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Le don du Saint-Esprit


Leçon 4

Le don du Saint-Esprit

Cette leçon a pour objectif de nous aider à comprendre les grandes bénédictions qui découlent du don du Saint-Esprit.

Pourquoi il nous faut le don du Saint-Esprit

Avant que nous soyons baptisées et confirmées membres de l’Eglise, le Saint-Esprit nous a parfois influencées. Par exemple lorsque nous avons écouté les missionnaires, le Saint-Esprit nous a donné un bon sentiment au sujet de l’Evangile et nous a aidé à comprendre et à accepter l’Evangile. Mais nous n’avions pas l’avantage d’avoir la compagnie constante du Saint-Esprit avant d’être baptisées et confirmées. A ce moment-là, nous avons reçu le don du Saint-Esprit par le pouvoir de la prêtrise de Melchisédek.

Le Saint-Esprit est l’un des plus grands dons que nous puissions avoir sur terre. Lorenzo Snow a dit: «A partir du moment où nous recevons… le don du Saint-Esprit, nous avons un ami» (Conference Report, octobre 1989, p. 52).

• En quoi est-il désirable d’avoir la compagnie du Saint-Esprit?

• Montrez l’aide visuelle 4-a, «Confirmation d’une jeune femme qui reçoit le Saint-Esprit par l’imposition des mains».

• Demandez aux élèves de lire Jean 14:16–17, 26 et Jean 16:13. Demandez quelles sont les raisons pour lesquelles nous avons besoin de la compagnie du Saint-Esprit? Laissez du temps pour la réponse puis montrez une affiche comportant la liste suivante ou montrez les informations inscrites au tableau:

  1. Il nous aide à enseigner et à apprendre l’Evangile.

  2. Il nous aide à nous souvenir.

  3. Il nous protège du mal.

  4. Il nous met en garde quand nous sommes en danger.

  5. Il nous dit tout ce que nous devons faire.

  6. Il a un pouvoir purifiant et sanctifiant.

LeGrand Richards a dit: «Je préfère que mes enfants et les enfants de mes enfants aient la compagnie du Saint-Esprit plus qu’aucune autre, parce que s’ils écoutent les chuchotements de cet Esprit, il leur fera connaître toute vérité et les ramènera sains et saufs en la présence de leur Père céleste» (Conference Report, avril 1966, p. 112; ou Improvement Era, juin 1966, p. 540).

La compagnie du Saint-Esprit est particulièrement désirable. Nous devons faire notre possible pour la garder.

• Lisez 2 Néphi 35:5. Qu’est-ce que ce verset nous enseigne sur la compagnie du Saint-Esprit? Pour quelles autres raisons la compagnie du Saint-Esprit est-elle désirable?

Comment garder la compagnie du Saint-Esprit

Le respect des commandements nous permettra d’accomplir ce but. Chaque fois que nous prenons la Sainte-Cène, nous promettons d’obéir aux commandements du Seigneur. Dieu nous a assuré que si nous tenons notre promesse, nous aurons toujours son Esprit avec nous (voir D&A 20:77).

Le Seigneur nous a également demandé de rester moralement pures. Il nous a dit que notre corps ressemble à un temple. Si nous gardons notre corps propre et pur par nos pensées, nos paroles, notre tenue vestimentaire et nos actes, le Saint-Esprit restera avec nous (voir 1 Corinthiens 3:16, 17). Nous devons éviter tous les aspects du mal, et jusqu’à son apparence.

Le Saint-Esprit peut s’offenser de ce que nous considérons comme de «petits riens». Dans 3 Néphi 11:29, nous apprenons que les disputes viennent du diable. L’esprit de querelle signifie qu’il n’y a ni unité ni accord. Si nous nous disputons, le Saint-Esprit nous quitte. Bien que se disputer avec son mari, un enfant ou un frère ou une sœur ne soit pas un péché grave, cela chasse le Saint-Esprit.

Joseph Smith, le prophète, ne pouvait pas recevoir d’inspiration s’il éprouvait de mauvais sentiments pour quelqu’un. Un matin il s’était énervé à propos de quelque chose que sa femme, Emma, avait fait. Plus tard, il a essayé de traduire le Livre de Mormon, mais il ne le pouvait pas. Alors il s’est ensuite rendu dans le verger pour prier. Puis il est rentré et a demandé pardon à Emma. C’est alors seulement qu’il a pu traduire (voir la déclaration de David Whitmer, 15 sept. 1882 dans B. H. Roberts, A Comprehensive History of the Church, 1:131).

Quand nos enfants font des bêtises, nous ne devons pas nous mettre en colère. Nous devons laisser le Saint-Esprit nous diriger pour les corriger (voir D&A 121:43).

• Qu’est-ce que nous faisons qui empêche le Saint-Esprit de rester avec nous? Que pouvons-nous faire pour obtenir sa compagnie? Inscrivez les réponses sur deux colonnes séparées au tableau.

Joseph Fielding Smith a dit:

«Le Saint-Esprit ne reste pas avec la personne qui n’est pas disposée à obéir aux commandements de Dieu… Le Saint-Esprit ne peut pénétrer dans une telle âme.

«Ce grand don ne nous est accordé que grâce à l’humilité, à la foi et à l’obéissance…

«N’avez-vous jamais pensé à l’avantage considérable que représente la compagnie d’un membre de la Divinité? Y avez-vous pensé sous cet angle? C’est notre droit, si nous gardons les commandements que le Seigneur nous a donnés» (Fundamental Gospel Truths Balance Education for Students at BYU, Church News, 4 novembre 1961, p. 14).

Comment le Saint-Esprit nous aide

Quand notre fidélité prouve que nous voulons avoir la compagnie du Saint-Esprit, il nous aide de nombreuses façons.

Il nous permet d’être plus heureux en famille

Le Saint-Esprit «inspire la vertu, la bienveillance, la bonté, la tendresse, la douceur et la charité» (Parley P.Pratt, Key to the Science of Theology, p. 100). Quand les membres de la famille acquièrent ces qualités, l’entente est meilleure au foyer.

Il nous montre ce qu’il faut faire

Le Saint-Esprit nous aide à prendre des décisions importantes et nous aide à savoir ce qu’il faut faire.

• Demandez aux élèves de lire Doctrine et Alliances 6:15 et 8:2. Comment le Saint-Esprit nous montre-t-il ce qu’il faut faire?

Il nous permet de progresser dans l’Eglise

Franklin D. Richards nous raconte comment le Saint-Esprit l’a guidé: «J’ai entendu la petite voix douce, ou les murmures de l’Esprit, quand je vous ai conseillés, mes frères et sœurs; quand j’ai conféré la prêtrise à des hommes; quand j’ai mis à part des femmes et des hommes dans l’Église; quand j’ai béni les malades; quand j’ai rendu mon témoignage à des non-membres et à des membres; quand j’ai fait un discours, et en de nombreuses autres occasions» (L’Etoile, mars 1974).

Il nous met en garde

Parfois le Saint-Esprit nous met en garde contre un danger ou une tentation. Franklin D. Richards relate l’expérience d’un jeune père:

«Il fut réveillé une nuit par une voix qui lui dit clairement de se lever et de descendre. Il écouta l’avertissement et, en entrant dans la cuisine, découvrit qu’un mur était dévoré par les flammes. En hâte, il réveilla sa famille, appela les pompiers et, avec l’aide de sa famille, se mit à combattre le feu, le contenant jusqu’à ce que les pompiers arrivent et l’éteignent.

«Il ne douta pas un instant que cet avertissement fût une manifestation de la protection que le Saint-Esprit peut donner à ceux qui mènent une vie en accord avec l’Esprit» (Ensign, juillet 1973, p. 117).

• Depuis que vous avez reçu le don du Saint-Esprit, vous êtes vous trouvée dans une situation où il vous a mise en garde contre une tentation ou un danger?

Il nous réconforte

Bien des gens ont témoigné du réconfort qu’ils ont ressenti dans des moments de chagrin ou de tristesse. Le Saint-Esprit leur a permis de trouver la paix et de comprendre.

Franklin D. Richards nous raconte l’anecdote suivante: «J’ai rencontré deux femmes merveilleuses, des amies, qui avaient perdu leur mari dans un tragique accident d’avion. Est-ce que je les ai trouvées dans le désespoir et le deuil? Certes non. Je n’ai jamais vu de plus grand courage ni de plus grande force. Toutes deux rendaient témoignage du fait qu’elles avaient vraiment senti la consolation de l’Esprit… et qu’elles avaient l’assurance que tout irait bien pour elles et pour leur famille si elles restaient proches de l’Eglise et gardaient les commandements du Seigneur» («La puissance constante du Saint-Esprit» (LEtoile, mars 1974, pp. 117, 118).

Heber J. Grant a raconté comment le Saint-Esprit a réconforté et instruit les membres de sa famille:

«Environ une heure avant que ma femme décède, j’ai appelé mes enfants dans sa chambre et je leur ai dit que leur mère était en train de mourir et qu’ils devaient lui dire au revoir. L’une des petites filles qui avait environ douze ans m’a dit: ‹Papa, je ne veux pas que maman meure. J’ai été avec toi à l’hôpital durant six mois; et quand maman n’allait pas bien tu l’as bénie, elle a été soulagée et s’est endormie tranquillement. Je veux que tu la bénisses et que tu la guérisse.›

«J’ai dit à ma petite fille que nous devions tous mourir, et que j’avais la profonde assurance que l’heure était venue pour sa mère. Elle a quitté la pièce avec les autres enfants.

«Je me suis ensuite agenouillé près du lit de ma femme (qui avait alors perdu connaissance) et j’ai dit au Seigneur que je reconnaissais sa main dans la vie, la mort, la joie, la tristesse, la prospérité ou l’adversité. Je l’ai remercié de savoir que ma femme m’appartenait pour toute l’éternité… Mais je lui ai dit que je n’avais pas la force de voir ma femme mourir et que cela influençais la foi de mes petits enfants… et je l’ai supplié, avec toute la vigueur dont j’étais capable… de faire savoir à ma petite fille que c’était sa volonté que sa mère meure.

«Ma femme est décédée dans l’heure et j’ai rappelé les enfants dans la chambre. Mon petit garçon de six ans pleurait amèrement et ma petite fille de douze ans l’a pris dans ses bras et lui a dit: ‹ne pleure pas, Heber. Depuis que nous sommes sortis de cette pièce la voix du Seigneur du ciel m’a dit: ‹La volonté du Seigneur s’accomplit par la mort de ta maman›» (Gospel Standards, compilé par G. Homer Durham, 1941, p. 361).

Il témoigne de la vérité

C’est par l’intermédiaire du Saint-Esprit que nous recevons un témoignage de l’Evangile.

Une juive qui s’intéressait à l’Eglise s’est rendue un jour à la bibliothèque communale et a emprunté Doctrine de l’Evangile, de Joseph F. Smith. En lisant ce livre, elle a eu une forte envie d’en savoir plus. Elle a décidé d’aller à l’église des saints des derniers jours. Elle a dit:

«Comme j’étais mariée, j’ai demandé à mon mari de m’amener à l’église mormone. Je me souviens bien d’avoir hésité sur le seuil de la chapelle, car je craignais d’y voir un crucifix. Quelle joie cela a été d’apercevoir en entrant une chapelle pleine de gens amicaux et chaleureux! Toute la réunion de l’Ecole du Dimanche m’a fait comprendre que j’étais arrivée chez moi après un long voyage.

«Après les activités préliminaires, on nous a dit qu’il y avait des cours pour tout le monde, et on nous a demandé de nous rendre dans une classe qui, je l’ai appris plus tard, s’appelle la classe des amis de l’Eglise. La leçon de ce dimanche portait sur l’organisation de l’Eglise. Quand on a parlé de l’office d’évêque, l’instructeur a expliqué, je pense par déférence pour mon mari et moi, qu’un évêque était comme un rabbin. Plus tard, comme il nous faisait visiter l’église, je lui ai dit: ‹J’espère que vous ne m’en voudrez pas, mais un évêque dans votre Eglise n’est pas du tout comme un rabbin. Un rabbin n’est qu’un instructeur, alors que votre évêque détient l’autorité de Dieu.›

«J’étais extrêmement surprise de m’entendre dire cela. Et ce n’était que le commencement. Je n’avais pas la moindre idée à cette époque-là de la source de mes «connaissances». Il est vrai que je venais à peine de terminer «Doctrine de l’Evangile», mais deux jours de lecture, ce n’est pas assez pour absorber intellectuellement 543 pages de nouveaux concepts. J’ai appris plus tard que ce sont les perceptions du cœur – la confirmation de l’Esprit – qui transforment le savoir en compréhension» (Renée Pool Vorhaus, «The God of my Fathers», Ensign, février 1978, p. 20).

Par le Saint-Esprit nous pouvons savoir que le prophète de Dieu révèle la vérité. J. Reuben Clark fils a donné ce conseil: «Nous pouvons savoir qu’un orateur est influencé par le Saint-Esprit uniquement si nous aussi sommes influencée par lui» (Church News, 31 juillet 1954, p. 9). C’est important de vivre de façon telle que le Saint-Esprit puisse être notre compagnon constant et nous aider à discerner la vérité.

Les bénédictions accordées par le Saint-Esprit sont réelles. Elles sont à notre disposition, nous les membres de l’Eglise, si nous les recherchons en justice.

• Demandez à une élève de parler d’une occasion où elle a ressenti la compagnie du Saint-Esprit.

Conclusion

Le don du Saint-Esprit est une grande bénédiction. Il est accordé à ceux qui ont été confirmés membres de l’Eglise. Il est essentiel que nous ayons cet Esprit pour accomplir notre mission sur terre. Le Saint-Esprit nous aidera dans tous les aspects de notre vie si nous sommes dignes de sa compagnie.

Tâche

Recherchez la compagnie du Saint-Esprit dans votre vie quotidienne. Fixez-vous le but de vous améliorer de l’une des manières suivantes:

  1. M’efforcer de respecter tous les commandements.

  2. Prier régulièrement.

  3. Montrer que j’aime mon Sauveur.

  4. Servir autrui.

  5. Avoir des pensées et des actions pures.

  6. Remercier le Seigneur pour ses bénédictions et pour le don du Saint-Esprit.

Ecritures supplémentaires

  • Actes 5:32 (Le Saint-Esprit, un témoin)

  • 1 Néphi 10:17 (voir, entendre et savoir par le pouvoir du Saint-Esprit)

  • 2 Néphi 31:13 (parler avec la langue des anges après avoir reçu le don du Saint-Esprit)

  • D&A 107:56 (prévoir l’avenir grâce au Saint-Esprit)

  • Moïse 6:61 (le Consolateur)

Préparation pédagogique

Avant de donner cette leçon:

  1. Etudiez le chapitre 21 des Principes de l’Evangile, «Le don du Saint-Esprit».

  2. Préparez l’affiche suggérée dans la leçon ou inscrivez les informations au tableau.

  3. Demandez à des élèves de présenter des histoires, des Ecritures ou des citations de votre choix.