Faire du sabbat un signe personnel de notre amour pour notre Père céleste

Dans ses remarques préliminaires lors de la conférence générale d’octobre 2018 de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, notre prophète, Russell M. Nelson, a dit :

« L’objectif à long terme de l’Église est d’aider tous ses membres à faire grandir leur foi en notre Seigneur Jésus-Christ et en son expiation, à contracter et à respecter leurs alliances avec Dieu, et à fortifier et sceller leur famille. Dans ce monde complexe, ce n’est pas facile. L’adversaire intensifie ses attaques contre la foi ainsi que contre nous et nos familles à une vitesse exponentielle. Pour survivre spirituellement, il nous faut des contre-stratégies et des plans préventifs. De ce fait, nous voulons maintenant mettre en place des adaptations organisationnelles qui fortifieront nos membres et leur famille.

« Depuis de nombreuses années, les dirigeants de l’Église travaillent à un programme d’étude destiné à fortifier les personnes et les familles grâce à un plan centré sur le foyer et soutenu par l’Église pour apprendre la doctrine, fortifier la foi et encourager la pratique religieuse personnelle. Nos efforts de ces dernières années pour sanctifier le jour du sabbat (s’en faire un délice et montrer à Dieu notre amour) vont être augmentés par les adaptations que nous allons maintenant présenter. »¹

Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres, a ensuite présenté le nouveau programme de deux heures des réunions du dimanche.

La plupart des commentaires et des réactions initiaux semblaient se concentrer sur la réduction de trois heures à deux heures passées aux réunions du dimanche – il s’agit des commentaires comme :

« Plus de temps en famille ! »

« Moins de stress en essayant de faire taire le bébé pendant les réunions ! »

« Ouais ! Déjeuner à midi ! » (cas où trois paroisses partageaient le même bâtiment de l’Église)

« Il est plus facile de demander aux amis de venir à l’église pendant deux heures que trois heures ! »

Mais, comme nous avons fait l’expérience de ce changement inspiré au cours des derniers mois, la plupart des gens ont fini par comprendre que l’heure libre n’est PAS le problème ou le principal avantage…

Une famille de Johannesburg a partagé ses réflexions :

Papa : « Les paroles du prophète m’ont permis de mieux me rendre compte de la responsabilité que j’ai d’enseigner à ma famille. C’est à nous que revient cette responsabilité, pas à l’Église, de ramener notre famille au Père céleste. Il en est de même du service pastoral, nous devons rechercher des occasions, il ne s’agit pas de statistiques. Avec cette nouvelle prise de conscience, je trouve plus de temps le ‘sabbat’ pour enseigner à mes enfants que l’heure supplémentaire ne pourrait en faire. »

Maman : « C’est peut-être psychologique, mais passer moins de temps à l’église le matin facilite la tenue d’une soirée en famille constructive le dimanche. Avec tous les engagements sportifs des enfants, juste souper ensemble le lundi soir c’était un cauchemar ! Au début, je manquais les classes supplémentaires et l’occasion de discuter avec des gens pendant la pause. Mais maintenant, je suis consciente de la nécessité de communier davantage et de mieux me connecter avec les autres membres. »

Fille adolescente : « J’adore le fait que nous ayons maintenant ‘l’église’ tous les jours au foyer au lieu de seulement une fois par semaine ! Il est également très agréable d’avoir la classe des jeunes filles toutes les deux semaines, cela rend encore plus spécial le fait d’être ensemble. J’étudie certainement les Écritures beaucoup plus que l’an dernier. »

Une autre famille, ayant deux jeunes adultes seuls demeurant au domicile parental, se réunit le dimanche pour revoir et discuter de ce qu’ils ont lu individuellement au cours de la semaine. Voici leurs réflexions :

« Cela marche vraiment pour notre famille. Nos discussions sont constructives et nous apprenons tous les uns des autres. Chaque semaine, nous prenons un point ou un enseignement que nous voulons appliquer dans notre vie et nous voyons des résultats. Je prends note de ceux-ci afin que nous puissions évaluer notre progrès chaque trimestre.

Il est également agréable de bavarder avec des amis après l’église pendant quelques minutes et de se mettre au courant des nouvelles au lieu de se dépêcher de rentrer à la maison comme avant. »

Un couple retraité a dit :

« Le changement a été très bon pour nous. Le manuel Viens et suis-moi fournit une habitude d’étude à laquelle nous pouvons travailler ensemble. Nous avons toujours lu nos Écritures ensemble, mais ceci est plus structuré. Nous profitons également du temps supplémentaire pour le passer en famille. Nous sommes consultants d’histoire familiale dans la paroisse et nous avons constaté une augmentation du nombre de familles qui nécessitent notre assistance à mesure qu’elles passent du temps à rechercher les archives de leurs ancêtres. »

Voici quelques autres expériences signalées :

Sœur Lerato Pholo a parlé à des membres du pieu de Mdantsane qui ont accueilli cette révélation à bras ouverts et qui sont enthousiastes à l’idée de passer plus de temps en famille à discuter de l’Évangile.

Sandiswa Mahlangabeza se dit heureuse car ce programme permet désormais à la famille de passer plus de temps ensemble et tout le monde a un rôle à jouer. « Je soutiens cette révélation parce que nous avons maintenant des discussions constructives lors de l’École du Dimanche. Quand nous arrivons à la maison, nous discutons de ce que nous avons appris à l’église et nous passons plus de temps en famille. » 

Luvuyo Mafundityala dit que ce bloc de deux heures lui a permis de s’acquitter plus facilement de ses devoirs du service pastoral. « Je soutiens totalement la révélation du prophète, car il m’est maintenant plus facile de bavarder avec mes chers frères et sœurs. Je profite de mon temps pour servir et visiter les malades et les affligés. Comme nous faisons parfois de très longues distances vers chez nous, nous marchons après l’église sans crainte de nous faire agresser parce que nous sortons de l’église une heure plus tôt. J’ai hâte au jour où j’aurai ma propre famille pour enseigner toutes les valeurs et tous les principes que j’apprends du manuel Viens et suis-moi. »

Siphuxolo Slotile dit qu’il était un peu inquiet lorsque la Première Présidence a introduit le bloc de deux heures parce qu’il pensait qu’il n’y aurait pas suffisamment de temps pour adorer. « Quand le président Nelson a introduit le bloc de deux heures, j’étais étonné car je ne me voyais pas avoir suffisamment de temps pour adorer le Seigneur Jésus-Christ et avoir suffisamment de temps pour apprendre de lui, si bien que je savais que les frères ont reçu cette révélation du Très-Haut. Au fil du temps, le service de deux heures du sabbat m’aide à accorder une attention particulière à ceux qui sont assignés à s’adresser à l’assemblée chaque jour du sabbat. Même dans la classe de l’École du Dimanche, j’ai suffisamment de temps pour apprendre sans somnolence, car la leçon ne prend pas beaucoup trop de temps ; et cela a incité les instructeurs à aller droit au but, même moi-même, je suis toujours enthousiaste à l’idée du dimanche et j’ai suffisamment de temps pour réfléchir aux leçons de l’École du Dimanche. »

La famille Yosi soutient la révélation du président, car elle arrive à visiter des membres de leur famille, à servir et à se rapprocher en tant que famille. « Cette révélation est arrivée au bon moment parce que nous voyons Satan attaquer la cellule familiale et notre famille s’est beaucoup fortifiée en passant cette heure supplémentaire ensemble à méditer et à réfléchir sur ce que nous avons appris à l’église. Nous profitons également de ce temps pour servir et visiter des membres de la famille et des amis. Cette révélation a été inspirée et le Seigneur veut que nous nous fortifiions en tant que familles et personnes… »

Et pour terminer…

Il n’y a pas de manuel sur ce que les membres de l’Église devraient faire ou ne pas faire pendant le sabbat, mais si nous suivons ce programme soutenu par l’Église pour centrer notre vie et notre foyer sur le Christ, nous pouvons jouir des bénédictions extraordinaires, comme l’a mentionné frère Cook, lorsqu’il a dit : « Nous sommes certains que les membres seront bénis de façons extraordinaires. Le dimanche va être un jour d’apprentissage et d’enseignement de l’Évangile à l’église et au foyer. Lorsque les personnes et les familles prendront part à des conseils de famille, à l’histoire familiale, au service pastoral, à des actes de service, au culte personnel et à des moments joyeux en famille, le jour du sabbat sera véritablement un délice. »²