Samuel

Ma mère, Anne, était stérile et priait au temple pour avoir un fils, faisant le vœu de le consacrer au Seigneur. Dieu a répondu à sa prière et je suis né. Quand j’étais encore jeune, elle m’a amené au temple pour que je serve Dieu. Là, le sacrificateur Éli s’est occupé de moi et m’a instruit².

Dans mon enfance, une nuit, j’ai entendu une voix m’appeler. Trois fois je suis allé voir Éli, mais ce n’était pas lui qui m’appelait. Il a dit que c’était le Seigneur qui m’avait appelé. Quand j’ai entendu mon nom pour la quatrième fois, j’ai suivi les recommandations d’Éli et j’ai répondu : « Parle, car ton serviteur écoute³ » Le Seigneur m’a parlé et, tandis que je grandissais, il était avec moi. Il m’a appelé à être son prophète.

Quand je suis devenu vieux, j’ai nommé mes fils juges sur Israël. Mes fils n’étaient pas des hommes justes, alors les anciens d’Israël ont demandé un roi. J’ai averti le peuple des dangers d’avoir un roi mais ils ont insisté. Le Seigneur a commandé : « Écoute leur voix⁴. »

Le Seigneur m’a envoyé Saül, homme « jeune et beau⁵ », et je l’ai oint « chef [du] peuple d’Israël⁶ ». Cependant, quand le Seigneur a commandé à Saül de détruire les Amalécites et tout ce qu’ils avaient, il a désobéi. Il a gardé les animaux des Amalécites et les a offerts en sacrifice. J’ai enseigné à Saül que « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de [la] parole [du Seigneur] vaut mieux que la graisse des béliers⁷ ».

À cause de la désobéissance de Saül, le Seigneur m’a commandé d’oindre un nouveau roi choisi parmi les fils d’Isaï. Isaï m’a présenté ses sept fils ainés mais le Seigneur n’avait choisi aucun d’eux⁸. Le Seigneur m’a révélé que c’était David, le plus jeune fils, qui devait être roi. D’apparence ou de taille, les frères de David ressemblaient sans doute plus à de futurs rois, mais le Seigneur avait choisi ce jeune berger pour guider son peuple. Cette expérience m’a appris que « l’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur⁹ ».