessinées, collez ensemble les images dans le bon ordre pour qu’elles forment un rouleau. Vous pouvez aussi demander aux enfants de dessiner sur des parties différentes d’une longue feuille de papier.

  6. Fixez les extrémités du rouleau aux bâtons.

Les enfants peuvent utiliser des petites boîtes, des crayons, et de longues bandes de papier pour faire leur propre boîte à rouleaux.

Cartes

Vous pouvez trouver des cartes dans le Guide des Ecritures, les manuels et les magazines de l’Eglise et à la bibliothèque de votre unité.

Comment utiliser des cartes

Vous pouvez utiliser des cartes au cours des leçons en:

  • Demandant aux élèves de situer des villes mentionnées dans les récits que vous étudiez dans les Ecritures ou dans l’histoire de l’Eglise.

  • Dessinant des cartes simples au tableau.

  • Situant des lieux précis, par exemple les pays où il y a des missionnaires à plein temps ou des temples.

Chante-une-histoire

Voir «Chants et narration (Chante-une-histoire)», pages 161–162.

Chants et narration (chante-une-histoire)

Vous pouvez utiliser des chants en même temps qu’une narration pour raconter une histoire ou transmettre un message de l’Evangile qui se rapporte à une leçon. Cette méthode est parfois nommée Chante-une-histoire. Pendant cette activité, la plus grande partie de l’histoire ou du message est exprimée par des chants que les membres de la famille ou les élèves chantent. Une brève narration fait le lien entre les différents chants.

Vous pouvez aussi combiner chants et narration pour préparer un spectacle ou d’autres présentations.

Exemple de chants associés à une narration

La combinaison suivante de chants et de narration peut être utilisée dans une leçon sur la reconnaissance:

Narration: Dieu aime beaucoup ses enfants. L’une des façons qu’il a utilisées pour nous démontrer son amour a été de créer la terre. Le psaume 136 nous enseigne qu’il faut exprimer notre reconnaissance envers le Seigneur pour la création de la terre:

«Louez le Seigneur des seigneurs, … «Celui qui seul fait de grands prodiges, … «Celui qui a fait les cieux avec intelligence, … «Celui qui a étendu la terre sur les eaux, … «Celui qui a fait les grands luminaires, … «Le soleil pour présider au jour,… «La lune et les étoiles pour présider à la nuit,» (versets 3–9).

Cantique: «Pour la terre et sa beauté» (Cantiques, nº 43)

Narration: La terre que le Seigneur a créée pour pourvoit abondamment à tous nos biens. Nous devons louer Dieu pour les bénédictions que nous recevons à foison.

Cantique: «Vous, fidèles» (Cantiques, nº 48)

Narration: Nous devons tous exprimer notre plus profonde reconnaissance au Seigneur pour son expiation qui peut nous purifier de nos péchés et nous donner la vie éternelle. Lorsque nous exprimons notre reconnaissance pour son sacrifice, nous en comprenons plus pleinement la puissance. Cette prise de conscience nous bouleverse et nous rend humbles.

Cantique: «Merveilleux l’amour» (Cantiques, nº 117)

Narration: Le Seigneur veut que nous partagions nos bénédictions, pour nourrir ceux qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, réconforter les malades et les affligés et instruire ceux qui recherchent la vérité. Lorsque nous faisons cela, nous montrons notre très sincère reconnaissance envers celui qui nous a donné ces bénédictions.

Cantique: «Seigneur, j’ai tant reçu» (Cantiques, nº 139)

Directives pour préparer des chants associés à une narration

  • Consultez l’index par sujets du recueil de Cantiques et du recueil de Chants pour les enfants pour trouver une liste de chants traitant des mêmes thèmes et qui pourraient être utilisés pour cette activité. Utilisez des chants que vos élèves connaissent bien.

  • Si vous envisagez d’utiliser un piano, préparez les chants avec le pianiste ou veillez à ce que la personne responsable des chants travaille avec lui. Veillez à ce que le pianiste sache quand il doit commencer à jouer chaque chant.

  • Veillez à ce que la narration entre les chants reste simple.

    Il peut s’agir d’Ecritures, de petites histoires, de poèmes, d’expériences personnelles ou de citations. Lorsque vous faites cette activité avec des enfants, vous pouvez leur poser des questions et leur demander de répondre pendant la partie narration. Cela les aidera à comprendre le message de l’Evangile que vous enseignez.

  • Si la situation le permet, utilisez des images pour aider les élèves à visualiser l’histoire ou le message de l’Evangile qui est présenté. Vous pouvez laisser des enfants tenir les images pendant la présentation.

Comparaisons et leçons de choses

Il est souvent difficile d’enseigner les aspects abstraits de l’Evangile, les principes comme la foi, le repentir, l’amour, l’expiation de Jésus-Christ, la rémission des péchés et la rédemption. Boyd K. Packer a dit:

«Lorsque nous enseignons l’Evangile, nous ne recréons pas le monde physique qui nous entoure; nous traitons du monde intangible qui est en nous, et cela fait une grande différence. Nous ne pouvons utiliser aucun des instruments ordinaires. Expliquer à un enfant ce qu’est un chat est bien plus simple que de lui expliquer ce qu’est la foi; la foi est très difficile à décrire.

«Par exemple, quelle taille a la foi? Nous apprenons rapidement que la taille ne nous aide pas. Nous n’expliquons pas grand chose à un enfant qui ne sait rien de la foi, en lui parlant d’une quantité, comme d’une grande foi ou d’une petite foi. Nous ne pouvons pas lui dire de quelle couleur elle est. Nous ne pouvons pas lui dire sa forme. Nous ne pouvons pas lui parler de sa texture.»

Alors frère Packer a parlé d’une méthode qui peut nous servir pour enseigner des principes impalpables: «Reliez l’idée intangible… à un objet tangible que l’élève connaît déjà, puis élaborez à partir de cette connaissance» (Teach Ye Diligently, édition révisée, 1991, pp. 31–32).

Vous pouvez utiliser des comparaisons et des leçons de choses pour aider les élèves à comprendre des principes abstraits. Associées à des histoires et à votre témoignage, ces méthodes constituent un excellent jeu d’outils pour enseigner les réalités éternelles que nous ne pouvons pas percevoir avec nos sens.

Lorsque vous utilisez des comparaisons et des leçons de choses, souvenez-vous qu’elles doivent toujours venir à l’appui de l’objectif de la leçon et qu’elles ne doivent pas détourner l’attention des principes de l’Evangile que vous enseignez.

Comparaisons

Le Sauveur a souvent fait référence à des expériences terrestres ou à des objets familiers pour aider ceux qui l’écoutaient à comprendre des principes spirituels. Il a dit qu’il était «le pain de vie» (Jean 6:35) et «le bon berger» (Jean 10:11, 14). Il a enseigné à ses disciples qu’il fallait chercher la brebis égarée (voir Matthieu 10:5–8) et paître ses brebis (voir Jean 21:15–17). Le Seigneur a comparé le royaume des cieux à un trésor, à une perle et à un filet de pêche (voir Matthieu 13:44–48). Il a comparé la foi à un grain de sénevé (voir Matthieu 17:20). Il a dit qu’on reconnaîtrait les gens à leurs fruits (voir Matthieu 7:15–20). Dans ses leçons, une porte étroite est devenu la voie qui mène à la vie éternelle (voir Matthieu 7:13–14) et ses disciples sont devenus pêcheurs d’hommes (voir Matthieu 4:18–19). Il a parlé de rassembler son peuple comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes (voir Matthieu 23:37).

Avec de la pratique et de l’imagination, vous trouverez des objets familiers pour représenter des aspects de l’Evangile. Par exemple, vous pouvez comparer la prière à une radio, une bénédiction patriarcale au Liahona et l’espoir au soleil qui traverse les nuages. Vous pouvez voir des leçons dans des expériences que vous avez vécues au travail, dans les tâches ménagères routinières ou dans vos rapports avec les autres (voir «On trouve partout des leçons», pp. 22–23).

Frère Packer a suggéré une formule pour trouver des comparaisons:

__________ est semblable à __________

Comme vous le verrez ci-dessous, cette formule peut être utilisée pour enseigner le repentir. Le principe abstrait du repentir est plus clair lorsqu’on le compare à quelque chose de simple et de familier. Frère Packer a enseigné:

«Prenez le sujet du repentir.

« Le repentir est semblable à __________

«Quelle est la chose courante que tout le monde connaît que l’on pourrait comparer au repentir? Nous pourrions utiliser le savon.

« Le repentir est semblable à au savon » (voir Teach Ye Diligently, pp. 36–37; voir aussi p. 34).

Autres exemples de comparaison

Voici une liste d’autres comparaisons que vous pouvez utiliser pour enseigner l’Evangile:

  • L’étude des Ecritures est semblable à un festin.

  • Les enfants sont semblables à des trésors.

  • La foi est semblable à un bouclier.

  • Les Ecritures sont comme un radeau sur les eaux agitées.

  • Le péché est semblable à des sables mouvants.

Leçons de choses

Comme les comparaisons, les leçons de choses relient des principes abstaits à des objets concrets familiers. Cependant, dans une leçon de choses, on utilise ces objets au lieu de se contenter d’en parler. Par exemple, pour aider les élèves à comprendre les effets purificateurs du repentir, un instructeur pourrait se servir du savon pour ôter la saleté de ses mains.

Autres exemples de leçons de choses

Voici d’autres exemples pour expliquer la manière d’utiliser les leçons de choses:

  • Pour montrer que les ordonnances et les alliances sont inséparables, montrez une pièce. Demandez ensuite quel côté de la pièce est le plus important. (Aucun côté n’est plus important.) Demandez aux élèves s’ils peuvent séparer les deux côtés de la pièce. Expliquez ensuite que les ordonnances et les alliances sont aussi inséparables que les deux côtés d’une pièce. Expliquez aussi que les ordonnances et les alliances sont indispensables pour que nous soyons admis en présence de Dieu, tout comme les pièces sont parfois nécessaires pour que nous soyons admis à des spectacles.

  • Pour expliquer que chaque personne est importante, demandez aux élèves d’assembler un puzzle simple dont vous avez ôté une pièce. Lorsqu’ils demandent où se trouve la pièce manquante, donnez-la-leur. Demandez pourquoi la pièce manquante était si importante. Expliquez ensuite que chaque pièce du puzzle représente un membre de la famille ou un élève de la classe. Chaque personne est importante.

  • Pour illustrer l’importance de l’Evangile, montrez une carte. Demandez pourquoi nous utilisons des cartes. Comparez ensuite la carte à l’Evangile. Expliquez que, comme une carte, l’Evangile de Jésus-Christ nous guide. Il nous aide à rester sur le chemin qui mène à la vie éternelle avec notre Père céleste.

  • Pour enseigner l’importance de nourrir la parole de Dieu après qu’elle a été plantée dans notre cœur (voir Alma 32:28–43), dessinez deux plantes, l’une en bonne santé, dont la terre est humide et riche, l’autre en mauvais état, dont la terre est sèche et pauvre.

A quel moment utiliser les comparaisons et les leçons de choses

Vous pouvez utiliser les comparaisons et les leçons de choses de nombreuses manières, mais elles sont surtout utiles lorsque vous devez:

  • Capter l’attention de vos élèves. Vous pouvez utiliser les comparaisons et les leçons de choses pour rapidement attirer l’intérêt, capter l’attention de vos élèves et introduire un sujet ou un principe d’une leçon.

  • Constituer un cadre de référence. Vous pouvez occasionnellement élaborer toute une leçon autour d’une comparaison ou d’une leçon de choses.

  • Conclure, résumer et encourager. Après avoir enseigné un principe, vous pouvez faire une comparaison ou une leçon de choses pour résumer ce dont il a été parlé et pour inciter vos élèves à faire des changements de valeur dans leur vie.

Cours magistral

Il vaut parfois mieux exposer simplement des principes précis ou des événements historiques que de diriger un débat ou d’organiser une autre activité pédagogique. Un cours magistral peut être très efficace s’il est fait au bon moment, comme lorsque vous devez présenter rapidement une grande quantité de documents, transmettre des informations que vos élèves ne connaissent pas ou résumer une leçon.

Comment faire un cours magistral

Ce genre de cours est généralement plus efficace avec des élèves plus âgés qu’avec de très jeunes enfants, qui peuvent avoir du mal à rester assis calmement et à écouter sans rien faire d’autre. Cependant, un cours magistral peut devenir fatigant même pour des adultes. Les conseils suivants pour- ront vous aider à donner des cours magistraux efficaces:

  • Familiarisez-vous avec la leçon pour ne pas avoir à lire le manuel mot pour mot. Cela vous permettra de maintenir le contact visuel avec les élèves.

  • Utilisez des aides visuelles, par exemple des images, des affiches, des tableaux, des cartes, le tableau ou des transparents. Ces documents capteront l’intérêt et l’attention.

  • Etablissez le lien entre le cours et la vie quotidienne pour que les élèves puissent en appliquer les principes.

  • Utilisez un langage que les élèves comprennent.

  • Variez le ton et le volume de votre voix pour créer de la variété et mettre l’accent sur certains points.

  • Lorsque la situation le permet, acceptez les questions et la discussion sur le sujet traité. Bien qu’un cours magistral vous permette de couvrir plus d’informations que les autres méthodes, la plupart des leçons doivent permettre une certaine participation des élèves.

Débats scindés

Les débats scindés sont des activités dans lesquelles les élèves sont répartis en petits groupes de discussion. Les groupes parlent d’un sujet qui leur a été attribué et ils échangent leurs idées avec les autres. Vous pouvez faire des débats scindés pour donner l’occasion à un grand nombre de personnes de prendre la parole dans une leçon. Les personnes qui ont tendance à hésiter à prendre la parole devant toute la classe peuvent exprimer leurs idées dans un petit groupe. Cela les aide à comprendre que leurs idées ont de l’importance pour les autres.

De temps en temps, les groupes peuvent exprimer leurs idées en fabriquant des affiches ou des tableaux ou en faisant des dessins. Par exemple, vous pouvez leur demander d’illustrer différentes parties du même récit scripturaire ou les choses dont ils sont reconnaissants.

Exemple de débat scindé

Dans une leçon sur la préparation des missionnaires à plein temps, un instructeur du collège des anciens pourrait répartir les membres du collège en cinq groupes et demander à chacun de préparer un rapport sur l’une des questions suivantes:

  • Que peuvent faire les jeunes gens pour se préparer à la mission à plein temps?

  • Que peuvent faire les pères pour aider leurs fils à se préparer à la mission à plein temps?

  • Que peuvent faire les instructeurs au foyer pour aider les jeunes garçons et les jeunes gens à se préparer à la mission à plein temps?

  • Que peuvent faire les consultants de la Prêtrise d’Aaron pour aider les jeunes gens à se préparer à la mission à plein temps?

  • Que peuvent faire les adultes pour se préparer à la mission à plein temps?

Vous pouvez utiliser le même modèle pour traiter d’autres sujets avec des débats scindés.

Comment diriger un débat scindé

Les étapes suivantes montrent la manière de conduire un débat scindé. Lorsque vous prévoyez d’avoir un débat scindé, réfléchissez au temps que prendra chacune de ces étapes. Veillez à ce que cela ne prenne pas trop de temps sur la leçon.

  1. Divisez la classe en groupes d’au moins trois personnes. (Vous pouvez aussi simplement demander à chaque élève de se tourner vers la personne assise à côté de lui pour avoir une petite discussion. Si vous choisissez cette méthode, vous devrez adapter les étapes 2 à 6.)

  2. Choisissez un représentant pour chaque groupe, ou laissez le groupe choisir son représentant. Désignez aussi une personne pour prendre des notes dans chaque groupe. Donnez une feuille et un stylo ou un crayon à chacune d’entre elles. Elles devront noter les idées de leur groupe pendant la discussion. Les représentants alimentent la discussion et rapportent par la suite les idées de leur groupe à la classe. (Si vous dirigez un débat scindé où les groupes doivent dessiner, donnez à chaque groupe le matériel dont il a besoin, par exemple du papier, des crayons noirs et des crayons de couleur.)

  3. Donnez à chaque groupe un sujet ayant trait à la leçon. Vous pouvez demander à tous les groupes de discuter du même sujet, ou vous pouvez leur donner un sujet différent. Il peut être utile de leur donner une feuille de papier sur laquelle est écrit le sujet qu’ils doivent traiter.

  4. Dites-leur précisément combien de temps ils ont pour discuter de leur sujet. Veillez à ce qu’ils restent concentrés. Prévenez-les une ou deux minutes avant la fin du temps imparti.

  5. Invitez chaque représentant de groupe à exprimer les idées de son groupe. (Si tous les groupes ont discuté du même sujet, veillez à ce que chacun des représentants de groupe exprime une idée à tour de rôle sinon les premiers groupes peuvent exprimer de nombreuses idées, laissant peu de choses à dire aux autres groupes.)

  6. Résumez les exposés, en veillant à ce que le sujet soit suffisamment approfondi. Veillez à ce que les élèves comprennent le lien entre leurs discussions et les principes de l’Evangile que vous enseignez.

Démonstrations

Vous ressentirez parfois que la meilleure façon d’enseigner un principe ou une compétence est de le démontrer. Vous pouvez utiliser des démonstrations pour enseigner des technique comme le fait de diriger des chants et des cantiques, de donner les premiers secours, de faire du pain, de faire des nœuds, de se servir des documents généalogiques ou d’accomplir une ordonnance de la prêtrise. Après avoir fait une démonstration, vous pouvez ensuite donner l’occasion aux élèves d’essayer la technique.

Si vous demandez à quelqu’un d’autre de démontrer une technique, n’oubliez pas de lui proposer de l’aider pour la préparation.

Préparer et présenter une démonstration

Pour préparer une démonstration, suivez ces étapes:

  1. Si vous faites la démonstration vous-même, exercezvous. Veillez à ce qu’elle atteigne ses objectifs et assurez-vous que vous pourrez la faire dans le temps imparti. Assurez-vous aussi qu’elle est appropriée pour vos élèves et qu’ils ne se décourageront pas en essayant de maîtriser cette nouvelle technique.

  2. Vérifiez tous les matériaux et équipements nécessaires. Veillez à ce que les objets soient assez grands pour être vus ou que vous puissiez les décrire s’ils sont petits. Si vous avez demandé à quelqu’un de faire la démonstration à votre place et que vous pensez que cette personne risque de ne pas apporter le matériel et l’équipement nécessaires, demandez-lui de vous faire la liste des choses dont elle aura besoin. Si vous souhaitez que les élèves pratiquent le processus enseigné par la démonstration, veillez à avoir tous les équipements et le matériel nécessaires pour eux. Vous pouvez donner une fiche de révision à tous vos élèves. Toutes les mesures et ingrédients doivent être notés sur cette fiche et au cours de la démonstration.

  3. Il peut être utile de demander à des personnes qui connaissent cette technique d’aider les élèves à s’y exercer. Dans ce cas, prévenez-les.

  4. Disposez la salle de classe de sorte que tout le monde puisse bien voir et entendre.

  5. Si nécessaire, prenez des dispositions pour que la salle soit nettoyée après la démonstration.

Pour faire une démonstration, suivez ces étapes:

  1. Expliquez. Aidez les élèves à comprendre le but de la démonstration et les raisons de la démarche. Aidez-les aussi à voir en quoi la technique, le processus ou la compétence leur seront utiles.

  2. Démontrez. Montrez comment utiliser la technique, le processus ou la compétence. Cela implique qu’il y ait un exemple ou un modèle que les élèves suivront.

  3. Exercez-vous. Permettez aux élèves de s’exercer. Lors de la phase pratique, vous devez observer, enseigner et aider lorsque c’est nécessaire. Soyez patient, compréhensif, positif et encourageant.

Vous trouverez un exemple de démonstration utilisée pour enseigner un principe à la page 167.

Dioramas (voir aussi Figurines en papier)

Les dioramas sont de petites scènes sur lesquelles sont placées des silhouettes. Des dioramas et des silhouettes simples peuvent rendre des histoires inoubliables et intéressantes pour les enfants.

Exemples de dioramas et de silhouettes

Vous pouvez demander à vos élèves de vous aider à faire des dioramas et des silhouettes pendant la classe ou d’apporter des silhouettes à utiliser avec les dioramas que vous avez déjà fabriqués.

Recette de la pâte à sel

  • 1 tasse de sel

  • 4 tasses de farine

  • 1 cuillère à soupe d’huile

  • 2 tasses d’eau

  • Colorant alimentaire (facultatif)

Mélangez le sel et la farine. Dans un autre récipient, mélangez l’huile, l’eau et, si vous le désirez, le colorant alimentaire. Mélangez ensuite l’huile et l’eau au mélange farine-sel. Pétrissez le mélange pour en faire une pâte. Mettez la pâte dans un récipient hermétique afin de lui conserver sa souplesse.

On peut réutiliser les dioramas faits de boîtes et d’assiettes pour plus d’une histoire.

Discussions

Voir «Animation de discussions», pages 63–65.

Documentation audiovisuelle (cassettes vidéo et audio)

Vous pouvez de temps en temps utiliser des cassettes vidéo et des cassettes audio publiées par l’Eglise pour enseigner les principes de l’Evangile. Certaines séquences sont conçues pour être utilisées pour des leçons précises dans des cours précis. D’autres peuvent être utilisées avec plusieurs cours. Consultez le Catalogue actuel pour avoir la liste de la documentation audiovisuelle de l’Eglise qui est disponible.

Il est souvent contraire aux lois sur le copyright d’utiliser à l’église certains documents audiovisuels qui n’ont pas été publiés par celle-ci. Pour plus de renseignements sur les lois sur le copyright, voir le Manuel d’instructions de l’Eglise, Tome 2: Dirigeants de la prêtrise et des auxiliaires, à la page 323.

Comment utiliser la documentation audiovisuelle

  1. Visionnez ou écoutez la séquence avant de l’utiliser en classe. Assurez-vous qu’elle appuie la leçon.

  2. Préparez la séquence pour qu’elle commence à l’endroit voulu lorsque vous en aurez besoin au cours de la leçon. En général, vous ne devrez utiliser que de petits passages; les séquences audiovisuelles ne doivent pas prendre tout le temps de la leçon.

  3. Installez le matériel avant le début du cours. Veillez à ce qu’il fonctionne correctement. Assurez-vous aussi que tous les élèves pourront entendre et voir la séquence de leur chaise.

Lorsque vous utilisez une séquence pendant une leçon, veillez à ce qu’elle serve d’enseignement plutôt que de distraction. Par exemple, vous pourriez encourager les élèves à relever des principes ou des situations précises dans une séquence vidéo. Vous pouvez aussi leur demander de résumer le message d’un enregistrement audio après l’avoir entendu.

Écritures, aides à l’étude

Voir pages 56–58.

Écritures, enseigner avec les

Voir «Enseignez en posant des questions», pages 68–70.

Écritures, lecture à haute voix

Voir page 56.

Écritures, marquage et annotations dans la marge

Voir pages 58–59.

Écritures, mémorisation des,

Voir «Mémorisation», pages 171–172.

Études de cas

Les études de cas sont des situations vraisemblables qui poussent les élèves à méditer ou à exprimer ce qu’ils feraient dans une situation similaire. Elles peuvent montrer en quoi les principes de l’Evangile s’appliquent à la vie quotidienne. Vous pouvez utiliser des études de cas pour inciter les élèves à faire des commentaires, pour souligner le principe majeur d’une leçon ou pour terminer une leçon.

Les études de cas peuvent s’appuyer sur des histoires vraies ou sur des situations fictives vraisemblables. Si vous utilisez une étude de cas basée sur une histoire vraie, vous pouvez raconter la fin de l’histoire au cours de la leçon.

Exemples d’études de cas

Voici quatre exemples d’études de cas comportant des questions pour la discussion.

Traiter autrui avec bonté

Vous avez passé toute la matinée à jouer avec des camarades de votre quartier et vous vous êtes beaucoup amusé. Une petite fille qui rend visite à la famille habitant de l’autre côté de la rue sort et a l’air de vouloir jouer avec vous.

• Que devez-vous faire?

Payer une dîme complète

C’est la fin décembre, et frère et sœur Jones regardent leur budget pour le mois. Ils se rendent compte qu’ils ne pourront pas payer toutes leurs factures s’ils payent la dîme.

• Si vous étiez à leur place, que feriez-vous?

Parler de l’Evangile

Cela fait des mois que vous avez prévu d’aller au temple avec les autres jeunes gens et jeunes filles de la paroisse pour accomplir des baptêmes pour les morts. Un ami, qui n’est pas membre de l’Eglise, vous invite à une fête organisée le même soir. Vous répondez que vous ne pouvez pas y aller et votre ami vous demande ce que vous allez faire ce soir-là.

• Que répondez-vous?

Prendre de bonnes décisions

Un ami vous a invité à aller voir un film qui, vous le savez, n’est pas convenable.

• Que pouvez-vous faire pour refuser l’invitation?

Comment créer une étude de cas

Certaines leçons des manuels de l’Eglise contiennent des histoires qui peuvent être utilisées pour des études de cas. Cependant, de temps en temps, vous aurez peut-être envie de créer vos propres études de cas. Pour cela, suivez les étapes suivantes:

  1. Gardez à l’esprit les principes que vous allez enseigner. Réfléchissez ensuite à des situations qui mettent l’accent sur ces principes et qui s’appliquent au groupe d’âges que vous instruisez.

  2. Préparez-vous à présenter les situations de manière réaliste et d’une manière qui incite à la réflexion et à la discussion (voir «Animation de discussions», pp. 63–65); «Enseignez en posant des questions», pp. 68–70 et «Histoires», pp. 169–172).

  3. Réfléchissez à ce que vous pouvez dire ou faire pour souligner les principes après la discussion.

Exemples

Imaginez que vous vouliez expliquer comment marquer les Ecritures à des personnes qui n’ont jamais vu personne le faire. Elles auraient du mal à comprendre si vous essayiez de le leur expliquer uniquement par des paroles. Mais elles n’auraient sûrement aucune difficulté si vous leur montriez des exemples de pages marquées de vos Ecritures. Imaginez que vous vouliez expliquer la dîme à des enfants qui ne comprennent pas la signification de l’expression un dixième. Ils comprendraient la dîme plus facilement si vous leur montriez un exemple, en plaçant dix pièces sur une table et en en déposant une dans une enveloppe de dîme.

En tant qu’instructeur de l’Evangile, vous devez souvent aider les autres à comprendre un point qu’ils n’ont pas bien compris auparavant. Une façon d’y parvenir consiste à utiliser des exemples. Il est important de citer les principes et d’expliquer comment les mettre en pratique, mais souvent votre enseignement sera plus efficace si vous donnez aussi des exemples.

Vous devriez donner souvent des exemples au cours de la leçon pour vous assurer que les élèves comprennent bien ce que vous enseignez. La page 73 du manuel contient l’histoire d’un instructeur qui aurait dû donner un exemple lors d’une leçon de la Primaire sur la révélation. Il a présenté soigneusement la leçon, en utilisant plusieurs méthodes efficaces. Vers la fin de la leçon, il a posé une question pour vérifier la compréhension des élèves: «Qui a l’autorité de recevoir la révélation pour l’Eglise?» Tous les enfants ont levé la main. Ils connaissaient la réponse: le président de l’Eglise. Mais l’instructeur s’est rendu compte, presque par hasard, que les élèves ne comprenaient pas ce que signifiait le mot révélation. S’il avait donné quelques exemples simples au cours de sa leçon, par exemple une expérience personnelle où il a été guidé par le Saint-Esprit ou le récit de la Première Vision, où le Seigneur a parlé avec Joseph Smith, cela aurait tout changé.

Comment se servir d’exemples

Il existe de nombreuses manières de présenter des exemples. L’important est d’utiliser les exemples pour aider les élèves à bien comprendre ce que vous enseignez. Voici quelques suggestions.

Des exemples connus pour illustrer des idées peu connues

Si vous parlez d’un concept que vos élèves connaissent mal, vous pouvez utiliser des exemples précis et connus pour les aider à comprendre. Par exemple, si vous parlez des ordonnances de la prêtrise, vous pouvez dire: «Le baptême, la Sainte-Cène et le mariage au temple pour l’éternité sont des exemples d’ordonnances de la prêtrise.» Si vous parlez des prophètes, vous pouvez dire: «Adam, Abraham et Moïse étaient des prophètes il y a longtemps. Voici quelques exemples de prophètes des derniers jours: Joseph Smith, David O. McKay, Ezra Taft Benson et Gordon B. Hinckley.»

Cela peut s’avérer difficile pour des concepts abstraits, comme la foi, la rémission des péchés ou la rédemption. Il vaut souvent mieux enseigner ce genre de concepts au moyen d’histoires, de comparaisons ou de démonstrations (voir «Comparaisons et leçons de choses», pp. 162–163).

Exemples qui expliquent une technique

La meilleure façon d’enseigner une technique est souvent de montrer comment il faut faire. Par exemple:

  • Pour aider les autres à apprendre à préparer une leçon, montrez le plan d’une leçon que vous avez préparée.

  • Au lieu de vous contenter de donner la liste des aides à l’étude qu’ils peuvent trouver dans leurs Ecritures, et de leur expliquer comment les utiliser, demandez-leur d’ouvrir leurs Ecritures au Guide des Ecritures et aux autres aides. Montrez-leur ensuite comment les utiliser.

Exemples connus qui expliquent des principes

Certains principes peuvent être démontrés. L’histoire suivante explique comment une instructrice de la Primaire a démontré le principe du partage:

«A la Primaire, l’instructrice d’un groupe d’enfants de trois ans a parlé brièvement du partage, puis elle a raconté deux petites histoires sur des enfants qui ont partagé. Elle a ensuite étalé des journaux sur le sol et a donné une boule d’argile à chaque enfant. Elle a déclaré que sa boule d’argile était beaucoup plus petite que les autres et elle a demandé àchacun, l’un après l’autre, de partager avec elle. Au début, les enfants étaient peu disposés à le faire, mais lorsqu’ils ont vu son désir de partager avec eux, ils ont commencé à apprécier de partager, non seulement avec leur instructrice, mais entre eux. La leçon a permis aux enfants non seulement de définir le concept du partage, mais aussi de faire l’expérience du partage» (Janelle Lysenko, «Tools for Teaching Tots», Ensign, mars 1987, p. 71).

Histoires comportant des exemples de personnes qui vivent les principes de l’Evangile

Certains principes, comme la foi, l’amour, la loyauté et le repentir, ne peuvent pas être démontrés parce qu’ils font réfèrence à des réalités spirituelles que nous ne pouvons pas voir. Toutefois en racontant des histoires, vous pouvez donner des exemples de personnes qui ont respecté ces principes. Par exemple, pour enseigner l’intégrité, vous pouvez raconter l’histoire de Joseph, en Egypte, qui a fui la femme de Potiphar. Vous pouvez enseigner la loyauté en racontant l’histoire de John Taylor et de Willard Richards, qui ont volontairement risqué leur vie pour rester dans la prison de Carthage avec Joseph Smith, le prophète, et son frère, Hyrum. Vous pouvez aussi raconter vos propres expériences. Les histoires fictives, y compris les paraboles, peuvent donner des exemples de la manière de vivre les principes de l’Evangile. (Vous trouverez des directives et des suggestions pour utiliser des histoires, à «Histoires», aux pages 169–172.)

Feuilles d’activité

Voir «Feuilles de travail», pages 168–169.

Feuilles de travail

Les feuilles de travail sont des activités écrites qui peuvent aider les élèves à évaluer leur degré de compréhension d’un principe de l’Evangile, à recevoir de nouvelles informations ou à réviser les concepts essentiels. Vous pouvez préparer une feuille de travail pour introduire, réviser ou souligner des parties importantes d’une leçon. Une feuille de travail peut aussi être un rappel d’une leçon que les élèves peuvent ramener chez eux et montrer à leur famille.

Exemples de feuilles de travail

Feuille de travail d’évaluation

Vous pouvez utiliser une feuille de travail pour aider les élèves à évaluer s’ils respectent actuellement un principe de l’Evangile et dans quel domaine ils peuvent s’améliorer. Utilisez une feuille de travail comme le modèle ci-dessous au début d’une leçon. Expliquez-leur que, s’ils répondent non à l’une de ces questions, la leçon les aidera à comprendre comment mieux vivre ce principe et suggérera deux ou trois moyens de s’améliorer.

Quel genre d’exemple est-ce que je donne?

Oui

Non

 

Est-ce que j’écoute l’opinion des autres avec respect?

Est-ce que je parle toujours positivement des autres?

Est-ce que je traite les membres de ma famille avec amour?

Suis-je honnête au travail?

Suis-je bon joueur?

Est-ce que je veille à ce que mon langage soit correct et pur?

Est-ce que mon apparence est propre et nette?

Est-ce que je respecte les commandements?

Est-ce que je lis régulièrement les Ecritures?

Est-ce que j’aide les autres de bon cœur?

Est-ce que je ne regarde que de bons films et de bonnes émissions de télévision?

Est-ce que je ne lis que des livres et des magazines édifiants?

Est-ce que je donne généreusement de mon temps et de mes talents?

Peut-on compter sur moi?

Associations

Dans une colonne, écrivez le nom de plusieurs prophètes et, dans une deuxième colonne, écrivez ce que l’on connaît d’eux. Demandez aux élèves d’associer les prophètes aux événements, comme dans l’exemple ci-dessous.

  • Léhi a conduit 2 000 jeunes guerriers

  • Néphi a abrégé le Livre de Mormon

  • Hélaman a conduit sa famille hors de Jérusalem

  • Mormon a caché les plaques d’or à Cumorah

  • Moroni a obtenu les plaques d’or de Laban

Vous pouvez demander aux élèves d’associer des groupes de mots pour un grand nombre de sujets de l’Evangile.

Par exemple, ils pourraient associer les articles de foi avec le numéro correspondant, ou les devoirs de la prêtrise avec leurs offices de la prêtrise.

Chronologie

Préparez une feuille de travail qui contient plusieurs faits historiques ou plusieurs parties d’un récit scripturaire. Demandez aux élèves de les remettre dans le bon ordre. Par exemple:

Le Christ a visité les Néphites. (3) Mormon est mort. (4) Léhi a quitté Jérusalem. (2) La civilisation jarédite a prospéré. (1) Joseph Smith a reçu les plaques d’or. (5)

Blancs à compléter

Ecrivez des phrases avec des mots manquants. Demandez aux élèves d’inscrire les mots corrects dans les emplacements prévus. Donnez les réponses dans le désordre. Par exemple:

«Si quelqu’un d’entre _____ manque de _____ , qu’il la _____ à Dieu, qui _____ à tous simplement et sans _________ , et elle lui _____ _____ » (Jacques 1:5).

Réponses: reproche, donne, sagesse, vous, sera, demande, donnée

Application des Ecritures

Vous pouvez utiliser des feuilles de travail pour réviser et appliquer des textes des leçons actuelles et passées. Sélectionnez plusieurs Ecritures qui se rapportent aux sujets de l’Evangile récemment étudiés. Relisez les Ecritures avec vos élèves, en veillant à ce qu’ils les comprennent bien. Ecrivez ensuite les références des Ecritures au tableau. Présentez une brève étude de cas (voir «Etude de cas», pp. 166–167). Demandez à vos élèves de sélectionner au moins une des Ecritures et de l’appliquer à l’étude de cas. Donnez une feuille de papier et un stylo ou un crayon à chaque élève. Demandez-leur d’écrire le ou les passages qu’ils choisissent, ce que ce/ces passage(s) enseigne(nt) et comment ils s’appliquent à l’étude de cas.

Mots mélangés

Les mots mélangés peuvent être utilisés de plusieurs façons. Par exemple:

• Mélangez les lettres d’un mot. Demandez aux élèves de les remettre dans l’ordre pour découvrir le mot. La feuille de travail suivante contient des mots mélangés qui ont un rapport avec ce qui est nécessaire aux missionnaires:

  • ETEUD (Etude)

  • ROUCTUE (Couture)

  • ESUICIN (Cuisine)

  • TUEGDB (Budget)

  • ASESAREFRERP (Fer à repasser)

  • NENGEESENIMT (Enseignement)

  • CXEEICER (Exercice)

  • NARIMEES (Manières)

  • MOGAGNITEE (Témoignage)

  • TEPERROP (Propreté)

• Mélangez les mots et demandez aux élèves de les remettre dans l’ordre pour compléter une expression, une Ecriture, le titre d’un chant ou un article de foi. Par exemple:

Jamais ensemble tout à («Ensemble à tout jamais» [Cantiques, nº 192, Chants pour les enfants, 98].)

ferai je chose a commandée le Seigneur et J’irai la que («J’irai et je ferai la chose que le Seigneur a commandée» [1 Néphi 3:7].)

Directives pour créer et utiliser des feuilles de travail

  • Les renseignements et les idées des manuels de leçons et des magazines de l’Eglise peuvent être adaptés pour faire des feuilles de travail intéressantes.

  • Les feuilles de travail doivent être adaptées à l’âge des élèves. Elles doivent être instructives et amusantes. Elles ne doivent pas être trop difficiles.

  • Les élèves peuvent travailler seuls. Il est également possible de diviser la classe en petits groupes, chacun travaillant sur une feuille de travail. Les renseignements des feuilles de travail peuvent être notés au tableau et les élèves peuvent les remplir tous ensemble.

  • Prévoyez assez de stylos et de crayons pour tous les élèves.

  • Les feuilles de travail ne doivent pas prendre trop de temps. Vous devez cependant donner suffisamment de temps aux élèves pour leur permettre de les remplir.

  • Après avoir donné un certain temps à chacun pour remplir les feuilles de travail, vérifiez les réponses.

  • Aidez chacun à réussir à remplir les feuilles de travail.

  • Aidez tous ceux qui semblent avoir du mal.

Figurines en papier (voir aussi Dioramas)

Les instructeurs peuvent utiliser des figurines en papier pour raconter une histoire ou pour illustrer un principe au cours d’une leçon.

Comment faire des figurines en papier

  1. Pliez un morceau de papier épais en deux.

  2. Le pli tourné vers le haut, dessinez la figurine sur le papier. Veillez à dessiner l’image jusqu’à la pliure. Vous pouvez demander aux membres de la famille ou aux élèves de colorier et de décorer la figurine.

  3. Découpez la figurine, en veillant à ne pas couper le long de la pliure à la limite de l’image.

Histoires

Tout le monde apprécie les bonnes histoires. Elles enrichissent les leçons et captent l’attention des élèves mieux que n’importe quelle autre méthode pédagogique. On peut raconter des histoires pour répondre à des questions, pour présenter ou appuyer des principes ou pour résumer une leçon. Elles sont particulièrement efficaces pour clarifier et pour enseigner des principes de l’Evangile parce qu’en donnant des exemples de vie juste, on peut toucher tous les élèves, quel que soit leur niveau de compréhension.

Bien utilisées, les histoires peuvent avoir une influence sur les valeurs et sur les émotions des élèves. Elles peuvent les aider à appliquer les principes de l’Evangile en leur faisant vivre, dans les grands récits scripturaires, les moments décisifs, les épreuves et les difficultés, ainsi que les bénédictions qui découlent du fait de vivre l’Evangile de Jésus-Christ. Elles permettent de mieux comprendre les principes et de mieux s’en souvenir. Elles montrent d’une façon vivante et édifiante comment nous pouvons appliquer l’Evangile dans notre vie. Par exemple, pour enseigner la foi, vous pouvez raconter l’explication d’Alma selon laquelle si nous avons foi, nous espérons «en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies» (Alma 32:21). Mais votre enseignement sera plus complet si vous racontez aussi une histoire dans laquelle quelqu’un a fait preuve d’une grande foi, comme dans l’histoire de David et Goliath (voir 1 Samuel 17:20–50, en particulier les versets 26, 32–37 et 45–47).

Le Sauveur est le Maître pédagogue et l’exemple que nous devons suivre dans tous nos enseignements de l’Evangile.

Il se sert fréquemment d’histoires dans ses enseignements. Ses paraboles sont d’excellents exemples d’utilisation d’histoires pour enseigner. Par exemple, un docteur de la loi lui a demandé: «Qui est mon prochain?» Il a répondu en racontant une histoire à propos d’un homme qui avait été battu et dépouillé alors qu’il se rendait de Jérusalem à Jéricho. Deux hommes sont passés devant l’homme blessé sans s’arrêter, mais un troisième, un Samaritain, s’est arrêté et a pris soin de lui (voir Luc 10:29–35). Lorsque Jésus a terminé la parabole, il a demandé au docteur de la loi: «Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?» L’homme a répondu: «C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui.» Alors Jésus lui a dit: «Va, et toi, fais de même (Luc 10:36–37).

Choix des histoires

Lorsque vous choisissez une histoire, posez-vous les questions ci-dessous pour vous assurer qu’elle est appropriée et efficace. Vous pouvez trouver ces questions, ainsi que d’autres, dans «Choix de méthodes adaptées» (page 91) et «Choix de méthodes efficaces» (page 92).

  • Cette histoire permettra-t-elle de ressentir l’influence de l’Esprit?

  • Cette histoire conviendra-t-elle au caractère sacré du sujet de ma leçon?

  • Cette histoire édifiera-t-elle et fortifiera-t-elle mes élèves?

  • Cette histoire aidera-t-elle les élèves à mieux comprendre le principe de cette leçon?

  • Cette histoire vaut-elle le temps pris sur la leçon?

Différentes sortes d’histoires

Vous pouvez raconter des histoires personnelles. Vous pouvez aussi raconter des histoires concernant d’autres personnes, par exemple des histoires tirées des Ecritures, de la vie des dirigeants de l’Eglise et de la vie d’autres personnes que vous connaissez ou que vous avez découvertes dans un livre. Dans certains cas, vous pouvez utiliser des histoires fictives, par exemple des paraboles ou des contes.

Les expériences personnelles

Les récits d’expériences personnelles peuvent avoir une forte influence sur les autres et les aider à vivre les principes de l’Evangile. Lorsque vous parlez de ce que vous avez vécu vous-même, vous agissez en tant que témoin vivant des vérités de l’Evangile. Si vous racontez la vérité dans une intention pure, l’Esprit confirmera la véracité de votre message à ceux que vous instruisez. Les expériences personnelles de ceux que vous instruisez peuvent aussi avoir une forte influence positive.

Bruce R. McConkie a enseigné: «Le meilleur moyen de raconter des histoires qui fortifient la foi est d’enseigner ce que l’on trouve dans les Ecritures, puis d’en sceller la vérité en racontant une histoire similaire… qui s’est passée dans notre dispensation et à notre peuple, idéalement, à nous» («The How and Why of Faith-promoting Stories,» New Era, juillet 1978, p. 5).

Lorsque vous racontez des expériences personnelles, vous et vos élèves devez vous rappeler les mises en garde suivantes:

  • Ne parlez pas de choses sacrées, à moins que l’Esprit ne vous y pousse. Le Seigneur a dit: «Souvenez-vous que ce qui vient d’en haut est sacré et doit être dit avec prudence et sous la contrainte de l’Esprit» (Doctrine et Alliances 63:64).

  • Evitez la recherche du sensationnel, c’est-à-dire éviter de raconter quelque chose pour produire un effet de surprise. Evitez aussi d’essayer de donner de grandes émotions à vos élèves.

  • N’embellissez vos expériences pour rien au monde.

  • Ne racontez pas d’expériences pour attirer l’attention sur vous.

  • Ne parlez pas de vos péchés ou de vos transgressions passées.

Histoires sur d’autres personnes

Les Ecritures et l’histoire de l’Eglise contiennent de nombreuses histoires sur des hommes, des femmes et des enfants qui ont mis en pratique les principes de l’Evangile. Par exemple, vous pouvez enseigner la prière en racontant l’histoire d’Enos qui a imploré le Seigneur pour lui-même, pour son peuple et pour ses ennemis. Vous pouvez aussi enseigner la prière en racontant l’histoire de Joseph Smith qui est allé prier dans le Bosquet sacré. Vous pouvez également raconter de nombreuses histoires instructives et émouvantes tirées de la vie de fidèles saints des derniers jours d’aujourd’hui. Lorsque vous racontez des histoires concernant d’autres personnes, n’oubliez pas de suivre les directives suivantes:

  • Comme pour les expériences personnelles, veillez à agir en accord avec l’Esprit. Evitez la recherche du sensationnel et n’embellissez pas les histoires que vous racontez.

  • Veillez à raconter les histoires telles qu’elles se sont vraiment passées. Ne racontez pas d’histoires sur les autres qui peuvent être entièrement ou en partie fausses. Avant de raconter une histoire, remontez à la source pour vous assurer que vous ne dites que la vérité.

  • Si une histoire n’a pas été publiée ou racontée en public, obtenez la permission de la personne concernée avant de la raconter.

Histoires fictives

Il est possible de raconter des histoires fictives lorsqu’on enseigne l’Evangile. Vous pouvez apprendre à utiliser ce genre d’histoires en étudiant la manière dont le Sauveur utilisait les paraboles dans ses enseignements. Il a parlé d’un homme prudent qui avait construit sa maison sur le roc et d’un homme insensé qui avait bâti sa maison sur le sable (voir Matthieu 7:24–27), d’une femme qui avait balayé sa maison pour trouver la drachme qu’elle avait perdue (voir Luc 15:8–10), et d’un fils prodigue qui avait dissipé son héritage, mais avait été accueilli par son père (voir Luc 15:11–32). Si nous sommes réceptifs à l’Esprit, nous pouvons apprendre de grandes vérités de ces paraboles et des nombreuses autres choses que le Sauveur a enseignées.

Comme l’explique le Guide des Ecritures, les paraboles sont des comparaisons. Elles enseignent des vérités spirituelles en les comparant à des choses ou à des situations matérielles (voir Guide des Ecritures, «Parabole», pp. 155–156). Il en est de même pour toutes les histoires fictives qui enseignent correctement les principes de l’Evangile. Ces histoires peuvent rendre les principes de l’Evangile faciles à comprendre, vivants et inoubliables. Vous trouverez d’autres idées d’utilisation des comparaisons pour enseigner les vérités de l’Evangile à «Comparaisons et leçons de choses», aux pages 162–163.

Souvenez-vous des directives suivantes pour vous préparer à raconter des histoires fictives:

  • Assurez-vous que vos élèves savent que ces histoires ne sont pas vraies.

  • Comme pour les autres types d’histoires, veillez à ce que les histoires fictives soient appropriées, de bon goût et en accord avec l’Esprit.

Les magazines L’Ami et le New Era contiennent souvent des œuvres fictives qui peuvent être utilisées pour compléter et enrichir les leçons. Pour trouver des exemples de manières d’utiliser efficacement les histoires pour enseigner l’Evangile, étudiez les discours de la conférence générale.

Directives pour préparer et raconter une histoire

  • Ayez une raison pour raconter une histoire. Ne racontez pas une histoire dans le seul but de distraire vos élèves. Etablissez le lien entre l’histoire et un principe de l’Evangile qui est traité dans l’idée ou dans l’objectif principal de la leçon.

  • Si une histoire n’est pas vraie, dites-le aux élèves.

  • Sélectionnez des histoires édifiantes de votre vie, des Ecritures, des magazines et des manuels de l’Eglise, de l’histoire de l’Eglise et de la vie des Autorités générales. Lorsque vous racontez des histoires personnelles, évitez de parler de vos erreurs ou de vos péchés passés.

  • Souvenez-vous d’utiliser des histoires qui conviennent au groupe d’âges que vous instruisez.

  • Avant de raconter une histoire à vos élèves, lisez-la soigneusement plusieurs fois afin de bien la connaître. Décidez alors si vous allez raconter l’histoire en vos propres termes ou non. Il serait peut-être plus efficace de lire des histoires contenant beaucoup de dialogues et de descriptions.

  • Déterminez le temps que vous aurez pour raconter l’histoire. Si elle doit être raccourcie, n’incluez que les personnages et les événements qui sont indispensables pour que l’histoire soit facile à suivre.

  • Si vous racontez une histoire en vos propres termes, résumez-en sur papier ou dans votre esprit le déroulement des événements. Entraînez-vous à raconter l’histoire à haute voix en vos propres termes. Utilisez des mots et des descriptions qui rendent l’histoire plus attrayante et plus facile à visualiser.

  • Prévoyez la manière dont vous aiderez les élèves à visualiser l’histoire. Vous pouvez la rendre plus attrayante en utilisant des images ou d’autres aides visuelles, par exemple des dessins au tableau ou des objets qui se rapportent à l’histoire. Par exemple, avant de raconter l’histoire de la parution du Livre de Mormon, vous pour- riez montrer une image de Moroni cachant les plaques d’or dans la colline Cumorah. Vous pourriez poser des questions comme «Que se passe-t-il sur cette image?» ou «Pourquoi Moroni fait-il cela?»

  • Commencez l’histoire de façon intéressante, en utilisant des mots qui donnent une image vivante des personnages ou du cadre. Par exemple, pour présenter le récit du Sauveur calmant la tempête, vous pourriez lire les Ecritures: «Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots» (Matthieu 8:24).

  • Prenez plaisir à raconter l’histoire. Racontez-la d’un ton naturel, avec intérêt et conviction.

  • Après avoir raconté l’histoire, discutez avec les élèves de la manière dont le principe qui y est enseigné s’applique à leur vie.

Idées supplémentaires pour raconter une histoire à de jeunes enfants

  • Gardez à l’esprit l’âge des enfants et adaptez l’histoire à leur capacité de concentration et à leur compréhension.

  • Trouvez des moyens de faire participer les enfants à l’histoire. Par exemple, vous pourriez leur faire tenir des images ou répéter des groupes de mots.

  • Avant de raconter l’histoire, expliquez les mots de l’histoire que les enfants risquent de ne pas connaître. Cela vous permettra de raconter l’histoire sans être interrompu.

  • Si vous lisez l’histoire dans un livre d’images, arrêtezvous souvent pour montrer les images de l’histoire aux enfants. Montrez les images assez longtemps pour que chacun ait le temps de les voir, avant de poursuivre l’histoire.

  • Si les enfants font des commentaires ou posent des questions, répondez simplement et de façon concise, puis poursuivez l’histoire.

  • Les petits enfants aiment entendre les mêmes histoires plusieurs fois. Si vous racontez à nouveau une histoire, commencez-la, puis, demandez: «Que se passe-t-il ensuite?» Vous pourriez lancer une balle de haricots ou un jouet mou à un enfant et lui demander de dire une chose sur l’histoire. Cet enfant devra alors le jeter à un autre enfant, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’histoire soit terminée.

  • Regroupez différents passages d’un récit scripturaire.

  • Demandez à plusieurs élèves de lire les Ecritures à tour de rôle.

  • Les enfants aiment s’asseoir par terre devant vous pendant que vous racontez une histoire.

  • Les enfants aiment jouer une histoire après l’avoir entendue.

Illustrations (voir aussi Aides visuelles)

Les illustrations sont très utiles pour appuyer l’idée principale d’une leçon et pour aider les élèves à rester concentrés. Vous pouvez trouver des illustrations pour enseigner l’Evangile à la bibliothèque de l’unité, dans le Jeu d’illustrations de l’Evangile, les manuels de leçons et les magazines de l’Eglise.

Montrer des illustrations

Vous pouvez montrer des illustrations de diverses manières. Par exemple, vous pouvez:

  • Les poser sur le porte-craie du tableau noir, sur un chevalet ou sur une chaise.

  • Les faire tenir par des personnes.

  • Les tenir vous-même.

N’utilisez pas de ruban adhésif pour fixer les illustrations au tableau ou sur un mur peint.

Comment enseigner avec des illustrations

Les illustrations peuvent jouer un rôle important lorsqu’on raconte une histoire. Par exemple, vous pouvez aider les enfants à se rappeler une histoire en leur demandant de placer des images dans l’ordre, puis en demandant à chacun de raconter une partie de l’histoire.

Faites preuve de créativité en utilisant les illustrations. Vous pouvez, par exemple, montrer une image de Jean- Baptiste baptisant Jésus. Vous pouvez dire ensuite: «Lorsque Jésus était sur terre, il nous a montré l’exemple à suivre.

Il savait que notre Père céleste avait commandé à chacun de se faire baptiser.» Ensuite, vous pouvez poser les questions suivantes:

  • Que se passe-t-il sur cette image?

  • D’après Jésus, quelle est la bonne façon de baptiser?

  • Qui a baptisé Jésus?

  • Pourquoi Jésus a-t-il demandé à Jean de le baptiser?

  • Pourquoi Jésus et Jean sont-ils allés dans la rivière?

  • Pourquoi est-il important de suivre l’exemple de Jésus en nous faisant baptiser comme lui?

Après avoir discuté de ces questions, vous pouvez résumer les réponses des élèves et établir le rapport avec l’idée essentielle de la leçon.

Rappelez-vous que les artistes se permettent quelques libertés lorsqu’ils créent des illustrations. Vous ne devez donc pas considérer tous les éléments d’une image au sens littéral. Appuyez-vous sur le récit des Ecritures pour donner le contexte et le cadre d’un événement.

Jeux

Les jeux donnent de la diversité aux leçons et permettent aux élèves de dialoguer entre eux. Vous trouverez des idées de jeux dans les manuels de leçons et les magazines de l’Eglise et dans le Recueil d’idées pour les soirées familiales.

Choix des jeux

Lorsque vous choisissez des jeux pour les leçons, veillez à ce qu’ils:

  • Permettent d’appuyer les principes de l’Evangile que vous enseignez.

  • Conviennent au cadre dans lequel vous enseignez.

  • Conviennent à l’âge de vos élèves et à la taille du groupe.

  • Soient faciles à comprendre.

  • Ne prennent qu’une petite partie de la leçon. Parfois, un jeu pourra prendre une grande partie de la leçon, mais cela doit être l’exception, pas la règle.

  • N’encouragent pas la compétition. Vous devez éviter de donner une récompense à ceux qui «gagnent».

  • Donnent à tous les élèves l’occasion de participer et le sentiment d’avoir réussi. Félicitez-les tous de leurs efforts.

Exemples de jeux

Le jeu des associations

Dans ce jeu, les élèves doivent associer les deux cartes comportant des informations ou des images connexes. Analysez l’exemple suivant, que vous pourriez utiliser dans une classe de la Primaire:

Procurez-vous douze morceaux de papier de même format, suffisamment grands pour que tout le monde puisse les voir. Sur six de ces papiers, collez ou dessinez une image qui se rapporte à la leçon. Sur chacun des six autres, donnez la description de l’une de ces images. Sur la face qui ne contient ni image, ni description, numérotez les papiers de 1 à 12. Au moment prévu de la leçon, étalez les papiers sur le sol, face numérotée vers l’extérieur ou scotchez-les sur un tableau.

Il n’est pas nécessaire de les placer dans l’ordre numérique.

Pour jouer, demandez à chaque personne de choisir deux morceaux de papier à tour de rôle. Retournez les papiers pour voir si l’un d’eux contient une image et l’autre l’information qui lui correspond. Si c’est le cas, ôtez-les. Sinon, replacez-les, face numérotée vers l’extérieur, et laissez la personne suivante choisir deux morceaux de papier. Lorsque toutes les images ont été associées à leur description, discutez de leur rapport avec la leçon.

Vous pouvez utiliser l’une des variantes suivantes de ce jeu:

• Ecrivez la moitié d’un verset d’Ecriture sur un côté d’un morceau de papier et le reste sur un autre. Ou bien, écrivez une partie d’une expression scripturaire sur un papier et le reste sur un autre. Par exemple, certaines paires pourraient être «Le rétablissement de» et «l’Evangile»; «La vision de Léhi» et «de l’arbre de vie»; et «La barre de» et «fer».

• Ecrivez le numéro de chaque article de foi sur 13 morceaux de papier. Sur 13 autres morceaux de papier, écrivez des mots-clé de chaque article.

Devinettes

Dans ce jeu, l’instructeur donne une série d’indices pour aider les élèves à trouver une personne, un lieu, un objet, une histoire des Ecritures ou un principe. Vous pouvez faire ce jeu pour présenter une leçon ou pour mettre l’accent sur une partie du cours.

Pour jouer à ce jeu, donnez des indices pour aider les élèves à trouver une personne ou un objet qui se rapporte à la leçon. Donnez un indice à la fois, puis laissez aux élèves le temps de trouver la personne ou l’objet. Commencez par des indices d’ordre général. Rendez les indices plus précis jusqu’à ce que quelqu’un trouve. Par exemple, les indices suivants pourraient être utilisés pour aider les élèves à trouver le prophète Moïse:

Je suis un prophète de l’Ancien Testament. J’ai parlé avec Dieu face à face. J’ai été élevé par une princesse égyptienne. Mon porte-parole s’appelait Aaron. J’ai fait sortir les enfants d’Israël de captivité.

Vous pouvez utiliser les variantes suivantes de ce jeu:

  • Divisez la classe en équipes. Donnez un mot à une personne de chaque équipe. La personne qui connaît le mot donne alors un indice d’un mot à son partenaire pour l’aider à trouver le mot. Par exemple, si le mot à trouver est baptême, la personne peut donner comme indice le mot eau, fonts ou immerger. Si le mot à trouver est Noé, la personne peut donner comme indices les mots déluge, animaux, arche, colombe ou arc-en-ciel.

  • Donnez un mot à chaque personne. Demandez aux autres de le deviner en posant 20 questions au maximum. On ne peut répondre aux questions que par oui ou par non.

  • Demandez à un élève de faire un dessin représentant un sujet, un personnage ou une histoire. Demandez aux autres de deviner ce que le dessin représente.

Questions et réponses

Sur des morceaux de papiers distincts, écrivez des questions qui aideront les élèves à réviser ce qui a été vu, à la fin de la leçon. Mettez les papiers dans un pichet ou un autre récipient.

Pour réviser la leçon, lancez une balle de haricots ou un autre objet mou à quelqu’un et demandez-lui de piocher une question dans le récipient et d’y répondre. Demandez-lui ensuite de lancer la balle de haricots à quelqu’un d’autre, qui piochera une question dans le récipient et devra y répondre.

Jeu de l’oie

Dans un jeu de l’oie, les joueurs avancent leur pion de la case de départ à la case d’arrivée en répondant à des questions et en suivant les instructions des cartes de jeu préparées. Un jeu de l’oie, comme dans l’exemple suivant, peut être fait à partir d’une planche ou dessiné sur un tableau noir. Des pièces ou d’autres petits objets peuvent être utilisés comme pions si vous utilisez une planche. Si vous utilisez le tableau noir, utilisez la craie pour signaler l’emplacement des élèves. Les cartes de jeu doivent enseigner ou réviser les principes de l’Evangile. Par exemple, vous pourriez préparer des cartes indiquant les situations suivantes:

  • Ton petit frère rapporte à la maison un jouet qui appartient à son ami Jean. Il dit: «Jean a beaucoup de jouets. Celui-ci ne lui manquera pas.» Tu expliques que ce jouet appartient à Jean et qu’il faut le lui rendre. Avec ton frère, va rendre ce jouet à son ami. Comme tu as été honnête, avance de six cases.

  • Tu n’as pas étudié pour un contrôle à l’école. Pendant le contrôle, tu copies sur ton voisin. Comme ce n’est pas honnête, recule de trois cases.

Pour jouer à ce jeu, placez les cartes face contre terre. Demandez ensuite aux joueurs de tirer une carte à tour de rôle, d’en lire le contenu et de déplacer leur pion en conséquence.

Jeux de rôle

Dans le jeu de rôle, les élèves sont invités à jouer une situation ou un problème qui se produit dans la vie de tous les jours. Le jeu de rôle aide les élèves à appliquer les principes de l’Evangile à des situations réelles en les faisant chercher des solutions à des problèmes, réfléchir aux conséquences de différents choix et prendre conscience du point de vue des autres. Le jeu de rôle peut être utilisé pour introduire ou résumer une leçon ou pour stimuler une discussion sur un principe étudié dans la leçon.

Note: Un jeu de rôle est différent d’une étude de cas. Dans une étude de cas, les élèves discutent d’une situation ou d’un problème. Dans un jeu de rôle, les élèves jouent la façon dont les gens pourraient réagir à certaines situations.

Exemples de jeux de rôle

  • Un enfant a promis à ses parents de les aider à nettoyer la maison. Alors qu’il se prépare à le faire, des camarades viennent lui demander de venir jouer avec eux. Ils veu- lent qu’il vienne immédiatement et qu’il fasse son travail plus tard. Faites un jeu de rôle sur ce qu’il devrait dire à ses parents et ce qu’il devrait dire à ses camarades.

  • Un groupe de camarades marche dans la rue. Ils trouvent un portefeuille qui contient de l’argent, mais ils ne savent pas à qui il appartient. Chacun des amis veut faire quelque chose de différent concernant le portefeuille. Faites un jeu de rôle pour décider de ce qu’ils devraient faire.

Comment utiliser le jeu de rôle

  1. Préparez ceux que vous instruisez pour le jeu de rôle en leur expliquant brièvement le problème ou la situation. Donnez-leur suffisamment de renseignements pour qu’ils puissent bien jouer leur rôle. Mettez l’accent sur le fait qu’ils jouent un rôle et qu’ils n’agissent pas comme ils l’entendent.

  2. Désignez les participants ou demandez des volontaires. Précisez qui jouera quel rôle. Prévoyez autant de participants que possible parce qu’il est souvent plus intéressant que plusieurs personnes jouent la situation au lieu de se contenter d’une seule réaction. (Il est possible de refaire un jeu de rôle pour permettre à d’autres personnes de participer et de découvrir d’autres solutions.)

  3. Donnez quelques minutes aux participants pour prévoir ce qu’ils vont faire.

  4. Pour faire participer toutes les personnes présentes, invitez celles qui ne jouent pas à observer avec attention.

  5. Après avoir observé le jeu de rôle, discutez et évaluez ce qui s’est passé en posant des questions comme «Qu’avezvous pensé de ce problème?» ou «Est-ce que cela pourrait se passer dans la vie?» ou encore «En quoi cet exercice vous aide-t-il à savoir comment agir si cette situation se présentait vraiment?» Laissez vos élèves trouver des moyens de résoudre des problèmes identiques dans leur propre vie. Discutez des diverses solutions.

Directives générales pour le jeu de rôle

  • La participation au jeu de rôle doit être volontaire.

  • Ne forcez personne à participer.

  • Faites jouer des situations qui ont un rapport avec la leçon et qui sont importantes pour ceux que vous instruisez.

  • Les gens sont plus touchés par un jeu de rôle sur une situation qu’ils ont connue personnellement. Soyez cependant prudents dans le choix des situations qui vont donner lieu à un jeu de rôle. S’il est important que les problèmes soient aussi réels et significatifs que possible, toutefois aucun participant ne doit être placé dans une situation où il risque de jouer ce qu’il vit personnellement.

  • En tant qu’instructeur, soyez sensible aux sentiments et au comportement des élèves. Acceptez les erreurs et enseignez aux élèves à apprécier le point de vue de l’autre. Ne permettez aucune critique des acteurs.

  • Des déguisements simples, chapeaux ou badges par exemple, peuvent ajouter de l’intérêt au jeu de rôles, surtout si vous instruisez des enfants.

Leçons de choses

Voir «Comparaisons et leçons de choses», pages 162–163.

Lecture en chœur (voir aussi Théâtre de lecture, Récitations)

Pour faire une lecture en chœur, les membres d’un groupe lisent des passages d’Ecritures, de la poésie ou de la prose tous ensemble. Une lecture en chœur peut se faire en classe ou devant un public.

Vous pouvez utiliser cette méthode pour présenter des récits d’Ecritures, des histoires, des poèmes et d’autres informations. Vous pouvez aussi l’utiliser à l’occasion d’une activité exceptionnelle pour des fêtes ou des événements particuliers.

Exemple de lecture en chœur

Thème: Les articles de foi

Manière de procéder: Demandez aux élèves de revoir les Articles de Foi, puis de vous les répéter en groupe.

Comment diriger une lecture en chœur

• Sélectionnez un document qui met l’accent sur le sujet de la leçon. Vous pouvez trouver des documents appropriés dans les Ecritures, dans les manuels et dans les magazines de l’Eglise et dans le recueil Chants pour les enfants.

• Si vous devez effectuer la lecture en chœur devant un public, demandez aux membres du groupe de s’exercer à lire le document pour apprendre à parler en même temps. Veillez à ce qu’ils parlent clairement, qu’ils fassent des pauses et qu’ils modulent le ton et le débit de leur voix pour bien rendre la signification du message.

Pendant la lecture, guidez-les pour qu’ils parlent bien tous ensemble.

Marionnettes

On peut utiliser des marionnettes pour mettre en scène des parties d’une leçon ou d’une histoire, pour accueillir des enfants en classe, pour donner des instructions, pour inter- préter des chants, pour aider à faire des sketches, pour poser des questions ou pour maintenir l’attention des enfants.

Sortes de marionnettes

Mémorisation

Lorsque nous mémorisons des Ecritures, des citations, des cantiques ou des chants de la Primaire, ils peuvent devenir pour nous une source de réconfort, de soutien et d’inspiration. Lorsque nous nous les rappelons, ils peuvent nous aider à ressentir l’influence du Saint-Esprit, où que nous nous trouvions.

Le fait de mémoriser exige des efforts de concentration. Vous pouvez enseigner des techniques de mémorisation. Vous pouvez aussi suggérer des choses inspirantes à mémoriser.

Comment aider les élèves à mémoriser

Les idées suivantes peuvent être utiles pour aider les élèves à mémoriser. En pensant à ces idées, rappelez-vous que ceux que vous instruisez se souviendront plus long- temps de ces choses si elles ont de la valeur à leurs yeux. Assurez-vous qu’ils comprennent la signification des mots qu’ils mémorisent.

Ecrivez au tableau les premières lettres de tous les mots qui doivent être mémorisés

Vous pouvez écrire les lettres suivantes au tableau pour aider les élèves à mémoriser le deuxième article de foi:

N C Q L H S P P L P P E N P L T D’A

Montrez chaque lettre au fur et à mesure que vous répétez le mot correspondant.

Divisez le texte à apprendre en petits groupes de mots ou en phrases

Voici quelques exemples de manières d’utiliser cette technique:

  • Demandez à tout le monde de répéter en même temps des petits groupes de mots, un à la fois. Par exemple, pour mémoriser Proverbes 3:5–6, les élèves pourraient répéter les portions suivantes du passage: (1) «Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur,» (2) «et ne t’appuie pas sur ta sagesse;» (3) «Reconnais-le dans toutes tes voies,» (4) «et il aplanira tes sentiers.»

  • Répartissez les élèves en groupes. Donnez l’un des groupes de mots à chacun. Lorsque vous désignez un groupe, demandez-lui de répéter son groupe de mots. De temps à autre, vous pouvez demander à tous les membres du groupe de répéter le groupe de mots en silence au lieu de le dire à voix haute. En entendant chaque groupe de mots à plusieurs reprises, les élèves seront rapidement capables de tous les répéter dans le bon ordre.

  • Répétez les mots, groupe de mots par groupe de mots, en vous arrêtant pour laissez les élèves dire le groupe de mots suivants.

  • Préparez une copie écrite du texte et découpez les groupes de mots en bandes de mots. Après avoir récité le verset plusieurs fois, étalez les bandes de mots dans le désordre. Demandez aux élèves de les remettre dans l’ordre.

Ecrivez le texte à mémoriser au tableau

Demandez aux élèves de lire le texte plusieurs fois. Effacez ou cachez peu à peu de plus en plus de mots jusqu’à ce que les élèves aient mémorisé le texte.

Utilisez de la musique

Vous pouvez utiliser de la musique pour aider les élèves à mémoriser. Par exemple, vous pouvez enseigner les livres du Livre de Mormon avec Chants pour les enfants, page 63. Cela peut même être une méthode intéressante pour les adultes et les adolescents.

Répétez plusieurs fois le texte mémorisé

Il est important de répéter le texte que nous essayons de mémoriser. Lorsque vous déterminez comment vous yprendre, pensez à la longueur du texte à mémoriser. Une petite Ecriture peut être mémorisée en une seule fois. Un nouveau chant peut s’apprendre ligne par ligne. Un rôle pour un programme exceptionnel peut demander plusieurs séances de répétitions. Revoyez régulièrement le texte avec vos élèves. Recommandez à chacun de s’exercer tout seul.

Mise en application

Nous devons appliquer toutes les Ecritures à nous pour en tirer un profit et un enseignement (voir 1 Néphi 19:23). Appliquer les Ecritures signifie voir en quoi les récits des Ecritures ressemblent aux situations actuelles et montrer en quoi les principes qu’ils enseignent peuvent s’appliquer à notre vie. Par exemple, au cours d’une leçon sur l’importance de la défense de la vérité, vous pourriez appliquer l’histoire d’Abinadi à la cour du roi Noé à vos élèves (voir Mosiah 11–17). Pour enseigner l’aveuglement spirituel et le pouvoir que le Sauveur a de nous guérir et de nous donner une plus grande vision spirituelle, vous pourriez appliquer l’histoire du Christ guérissant l’aveugle (voir Jean 9).

Vous utiliserez cette méthode plus efficacement si vous donnez aux membres de votre famille ou à vos élèves le temps de méditer sur ce qu’ils ont lu. Par exemple, après avoir étudié la réaction de Joseph Smith après qu’il a été sur le point d’être dominé par l’adversaire dans le bois sacré (voir Joseph Smith, Histoire 1:15–16), vous pourriez demander aux élèves de se rappeler et même d’écrire une expérience où ils ont été mis à l’épreuve. Vous pourriez ensuite leur demander de réfléchir à la raison pour laquelle il est important de lutter de toutes ses forces pour implorer Dieu (voir verset 16).

Pour aider les membres de votre famille ou vos élèves à comprendre que les Ecritures sont utiles, vous pourriez enseigner de manière à montrer le lien entre les expériences des prophètes et des personnes du passé et celles de personnes vivantes. Lorsque vous préparez vos leçons, demandez-vous en quoi ce principe (cette histoire ou cet événement) ressemble à une expérience que les membres de votre famille ou vos élèves ont vécue. Par exemple, si vous enseignez une leçon qui contient une discussion sur les dix commandements, vous pourriez vous demander comment expliquer le commandement qui interdit de faire et d’adorer des images taillées (voir Exode 20:4–5). La plupart des membres de l’Eglise n’ont pas eu de problème avec l’adoration d’images taillées. Cependant, il existe de nombreuses autres choses que les gens peuvent «adorer». Pendant votre leçon, vous pourriez comparer le commandement ancien contenu dans Exode 20:4–5 à quelque chose de plus commun: l’adoration que la société moderne voue à l’argent, au sport, au plaisir et à la popularité.

Presque toutes les histoires des Ecritures peuvent s’appliquer à notre vie. Etudiez l’histoire suivante sur une instructrice qui a appliqué un récit scripturaire à ceux qu’elle instruisait:

Une paroisse avait des problèmes avec les instructeurs de la Primaire qui apportaient des sucreries en cours toutes les semaines. Ces sucreries détournaient les enfants de l’Esprit et les empêchaient de se concentrer sur la leçon. La présidente de la Primaire a demandé à la coordonnatrice du perfectionnement pédagogique de la paroisse de faire une période d’échange sur ce problème.

Celle-ci a réfléchi aux manières de présenter ces idées en même temps aux instructeurs et aux enfants. Aucune de ses méthodes ne lui semblait être la bonne. Puis, en réfléchissant à nouveau à sa tâche, un matin elle a repensé au récit qu’elle avait récemment lu avec sa famille, des 5000 personnes nourries par le Christ. Elle s’est souvenue qu’après que Jésus a nourri la multitude, des personnes l’ont suivi parce qu’elles voulaient de la nourriture et non parce qu’elles voulaient entendre parler de l’Evangile (voir Jean 6:26–27).

Ce dimanche-là, elle a raconté cette histoire. Elle l’a utilisée pour enseigner la vraie raison de venir à la Primaire: donner et recevoir de la nourriture spirituelle.

Une autre façon d’aider les autres à appliquer les Ecritures à eux-mêmes est de leur demander de se situer dans un texte scripturaire. Par exemple, si quelqu’un se place dans Jacques 1:5–6, l’enseignement sur la prière s’applique àlui comme à Joseph Smith:

«Si [je] manque de sagesse, [que je] la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle [me] sera donnée. Mais [que je] la demande avec foi, sans douter.»

Nous pouvons souvent appliquer les Ecritures à notre vie en demandant: «Qu’est-ce que le prophète qui a rapporté ce récit voulait que nous en retirions? Pourquoi a-t-il inclus ces détails-là?» Lorsque nous posons ces questions sur l’histoire d’Enos, par exemple, nous pouvons trouver des applications à nos propres expériences avec la prière. Nous pouvons apprendre que la prière exige parfois beaucoup d’efforts et que notre Père céleste répond à nos prières. Nous pouvons aussi apprendre que les parents ont une influence sur leurs enfants, même s’il se passe des années avant que les enfants suivent les enseignements de leurs parents.

En appliquant les Ecritures à nous-mêmes et en aidant les autres à faire de même, nous pourrons voir le pouvoir de la parole de Dieu dans tous les aspects de notre vie.

Musique

La Première Présidence a déclaré: «La musique édifiante joue un rôle essentiel dans nos réunions de l’Eglise. Les cantiques favorisent la présence de l’Esprit du Seigneur, créent une atmosphère de recueillement, unissent les membres et nous offrent un moyen d’adresser des louanges au Seigneur.

«C’est dans les cantiques que l’on trouve quelques-uns des plus grands sermons. Les cantiques nous incitent à nous repentir et à faire de bonnes œuvres, édifient le témoignage et la foi, apportent réconfort à ceux qui sont las, consolation aux affligés, et nous donnent l’inspiration nécessaire pour endurer jusqu’à la fin» (Cantiques, vii).

Les cantiques peuvent beaucoup nous édifier et nous réconforter tout au long de notre vie si nous les mémorisons et nous nous les rappelons dans les moments de besoin.

Dallin H. Oaks a recommandé à tous les membres de l’Eglise d’utiliser les cantiques plus souvent pour se fortifier personnellement et pour fortifier les autres:

«Je me demande si nous utilisons assez ces ressources divines dans nos réunions, dans nos classes et dans nos foyers…

«Nous devons utiliser davantage nos cantiques pour nous rendre réceptifs à l’Esprit du Seigneur, et pour nous aider à enseigner et à apprendre notre doctrine. Nous devons utiliser mieux les cantiques dans l’enseignement missionnaire, dans les classes de l’Evangile, dans les réunions de collège, dans les soirées familiales et dans les visites d’enseignement» (L’Etoile, janvier 1995, pp. 10, 13).

Souligner les leçons par la musique

Vous pouvez utiliser de la musique de nombreuses manières pour souligner vos leçons et favoriser l’influence de l’Esprit. Voici quelques exemples.

Enseigner ou réviser un principe de l’Evangile

La plupart des cantiques peuvent vous aider à enseigner les principes de l’Evangile ou à réviser ceux que vous avez déjà traités.

Lorsque vous utilisez un chant pour enseigner un principe, vous pouvez poser des questions aux élèves pour les aider à réfléchir au message du chant ou pour les inciter à discuter. Par exemple, avant de leur demander de chanter «Pour trouver la paix» (Cantiques, nº 194), vous pouvez demander: «D’après vous, pourquoi ressentons-nous la sécurité et la paix lorsque nous obéissons aux commandements?» Vous pouvez utiliser «Je veux suivre le plan de Dieu» (Chants pour les enfants, p. 86) pour enseigner le plan de salut aux enfants. Vous pouvez utiliser «Quels fondements fermes» (Cantiques, nº 42) pour aider vos élèves à comprendre que le Sauveur nous aide à surmonter les difficultés. Pour parler du réconfort que nous pouvons recevoir lorsqu’un être aimé meurt, vous pouvez utiliser «Où pourrais-je chercher?» (Cantiques nº 68).

Après avoir enseigné un principe de l’Evangile, vous pouvez demander à vos élèves: «Quel cantique pourrait nous aider à nous souvenir de ce principe?» Chantez ensuite l’un des cantiques qu’ils mentionnent. Avec des enfants, vous pouvez chanter un chant, puis leur demander d’indiquer le rapport entre le chant et la leçon. Vous pouvez ensuite leur demander de chanter ce chant avec vous.

Mieux comprendre une Ecriture

Chaque cantique du recueil de cantiques est accompagné d’une référence d’Ecriture, qui est indexée (voir Cantiques, pp. 254–257). La plupart des chants de Chants pour les enfants comporte aussi une référence d’Ecriture. Vous pouvez consulter ces références pour trouver des chants en rapport avec une leçon précise. Par exemple, si vous enseignez Jean 13:34–35, vous pouvez demander aux élèves de chanter «Aimez vos frères» (Cantiques, nº 200; Chants pour les enfants, p. 74), l’un des cantiques qui correspondent à ces versets.

Aider les élèves à édifier et à exprimer leur témoignage

Lorsque les élèves chantent des cantiques et d’autres chants de l’Eglise, l’Esprit peut leur témoigner de la véracité des principes enseignés. Les paroles de certains chants sont l’expression exacte d’un témoignage, de sorte qu’en les chantant, les gens peuvent témoigner tous ensemble. C’est le cas, par exemple de «Je sais qu’il vit, mon Rédempteur» (Cantiques, nº 73), «Je suis enfant de Dieu» (Cantiques, nº 193; Chants pour les enfants, p. 2) et «Seigneur, merci pour le prophète» (Cantiques, nº 10).

Gordon B. Hinckley a expliqué en quoi la musique a fortifié son témoignage de Joseph Smith, le prophète:

«Il y a de nombreuses années, quand j’ai été ordonné diacre à l’âge de douze ans, mon père, qui était président de pieu, m’a emmené à ma première réunion de prêtrise de pieu… Tous ensemble, ces hommes ont élevé leur forte voix, certains avec l’accent du pays européen où ils avaient été convertis, tous chantant ces paroles avec un puissant esprit de conviction et de témoignage:

«Gloire à celui qui a vu Dieu le Père

Et que Jésus a choisi pour voyant.

En cette dispensation dernière,

Il est béni du fidèle croyant.

[«Au grand prophète», Cantiques, nº 16]

«Ils chantaient à propos de Joseph Smith, le prophète, et pendant qu’ils le faisaient, mon cœur s’est empli d’une grande vague d’amour et de témoignage pour le puissant prophète de cette dispensation. Pendant mon enfance, on m’avait souvent parlé de lui dans des réunions et dans des classes de notre paroisse, ainsi que chez moi, mais ce que j’ai vécu à cette réunion de la prêtrise de pieu était différent. J’ai su alors, par le pouvoir du Saint-Esprit, que Joseph Smith était vraiment un prophète de Dieu» («Praise to the Man», Ensign, août 1983, p. 2).

Conclure une leçon et encourager les élèves à mettre un principe de l’Evangile en pratique

A la fin d’une leçon, un cantique ou un chant peut résumer le principe enseigné et transmettre un message motivant. Par exemple, à la fin d’une leçon sur l’importance du respect des commandements, vous pouvez demander aux élèves de chanter «Bien choisir» (Cantiques, nº 154), «Pour trouver la paix» (Cantiques, nº 194), «Fais donc le bien» (Chants pour les enfants, p. 80) ou «Le courage de Néphi» (Chants pour les enfants, p. 64).

Favoriser le recueillement

En famille, vous pouvez chanter des cantiques et d’autres chants lors des soirées familiales, des conseils de famille et des autres réunions, afin de favoriser le recueillement et d’améliorer l’étude de l’Evangile en famille. Dans une salle de classe, vous pouvez passer une cassette de musique ou demander à quelqu’un de jouer du piano pendant que les élèves entrent en classe. Cela favorisera le recueillement et contribuera à préparer les élèves à la leçon.

Pour favoriser le recueillement, vous pouvez aussi avoir un fond musical doux pendant que vous lisez une histoire ou que les enfants font des dessins en rapport avec la leçon. Vous pouvez également demander à quelqu’un d’interpréter un chant comme «Raconte-moi les histoires de Jésus» (Chants pour les enfants, p. 36) pendant que les élèves regardent des images sur les histoires des Ecritures.

Sélectionner et préparer des musiques appropriées

Lorsque vous sélectionnez de la musique pour une leçon, référez-vous à la table des matières des recueils de Cantiques et de Chants pour les enfants pour trouver des cantiques et des chants en rapport avec le sujet de votre leçon. Le Catalogue contient la liste des cassettes audio et des disques compacts de musiques de l’Eglise qui sont disponibles.

Si vous utilisez des musiques non publiées par l’Eglise, veillez à ce qu’elles soient en accord avec les principes de l’Eglise (voir la section «Musique» du Manuel d’instructions de l’Eglise). Le président ou le directeur de la musique de paroisse pourra vous aider à choisir et à préparer des musiques appropriées.

Si vous avez l’intention de chanter ou de diriger un cantique ou un chant, veillez à en connaître suffisamment bien les paroles pour pouvoir accorder votre attention à ceux que vous instruisez et non au recueil de cantiques ou de chants.

Suggestions pour diriger des chants

Revoyez les sections «Utilisation du recueil de cantiques» (pages 245–253 du recueils de Cantiques) et «Comment utiliser ce livre» dans le recueil de Chants pour les enfants (pages 149–151). Apprenez les manières habituelles de battre la mesure. Pensez aussi aux suggestions suivantes:

  • Lorsque vous dirigez un cantique ou un chant, vous pouvez utiliser vos mains pour indiquer la note et le tempo, ou la rapidité du chant. Pour indiquer la hauteur de note, maintenez votre main à une position horizontale et, pendant que vous chantez les paroles, déplacez-la vers le haut pour indiquer des notes plus hautes ou vers le bas pour indiquer des notes plus basses. En même temps, bougez votre main plus ou moins rapidement pour indiquer le bon tempo. Vous pouvez dessiner le schéma d’un chant au tableau. Par exemple, le rythme mélodique du début de «Je suis enfant de Dieu» (Cantiques, nº 193; Chants pour les enfants, p. 2) ressemblerait à quelque chose comme:

  • Au lieu de battre la mesure pour diriger un chant, pensez à utiliser de simples mouvements de la main pour marquer les mots du chant.

Si vous pensez que vous avez besoin de plus d’aide pour apprendre à diriger la musique, demandez au directeur de la musique de paroisse de vous l’apporter.

Utiliser la musique pour instruire les enfants

La plupart des enfants aiment participer à des activités musicales. Les rythmes attrayants de la musique aident les enfants à se souvenir de ce qu’ils chantent et des messages des paroles. La musique peut les aider à mieux comprendre les principes de l’Evangile et fortifier leur témoignage. Vous pouvez aussi utiliser la musique pour accueillir les enfants, pour les préparer à la prière, pour attirer leur attention sur la leçon ou pour les calmer après une activité. La musique peut modifier le rythme d’une leçon et permettre aux enfants de dépenser leur excès d’énergie.

De nombreuses leçons proposent des chants qui appuient le principe enseigné. Consultez l’index de Chants pour les enfants pour trouver les chants correspondants.

Il n’est pas nécessaire que vous soyez un musicien talentueux pour utiliser la musique dans votre enseignement. Si vous êtes bien préparé et si vous aimez chanter, les enfants apprécieront la musique que vous utiliserez et elle les aidera à apprendre. Voici quelques suggestions pour vous aider à utiliser la musique pour instruire les enfants. Vous trouverez d’autres idées aux pages 149–150 de Chants pour les enfants.

L’exemple suivant montre comment un instructeur pourrait utiliser le chant «Oh, j’aime voir le temple» (Chants pour les enfants, p. 99) pour enseigner le temple:

Je connais un chant superbe sur les temples. Pendant que vous chantez ce chant, écoutez bien les paroles pour savoir ce que nous faisons lorsque nous allons au temple.

Avez-vous trouvé la raison pour laquelle nous allons au temple? (Réponses possibles: pour ressentir l’influence du Saint-Esprit, pour écouter, pour prier, pour faire des alliances avec notre Père céleste et pour êtres scellés en famille.)

Maintenant chantons à nouveau ce chant. Cette fois-ci, écoutez pour savoir de qui le temple est la maison.

Avez-vous trouvé à qui le temple appartient? (C’est la maison de Dieu.)

Continuez à poser des questions de ce genre jusqu’à ce que vous ayez mis l’accent sur tous les aspects du chant qui aideront les enfants à en comprendre le message.

Orateurs extérieurs

De temps à autre, vous pouvez inviter un orateur à venir parler à vos élèves pendant la leçon. Par exemple, un consultant de la Prêtrise d’Aaron peut inviter un jeune qui vient de rentrer de mission à expliquer aux jeunes gens comment se préparer à faire une mission.

Comment travailler avec un intervenant extérieur

Vous devez demander l’autorisation de votre évêque avant d’inviter un orateur qui n’est pas membre de votre paroisse (voir le Manuel d’instructions générales de l’Eglise, Tome 2: Dirigeants de la Prêtrise et des auxiliaires, 1998, p. 325). Lorsque vous avez obtenu l’autorisation de l’évêque, procédez de la manière suivante:

  1. Invitez l’orateur à l’avance. Indiquez-lui le sujet de la leçon, l’âge de vos élèves, ce que vous voudriez qu’ils retirent de l’exposé et le temps qui lui sera imparti. Donnez-lui une copie de la leçon du manuel.

  2. Si vous avez l’intention de lui poser des questions, préparez-en la liste. Donnez-lui une copie des questions que vous lui poserez.

  3. Présentez-le avant qu’il ne prenne la parole.

Poèmes de détente

Les petits enfants aiment les poèmes et les chants que l’on mime par des gestes simples. On appelle ces poèmes et ces chants des poèmes et des chants de détente. Vous pouvez utiliser les poèmes et chants de détente pour aider les enfants à apprendre les principes de l’Evangile. Vous pouvez aussi les utiliser pour bien accueillir les enfants au début de la classe, pour les préparer à prier ou pour les préparer à participer à la leçon.

Il est utile d’avoir plusieurs poèmes et chants de détente tout prêts afin de les utiliser chaque fois que vous ressentez le besoin de changer le rythme d’une leçon ou de faire participer les enfants à une activité.

Vous trouverez des idées de chants et poèmes de détente dans le livre de chants pour les enfants, dans certains manuels de la Primaire et dans quelques numéros de L’Ami. Vous pouvez créer vos propres poèmes et chants de détente en ajoutant des gestes simples à des poèmes ou des chants.

Exemple d’un poème de détente

Le poème d’activité suivant peut être utilisé pour enseigner aux enfants à être reconnaissant des créations de Dieu. Il s’inspire du chant de la Primaire «Le monde est si beau!» (Chants pour les enfants, p. 123).

Le monde est si beau! Je suis rempli de joie [faites un grand cercle avec les bras]

Par tout ce que Jésus a créé pour moi.

Les fleurs, le soleil, [faites un grand cercle avec les bras]

l’étoile au firmament [tendez et agitez les doigts]

Mon foyer, mes parents, Je les aime tant [saisissez vos bras et serrez-vous]

Comment enseigner un poème de détente

Avant d’enseigner un poème de détente, apprenez-en les mots et les gestes. Pour enseigner un poème de détente:

  1. Dites les paroles et montrez les gestes aux enfants. Allez lentement et exagérez les gestes. Cela permettra aux enfants de comprendre les paroles et les gestes.

  2. Demandez aux enfants de faire le poème de détente avec vous.

  3. Si les enfants aiment le poème de détente, répétez-le. S’ils commencent à s’agiter, raccourcissez-le. Si un poème de détente est long, aidez les enfants à faire les gestes pendant que vous seul dites les paroles.

De temps en temps, vous pouvez utiliser des images pour représenter les poèmes de détente. Des images du Jeu d’illustrations de l’Evangile et des manuels de leçons et des magazines de l’Eglise peuvent être utiles.

Certains enfants peuvent refuser de participer au poème de détente, mais aimer regarder les autres faire les gestes. Ils participeront lorsqu’ils se sentiront prêts.

Questions

Voir «Enseignez en posant des questions», pages 68–70.

Récitations (voir aussi Lectures en chœur; Théâtre de lecture)

Dans une récitation, les participants répètent un texte, qu’ils ont généralement mémorisé. Une récitation peut être faite en classe ou devant un public.

Vous pouvez utiliser cette méthode pour présenter des récits d’Ecritures, des histoires, des poèmes ou toute autre information. Vous pouvez aussi l’utiliser au cours d’un spectacle spécial organisé pour des fêtes ou des événements exceptionnels.

Exemple de récitation

Thème: Les dix commandements

Déroulement: Le dimanche, avant une leçon sur l’importance du respect des commandements, donnez à chaque personne un exemplaire des dix commandements (Exode 20:3–17). Donnez à chacun l’un des commandements à mémoriser. Lors de la leçon suivante, demandez à chacun de réciter son texte à tour de rôle.

Comment organiser une récitation

• Sélectionnez des textes qui appuieront le sujet de la leçon.

Vous pouvez trouver des documents appropriés dans les Ecritures, dans les manuels et les magazines de l’Eglise et dans Chants pour les enfants.

• Divisez les textes en rôles. Distribuez-les aux participants. Donnez à chacun le rôle d’un personnage ou du narrateur. Veillez à ce que les participants aient assez de temps pour étudier leur rôle et qu’ils le comprennent bien.

• Si vous présentez la récitation devant un public, veillez àce que les participants s’entraînent à lire le texte. Veillez à ce qu’ils parlent clairement, fassent des pauses et à ce qu’ils modulent le volume et la rapidité de leur voix afin de bien transmettre le sens du message.

Rétroprojecteurs (voir aussi Tableaux noirs)

Les rétroprojecteurs, que l’on peut trouver dans certaines bibliothèques d’unité, sont des instruments servant à agrandir et projeter des images sur un écran ou sur le mur. On peut les utiliser à la place du tableau noir. C’est surtout utile lorsqu’une classe est trop nombreuse pour que tout le monde puisse bien voir le tableau. Si la bibliothèque de votre unité en possède un, demandez au responsable de la bibliothèque de vous expliquer comment l’utiliser.

Séances de remue-méninges

Lors d’une séance de remue-méninges, l’instructeur présente une question ou une situation et donne un court moment aux élèves pour suggérer librement des solutions ou des idées.

Exemples de séances de remue-méninges

Vous pouvez utiliser ce genre d’activité pour répondre à un besoin de votre famille, votre collège ou votre classe. Par exemple, vous pouvez demander à vos élèves d’organiser une activité de service, de suggérer des moyens d’inviter des membres non pratiquants à une activité, ou de trouver des idées pour améliorer les efforts en matière d’enseignement au foyer.

Vous pouvez aussi faire ce genre d’activité pour stimuler des idées sur un sujet précis au cours d’une leçon. Par exemple, vous pourriez demander à vos élèves de prendre quelques minutes pour faire la liste des bénédictions qu’ils ont reçues grâce à la prêtrise ou pour énumérer les choses qu’ils peuvent faire pour être de bons exemples en tant que membres de l’Eglise.

Comment diriger une séance de remue-méninges

  1. Expliquez ce qu’est une séance de remue-méninges. Dites à vos élèves que vous allez leur donner un petit moment pour apporter des idées. Veillez à ce qu’ils comprennent que vous ne les critiquerez pas et que vous ne vous moquerez pas de leurs idées, et aidez-les à comprendre qu’ils ne doivent pas critiquer ou se moquer de celles des autres. Du fait de la nature de ces séances, vous devrez peut-être leur rappeler de faire preuve de tenue dans leurs actions et leurs suggestions.

  2. Présentez une question ou une situation précise. Veillez à ce que les élèves sachent de combien de temps ils disposent pour faire leurs suggestions.

  3. Permettez-leur de donner leurs idées. S’ils hésitent à se lancer, il faudra peut-être leur montrer la voie en suggé- rant vous-même quelques idées. Pensez à des moyens de faire participer ceux qui semblent hésiter à participer.

  4. Au fur et à mesure que les élèves lancent des idées, notez-les au tableau ou sur une feuille ou demandez à quelqu’un de le faire.

  5. Lorsque le temps imparti est fini, discutez des suggestions faites par les élèves. Invitez-les à polir leurs idées et à dire en quoi elles se rapportent à la leçon. Si le but de l’activité consistait à décider d’une activité, par exemple un projet de service ou un plan pour inviter des nonpratiquants à une activité, aidez-les à sélectionner l’une des suggestions. Aidez-les ensuite à élaborer des plans pour réaliser cette suggestion.

  6. S’ils expriment des idées sincères, mais qui sont fondées sur une fausse doctrine, prenez le temps de corriger gentiment ces idées pendant la leçon.

Sketches

Dans un sketch, les gens interprètent une histoire. Vos élèves obtiendront une meilleure compréhension des principes de l’Evangile en interprétant des récits tirés des Ecritures, de l’histoire de l’Eglise ou du Liahona.

Types de sketches

Il existe différents types de sketches. Par exemple, vous pouvez:

  • Lire un récit (ou demander à quelqu’un de le lire) pendant que des personnes l’interprètent en silence.

  • Rappeler un récit, puis demander à des personnes de l’interpréter avec ou sans paroles. Les petits enfants aiment souvent interpréter une histoire plusieurs fois, en jouant un rôle différent chaque fois.

  • Préparer des manuscrits à l’avance pour que les participants les lisent en classe.

  • Demander à des élèves de jouer en silence une histoire célèbre et aux autres de deviner de quelle histoire il s’agit.

  • Interviewez une personne comme si elle était un person- nage des Ecritures ou de l’histoire de l’Eglise. Par exemple, vous pourriez demander à quelqu’un de jouer le rôle de Cham, l’un des fils de Noé. Vous pourriez demander à la personne représentant Cham de parler de la prédication de Noé, du déluge, de l’arche et du jour où Noé et sa famille ont à nouveau pu marcher sur la terre ferme. (Si vous avez l’intention de mener ce genre d’interview, parlez à l’avance avec la personne désignée pour lui indiquer les questions que vous poserez.)

Préparation et direction de sketches

Quelle que soit la manière dont les sketches sont dirigés, ils doivent avoir un rapport direct avec la leçon. Ils doivent aider les élèves à se rappeler les principes de l’Evangile.

Ils doivent exprimer des messages simples et directs. Ils ne doivent pas faire oublier le caractère sacré des événements scripturaires ou historiques.

Des déguisements simples, par exemple des tuniques et des chapeaux, peuvent rendre les sketches plus intéressants, en particulier pour les enfants. Il pourra aussi être utile d’utiliser des badges pour identifier les personnages interprétés par les participants.

Certains élèves peuvent être hésitants à jouer le rôle de personnages des Ecritures ou de l’histoire de l’Eglise. Vous pouvez trouver d’autres moyens de les faire participer à des sketches. Par exemple, certains petits enfants se sentiront plus à l’aise en jouant le rôle d’animaux. Ils aimeront aussi peut-être faire des bruits comme le son du vent ou des pieds qui courent. Si certains ne veulent pas participer, ne les y forcez pas.

Pour organiser un sketch:

  1. Demandez des volontaires pour faire le sketch. Donnezleur des rôles.

  2. Aidez les participants à comprendre l’histoire et les personnages qu’ils vont interpréter.

  3. Pendant le sketch, aidez les participants à jouer leur rôle, si nécessaire. Ils peuvent avoir besoin que vous leur souffliez leur texte pendant le sketch. Si vous instruisez des petits enfants, pour les aider vous pouvez leur poser des questions, par exemple «que dois-tu faire maintenant?» ou «que dois-tu dire maintenant?»

Les sketches ne doivent pas durer toute la leçon. Veillez à laisser suffisamment de temps à la fin du sketch pour demander aux participants ce qu’ils ont appris. Aidez-les à voir le lien entre le message du sketch, la leçon et leur propre vie.

Mises en garde concernant la représentation de la Divinité dans des saynètes

«Dieu le Père et le Saint-Esprit ne doivent pas être représentés dans des réunions, des pièces de théâtre ou des comédies musicales.

«Si l’on représente le Sauveur, on doit le faire avec le respect et la dignité les plus extrêmes. On ne confiera le rôle qu’à quelqu’un qui a une personnalité saine. Celui qui représente le Sauveur ne doit prononcer que les paroles du Sauveur indiquées dans les Ecritures. La personne qui représente le Sauveur ne doit ni chanter ni danser.

«A la fin de la représentation, la personne ne doit pas porter le costume dans les couloirs ni ailleurs. Elle doit remettre immédiatement sa tenue de ville.

«Le Sauveur ne doit pas être représenté par des enfants dans une pièce de théâtre, si ce n’est dans une scène de la Nativité» (Manuel d’instructions de l’Eglise, Tome 2: Dirigeants de la prêtrise et des auxiliaires, 1999, p. 279).

Vous pouvez demander à un récitant de lire les paroles du Sauveur dans les Ecritures.

Tableau de flanelle

Le tableau de flanelle est un tableau portatif sur lequel on place des figurines, en général pour raconter une histoire. Cet instrument pédagogique donne de bons résultats avec les enfants. Si vous utilisez un tableau de flanelle, vous pouvez demander aux élèves de vous aider à y placer les figurines. Après avoir utilisé un tableau de flanelle pour raconter une histoire, vous pouvez laisser les enfants utiliser les figurines pour répéter l’histoire.

Fabrication d’un tableau de flanelle

Pour fabriquer un tableau de flanelle:

  1. Coupez un morceau de carton épais, de contreplaqué ou d’un matériau du même genre.

  2. Découpez un morceau de tissu uni fait de flanelle, de feutrine, de Nylon ou de toile de jute, plus long et plus large que la planche servant de fond d’environ six centimètres.

  3. Posez le fond au centre de l’envers du tissu. Ramenez les côtés du tissu sur la planche et fixez-les au dos.

Fabrication de figurines pour le tableau de flanelle

Pour confectionner vos propres figures pour le tableau de flanelle:

  1. Dessinez une illustration ou décalquez et coloriez une image dans un magazine, un manuel ou une publication de l’Eglise.

  2. Découpez l’image.

  3. Fixez-la avec du ruban adhésif ou collez-la sur du papier fort.

  4. Fixez-la sur un morceau de flanelle, de papier de verre ou sur quelque chose de rugueux. Cela permettra de la faire tenir au tableau de flanelle.

Tableaux blancs

Voir «Tableaux noirs», pages 181–182.

Tableaux noirs

Le tableau noir est l’un des instruments pédagogiques les plus simples et les plus facilement disponibles. Vous pouvez l’utiliser pour:

  • Souligner des points ou des idées clés et aider les élèves à s’en souvenir.

  • Mettre en valeur les idées des élèves en les écrivant.

  • Guider le débat en écrivant les questions et en notant les réponses des élèves. Par exemple:

  • Rendre plus claires des idées ou des histoires en les illustrant simplement. Par exemple:

  • Faire des plans ou des listes pour aider les élèves à suivre une discussion.

  • Inscrire les tâches ou les Ecritures pour la leçon que vous donnez ou pour la prochaine.

Directives pour utiliser un tableau noir

Les directives suivantes peuvent vous aider à vous servir efficacement du tableau noir pour enseigner. Elles s’appliquent aussi à votre utilisation des rétroprojecteurs et des tableaux blancs.

  • Planifiez et pratiquez ce que vous écrirez, et décidez de la manière dont vous organiserez le texte ou les dessins. Exercez-vous à dessiner les illustrations que vous utiliserez.

  • Si vous prévoyez d’utiliser un plan, une liste ou une illustration au tableau noir, vous pourriez le faire avant le début du cours et le couvrir d’un papier, pour le révéler au moment approprié de la leçon.

  • Ecrivez lisiblement et en caractères suffisamment larges pour que chacun puisse voir, et veillez à ce que le texte soit bien disposé, organisé et facile à lire. N’écrivez que les mots ou expressions clés.

  • Faites des silhouettes et des formes simples pour illustrer des histoires ou des concepts. Si elles sont simples, elles ne deviendront pas l’attraction centrale de la leçon.

  • Maintenez l’intérêt de vos élèves en parlant pendant que vous écrivez.

  • Evitez de passer de longs moments au tableau. Cela peut pousser les élèves à se désintéresser de la leçon.

  • Ne présentez pas d’excuse pour votre orthographe, votre écriture ou votre manque de talent artistique. Cela ne ferait qu’attirer l’attention sur cet aspect de votre écriture ou sur vos dessins. Si vous êtes mal à l’aise au tableau, demandez à quelqu’un de vous aider.

  • De temps en temps, demandez à quelqu’un d’écrire au tableau à votre place pour que vous conserviez le contact visuel avec vos élèves. Veillez à ce que la personne comprenne bien ce que vous voulez qu’elle écrive et à quel endroit du tableau.

Tables rondes

Une table ronde est constituée d’un groupe d’au moins deux élèves ou orateurs venant de l’extérieur qui possèdent une connaissance ou une expérience particulière et que l’on charge de traiter d’un sujet d’intérêt général. Une table ronde est dirigée par un animateur, généralement l’instructeur.

Vous pouvez utiliser une table ronde pour présenter une information ou pour discuter de la manière de vivre un principe de l’Evangile ou de résoudre un problème. La table ronde donne aux élèves l’occasion de s’exprimer sur des sujets très divers. Lorsque vous demandez à des élèves de présenter un nouveau sujet ou de discuter de problèmes intéressants pour le groupe, ils participent davantage au processus d’apprentissage.

Comment préparer une table ronde

  1. Sélectionnez un sujet en rapport avec la leçon et l’âge des participants. Préparez des questions sur le sujet que vous poserez aux experts de la table ronde.

  2. Choisissez à l’avance des personnes qui se sentiront suffisamment à l’aise pour répondre à des questions devant un groupe. Limitez le nombre des experts de la table ronde à trois ou cinq. Une table ronde de plus de cinq personnes risque de prendre trop de temps, et les participants risquent de ne pas avoir suffisamment d’occasions de commenter les sujets. Si vous voulez inviter des intervenants possédant une connaissance ou une expérience particulière, rappelez-vous qu’il vous faut d’abord l’autorisation de l’évêque (voir Manuel d’instructions de l’Eglise, Tome 2: Dirigeants de la prêtrise et des auxiliaires, 1999, p. 325).

  3. Aidez les experts de la table ronde à se préparer pour la discussion. Pensez aux idées suivantes:

    1. Aidez-les à comprendre l’objectif de la discussion et leurs responsabilités, y compris toutes les études et autres préparations qu’ils devront faire. Donnez-leur également des renseignements sur l’âge et les besoins des membres de la classe, le genre de présentation que vous souhaitez et le temps qui leur sera imparti pour présenter leur exposé.

    2. Aidez-les à obtenir les informations nécessaires à leur intervention.

    3. Si la table ronde doit présenter des idées ou informations nouvelles, confiez un aspect du sujet à chaque expert du groupe au moins une semaine à l’avance pour qu’il ait le temps de se préparer à la discussion. Vous pourriez donner des références d’Ecritures, de manuels et d’autres sources aux membres du groupe.

    4. Si les membres du groupe veulent mettre l’accent sur un aspect du problème, discutez avec eux avant le débat et donnez-leur une liste de questions à traiter. Laissez chaque personne choisir deux ou trois questions auxquelles elle aimerait répondre.

    5. Juste avant la présentation, laissez-les se réunir brièvement pour un échange d’idées sur le sujet qui sera traité.

Comment mener une table ronde

  1. Disposez la salle de sorte que les participants puissent être vus et entendus.

  2. Au moment de la table ronde, présentez les participants et le sujet dont ils vont parler.

  3. Lorsque vous (ou un autre animateur désigné) menez la discussion et posez les questions, veillez à donner à chaque participant le temps de répondre. Le succès d’une table ronde dépend en grande partie de l’animateur. Celui-ci donne le ton spirituel de la présentation et mène la discussion en veillant à ce que les commentaires restent sur le sujet ou le problème, en relançant une discussion qui traîne et en faisant participer tous les experts à la discussion.

  4. Permettez aux élèves de poser des questions aux experts.

  5. Après la discussion, résumez ce qui a été présenté.

Techniques d’application

En tant qu’instructeur de l’Evangile, l’un de vos objectifs majeurs devrait être d’aider les autres à appliquer les principes de l’Evangile dans la vie de tous les jours. Les techniques d’application peuvent aider les élèves à comprendre les bénédictions qui découlent de l’obéissance à l’Evangile.

Vous trouverez ci-dessous quelques méthodes pour aider ceux que vous instruisez à vivre les principes que vous enseignez. Ces méthodes, ainsi que d’autres, sont décrites dans cette partie du manuel.

  • Discutez de situations semblables à celles que les élèves peuvent rencontrer. Utilisez des jeux de rôle, des groupes de discussion, des débats scindés, des jeux, des feuilles de travail, des études de cas ou des séances de remueméninges pour discuter de la manière de faire des bons choix dans ces situations.

  • Préparez des questions d’application précises pour en discuter avec les élèves.

  • Racontez une expérience personnelle concernant la manière dont vous avez été béni en mettant en pratique un principe de l’Evangile. Encouragez vos élèves à raconter brièvement leurs expériences.

  • Incitez vos élèves à se fixer un ou plusieurs objectifs qui pourront les aider à mettre en pratique les principes que vous leur avez enseignés. Par exemple, dans une leçon sur la prière, vous pouvez les encourager à se fixer pour objectif de prier plus intensément. Vous pouvez leur demander d’exprimer leurs sentiments la semaine suivante.

  • Lisez des passages d’Ecriture qui témoignent de ce principe. Demandez à vos élèves de parler de leur Ecriture ou de leur histoire scripturaire préférée.

  • Demandez à vos élèves de réfléchir à un cantique qui les aide à se souvenir de ce principe. Suggérez des cantiques qui pourraient les y aider.

  • Incitez vos élèves à parler du message de la leçon à leur famille. Ils peuvent par exemple parler d’une activité, d’un cantique, d’une fiche de travail ou d’une Ecriture utilisé en classe. Demandez-leur de voir avec leur famille comment ils peuvent mettre ce principe en pratique.

  • Demandez à vos élèves de noter une Ecriture, une citation, un poème ou un passage d’un cantique sur une feuille de papier qu’ils peuvent emporter chez eux pour se souvenir de la leçon.

  • Demandez aux enfants de se dessiner eux-mêmes en train de mettre ce principe en application.

  • Aidez-les à mémoriser un article de foi qui a trait à ce principe. Avec les enfants, expliquez le lien entre ce principe et l’un des points de «Mes principes de l’Evangile», qui figure au dos de la brochure Mes journées d’accomplissement.

  • Un mois à l’avance, demandez à quelques élèves d’étudier une leçon précise et de la mettre en pratique dans leur vie. Lorsque vous faites cette leçon, demandez à ces élèves de raconter leur expérience.

Théâtre de lecture (voir aussi Lecture en chœur, Récitations)

Dans un théâtre de lecture, les participants utilisent un manuscrit pour raconter une histoire. On peut faire un théâtre de lecture en classe ou devant un public.

Vous pouvez utiliser cette méthode pour présenter des récits d’Ecritures, des histoires, des poèmes ou toute autre information. Vous pouvez aussi l’utiliser au cours d’un spectacle spécial organisé pour des fêtes ou des événements exceptionnels.

Exemple de théâtre de lecture

Histoire: Abinadi, le roi Noé et Alma

Déroulement: Expliquez que Dieu a envoyé un prophète du nom d’Abinadi exhorter le peuple du roi Noé à se repentir de ses péchés. Demandez ensuite aux élèves de lire les paroles du roi Noé, de ses méchants prêtres, d’Abinadi, d’Alma et des Néphites dans Mosiah 17:1–19 et 18:1, 7–11, 17, 30. Demandez aussi à quelqu’un d’être le narrateur et de lire le récitatif entre les déclarations des différents personnages du récit.

Comment organiser un théâtre de lecture

• Sélectionnez des textes qui appuieront le sujet de la leçon.

Vous pouvez trouver des documents appropriés dans les Ecritures et dans les manuels et les magazines de l’Eglise.

• Divisez les textes en rôles. Distribuez-les aux participants. Donnez à chacun le rôle d’un personnage ou du narrateur. Veillez à ce que les participants aient assez de temps pour étudier leur rôle et qu’ils le comprennent bien.

• Si vous présentez le théâtre de lecture devant un public, veillez à ce que les participants s’entraînent à lire le texte. Veillez à ce qu’ils parlent clairement, fassent des pauses et à ce qu’ils modulent le volume et la rapidité de leur voix afin de bien transmettre le sens du message.