2008
Rendre vivante l’étude des Écritures
Août 2008


Rendre vivante l’étude des Écritures

Comme les membres de l’Église de partout peuvent le dire, il y a beaucoup de façons efficaces d’étudier les Écritures.

Dans une révélation reçue en 1830, le Seigneur conseille à Joseph Smith, le prophète : « Apprends de moi et écoute mes paroles; marche dans l’humilité de mon Esprit, et tu auras la paix en moi » (D&A 19:23). Spencer W. Kimball (1895-1985) a réaffirmé cette promesse de paix et de direction : « Je constate, lorsque je deviens négligent dans mes rapports avec la Divinité et lorsqu’il semble qu’aucune oreille divine n’écoute et qu’aucune voix divine ne parle, que je suis loin, très loin. Si je me plonge dans les Écritures, la distance se réduit et la spiritualité revient1. »

Des membres nous donnent ici des idées sur différentes façons de nous plonger dans l’étude des Écritures.

Étudier les prophètes

J’ai lu plusieurs fois le Livre de Mormon en me concentrant chaque fois sur des sujets et des enseignements différents. Cette fois-là, j’avais décidé de porter mon attention sur les prophètes du Livre de Mormon pour en savoir davantage sur eux. Quand j’ai commencé à lire 1 Néphi, j’ai rédigé des notes sur Léhi que j’ai classées en six catégories : enseignements, traits de personnalité, relations familiales, relations avec Dieu, relations de Dieu avec lui et manière dont il a reçu ses révélations. Puis j’ai fait de même avec les prophètes suivants, Néphi et Jacob. J’essaie de faire ressortir les similitudes entre les hommes que le Seigneur appelle comme prophètes et de comprendre leurs principaux messages.

Deb Walden (Californie, États-Unis)

Se poser des questions

Quand je lis je me pose des questions. Elles sont de deux types. Premièrement, j’essaie de comprendre le passage d’Écriture que je lis et j’essaie de voir comment il pourrait s’appliquer dans ma vie. Je me pose des questions comme : Dans ce passage, qu’est-ce qui s’apparente à ma vie ? Quel principe est mis en avant ici ? Pourquoi l’auteur parle-t-il de ce point précis ? Comment puis-je l’appliquer maintenant dans ma vie ? Ensuite, je me pose des questions sur les choses que j’ai du mal à traiter : des situations ou des problèmes auxquels je recherche des réponses. Cela peut aussi bien être pour des cas familiaux que pour des changements professionnels. En me posant ces questions, il m’arrive de m’apercevoir que je passe tout mon temps d’étude des Écritures sur quelques versets seulement, en essayant d’écouter l’Esprit et de trouver ce que le Seigneur essaie de me dire. Je me suis aperçu que les réponses me sont données quand je lis en ayant des questions à l’esprit.

Joanne Z. Johanson (Californie, États-Unis)

Projetez-vous dans les scènes des Écritures

Quand je prends mes Écritures, je le fais dans un but précis. J’essaye de le faire en ayant le désir de trouver quelque chose qui peut avoir un intérêt ou une utilité pour moi ou pour quelqu’un d’autre. Je choisis un endroit à l’écart du bruit et des conversations. J’évite de me laisser distraire et je bannis toute pensée qui ne soit pas en rapport avec les Écritures. Pour y parvenir, je me représente les endroits dans lesquels se sont passés les événements que j’étudie et j’essaye de les revivre en spectateur. Je suis tellement concentré que j’en arrive à oublier tout ce qui m’environne.

Juan de Dios Sánchez (République Dominicaine)

Tenir un journal des Écritures

Quand je pense aux moments de ma vie au cours desquels je me plongeais dans les Écritures, je revois invariablement un journal d’étude que je tenais et dans lequel je notais mes sentiments et les passages qui m’inspiraient. Alors, j’ai pris un carnet et un stylo et je les ai mis à côté de mes Écritures. Au début, j’avais du mal à commenter mes lectures. Cela m’a coûté beaucoup de temps et d’efforts. En fait, je ne voulais rien d’autre qu’un en-cas spirituel avant de m’occuper de mon travail quotidien. Mais j’ai persévéré et les Écritures ont pris vie. Je me suis retrouvée à méditer sur des passages, à les disséquer et à les appliquer à ma vie. Des phrases simples donnaient la solution à des problèmes déroutants pour des parents. Je me suis vite rendu compte que je pouvais en prendre note et que ça ne me prenait pas plus de temps que si je ne faisais que lire. J’ai aussi découvert qu’en relisant d’anciennes remarques, je trouvais des réponses à des questions et à des soucis actuels. C’était comme si le Seigneur me donnait des idées quelques semaines avant que j’en aie besoin.

Erica Miller (Utah, États-Unis)

Commencer par une prière

Ce n’est que lorsque j’ai compris l’importance de faire une prière avant de lire les Écritures que j’ai remarqué une amélioration dans ma compréhension du message qu’elles contiennent. Je me suis rendu compte qu’une prière fervente avant de commencer permettait au Saint-Esprit de me parler. Une prière sincère, offerte avec une intention réelle à mon Père céleste, me permet d’entrer en communion avec l’Esprit Saint pendant mon étude et ma méditation sur les Écritures. Au fil du temps, j’ai trouvé en elles de nombreuses réponses. Si, dans mes prières, je me concentre sur des questions précises en rapport avec la situation du moment et que je demande à mon Père céleste de m’aider à comprendre, je suis capable de recevoir de nouvelles idées en rapport avec mes soucis. Quand je cherche sincèrement à être guidé avant de commencer à lire, je tombe sur des passages des Écritures qui parlent de situations auxquelles je peux m’identifier (voir 1 Néphi 19:23).

Jess Rudd (Washington, Etats-Unis)

Cherchez les enseignements du Sauveur

Quand j’étais en service à plein temps dans la mission de Santiago Ouest (Chili) j’ai fait une précieuse découverte sur l’étude des Écritures et le moyen de la rendre plus efficace pour moi comme pour ceux que j’instruisais. Un jour, pendant que nous enseignions l’Évangile à une jeune et belle famille, j’ai senti très clairement que je devais l’inviter à lire 3 Néphi 11 et lui donner un but à sa lecture. Plutôt que de simplement témoigner qu’elle allait apprendre la visite du Seigneur aux peuples de l’Amérique ancienne, mon collègue et moi l’avons invitée à être attentive à ses enseignements et plus particulièrement à la première chose qu’il a enseignée au peuple. Nous avons en outre fait participer les enfants en décrivant la scène comme s’il s’agissait d’une chasse au trésor. Nous avons ainsi totalement capté leur attention. Les enfants étaient tellement motivés pour trouver les trésors de vérité cachés dans le Livre de Mormon que nous étions convaincus que toute la famille irait jusqu’au bout de son engagement.

Quand nous sommes revenus le lendemain, nous avons constaté que les membres de la famille avaient fait plus que simplement lire le chapitre et le premier message du Christ aux habitants de l’Amérique ancienne. Ils avaient souligné presque tous ses enseignements contenus dans tout le chapitre. Même les enfants avaient joué le jeu.

Ryan Gassin (Minnesota, États-Unis)

Ajoutez-y la conférence générale et les cantiques

Nous avions du mal à faire l’étude des Écritures en famille. Comme il était difficile de capter l’attention de nos enfants, nous avons tenté une approche familiale. Mon mari et moi lisions à tour de rôle les discours de la conférence générale à haute voix en famille et, quand nous tombions sur un passage d’Écriture, nous demandions aux enfants de le trouver. Quand c’était fait, chacun devait le souligner et l’un des enfants le lisait. Grâce à ce procédé, nos enfants étaient prêts à foncer, Écritures et crayon en mains. Quand nous finissions ils disaient : « S’il te plait, est-ce qu’on peut faire encore juste une Écriture ? » Nous terminions en chantant un cantique. Pour nous y préparer, nous montrions à nos enfants les références d’Écritures à la fin du livre de cantiques. Ils cherchaient un des passages que nous venions de souligner et nous chantions un cantique qui reprenait le principe de l’Évangile que nous venions d’étudier. C’était une étude des Écritures de grande qualité !

Donna Macurdy Nielson (Virginie, États-Unis)

Note

  1. Enseignements des présidents de l’Église : Spencer W. Kimball (2006), p. 75.