Repentir

Le repentir est parfois un processus douloureux, mais il procure le pardon et une paix durable. Par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, le Seigneur a dit : « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme de la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Ésaïe 1:18). Dans cette dispensation, le Seigneur a promis : « Celui qui s’est repenti de ses péchés est pardonné, et moi, le Seigneur, je ne m’en souviens plus » (D&A 58:42). Le repentir comprend les aspects suivants :

La foi en notre Père céleste et en Jésus-Christ. Le pouvoir du péché est grand.Pour nous en libérer, nous devons nous adresser à notre Père céleste, prier avec foi et agir comme il nous demande de le faire. Satan essaiera peut-être de nous convaincre que nous ne sommes pas dignes de prier, que notre Père céleste est tellement mécontent de nous, qu’il n’entendra jamais nos prières. C’est un mensonge. Notre Père céleste est toujours prêt à nous aider si nous avons le désir d’aller à lui, le cœur repentant. Il a le pouvoir de nous guérir et de nous aider à triompher du péché.

Le repentir est un acte de foi en Jésus-Christ : une façon de reconnaître le pouvoir de son expiation. Nous ne pouvons recevoir le pardon que selon ses conditions. Si nous reconnaissons avec gratitude son expiation et le pouvoir qu’il a de nous purifier de nos péchés, nous serons capables d’« exercer [notre] foi qui produit le repentir » (Alma 34:17).

Le chagrin d’avoir péché. Pour recevoir le pardon, nous devons d’abord reconnaître en nous-mêmes que nous avons péché. Si nous nous efforçons de vivre en accord avec l’Évangile, le fait de reconnaître que nous avons péché nous mènera à « la tristesse selon Dieu », qui « produit une repentance à salut » (2 Corinthiens 7:10). La tristesse selon Dieu ne provient pas des conséquences naturelles du péché ni de la crainte d’un châtiment, elle est due, au contraire, au fait que nous savons que nous avons mécontenté notre Père céleste et notre Sauveur, par nos actions. Lorsque nous éprouvons de la tristesse selon Dieu, nous avons le désir sincère de changer et la volonté de nous soumettre à toutes les conditions requises pour obtenir le pardon.

Confession. « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Proverbes 28:13).La volonté de dévoiler pleinement à notre Père céleste tout ce que nous avons fait est essentiel pour le pardon. Nous devons nous mettre à genoux devant lui, prier humblement et reconnaître nos péchés. Nous confessons notre honte et notre culpabilité puis le supplions de nous aider.

Les transgressions graves, comme les infractions à la loi de chasteté, peuvent compromettre notre appartenance à l’Église. Nous devons donc confesser ces péchés au Seigneur ainsi qu’à ses représentants dans l’Église. Cela se fait sous la responsabilité d’un évêque ou d’un président de branche, et éventuellement d’un président de pieu ou de mission, qui sont des sentinelles et des juges dans l’Église. Bien que seul le Seigneur puisse pardonner les péchés, ces dirigeants de la prêtrise jouent un rôle capital dans le processus du repentir. Ils préserveront la confidentialité des confessions et nous aideront pendant tout le processus du repentir.

L’abandon du péché. La confession est une étape essentielle du repentir, mais elle ne suffit pas. Le Seigneur a dit : « C’est à ceci que vous saurez si un homme se repent de ses péchés ; voici, il les confessera et les délaissera » (D&A 58:43).

Nous devons prendre la ferme résolution de ne plus jamais commettre la transgression Si nous tenons cet engagement, nous n’éprouverons plus jamais la souffrance découlant de ce péché. Nous devons fuir immédiatement toute situation dangereuse. Si une certaine situation nous amène à pécher ou peut nous amener à le faire, nous devons partir. Nous ne pouvons pas nous attarder dans la tentation et espérer vaincre le péché.

RestitutionNous devons réparer autant que possible tous les préjudices causés par nos actions, qu’elles aient porté atteinte aux biens d’une personne ou à sa réputation. Notre désir de réparer montre au Seigneur que nous sommes disposés à faire tout notre possible pour nous repentir.

Vivre dans la justic e Il n’est pas suffisant d’essayer de résister au mal ou d’ôter tout pêché de notre vie. Nous devons remplir notre vie de droiture et nous engager dans des activités qui nous apportent de la puissance spirituelle. Nous devons nous plonger dans les Écritures et prier tous les jours pour que le Seigneur nous donne une force qui surpasse la nôtre. À certaines occasions, nous devons jeûner pour recevoir des bénédictions particulières.

L’obéissance totale nous fait bénéficier de toute la puissance de l’Évangile, notamment d’un surcroît de force pour surmonter nos faiblesses. Cette obéissance comprend des actions que nous ne pensions peut-être pas, au départ, faire partie du repentir, comme assister aux réunions, payer la dîme, rendre service et pardonner. Le Seigneur a promis : « Celui qui se repent et obéit aux commandements du Seigneur sera pardonné » (D&A 1:32).

Voir aussi Baptême ; Commissions disciplinaires de l’Église ; Expiation de Jésus-Christ ; Foi ; Pardon ; Péché ; Plan du Salut ; Tentation

— Voir Ancrés dans la Foi, 2004, p. 148-152