Pourquoi nous faisons des baptêmes pour les morts
Il se passe davantage de choses pendant les baptêmes pour les morts que ce que nous voyons.
Photo du baptistère du temple d’Ogden (Utah)
Si vous déjà avez fait des baptêmes pour les morts, vous avez probablement ressenti certaines des bénédictions du culte au temple : vous vous sentez moins tendu, plus concentré et plus rempli de paix et de foi. Les bénédictions que vous pouvez recevoir en allant au temple sont incroyables, mais le culte au temple va au-delà des simples bénédictions que vous recevez. Parfois, il est difficile de nous souvenir de l’autre personne associée à notre culte au temple, mais elle est plus qu’un nom sur un bout de papier bleu ou rose. Quand vous vous faites baptiser ou confirmer par procuration pour quelqu’un, vous aidez une personne réelle.
Et, donc, que savez-vous de ces personnes qui sont mortes ? Et pourquoi est-il si important que vous vous fassiez baptiser et confirmer pour elles ? Les Écritures nous donnent beaucoup de renseignements sur la vie postmortelle.
La mort physique
À cause de la chute d’Adam, toutes les personnes qui naissent sur la terre subiront la mort physique (voir Moïse 6:48). À la mort, l’esprit de la personne se sépare du corps et va dans le monde des esprits pour attendre la résurrection.
Le monde des esprits : Le paradis et la prison des esprits
Le monde des esprits est divisé entre le paradis et la prison des esprits. Les gens qui se sont fait baptiser et qui sont restés fidèles dans la condition mortelle vont au paradis. C’est un lieu de repos, de paix et de joie. Entre sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a visité les esprits au paradis et les a instruits (voir D&A 138:18-27).
Les personnes justes qui meurent sans connaître l’Évangile vont dans la prison des esprits. C’est aussi là que vont celles qui ont été désobéissantes ou iniques dans la condition mortelle. Les esprits des justes enseignent l’Évangile à ces personnes qui, ensuite, ont la possibilité de l’accepter et de se repentir (voir D&A 138:28-37). Cependant, sans un corps elles ne peuvent pas se faire baptiser ou participer aux autres ordonnances nécessaires pour recevoir la vie éternelle. (voir Alma 40:14.)
Ordonnances par procuration
Heureusement, notre Père céleste est miséricordieux, aimant et juste ; il a par conséquent fourni à tous ses enfants un moyen d’être sauvés. Vous avez là la possibilité d’aider. Quand vous accomplissez des ordonnances par procuration pour des gens, ils ont l’occasion de les accepter. Vous pouvez faire pour eux ce qu’ils ne peuvent pas faire pour eux-mêmes sur le chemin de la vie éternelle. Les esprits qui se repentent peuvent être « rachetés en obéissant aux ordonnances de la maison de Dieu » (D&A 138:58 ; voir aussi le verset 59). Vous pouvez connaître la grande joie que l’on ressent en aidant quelqu’un de la prison des esprits à recevoir ces ordonnances essentielles.
La résurrection
Grâce à la résurrection de Jésus-Christ, toutes les personnes qui sont nées sur la terre vaincront la mort physique et ressusciteront (voir 1 Corinthiens 15:22). Jésus a enseigné : « Car je vis, et vous vivrez aussi » (Jean 14:19). À la résurrection, l’esprit de chaque personne sera réuni à son corps physique. Cela signifie tout le monde : ceux qui ont vécu dans l’iniquité, ceux qui ont mené une vie juste et ceux qui se sont repentis et ont reçu les ordonnances par procuration après la mort.
Le jugement
Une fois que tout le monde sera ressuscité, chacun rencontrera Dieu et sera jugé selon ses œuvres (voir 3 Néphi 27:15), notamment son acceptation des ordonnances (voir 3 Néphi 27:16-20). Seuls ceux qui ont reçu les ordonnances de l’Évangile (en personne ou grâce à l’œuvre du temple) et qui ont respecté les alliances qui accompagnent ces ordonnances auront la vie éternelle.
Parce que vous êtes un mortel vivant et que vous êtes digne de détenir une recommandation à l’usage du temple, vous avez la possibilité et la responsabilité incroyables d’aider les autres enfants de Dieu sur le chemin de la vie éternelle. Vous êtes un élément essentiel du plan de Dieu.