2010
Devenir autonome
Janvier 2010


Message des instructrices visiteuses

Devenir autonome

Enseignez ces Écritures et ces citations ou, si nécessaire, un autre principe qui sera utile aux sœurs à qui vous rendez visite. Témoignez de la doctrine. Invitez les sœurs que vous instruisez à exprimer ce qu’elles ont ressenti et appris.

Qu’est-ce que l’autonomie ?

« Être autonome signifie tirer parti de toutes les bénédictions de notre Père céleste pour subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille ainsi que pour trouver des solutions à nos problèmes. » Chacune d’entre nous a le devoir d’essayer d’éviter les problèmes avant qu’ils ne surviennent et d’apprendre à surmonter les difficultés quand elles se présentent …

« Comment devient-on autonome ? On devient autonome en acquérant assez de connaissance, d’instruction et de capacité de lecture, en gérant sagement son argent et ses ressources, en étant fort spirituellement, en étant prêt en cas d’urgences et d’imprévus, et en veillant à sa santé et à son bien-être social et émotionnel1. »

Julie B. Beck, présidente générale de la Société de Secours.

Un devoir de l’Évangile

« Si nous sommes prévoyants et développons nos dons et nos talents, nous devenons plus autonomes. L’autonomie consiste à être responsable de notre propre bien-être temporel et spirituel ainsi que de celui des personnes que notre Père céleste nous a confiées. Ce n’est qu’une fois que nous sommes autonomes que nous pouvons réellement suivre le modèle du Sauveur en servant autrui et en lui faisant du bien.

« Il est important de comprendre que l’autonomie est un moyen d’arriver à une fin. Notre but ultime est de devenir comme le Sauveur, et ce but est mis en valeur par le service désintéressé envers notre prochain. Notre capacité de servir est accrue ou réduite par notre niveau d’autonomie2. »

Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres.

« L’autonomie est le produit de notre travail et sous-tend toutes les autres pratiques d’entraide. Elle est un élément essentiel de notre bien-être aussi bien spirituel que temporel. Concernant ce principe, Marion G. Romney [1897–1988] a dit : ‘Travaillons pour nos besoins. Soyons autonomes et indépendants. Il n’existe pas d’autre principe en vertu duquel on puisse obtenir le salut. Le salut est une affaire individuelle et nous devons y travailler aussi bien dans les choses temporelles que dans les spirituelles.’ …

« Concernant l’autonomie, Spencer W. Kimball [1895–1985] a ajouté : ‘La responsabilité du bien-être social, émotionnel, spirituel, physique ou économique de chacun incombe en tout premier lieu à la personne elle-même, ensuite à sa famille et troisièmement à l’Église, si elle en est un membre fidèle’3. »

Thomas S. Monson.

Notes

  1. Voir « Les devoirs de la présidente de la Société de Secours en matière d’entraide », Principes de base de l’entraide et de l’autonomie, 2009, p. 4–5.

  2. « Une vision évangélique de l’entraide : la foi en action », Principes de base de l’entraide et de l’autonomie, 2009, p. 1-2.

  3. Voir « Principes directeurs de l’entraide personnelle et familiale », L’Étoile, février 1987, p. 3.