« J’ai achevé la course, j’ai montré ma foi ! » d’après 2 Timothée 4:7

Mon père, qui est parti du Cameroun pour rallier la France quelques années plus tard au début des années 70, est devenu membre de l’Église en 1978 et je suis né en 1986. Je me rappelle qu’à l’époque, lors des soirées familiales nous lisions l’Étoile et l’Ami qui sont devenus Le Liahona. Cela m’inspira beaucoup.

J’ai trouvé l’occasion de rendre hommage à mon père, et à une grande échelle, à toutes les populations migratoires de la terre qui ont pour objectif d’avoir un avenir meilleur. Avec un sac sur le dos, j’ai participé à une course humanitaire appelée « La Migrante », durant laquelle, en trois mois, j’ai parcouru les 3 000 km qui séparent Cherbourg de Rabat.

Comme je suis membre de l’Église et que j’ai longtemps habité en Amérique du Nord, j’ai décidé de faire une autre course : « André Run USA » qui partira de New York (Pont de Brooklyn) le 1er novembre 2019 et finira à Los Angeles en mars 2020. Cette course passera par Salt Lake City pour rendre hommage aux flux migratoires qui sont à l’origine des différentes communautés qui ont bâti les États-Unis d’Amérique.

Mon but est également de sensibiliser les gens à la tolérance, à l’éducation, car je cours aussi pour les pionniers qui ont fui les persécutions et les sévices subis dans les États du Midwest américain pour aller vivre leur foi librement dans l’Ouest.

Je vais ainsi emprunter une partie du chemin qu’ils ont parcouru, ce qui sera d’ailleurs la partie la plus rude de « André Run USA », traversant l’État du Wyoming en plein mois de janvier via l’Utah.

Malgré le soutien indéfectible de ma mère, j’ai rencontré énormément d’opposition lors de ma première course « La Migrante ».

La « André Run USA » ne s’annonce pas plus facile !

Mais je me sens béni, car c’est un projet de paix qui vise à apporter l’amour et la tolérance, un message que j’espère transmettre aux personnes que je vais rencontrer en chemin.

Je prends exemple sur notre Sauveur et Rédempteur Jésus-Christ, qui a prêché la parole du Père éternel, lors de son ministère terrestre.

Je ne fais pas cette course seulement pour les membres de l’Église, mais pour tous les enfants des hommes.

Je sens l’amour du Seigneur, car il m’a montré en vision pendant mes nuits certaines parties de cette course où je cours avec des milliers de personnes sur l’ « Alleluia » de Haendel, interprété par le Chœur du Tabernacle de l’Église. Il m’a aussi montré comment ses anges seront à mes côtés pendant cette course, parmi lesquels mon père et mes ancêtres.