Trouver l’espérance dans la lumière et la vie du monde

Ésaïe a prophétisé que le Messie serait une lumière pour le monde (voir Ésaïe 49:6 ; 60:1–3). Jésus-Christ a affirmé qu’il était le Messie prophétisé quand il a déclaré : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Dallin H. Oaks, premier conseiller dans la Première Présidence, a expliqué :

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Dallin H. Oaks

« Jésus-Christ est la lumière du monde parce qu’il est la source de la lumière […] qui vivifie notre intelligence, parce que son exemple et ses enseignements éclairent la voie […] parce que sa puissance nous persuade de faire le bien. »(Dallin H. Oaks, « La lumière et la vie du monde », L’Étoile, janvier 1988, p. 59)

Quand Jésus-Christ est apparu aux Néphites et aux Lamanites, il a déclaré : « Et voici, je suis la lumière et la vie du monde » (3 Néphi 1:11, italiques ajoutés, voir aussi Mosiah 16:9). Frère Oaks a dit du rôle du Sauveur dans la vie du monde :

« Jésus-Christ est la vie du monde en raison de sa place unique dans ce que les Écritures appellent « le grand plan éternel de délivrance de la mort » (2 Néphi 11:5). […]

[Il] est la vie du monde parce que sa résurrection et son sacrifice expiatoire nous sauvent de la mort physique et de la mort spirituelle. »(Dallin H. Oaks, « La lumière et la vie du monde », L’Étoile, janvier 1988, p. 60-61)

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La lumière du monde, tableau de Brent Borup

Sharon Eubank, première conseillère dans la présidence générale de la Société de Secours, a raconté une expérience qui illustre l’importance que Jésus-Christ soit la lumière et la vie de notre vie :

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Sharon Eubank

« De mon bureau du bâtiment de la Société de Secours, j’ai une vue parfaite sur le temple de Salt Lake City. Chaque soir à la tombée de la nuit, aussi régulièrement qu’une horloge, les lumières extérieures s’allument. Le temple est un phare immuable et rassurant, juste en face de ma fenêtre.

Un soir de février dernier, après le coucher du soleil, mon bureau est resté sombre contrairement à l’habitude. Comme je regardais par la fenêtre, j’ai vu le temple dans l’obscurité. Les lumières ne s’étaient pas allumées. Je me suis tout à coup sentie triste. Je n’arrivais pas à voir les flèches du temple que j’apercevais chaque soir depuis des années.

Voir l’obscurité là où je m’attendais à voir la lumière m’a rappelé que l’un de nos besoins fondamentaux pour progresser est de rester liés à Jésus-Christ, notre Rédempteur. Il est la source de notre énergie, la lumière et la vie du monde. Sans un lien fort avec lui, nous commençons à mourir spirituellement. Satan le sait et essaie d’exploiter les pressions du monde que nous subissons. Il s’emploie à faire baisser notre lumière, [court-circuiter] l’alimentation et [nous] laisser seuls dans l’obscurité. » (« Le Christ : La lumière qui brille dans l’obscurité », Le Liahona, mai 2019, p. 73-74).

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Quelles bénédictions avez-vous reçues lorsque vous avez fait des efforts pour établir des liens avec la lumière et la vie du monde ? Que pourriez-vous faire pour renforcer ces liens ?

Le fait d’exercer notre foi en Jésus-Christ, la lumière et la vie du monde, est une bénédiction pour nous de nombreuses manières. L’une de ces manières consiste à nous donner de l’espoir.

Dieter F. Uchtdorf, alors conseiller dans la Première Présidence, a expliqué comment la lumière et la vie de Jésus-Christ apportent l’espérance :

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Dieter F. Uchtdorf

« La lumière de Dieu est réelle. Elle est accessible à tous ! Elle donne la vie à tout (voir Doctrine et Alliances 88:11-13). Elle a le pouvoir d’adoucir la souffrance de la blessure la plus profonde. Elle peut être un baume guérisseur pour la solitude et la maladie de notre âme. Dans les sillons du désespoir, elle peut planter les semences d’une espérance plus radieuse. » (« L’espérance de la lumière divine », Le Liahona, mai 2013, p. 75).

Dans le Guide des Écritures, nous lisons : « Dans notre langue quotidienne, le mot [espérance] a souvent une teinte d’incertitude ». Par exemple, nous disons que nous espérons que le temps va changer ou qu’un ami viendra nous rendre visite. Cependant, dans le langage de l’Évangile, le mot espérance est une notion sûre, inébranlable et active. Les prophètes parlent d’une ‘ferme espérance’ (Alma 34:41) et d’une ‘espérance vivante’ 1 Pierre 1:3) » (Guide des Écritures), «Espérance », scriptures.ChurchofJesusChrist.org).

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une jeune adulte souriante

Tandis que vous réfléchissez aux difficultés que vous rencontrez, souvenez-vous que le prophète Mormon a vécu à une époque où les ténèbres spirituelles dominaient la vie néphite (voir Mormon 1-6). En ces temps difficiles, Mormon a enseigné comment accroître notre espérance.

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Lisez Moroni 7:40-42 et cherchez la relation entre la foi, l’espérance et l’expiation de Jésus-Christ.

David A. Bednar, du Collège des douze apôtres, a enseigné :

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David A. Bednar

« Si nous avons confiance et de l’assurance en Christ, et si nous nous appuyons fermement sur ses mérites, sa miséricorde et sa grâce, cela produit, du fait de son [expiation], l’espérance en la résurrection et en la vie éternelle (voir Moroni 7:41). Cette foi et cette espérance nous permettent d’avoir la douce paix de la conscience à laquelle nous aspirons tous. » (« C’est pourquoi ils firent taire leurs craintes », Le Liahona, mai 2015, p. 47)

Comme Mormon, le prophète Éther a aussi vécu à une époque difficile (voir Éther 11). Et, comme Mormon, Éther a enseigné que, même dans les moments les plus difficiles, nous pouvons trouver l’espérance en Jésus-Christ.

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Lisez Éther 12:4 et cherchez comment l’espérance en Christ peut influencer notre vie quotidienne.

Pour en apprendre davantage sur le pouvoir de l’espérance, lisez la citation suivante de frère Uchtdorf ou regardez « Le pouvoir de l’espérance » (2 min 11) :

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Dieter F. Uchtdorf

« L’espérance est un don de l’Esprit [voir Moroni 8:26]. […]

« [C’est] la confiance durable que le Seigneur tiendra les promesses qu’il nous a faites. C’est la confiance que, si nous vivons en accord avec les lois de Dieu et les paroles de ses prophètes maintenant, nous recevrons les bénédictions désirées à l’avenir. C’est croire que nos prières seront exaucées et [s’y] attendre. C’est faire preuve de confiance, d’optimisme, d’enthousiasme et de persévérance patiente. […]

Aussi sombre que semble le chapitre de notre vie aujourd’hui, grâce à la vie et au sacrifice de Jésus-Christ, nous pouvons espérer, et être assurés que la fin du livre de notre vie surpassera nos plus grandes attentes, soyons-en sûrs. » (Voir « Le pouvoir infini de l’espérance », Le Liahona, novembre 2008, p. 22)

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Lis un ou plusieurs des récits scripturaires suivants ou choisis-en un. Cherche des preuves que la foi au Seigneur peut nous apporter l’espérance. Sois prêt à dire ce que tu as appris en classe.

• Schadrac, Méschac et Abed-Nego : Daniel 3:1, 6, 8, 12-14, 16-20, 23-25

• Femme atteinte d’une perte de sang : Marc 5:25-34

• Femme qui a lavé les pieds du Sauveur : Luc 7:36-50

• Anti-Néphi-Léhis : Alma 23:4-7 ; 24:1-27

• Les Néphites et les Lamanites croyants attendaient la naissance du Christ : 3 Néphi 1:4-15

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Qu’as-tu appris sur l’espérance dans le passage d’Écritures ou les passages que tu as étudiés ? En recherchant le don spirituel de l’espérance, que vas-tu faire pour le recevoir ?