Enseignements des présidents de l’Église
Le mariage et le rôle des parents : Préparer notre famille à la vie éternelle


Chapitre 16

Le mariage et le rôle des parents : Préparer notre famille à la vie éternelle

Guidées par des parents justes et aimants, les familles peuvent s’unir pour contribuer à l’édification du royaume de Dieu et pour prendre part à toutes les bénédictions des cieux.

Épisodes de la vie de Wilford Woodruff

Wilford Woodruff et Phoebe Whittemore Carter se sont mariés le 13 avril 1837 à Kirtland (Ohio). Tout au long de leur vie commune, ils ont subi beaucoup d’épreuves, et ainsi leur dévouement mutuel, à leurs enfants et au royaume de Dieu a grandi. L’une de ces épreuves est survenue pendant l’hiver 1838, environ cinq mois avant l’appel de Wilford Woodruff à l’apostolat. Frère Woodruff guidait un groupe de saints qui allaient rejoindre d’autres membres de l’Église, lorsque sa femme est tombée gravement malade. Plus tard, il a raconté :

« Le 23 novembre, ma femme, Phoebe, a eu très mal à la tête, ce qui a évolué en une fièvre cérébrale. Pendant notre voyage, elle devenait chaque jour de plus en plus affligée. Voyager en chariot sur des routes rudimentaires était une terrible épreuve pour une femme dans son état. Notre fille était gravement malade, elle aussi. »

Dans les jours qui ont suivi, l’état de sœur Woodruff s’est aggravé, bien qu’ils aient pu s’arrêter en route et trouver des endroits pour se reposer. Frère Woodruff écrivit : « Le 3 décembre, ma femme se sentait très mal. J’ai passé la journée à m’occuper d’elle et, le lendemain, je suis retourné à Eaton [une ville proche] pour faire des courses pour elle. Son était s’aggravait peu à peu, et, le soir, son esprit avait apparemment quitté son corps et elle était morte.

« Les sœurs, éplorées, se sont rassemblées autour de son corps, pendant que je me tenais là, la regardant avec chagrin. L’Esprit et le pouvoir de Dieu ont commencé à se poser sur moi, jusqu’à ce que, pour la première fois au cours de sa maladie, la foi remplisse mon âme, bien qu’elle soit allongée devant moi, paraissant morte. »

Fortifié dans sa foi, Wilford Woodruff a donné une bénédiction de la prêtrise à sa femme. Il a dit : « J’ai posé mes mains sur elle, et, au nom de Jésus-Christ, j’ai réprimandé le pouvoir de la mort et le destructeur, et leur ai ordonné de la quitter, et j’ai ordonné à l’esprit de la vie d’entrer dans son corps.

« Son esprit est revenu dans son corps, et, à partir de cette heure-là, elle a été guérie ; et nous avons loué le nom de Dieu, nous avons placé notre confiance en lui et avons observé ses commandements.

« Pendant que je faisais tout cela (comme ma femme me l’a raconté plus tard), son esprit avait quitté son corps, et elle le voyait allongé sur le lit, et les sœurs qui pleuraient. Elle les a regardées, ainsi que moi et son bébé, et, pendant qu’elle fixait cette scène, deux personnages sont entrés dans la pièce… L’un de ces messagers l’a informée qu’elle pouvait choisir : elle pouvait aller se reposer dans le monde des esprits, ou, à une condition, elle pouvait avoir le privilège de retourner dans son tabernacle et de continuer ses travaux sur la terre. Cette condition était, si elle sentait qu’elle pouvait soutenir son mari, et, avec lui, subir tous les soucis, toutes les épreuves, tribulations et afflictions de la vie par lesquels il serait appelé à passer à cause de l’Évangile jusqu’à la fin. Lorsqu’elle a vu la situation de son mari et de son enfant, elle a dit : ‘Oui, je le ferai !’

« Au moment où elle a pris cette décision, le pouvoir de la foi s’est posé sur moi, et lorsque je l’ai bénie, son esprit est entré dans son tabernacle…

« Le 6 décembre, au matin, l’Esprit m’a dit : ‘Lève-toi, et continue ton voyage !’ Et, par la miséricorde de Dieu, ma femme a pu se lever et s’habiller et marcher jusqu’au chariot, et nous avons continué notre chemin en nous réjouissant1. »

Fidèle à sa promesse, sœur Woodruff a soutenu son mari, même lorsque ses devoirs d’apôtre exigeaient de lui de longues absences de son foyer. Le 4 mai 1840, lorsque frère Woodruff était en mission en Angleterre, elle lui a envoyé une lettre qui disait : « Je sais que c’est la volonté de Dieu que tu travailles dans sa vigne ; c’est pourquoi, je me plie à sa volonté dans ces choses. Depuis ton départ, je n’ai pas murmuré, ni ne me suis plainte, mais j’attends avec joie le jour où tu reviendras encore une fois chez toi, au sein de ta famille, ayant accompli ta mission dans let la crainte de Dieu. Tu es toujours auprès de moi lorsque je m’approche du trône de grâce et, quand je demande la protection et les bénédictions pour moi et pour les enfants, je demande la même chose pour mon cher époux qui est parti loin de moi, dans un pays étranger, pour prêcher la plénitude de l’Évangile de Jésus-Christ2. »

Dans ces moments de séparation, frère Woodruff exprimait aussi la nostalgie de sa famille, conjuguée à la résolution de faire la volonté du Seigneur. Le 3 avril 1847, il s’est préparé à partir avec le premier convoi de pionniers pour la vallée du Lac Salé. Il a écrit dans son journal : « En quittant ma famille pour partir en mission, je n’ai jamais senti un poids plus lourd sur mon esprit que maintenant. Je prie Dieu de me donner ainsi qu’à ma famille la force de nous rencontrer de nouveau ici-bas, comme il l’a fait lors des nombreuses missions que j’ai acceptées ici-bas dans la vigne du Seigneur3. » Quatre jours plus tard, sa famille le regardait quitter le campement des saints à Winter Quarters (Nebraska). S’arrêtant sur une crête, non loin du camp, il a pris le temps de regarder sa famille à travers ses jumelles4.

Wilford Woodruff se réjouissait de savoir que sa famille pouvait être éternelle. Cette vérité lui a donné la force de supporter les difficultés de la vie. Il a dit : « J’ai souvent pensé que, si je travaillais jusqu’à un âge aussi avancé que Metuschélah et si, par ce moyen, je pouvais faire que ma famille demeure avec moi dans la gloire dans les mondes éternels, cela me récompenserait de toute la douleur et de toutes les souffrances que j’aurais à supporter dans ce monde5. » La promesse d’une famille éternelle influençait ses actions envers les membres de sa famille. Dans une lettre à sa fille Blanche, il a écrit : « Nous nous attendons tous à vivre ensemble éternellement après la mort. Je pense que nous, parents et enfants, devrions faire tous les efforts possibles pour nous rendre mutuellement heureux pendant cette vie afin de n’avoir aucun regret6. »

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Four generations of Woodruffs

Quatre générations de la famille du président Woodruff. À partir d’en haut, à gauche, dans le sens des aiguilles d’une montre : Wilford Woodruff, fils, petit-fils Wilford S. Woodruff, l’arrière-petit-fils Charles W. Woodruff, et Wilford Woodruff, président de l’Église.

Enseignements de Wilford Woodruff

Les bénédictions du mariage et de la condition de parent sont beaucoup plus grandes que les richesses profanes

Le Seigneur nous a dit que le mariage est institué par Dieu pour l’homme [voir D&A 49:15]. Nous avons lu que, dans certaines collectivités, l’institution du mariage tombe presque en discrédit. On prétend qu’il y a parmi nous une tendance grandissante dans cette direction. La cause provient, sans doute, de l’augmentation de la richesse et du manque d’enthousiasme de la part des jeunes gens à assumer la responsabilité d’avoir une femme et des enfants. Comme nous nous éloignons de la simplicité des premiers jours, nous pouvons nous attendre naturellement à ce que cette tendance augmente, car les jeunes gens peuvent être empêchés de demander les jeunes filles en mariage à moins de pouvoir leur offrir un foyer à peu près aussi confortable que celui qu’ils ont connu chez leurs parents. Des habitudes extravagantes ou luxueuses d’instruction de la part des jeunes filles contribueront aussi à décourager les jeunes hommes de se marier… On doit enseigner aux jeunes des deux sexes que la richesse n’est pas nécessaire au bonheur conjugal7.

Lorsque les jeunes gens demandent aux filles de Sion de les épouser, au lieu de se demander : « Cet homme a-t-il une belle maison en briques, une paire de beaux chevaux et un beau carrosse ? » elles devraient se demander : « Est-il homme de Dieu ? A-t-il l’Esprit de Dieu avec lui ? Est-il membre de l’Église ? Prie-t-il ? A-t-il sur lui l’Esprit pour le qualifier pour édifier le royaume ? » S’il a tout cela, oubliez le carrosse et la maison en briques, mettez-vous d’accord et unissez-vous selon la loi de Dieu8.

Ces jeunes gens [de] Sion ont le devoir de prendre pour femme les filles de Sion, et de préparer des tabernacles [des corps physiques] pour les esprits des hommes, qui sont les enfants de notre Père céleste. Ils attendent des tabernacles, ils sont ordonnés à venir ici, et ils devraient naître au pays de Sion plutôt qu’en Babylone9.

Je demande aux parents dans tout Sion de faire tout ce qu’ils peuvent pour inciter leurs fils et leurs filles à marcher dans les sentiers de la justice et à de tirer parti des possibilités qui s’of-frent à eux. Ne laissez pas votre cœur se tourner entièrement vers la vanité et les affaires du monde, mais apprenez à apprécier le fait que des enfants fidèles sont parmi les meilleures et les plus grandes bénédictions10.

Nous n’apprécions pas autant que nous le devrions la bénédiction que Dieu nous a révélée dans l’ordre patriarcal du mariage, d’être scellés pour le temps et pour l’éternité11.

Nous devons apprécier notre famille, et les liens qui nous unissent, en nous souvenant que, si nous sommes fidèles, nous hériterons la gloire, l’immortalité et la vie éternelle, qui est le plus grand de tous les dons de Dieu à l’homme [voir D&A 14:7]12.

Par l’enseignement et par l’exemple des parents, les enfants peuvent se préparer à servir dans l’Église et à rester fidèles à la foi.

Je n’ai jamais douté de la véracité et du triomphe final de cette œuvre. Je n’en doute pas aujourd’hui.. Je ne doute pas que Sion deviendra telle que les prophètes l’ont vue, dans sa gloire, sa puissance, sa domination et sa force, avec le pouvoir de Dieu reposant sur elle.

En vue de toutes ces choses, la question qui m’est venue à l’esprit et à laquelle j’ai beaucoup réfléchi, est la suivante : Qui va prendre ce royaume et en accepter la responsabilité ? À qui le Seigneur va-t-il le confier dans son triomphe final pour le préparer dans sa perfection et sa gloire à la venue du Fils de l’Homme ? À nos fils et à nos filles… C’est sur leurs épaules que ce royaume doit reposer, lorsque leurs pères et leurs anciens seront passés de l’autre côté du voile. Je le vois devant moi aussi clairement que le soleil au firmament. Et, lorsque j’y pense, je me demande : Dans quelle condition se trouvent nos jeunes gens et nos jeunes filles ? Nous, les parents, faisons-nous notre devoir envers eux ? Essaient-ils de se qualifier et de se préparer à la grande destinée et à la grande œuvre qui les attend13 ?

Personne d’entre nous ne sait quelle direction prendront ses enfants. Nous leur donnons de bons exemples et nous nous efforçons de leur enseigner des principes justes mais, lorsqu’ils arrivent à l’âge de responsabilité, ils ont leur libre arbitre et ils agissent par eux mêmes14.

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Family home evening

« Essayons d’élever nos enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur. »

Dans notre zèle à prêcher l’Évangile aux gens de tous pays, nous ne devons pas oublier les devoirs qui nous incombent en ce qui concerne l’éducation correcte de nos enfants. Nous devons leur inculquer, lorsqu’ils sont jeunes, l’amour de la vérité et de la vertu, et leur fournir la connaissance des principes de l’Évangile15.

Essayons d’élever nos enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur [voie Éphésiens 6:4]. Donnons-leur de bons exemples et enseignons-leur de bons principes pendant qu’ils sont jeunes. Ils nous sont donnés par notre Père céleste ; ils sont notre royaume, ils sont le fondement de notre exaltation et de notre gloire ; ils sont la plantation qui aura du renom [voir D&A 124:61], et nous devons nous efforcer de les élever dans la foi au Seigneur, et leur enseigner, aussi bien que nous le pouvons, à prier et à avoir foi au Seigneur, afin qu’après notre mort, quand nous ne serons plus là et qu’ils nous succéderont à cette étape de l’existence, ils puissent accepter la responsabilité de la grande œuvre des derniers jours et du royaume de Dieu sur la terre16.

Les personnes qui vivent sous ce que l’on appelle un gouvernement civilisé, apprennent la loi morale, les dix commandements, ils apprennent à ne pas mentir, à ne pas jurer, à ne pas voler, bref à ne pas faire les choses qui sont considérées comme impies et iniques dans la société. Lorsque les parents enseignent ces principes à leurs enfants dès leur jeune âge, ils s’impriment dans leur esprit, et dès que les enfants atteindront l’âge de responsabilité, ces premières impressions influenceront leurs actes et cela tout au long de leur vie. Les enfants qui ont reçu ces impressions et qui ont été élevés de cette manière, seront toujours choqués lorsqu’ils entendront leurs camarades jurer et prendre le nom de Dieu en vain, et si jamais ils apprennent à jurer, cela ne sera qu’après un grand effort pour surmonter leurs premières impressions17.

C’est… une grande bénédiction pour les enfants que d’avoir des parents qui prient et qui leur enseignent de bons principes, et qui leur donnent le bon exemple. Les parents ne peuvent pas blâmer les enfants de faire des choses qu’ils font eux-mêmes18.

Si nous donnons le bon exemple à nos enfants et essayons de les instruire depuis leur enfance jusqu’à l’âge adulte, si nous leur enseignons à prier et à honorer le Tout-Puissant, si nous leur enseignons les principes qui les soutiendront au milieu de toutes les épreuves, pour que l’Esprit du Seigneur repose sur eux… alors ils ne se laisseront pas éloigner facilement du droit chemin. Les bonnes impressions les suivront toute leur vie et, quels que soient les principes que l’on puisse leur présenter, ces bonnes impressions ne les quitteront jamais19.

Les parents sages ne permettront pas aux préoccupations extérieures de prendre le pas sur leur famille

Je suis depuis longtemps convaincu que le diable fait de grands efforts pour creuser un fossé entre les parents et les enfants, en essayant de faire pénétrer dans l’esprit des fils et des filles des saints les idées dépravées qui les empêcheront de suivre les pas de leur père et de leur mère…

Il est tellement important que nous soyons des pères et des mères avisés, et que nous agissions de manière sage en inculquant à leur jeune esprit tous les principes qui les guideront vers ce qui est juste et qui les aideront à appliquer dans leur vie les principes de la droiture et de la vérité…

Il est primordial de savoir comment agir pour gagner l’affection de notre famille, qui la mènera sur le chemin du salut. Il s’agit là d’une étude et d’un travail que les parents ne doivent pas négliger… Très souvent, nous pouvons considérer que les affaires sont si urgentes qu’elles doivent éloigner ces choses de notre esprit, mais cela ne doit pas être le cas. Tout homme à l’esprit ouvert, et qui se prépare avec joie à l’œuvre qui nous attend, verra et sentira la grande importance de la responsabilité qui est la sienne vis-à-vis de sa famille et surtout de l’éducation de ses enfants.

Nous voulons sauver nos enfants et leur faire prendre part à toutes les bénédictions promises aux personnes sanctifiées ; nous voulons qu’ils reçoivent les bénédictions de leurs parents qui ont été fidèles à la plénitude de l’Évangile20.

Examinons tous notre foyer, et essayons chacun de gouverner notre famille et de mettre de l’ordre dans notre maison21.

Chaque père doit présider sa famille avec bienveillance et avec droiture

Quand j’étais jeune et que j’allais à l’école, le maître venait avec un faisceau de bâtons long de presque deux mètres et demi, et la première chose à laquelle nous nous attendions était de recevoir une correction. Si quelque chose ne lui plaisait pas, nous recevions une rossée terrible. Les corrections que j’ai reçues alors ne m’ont fait aucun bien… La gentillesse, la douceur et la miséricorde valent mieux à tous égards. Je voudrais que l’on instille ce principe dans l’esprit de nos jeunes gens, afin qu’ils l’appliquent à toutes les actions de leur vie. La tyrannie n’est pas bonne, qu’elle soit exercée par des rois, des présidents ou des serviteurs de Dieu. Les paroles gentilles sont bien meilleures que les paroles dures. Si, quand nous avons des difficultés entre nous, nous étions gentils et agréables les uns envers les autres, nous nous épargnerions beaucoup de problèmes.

… Vous allez chez une famille où l’homme traite sa femme et ses enfants avec gentillesse, et vous trouverez qu’ils le traitent de la même manière. Je reçois des plaintes concernant la manière dont les hommes traitent leur femme. Ils ne pourvoient pas à ses besoins. Ils ne la traitent pas avec gentillesse. Tout cela me fait de la peine. Ces choses-là ne devraient pas exister… Nous devons êtres gentils les uns envers les autres, nous faire du bien mutuellement, et œuvrer pour favoriser le bien-être, l’intérêt et le bonheur les uns des autres, surtout au sein de notre foyer.

L’homme préside la famille. Il est le patriarche de son foyer… Il n’existe pas sur la terre d’image plus belle que de voir un homme présider sa famille et lui enseigner des principes justes et lui donner de bons conseils. Ces enfants honorent leur père, et ils trouvent de la consolation et de la joie dans le fait d’avoir pour père un homme juste22.

Les enseignements et l’exemple de la mère influencent sa famille pour le temps et pour l’éternité.

En règle générale, nous considérons que c’est la mère qui forme la personnalité de l’enfant. Je pense que la mère a sur sa postérité une influence plus grande que quiconque. Et parfois l’on se pose la question : « Quand est-ce que cette éducation commence ? » Nos prophètes ont dit : « Lorsque l’esprit de la vie de Dieu entre dans le tabernacle. » La situation de la mère à ce moment-là aura son influence sur le fruit de ses entrailles ; et à partir de la naissance de l’enfant, et tout au long de sa vie, les enseignements et l’exemple de sa mère le guident, en grande partie, et il ressent son influence pour le temps et pour l’éternité23.

Mères, c’est sur vos épaules que repose, dans une large mesure, la responsabilité de développer correctement les capacités mentales et morales de la génération montante, que ce soit dans la petite enfance, l’enfance ou même à un âge plus mûr… Aucune mère en Israël ne doit laisser passer une seule journée sans enseigner la prière à ses enfants. Vous devez prier, et enseigner à vos enfants à faire de même, et vous devez les élever de cette manière, afin qu’après votre mort, lorsqu’ils prendront votre place pour faire avancer la grande œuvre de Dieu, il y ait des principes inculqués dans leur esprit qui les soutiendront pour le temps et pour l’éternité. J’ai souvent dit que c’est la mère qui forme l’esprit de l’enfant…

… Montrez-moi une mère qui prie, qui a surmonté les épreuves de la vie par la prière, qui a fait confiance au Seigneur Dieu d’Israël dans ses épreuves et ses difficultés, et ses enfants la suivront sur le même chemin. Ils n’oublieront pas ces choses-là, lorsque viendra leur tour d’œuvrer dans le royaume de Dieu24.

Nos sœurs… ont des devoirs envers leur mari. Elles doivent prendre en considération sa position et sa situation… Chaque femme doit être gentille envers son mari. Elle doit le réconforter et lui faire tout le bien possible, dans toutes les circonstances de la vie. Lorsque toute la famille est unie, elle bénéficie d’un esprit céleste ici-bas. Cela doit être ainsi ; car lorsqu’un homme dans cette Église se marie, il s’attend à rester avec sa femme pour le temps et pour l’éternité. Il s’attend à avoir sa femme et ses enfants avec lui au matin de la première résurrection, pour demeurer avec sa famille pour l’éternité. Quelle pensée merveilleuse25 !

Conseils pour l’étude et la discussion

Réfléchissez aux idées suivantes en étudiant ou en vous préparant à enseigner. Voir pages v-ix pour trouver de l’aide supplémentaire.

  • Qu’est-ce qui vous frappe dans la relation de Wilford et Phoebe Woodruff ? (Voir pages 169-171.)

  • Relisez le conseil du président Woodruff à sa fille Blanche (page 171). Que pouvez-vous faire pour rendre les membres de votre famille heureux ?

  • Que ressentez-vous en lisant les recommandations du président Woodruff à la jeunesse concernant le mariage et la condition des parents ? (Voir page 172.) Comment ces recommandations s’appliquent-elles à la vie de tous les membres de l’Église ?

  • Lisez les trois derniers paragraphes de la première partie des enseignements (pages 173-174.) De quelle manière « la vanité et les affaires du monde » peuvent-elles nous distraire des joies de la famille ? Comment pouvons-nous contrebalancer ces influences ? Comment pouvons-nous montrer aux membres de notre famille que nous aimons être avec eux ?

  • Lisez le premier paragraphe de la page 176. Que veut dire, à votre avis, « élever nos enfants en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » ? Qu’avez-vous fait pour l’accomplir ?

  • Lisez les troisième et quatrième paragraphes de la page 175. Comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants à obtenir le désir de servir dans l’Église ?

  • Quels principes trouvez-vous en lisant les recommandations du président Woodruff à propos de l’éducation des enfants ? (Voir pages 175-177.)

  • Lisez la section qui commence à la page 177. Que peuvent faire les parents pour faire des relations familiales leur priorité ?

  • Quels principes les parents peuvent-ils apprendre de l’expérience du jeune Wilford Woodruff avec son maître d’école ? (Voir page 178.)

  • Qu’a dit le président Woodruff sur l’influence du père et du mari ? (Voir page 178.) Qu’a-t-il dit à propos de l’influence de la femme et de la mère ? (Voir pages 178-179.) Comment le mari et la femme peuvent-ils s’aider mutuellement dans leurs responsabilités ?

  • En quoi les enseignements de ce chapitre concernent-ils les grands-parents ? Quelles expériences ont montré l’influence juste que les grands-parents peuvent exercer sur leurs petits-enfants ?

  • Quels exemples de parents et de grands-parents qui remplissent leur responsabilité envers leur famille avez-vous vus ?

Écritures en rapport avec le sujet : Énos 1:1 ; Mosiah 4:14-15 ; Alma 56:45-48 ; D&A 68:25-31 ; 93:38-40

Notes

  1. “Leaves from My Journal”, Millennial Star, 3 octobre 1881, p. 638-639.

  2. Cité dans Millennial Star, août 1840, p. 90.

  3. Journal de Wilford Woodruff, 3 avril 1847, archives de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

  4. Voir le journal de Wilford Woodruff, 7 avril 1847.

  5. Deseret Weekly, 17 août 1889, p. 226.

  6. Wilford Woodruff à Blanche Woodruff, 16 septembre 1894 ; cité dans Encyclopedia of Mormonism, sous la direction de Daniel H. Ludlow, 4 tomes, 1992, 4:1582.

  7. “An Epistle to the Members of The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints”, Millennial Star, 14 novembre 1887, p. 728.

  8. The Discourses of Wilford Woodruff, choisis par G. Homer Durham, 1946, p. 271.

  9. The Discourses of Wilford Woodruff, p. 271.

  10. “Y. M. M. I. A. Annual Conference”, Contributor, août 1895, p. 636.

  11. Deseret News Weekly, 26 juin 1867, p. 202.

  12. Deseret News: Semi-Weekly, 4 mars 1873, p. 3.

  13. Deseret Weekly, 17 août 1889, p. 225-226.

  14. Deseret News: Semi-Weekly, 20 juillet 1875, p. 1.

  15. Salt Lake Herald Church and Farm, 15 juin 1895, p. 385.

  16. Deseret News: Semi-Weekly, 20 juillet 1875, p. 1.

  17. Deseret News, 22 février 1865, p. 162.

  18. “Selfishness”, Juvenile Instructor, 15 mars 1867, p. 45.

  19. Deseret News, 26 décembre 1860, p. 338.

  20. Deseret News, 26 décembre 1860, p. 338.

  21. The Discourses of Wilford Woodruff, p. 264.

  22. Deseret Weekly, 22 juin 1889, p. 823.

  23. Deseret Weekly, 17 août 1889, p. 225.

  24. Deseret News, 24 avril 1872, p. 152.

  25. Deseret Weekly, 22 juin 1889, p. 823.