Comprendre votre bénédiction patriarcale

En premier lieu, notre bénédiction patriarcale énonce notre lignage, c’est-à-dire celle des douze tribus de Jacob (qui a été plus tard appelé Israël) à laquelle nous appartenons. Nous ne sommes pas tous descendants littéraux de Jacob mais les Écritures nous enseignent que les membres de l’Église sont adoptés au sein de la maison d’Israël : « Car tous ceux qui recevront cet Évangile seront appelés de ton nom, seront considérés comme ta postérité et se lèveront et te béniront, toi, leur père » (Abraham 2:10).

Shelisa Schroeppel, d’Utah (États-Unis), déclare : « Le fait de savoir que je fais partie de la maison de Jacob m’aide à comprendre quel est mon but dans la vie et pourquoi je reçois certains appels dans l’Église. »

Notre bénédiction patriarcale peut aussi décrire les bénédictions qui s’appliquent plus particulièrement à notre tribu. Par exemple, de nombreux membres de l’Église appartiennent à la tribu d’Ephraïm, tribu qui a la responsabilité spéciale de répandre le message de l’Évangile dans le monde (voir Deutéronome ; D&A 133:26-34).

Lorsque le voyageur l’utilise correctement, une carte lui évite de se perdre. De la même manière, au cours de notre voyage ici-bas, notre bénédiction patriarcale peut nous aider et nous guider dans la vie. Elle ne nous dit pas simplement quoi faire, mais elle peut aussi nous offrir une compréhension personnelle des voies qui, si nous les suivons avec foi, pourront nous aider à savoir quand nous conformons notre vie à la volonté de notre Père céleste. En étudiant notre bénédiction patriarcale, et en nous efforçant de vivre de manière à avoir la compagnie de l’Esprit du Seigneur, nous pouvons trouver sécurité et joie et être guidé.

Gabriel Paredes, de Lima (Pérou), déclare : « Je n’ai pu appliquer complètement avec ma famille certains des conseils qui m’étaient donnés dans ma bénédiction qu’après avoir été scellé à ma femme.

Récemment, nous nous demandions ce que nous pouvions faire pour édifier et fortifier la famille que nous venions de fonder. Nous avons reçu la réponse à notre question au travers de ma bénédiction patriarcale. Elle me conseille de donner la priorité au respect, à la tolérance et à l’amour au sein de ma famille, car ce sont quelques-unes des bases importantes de l’Évangile de Jésus-Christ.

En nous concentrant sur ces points, ma femme et moi avons pu surmonter des difficultés. Notre famille rencontre encore parfois des problèmes, mais nous sommes heureux. J’ai eu le sentiment que le Seigneur me rappelait comment je pouvais avoir la famille qu’il m’avait promise. Je sais que le Seigneur s’adresse à nous dans notre bénédiction patriarcale et que nous devons suivre les conseils que nous y trouvons. »

Une carte ne mentionne pas obligatoirement tous les obstacles du chemin mais, heureusement, la bénédiction patriarcale nous alerte pour nous protéger. Certains de ces avertissements nous aident à nous protéger de l’influence de Satan, d’autres peuvent nous éclairer sur la façon dont nous pouvons surmonter l’homme naturel en nous.

Caitlin Carr, d’Utah, trouvait que certaines des mises en garde de sa bénédiction patriarcale n’étaient pas claires au début mais, en la réétudiant plus tard, elle en a obtenu une nouvelle compréhension.

« Lorsque j’ai reçu ma bénédiction patriarcale, elle me mettait en garde contre des personnes qui essaieraient de m’éloigner de la vérité par des paroles flatteuses. Je n’y ai pas vraiment prêté attention ; j’avais un témoignage fervent de la doctrine qui m’avait été enseignée.

Cependant, l’année suivante, j’ai été confrontée à des idées et des philosophies qui, en surface, paraissaient ancrées dans l’équité et l’amour, mais ne l’étaient pas. Ces messages semblaient venir de toutes parts : des médias, de l’école et même d’amis proches. Alors que je savais que ces philosophies étaient contraires au plan de Dieu, je me suis retrouvée à vouloir soutenir à la fois ces idées du monde et l’Église. Je n’ai pas tardé à me rendre compte que ‘nul ne peut servir deux maîtres’ (Matthieu 6:24) et que je ne devais pas avoir confiance en la sagesse des hommes. Notre Père céleste a effacé mes doutes au travers des Écritures et a apaisé mon esprit et mon cœur. Mon témoignage en a été renforcé et je suis devenue plus ferme dans la défense de ce que je sais être vrai. »

Notre bénédiction patriarcale peut aussi faire mention des dons spirituels et des talents que le Seigneur nous a donnés afin d’édifier son royaume. Si notre bénédiction évoque un talent que nous ne nous connaissons pas, c’est peut-être parce nous n’avons pas encore eu l’occasion de le découvrir ou de le cultiver. Par une recherche diligente et avec l’aide du Seigneur, nous pouvons faire croître ce talent et bien d’autres encore.

En cultivant nos talents, nous prenons conscience de la manière unique dont nous contribuons à l’œuvre du Seigneur. Johanna Blackwell, de Californie (États-Unis), médite sur les dons et les talents énoncés dans sa bénédiction quand elle est tentée de se comparer aux autres : « Alors que je relis les paroles de ma bénédiction patriarcale, je me rappelle que j’ai été bénie de recevoir des dons qui me sont personnellement nécessaires pour surmonter les épreuves et contribuer à hâter l’œuvre du Seigneur.

Ma bénédiction me parle de ma capacité d’aimer, de pardonner et de trouver le courage de me mêler aux personnes qui m’entourent. J’ai cultivé ces dons et le Seigneur m’a accordé un plus grand désir de faire connaissance et de tisser des liens avec de nouvelles personnes et de nouvelles cultures. Mon témoignage que nous sommes tous enfants d’un Père céleste aimant s’en trouve grandi, et, comme nous cherchons tous à ressembler davantage au Christ, j’ai pu servir les autres. »

Pour finir, notre bénédiction patriarcale nous révèle les bénédictions que notre Père céleste nous a promises si nous lui restons fidèles. Il n’y a aucune garantie quant au moment où ces promesses se réaliseront, mais nous pouvons être assurés que, si nous vivons en accord avec l’Évangile, elles se réaliseront, dans cette vie ou dans la suivante.

Sergio Gutierrez, du Nevada (États-Unis), s’accroche à une promesse de sa bénédiction patriarcale chaque fois qu’il s’inquiète au sujet de son avenir professionnel : « Parfois, j’éprouve de l’anxiété du fait de l’incertitude de mon avenir, mais il y a une promesse dans ma bénédiction patriarcale qui m’apaise toujours. Cette promesse me permet de savoir que, tant que je travaillerai dur et que je demeurerai fidèle, j’aurai les ressources nécessaires pour pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et œuvrer à l’édification de l’Église. Je ne sais pas encore exactement dans quelle carrière je veux m’engager, mais cette promesse me donne foi et confiance. »