2020
Une manière plus sainte
Février 2020


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Une manière plus sainte

« Le service pastoral a la capacité de promouvoir l’unité parmi les Saints. Cela peut aussi apporter la joie et les sourires à ceux qui servent. »

Russell M. Nelson a parlé d’une manière plus sainte de veiller sur les autres, que nous appellerons simplement « le service pastoral » quand il a annoncé le retrait des instructions au foyer et des visites d’instructions lors de la session de dimanche après-midi de la conférence générale d’avril 2018.1

Si notre cœur est rempli d’amour, nous n’allons pas hésiter à écouter cette invitation à fortifier ceux qui ont le cœur brisé et prendre soin des nécessiteux par le service pastoral. Les bénédictions inhérentes du service pastoral se manifestent mieux par la bonté que notre amour et notre soin sincères apportent aux autres.

J’ai eu la chance d’observer ce soin et cet amour quand les bénédictions du service pastoral ont été déversées sur ma famille.

Quand j’étais en voyage d’affaire il y a quelque temps, mon épouse est tombée très malade et je ne pouvais pas de sitôt être avec elle et les enfants. Sa situation est devenue si critique qu’elle a failli être hospitalisée. Tout ce que je pouvais faire c’était de l’appeler et de la consoler.

Aussitôt après que ma femme ait été absente ce seul dimanche quand elle était malade, j’ai reçu un message rassurant de la part d’une de ses sœurs de la Société de Secours disant qu’elles allaient immédiatement initier une série d’actions pour mobiliser l’aide immédiate pour une sœur dans le besoin.

Je suis toujours ému quand je relis une série de messages WhatsApp de ce jour difficile quand ma femme était très malade. Aussitôt que la nouvelle s’était propagée que les choses n’allaient pas bien dans mon foyer, l’une de ses sœurs de service pastoral a posé deux questions simples mais poignantes sur WhatsApp : « Les enfants sont-ils aussi malades ? Voudriez-vous un repas ou deux ? »

Sans surprise, mon épouse qui se sentait sans assistance, tout ce qu’elle pouvait dire c’était : « Oui. »

Ce « Oui » je sais maintenant que c’était une affirmation de sa croyance qu’avec le service pastoral, l’aide n’est jamais loin. En fin de compte je me suis rendu compte que non seulement ma femme était malade ce week-end, mais nos trois enfants aussi parce que tout le monde avait contracté une mauvaise souche de grippe.

L’aide était généreuse, et ma femme m’a assuré qu’elle était assez suffisante que je ne devais pas raccourcir mon voyage d’affaire pour me précipiter à la maison.

Je connaissais ces sœurs qui étaient ses sœurs de service pastoral. Leur diligence m’inspirait souvent de faire mon propre service pastoral car elles n’avaient jamais manqué un rendez-vous avec ma femme.

Être disciples de Jésus-Christ exige que nous surmontions nos doutes à propos de combien les autres ont besoin de notre aide et de notre soin. Le service pastoral a la capacité de promouvoir l’unité parmi les Saints. Cela peut aussi apporter la joie et les sourires à ceux qui servent.

Sans aucun doute, tout comme un exercice physique, nous nous sentirons mieux ou plus fort dans le service pastoral qu’en le faisant réellement. Nous devons enlever toutes les excuses ou tous les obstacles qui se dressent sur le chemin de l’accomplissement du bien qui est inhérent à l’effort de service pastoral divinement inspiré. Le service pastoral nous aidera à développer un grand sens d’appartenance et d’amitié.

Par le service pastoral, nous arriverons à comprendre pleinement l’amour infini de notre Père céleste pour tous ses enfants, manifesté dans le sacrifice expiatoire de son Fils Jésus-Christ pour nos péchés. Par l’expiation il nous a délivrés de l’emprise de Satan.

Si nous banalisons le service pastoral, nous rendons cela impossible de nous fortifier les uns les autres et de fortifier nos foyers – et par conséquent nous rendons cela facile pour que l’influence de Satan puisse nous vaincre. Mais lorsque nous faisons le service pastoral avec force nous pouvons être soutenu par la puissance de l’amour du Christ quand nous tendons la main pour assumer notre responsabilité de veiller sur les autres.

Référence

  1. Voir Russell M. Nelson, « Servir », Le Liahona, mai 2018, 100.