Cela les rend heureux

Joseph Smith, le prophète, aimait jouer avec les enfants. Cela ne surprenait pas les gens qui connaissaient le prophète : il montrait souvent son amour pour eux. Un jour, il a aidé deux enfants à sortir de la boue dans laquelle ils étaient enfoncés. Il aimait les petits bébés et jouait avec eux. Quand le prophète jouait avec des enfants, il rendait les jeux amusants, à la fois pour les personnes qui participaient et celles qui regardaient.

Un jour, Joseph jouait au ballon avec des jeunes gens, à Nauvoo. Le frère aîné de Joseph, Hyrum, l’a vu. Hyrum aimait beaucoup son frère et il n’aimait pas que les gens aient l’occasion de le prendre en faute. Hyrum craignait que si des personnes voyaient Joseph s’amuser avec des jeunes gens, elles puissent penser que cela n’était pas digne d’un prophète.

Après le jeu, Hyrum s’est approché de Joseph et lui a dit qu’une telle conduite n’était pas convenable pour un prophète du Seigneur. Il parlait avec amour, par souci de guider son frère.

Le prophète a regardé son frère avec amour. Il savait qu’Hyrum se faisait du souci pour lui ; il lui faisait confiance et écoutait souvent les conseils de son frère aîné. Mais cette fois, Joseph lui a simplement répondu d’une voix douce. « Frère Hyrum, le fait que je me mêle aux garçons dans un sport innocent comme celui-là, ne me nuit en aucune façon, mais au contraire cela les rend heureux et me rapproche d’eux. Qui sait si certains d’entre eux ne donneront pas un jour leur vie pour moi¹ ! »

Joseph, le prophète, avait raison. Quand les persécutions reprirent contre lui, deux jeunes gens de Nauvoo risquèrent leur vie pour découvrir qui étaient les ennemis du prophète et ce qu’ils manigançaient contre lui. Ils montrèrent combien ils l’aimaient en risquant leur sécurité pour lui. Joseph Smith aimait tendrement les enfants et les enfants aimaient le prophète.

« Ceux qui connaissaient bien Joseph… l’aimaient et le soutenaient comme prophète. »

Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, « Joseph, l’homme et le prophète », L’Étoile, juillet 1996, p. 79.