Foire aux questions

1er avril 2018


La vie et le ministère de Jésus donnent l’exemple des deux grands commandements : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée » et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37, 39). Nous, membres de l’Église du Sauveur qui désirons vraiment être ses disciples, nous devons suivre son exhortation d’aimer et de servir notre Père céleste et ses enfants. Le Seigneur a dit : « Si tu m’aimes, tu me serviras » (D&A 42:29). Le roi Benjamin a enseigné à juste titre : « Lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:17). Alma a résumé notre devoir par cette déclaration : « Ils veillèrent ainsi sur leur peuple et le nourrirent des choses relatives à la justice » (Mosiah 23:18).

Pour aider chacun de nous à répondre au mandat divin de prendre soin des autres et de les servir, la Première Présidence a annoncé les changements suivants, destinés à concentrer les efforts des collèges de la Prêtrise de Melchisédek et des Sociétés de Secours sur le service pastoral à la manière du Sauveur. Ces changements incluent :

  • Un seul collège de la Prêtrise de Melchisédek dans les paroisses.
  • Un seul collège de grands prêtres dans les pieux.
  • Le service pastoral remplace l’instruction au foyer et les visites d’enseignement.
  • L’intégration des jeunes dans le service pastoral.

Dans la logique de ces changements, il n’y a plus de réunion du comité exécutif de la prêtrise au niveau des paroisses et des pieux. Si un problème spécifique se présente au niveau de la paroisse, par exemple une situation familiale délicate ou un souci d’entraide inhabituel, on peut en discuter dans une réunion d’épiscopat élargie. On pourra parler des autres affaires moins délicates en conseil de paroisse. Ce que l’on appelait « réunion du comité exécutif de la prêtrise de pieu » est dorénavant appelé « réunion du grand conseil » (voir les questions 7 et 15 ci-dessous).

Pour plus de renseignements, consultez le site ministering.lds.org.

Un seul collège de la Prêtrise de Melchisédek dans les paroisses

Russell M. Nelson, président de l’Église, a enseigné : « La révélation n’arrive pas nécessairement entièrement d’un seul coup. Elle peut être progressive1. » Le déroulement des événements relatifs aux collèges de la prêtrise et la compréhension croissante des clés de la prêtrise sont un modèle de révélation progressive. Tout au long de l’histoire de l’Église, le Seigneur a souvent révélé sa volonté ligne sur ligne, en accordant progressivement à ses enfants une plus grande compréhension de la façon d’appliquer les principes de l’Évangile aux conditions du moment (voir D&A 46:15-16).

Pendant plusieurs années, la Première Présidence et le Collège des douze apôtres ont réfléchi aux modifications décrites ci-dessous. Ce n’est qu’après avoir beaucoup prié et soigneusement étudié le fondement scripturaire des collèges de la prêtrise que les dirigeants des instances présidentes de l’Église, à l’unanimité et, après avoir reçu la confirmation que c’est la volonté du Seigneur, ont engagé la restructuration des collèges au niveau de la paroisse et du pieu. Cette restructuration constitue une étape de plus dans le déroulement du Rétablissement.


1Russell M. Nelson, « Demandez, cherchez, frappez », Le Liahona, novembre 2009, p. 83.

1. Quelles sont les modifications pour les groupes de grands prêtres et les collèges d’anciens de paroisse ?

Ils sont dorénavant regroupés en un seul et même collège sous la direction d’une présidence unique. Ce collège, constitué de davantage de frères plus unis, sera appelé le « collège des anciens », et il n’y a plus de groupe des grands prêtres de paroisse.

Le « collège des anciens » comprend tous les anciens et les anciens potentiels de la paroisse, ainsi que les grands prêtres qui ne servent pas actuellement dans l’épiscopat, la présidence de pieu, au grand conseil ou comme patriarches en service.

2. Comment la présidence du collège des anciens est-elle organisée ?

Le président de pieu, assisté de ses conseillers, relèvera les dirigeants actuels des groupes de grands prêtres et les présidences actuelles de collèges d’anciens. Puis le président de pieu appellera un nouveau président du collège des anciens dans chaque paroisse. Ensuite, le président de pieu, un de ses conseillers désigné ou un membre du grand conseil désigné, appellera les conseillers recommandés pour servir dans la présidence du collège des anciens. La nouvelle présidence du collège des anciens peut être composée d’anciens et de grands-prêtres, d’âge et d’expérience divers, servant ensemble dans une même présidence de collège. Un ancien ou un grand-prêtre peut être le président du collège ou un conseiller2.


2Voir Doctrine et Alliances 107:9-12. Au verset 11, « le grand prêtre » désigne un grand prêtre président.

3. Qui dirige l’action du président du collège des anciens ?

Le président du collège des anciens rend directement compte au président de pieu. Il reçoit une formation et des directives de la présidence de pieu et par l’intermédiaire de membres du grand conseil. En tant que grand prêtre président de la paroisse, l’évêque se réunit aussi régulièrement avec le président du collège des anciens. L’évêque tient conseil avec lui et [lui donne la direction à suivre pour servir au mieux les membres de la paroisse en travaillant en harmonie avec toutes les organisations]. (Voir Manuel 2, section 7.3.1)

4. Cette modification structurelle change-t-elle l’office de la prêtrise que détiennent les membres du collège ?

Non. Pour ce qui est de leur office dans la prêtrise, les anciens restent anciens et les grands prêtres restent grands prêtres. Toutefois, les anciens continueront d’être ordonnés grands prêtres quand ils sont appelés dans une présidence de pieu ou un épiscopat, ou au grand conseil de pieu – ou à un autre moment par décision du président de pieu, selon son inspiration, après y avoir réfléchi dans la prière.

5. Une paroisse peut-elle avoir plus d’un collège d’anciens ?

Oui. Dans l’esprit de Doctrine et Alliances 107:89, quand une paroisse a un nombre inhabituellement grand de détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek pratiquants, les dirigeants peuvent organiser plus d’un collège d’anciens. Dans de tels cas, chaque collège doit être raisonnablement équilibré en termes d’âge, d’expérience, d’offices et de force de la prêtrise.

Un seul collège de grands prêtres dans les pieux

6. Quelles sont les modifications pour un collège de grands prêtres de pieu ?

La présidence de pieu continue de servir en tant que présidence du collège des grands prêtres de pieu. Les membres de ce collège sont les grands-prêtres qui servent dans une présidence de pieu, un épiscopat, un grand conseil, et les patriarches en fonction. Les greffiers et les secrétaires exécutifs de paroisse et de pieu ne sont pas membres du collège des grands prêtres.

Les membres du collège des grands prêtres du pieu se réunissent habituellement avec le collège des anciens, s’ils ne sont pas affectés ailleurs.

7. Quel est le rôle d’un collège de grands prêtres de pieu ?

La présidence de pieu se réunit selon les besoins avec les membres du collège des grands prêtres du pieu pour les instruire et les aider dans leur appel. Les réunions de pieu existantes, expliquées à la section 18.3 du Manuel 2, demeurent, avec les modifications suivantes :

  • Les réunions du comité exécutif de la prêtrise de pieu seront appelées désormais « réunions du grand conseil ».
  • Il n’y a plus de réunion annuelle de tous les grands prêtres ordonnés du pieu. Néanmoins, la présidence de pieu tient une réunion annuelle du collège des grands prêtres du pieu.
8. Quels sont les objectifs des modifications apportées aux collèges de la Prêtrise de Melchisédek ?

Avoir un seul collège de la Prêtrise de Melchisédek dans une paroisse unifie les détenteurs de la prêtrise dans l’accomplissement de tous les aspects de l’œuvre du salut, y compris l’œuvre de l’histoire familiale et du temple, précédemment coordonnée par le chef du groupe des grands prêtres. Cela permet aux membres du collège, quels que soient leur âge et leurs antécédents, de bénéficier de la perspective et de l’expérience de ceux qui sont à des étapes différentes de la vie. Cela offre aussi aux détenteurs de la prêtrise expérimentés des possibilités supplémentaires d’instruire et de guider les autres, notamment les anciens potentiels, les nouveaux membres, les jeunes adultes et les personnes qui redeviennent pratiquantes dans l’Église.

Ces modifications aident les collèges d’anciens et les Sociétés de Secours à coordonner leur travail. Elles simplifieront aussi la coordination entre le collège, l’épiscopat et le conseil de paroisse. Elles permettront à l’évêque de déléguer plus de responsabilités au président du collège des anciens et à la présidente de la Société de Secours afin que ses conseillers et lui-même puissent se concentrer sur leurs devoirs principaux, notamment celui de présider les jeunes gens qui détiennent la prêtrise d’Aaron et les jeunes filles. »

Le service pastoral remplace l’instruction au foyer et les visites d’enseignement.

Depuis de nombreuses années, les instructeurs au foyer et les instructrices visiteuses étaient désignés pour se rendre chez chaque membre chaque mois, pour donner un message et aider selon les besoins. D’innombrables heures de service dévoué et désintéressé ont été consacrées à cette grande œuvre.

Dans la continuité de ce dévouement, les dirigeants de l’Église demandent maintenant aux membres de s’attacher davantage à servir spirituellement et temporellement à la manière du Christ (voir la section 3.2.3 du Manuel 2). Sous la direction des évêques, les programmes de l’instruction au foyer et des visites d’enseignement consistent dorénavant en un effort coordonné et supervisé par les présidences de collège d’anciens et de la Société de Secours, et s’appelle « service pastoral ».

9. Qu’est-ce que le « service pastoral » ?

Le Sauveur a montré par l’exemple ce que veut dire servir en le faisant par amour pour son Père et pour chaque personne (voir Jean 15:9-10). Il a aimé, instruit, consolé, béni les personnes de son entourage, prié pour elles et il a invité tout le monde à le suivre (voir Marc 8:34). Dans le service pastoral, les membres s’efforcent à l’aide de la prière, de servir comme il le ferait, de « consoler ceux qui ont besoin de consolation », de « toujours veiller sur les membres de l’Église, […] être avec eux et […] les fortifier », de « rendre visite à chaque membre » et d’ aider chacun d’eux à devenir un vrai disciple de Jésus-Christ (Mosiah 18:9 ; D&A 20:51, 53 ; voir aussi Jean 13:35).

Dans le service pastoral, les membres décident, par la communication et l’inspiration, de la fréquence et du type de contact qu’ils auront avec les personnes sur lesquelles ils veillent. Ils tiennent conseil avec leurs dirigeants et leur font rapport, au moins une fois par trimestre, de leur service, et des besoins et forces des personnes dont on leur a demandé de prendre soin. Les dirigeants font rapport de ces entretiens de service pastoral chaque trimestre ; ils ne font plus rapport du nombre de visites faites ou de contacts pris avec les personnes et les familles. De plus, par un lien de la prêtrise avec chaque membre, les frères et les sœurs de service pastoral forment un réseau de communication que les dirigeants peuvent utiliser en cas de danger ou d’urgence.

10. Comment appelle-t-on les personnes qui servent ainsi ?

Les détenteurs de la prêtrise sont appelés « frères de service pastoral » ; les sœurs de la Société de Secours sont appelées « sœurs de service pastoral ». En règle générale, on les appellera simplement par leur nom : « frère Dupont » et « sœur Martin ». On ne les appelle pas « pasteurs ».

11. Quelles ressemblances et quelles différences y a-t-il entre le service pastoral et l’instruction au foyer et les visites d’enseignement ?

Le service pastoral ressemble à l’instruction au foyer et aux visites d’enseignement en ce que chaque foyer aura des frères de la prêtrise – des frères de service pastoral – qui serviront la famille ou les personnes qui y vivent, et qui en prendront soin (voir D&A 20:47, 59). Chaque sœur adulte aura des membres de la Société de Secours – des sœurs de service pastoral – qui la serviront et prendront soin d’elle, ce qui renforcera encore l’accent mis sur le service par la présidence générale de la Société de Secours depuis janvier 2018 (voir « Maintenir le contact avec elle à n’importe quel moment, n’importe où et par n’importe quel moyen », Le Liahona, janvier 2018, p. 7).

En outre, certaines exigences relatives à l’instruction au foyer et aux visites d’enseignement ont été modifiées pour permettre aux membres de servir en se concentrant davantage sur les besoins. Les contacts n’ont plus besoin d’être toujours des visites formelles. Ils peuvent se faire au foyer, à l’église ou dans n’importe quel cadre sûr, convenable et accessible. Comme l’a déclaré Jeffrey R. Holland : « [Ce] qui importe le plus, c’est la manière dont vous avez fait du bien et pris soin des personnes dont vous avez la responsabilité, ce qui n’a quasiment rien à voir avec un calendrier [précis] ou un endroit particulier. Ce qui importe, c’est que vous aimiez les personnes qui vous sont confiées et que vous obéissiez au commandement « de toujours veiller sur les membres de l’Église3 ».

En bref, le service pastoral est dirigé par l’Esprit et il est adapté aux besoins personnels de chaque membre.


3Jeffrey R. Holland, « Représentants auprès de l’Église », Le Liahona, novembre 2016, p. 62.

12. En quoi le service pastoral est-il dirigé par l’Esprit ?

Quand ils servent, les membres recherchent l’inspiration pour savoir comment tendre au mieux la main aux autres et répondre à leurs besoins. Une visite planifiée et des appels téléphoniques réguliers à une sœur âgée qui vit seule assureraient-ils le lien dont elle a besoin ? Est-ce qu’inviter un jeune adulte non pratiquant à participer à un projet communautaire serait le contact le plus utile ? Est-ce qu’assister en supporter à un match de football d’un jeune serait une aide pour lui et ses parents ? Est-ce qu’envoyer par SMS un verset d’Écriture porteur d’espérance à quelqu’un aiderait à alléger ses fardeaux ? Est-ce qu’un mot, une carte ou un courriel serait un témoignage d’intérêt utile ? Qu’est-ce que le Sauveur voudrait que ses serviteurs fassent ? Trouver des réponses inspirées à ce genre de questions et utiliser toutes les méthodes disponibles pour garder le contact avec les personnes qui leur sont attribuées est l’essence du service pastoral inspiré. Pour rendre un service chrétien, les frères et les sœurs de service pastoral ne peuvent pas compter sur des visites de routine ou des messages prédéfinis ; ils recherchent l’inspiration et consultent les membres des familles qui leur sont attribuées pour prendre soin d’eux au mieux, selon le temps et les moyens dont ils disposent.

13. En quoi le service pastoral est-il flexible ?

Les frères et les sœurs de service pastoral ont la possibilité de faire ce qui fonctionne le mieux. Les personnes dont ils doivent prendre soin n’ont pas toutes nécessairement besoin de la même attention. En coordination avec l’épiscopat et le conseil de paroisse, les présidences de collège d’anciens et de la Société de Secours indiquent aux frères et sœurs de service pastoral quelles sont les personnes qui ont besoin d’eux en priorité. La plus grande priorité est le plus souvent donnée aux nouveaux membres, aux membres non pratiquants potentiellement réceptifs et à d’autres personnes telles que les mères ou les pères seuls, les veuves et les veufs. Les dirigeants peuvent affecter un dirigeant de jeunes à une famille dont un fils ou une fille rencontre des difficultés. Ils affectent immédiatement des frères et des sœurs de service pastoral aux nouveaux convertis. Ils peuvent affecter n’importe quel membre du collège des anciens à ce service, qu’il soit grand prêtre ou ancien.

Lorsque c’est opportun, un couple marié peut être affecté à une famille ou à une personne. De plus, les Lauréoles et les Églantines peuvent apporter une aide importante en faisant équipe avec des sœurs de la Société de Secours, comme le font les prêtres et les instructeurs en faisant équipe avec des détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek (voir la question 22 ci-dessous).

14. Comment le service pastoral est-il adapté aux besoins de chaque membre ?

Les frères et les sœurs de service pastoral s’efforcent de répondre au mieux aux besoins individuels. Ils peuvent utiliser toutes formes de communication pour agir selon l’inspiration de l’Esprit et répondre aux besoins des personnes qu’ils servent. Cela commence par une réflexion aidée de la prière et par une conversation avec les familles et les personnes qui leur sont attribuées, pour mieux les connaître. Au cours de cette conversation attentive et des contacts suivants, ils comprendront comment répondre à leurs besoins, notamment la fréquence et le type de contact qu’elles désirent et leur souhait éventuel de recevoir un message ainsi que son contenu. Les personnes qui servent veillent à ce que toutes les communications avec les membres de la famille soient pertinentes.

Les frères et sœurs de service pastoral s’efforcent d’aider les personnes et les familles à se préparer pour leur prochaine ordonnance, à respecter les alliances qu’elles ont faites et à devenir autonomes. Cette aide peut comprendre des messages spirituels adaptés aux besoins d’une personne ou d’une famille, bien que le service pastoral ne soit pas principalement une tâche consistant à donner un message. Le magazine Le Liahona ne comportera plus de message particulier à utiliser lors des contacts de service pastoral.

15. Comment les dirigeants de la Prêtrise de Melchisédek et de la Société de Secours travaillent-ils à l’unisson ?

L’une des conséquences naturelles que visent l’accroissement de la force des collèges de la prêtrise restructurés et l’unité avec la Société de Secours qui en résulte est une plus grande capacité de prendre soin des autres. Le service pastoral consiste en un effort coordonné pour accomplir le devoir de la prêtrise de « rendre visite à chaque membre » et de « toujours veiller sur les membres de l’Église, d’être avec eux et de les fortifier » et l’objectif de la Société de Secours, « [d’augmenter] la foi en notre Père céleste et en Jésus-Christ et son expiation, [de fortifier] les personnes, les familles et les foyers au moyen des ordonnances et des alliances, et [d’œuvrer] dans l’unité pour aider les personnes nécessiteuses » (D&A 20:47, 53; Manuel 2, 9.1.1).

En œuvrant ensemble et sous la direction de l’évêque, les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours ont la possibilité d’être inspirées, organisées et coordonnées dans leurs efforts pour veiller sur chaque personne et chaque famille et prendre soin d’elle. La coordination implique de travailler ensemble de la façon suivante :

  • La présidence du collège des anciens recommande les affectations de service pastoral pour les personnes et les familles de la paroisse. La présidence de la Société de Secours recommande les affectations de service pastoral pour les sœurs de la Société de Secours. Lorsqu’il y a des besoins particuliers, les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours peuvent discuter des affectations particulières avant qu’elles ne soient décidées.
  • Les deux présidences recommandent les affectations de service pastoral à l’évêque pour qu’il donne son approbation.
  • Selon les besoins, les frères et sœurs de service pastoral peuvent discuter des situations individuelles et, lorsque c’est nécessaire, s’adresser à leurs dirigeants de collège ou de Société de Secours pour demander de l’aide et des moyens supplémentaires.
  • Les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours se réunissent trimestriellement pour discuter des besoins des personnes et des familles suite aux entretiens de service pastoral.
  • Après cette réunion, le président du collège des anciens et la présidente de la Société de Secours se réunissent avec l’évêque une fois par trimestre pour voir comment répondre aux besoins des personnes et des familles.
  • Au cours du conseil de paroisse et si nécessaire, les dirigeants du collège des anciens et de la Société de Secours abordent les points forts et les besoins rapportés lors des entretiens de service pastoral, puis ils élaborent et mettent en œuvre des plans pour servir les membres de la paroisse et leur faire du bien.

Pour simplifier la coordination, les paroisses se concentrent sur les réunions de conseil de paroisse et ne tiennent plus de réunion de comité exécutif de la prêtrise. Les points qui étaient traités précédemment lors des réunions du comité exécutif de la prêtrise sont abordés, selon les besoins, dans des réunions d’épiscopat élargies, en conseil de paroisse ou lors des réunions trimestrielles de l’évêque, du président du collège des anciens et de la présidente de la Société de Secours.

16. Comment les membres reçoivent-ils leurs affectations de service pastoral ?

Les dirigeants se réunissent avec les frères et sœurs de service pastoral, de préférence par équipe, pour les informer de leurs affectations et des points forts, des besoins et des difficultés des personnes qu’ils servent. Cette conversation peut avoir lieu lors d’un entretien de service pastoral (voir la question 20 ci-dessous) ou quand le besoin se présente.

17. Quel est le rôle des visites à domicile ?

Compte tenu des effectifs, des distances, de la sécurité et d’autres considérations, une visite chaque mois dans chaque foyer peut ne pas être possible ou pratique ; néanmoins, les visites personnelles sont importantes quand on peut les faire. Pour servir comme le ferait le Sauveur, les frères et sœurs de service pastoral envisagent toutes les manières possibles de contacter les personnes qui leurs sont attribuées et de prendre soin d’elles.

18. Le service pastoral comprend-il toujours un message ?

Non. Quand les frères et sœurs de service pastoral ont fait connaissance des personnes qui leur sont attribuées, ils apprennent quels sont leurs besoins, et le Saint-Esprit peut leur inspirer d’enseigner un principe de l’Évangile spécifique. Un père ou une mère peut aussi demander qu’un sujet particulier soit discuté avec sa famille. Mais le meilleur « message » consiste à se soucier des personnes et à faire preuve de compassion à leur égard.

19. Comment les frères et sœurs de service pastoral font-ils rapport ?

Les dirigeants du collège des anciens et de la Société de Secours ne tiennent plus de rapport mensuel des visites. En revanche, ils s’entretiennent avec les frères et sœurs de service pastoral au sujet de la situation de chaque personne ou famille dont ils sont responsables. Ces entretiens de service pastoral ont lieu au moins une fois par trimestre, et à tout autre moment, selon les besoins.

20. Qu’est-ce qu’un entretien de service pastoral ?

Un entretien de service pastoral permet de : (1) discuter des points forts, des besoins et des difficultés des familles et des personnes attribuées ; (2) déterminer pour quels besoins le collège, la Société de Secours ou le conseil de paroisse peut apporter son aide ; et (3) apprendre des dirigeants et être davantage motivé.

Au moins une fois par trimestre, les frères et sœurs de service pastoral rencontrent un dirigeant du collège des anciens ou une dirigeante de la Société de Secours lors d’un entretien de service pastoral, de préférence en personne et avec leur compagnon ou compagne de service. Des conjoints qui servent ensemble peuvent se réunir, soit avec un dirigeant du collège des anciens, soit avec une dirigeante de la Société de Secours, soit avec les deux. Entre les entretiens, les frères et sœurs de service pastoral communiquent d’autres informations selon les besoins, en personne ou par téléphone, SMS, courriel ou autres. Ils ne donnent de renseignement confidentiel qu’au président du collège des anciens, ou à la présidente de la Société de Secours, ou directement à l’évêque.

21. Comment les dirigeants gardent-ils la trace des entretiens de service pastoral ?

Les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours conservent une trace des entretiens qu’ils ont. Ils indiquent le mois où l’entretien a eu lieu et qui y a participé. Ils considèrent qu’un entretien trimestriel d’équipe a eu lieu si au moins l’un des membres de l’équipe y a participé.

D’ici le 1er août 2018, les mises à jour de l’application Outils SDJ et de la Documentation pour les dirigeants et les greffiers sur LDS.org permettront de faire ces rapports. Le rapport trimestriel modifié sera également disponible vers le milieu de l’année 2018. Les dirigeants et les greffiers recevront plus de détails prochainement dans une note d’information émanant du siège de l’Église.

Intégrer les jeunes dans le service pastoral

22. Comment les jeunes peuvent-ils être intégrés dans les affectations de service pastoral ?

Les dirigeants peuvent désigner des Lauréoles ou des Églantines pour faire équipe avec des sœurs de la Société de Secours, de la même manière que les prêtres et les instructeurs sont désignés pour faire équipe avec des détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek. Les jeunes utilisent leurs talents et progressent spirituellement en servant aux côtés d’adultes dans l’œuvre du salut et en participant aux entretiens de service pastoral. De plus, en intégrant les jeunes, on augmente le nombre de membres engagés dans le service pastoral et ainsi le nombre de personnes dont on peut prendre soin. Cela permettra aussi de simplifier et de renforcer cette approche au sein des familles lorsqu’une mère et sa fille – ou un père et son fils – serviront ensemble.

23. Les jeunes doivent-ils se voir attribuer personnellement des frères et/ou des sœurs de service pastoral ?

Non. Les jeunes gens et les jeunes filles sont attribués aux personnes qui servent leur famille. Leurs dirigeants de la Prêtrise d’Aaron et des Jeunes Filles veillent également sur eux.

Les ajustements du collège doivent être réalisés rapidement. La mise en place du service pastoral prendra peut-être un peu de temps, mais elle doit être effective dès que possible. Pour plus de renseignements, consultez le site ministering.lds.org/fra.

Veuillez noter que ce qui s’applique aux paroisses et aux évêques vaut aussi pour les branches et les présidents de branche ; ce qui s’applique aux pieux vaut aussi pour les districts, et ce qui s’applique aux présidents de pieu vaut aussi pour les présidents de mission et de district.