Le pouvoir d’une question

Kerstin est devenue mon amie quand j’avais quatorze ans. Nous allions à la même école. Je savais depuis longtemps qui elle était, mais je n’ai fait vraiment sa connaissance que quand elle a eu douze ans.

Nous avons eu l’occasion de mieux nous connaître quand nous avons toutes deux essayé de jouer dans la pièce de théâtre de l’école. Nous sommes bientôt devenues bonnes amies, malgré nos deux ans d’écart. Il n’a pas fallu longtemps pour que nous nous rencontrions l’après-midi, pour nous promener et parler. Un après-midi de printemps, alors que nous nous promenions, elle m’a posé une question qui allait changer sa vie à tout jamais.

Elle se demandait pourquoi mon frère et moi ne participions pas au cours de religion de l’école, comme la plupart des élèves en Autriche. Je lui ai parlé de l’Évangile de Jésus-Christ et de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Puis je lui ai rendu mon témoignage et je l’ai invitée à venir à une activité des jeunes. Par la suite, je lui ai donné un exemplaire du Livre de Mormon et Le Liahona.

Depuis, Kerstin participe à chaque activité de l’Église et elle assiste aux réunions de l’Église chaque dimanche. Elle a même assisté à une conférence de la jeunesse. Chaque fois que nous le pouvons, nous marchons jusqu’à une petite rivière proche pour lire nos Écritures et travailler à notre Progrès personnel des Jeunes Filles.

Malheureusement, Kerstin ne peut pas se faire baptiser avant d’avoir dix-huit ans. Ses parents ne veulent pas causer de conflit avec les membres de sa famille élargie. En dépit de cet obstacle, Kerstin s’est déjà arrangée pour que sa mère vienne à l’église.

Elle travaille aussi avec les missionnaires. Elle parle de l’Église à toutes les personnes qu’elle rencontre et elle a réussi à intéresser son père au programme d’histoire familiale, bien que la religion ne l’intéresse pas.

Kerstin est pour moi un exemple qui me montre combien il est facile de parler aux autres de l’Évangile et comment notre Père céleste prépare les gens à entendre sa parole. Il n’y a qu’à ouvrir la bouche et avoir la foi. Le reste se fait tout seul.