Le chemin du pardon

Commencez le cours en revoyant l’histoire de frère et sœur Andersen qui font un détour sur leur chemin vers la maison de la mission aux Philippines (voir les quatre premiers paragraphes du chapitre 13), ou demandez à un étudiant de la résumer. Demandez aux étudiants d’expliquer comment cette histoire pourrait être comparée à nos efforts pour nous repentir et nous sentir pardonnés. Lisez ensuite le sixième paragraphe du chapitre (qui commence par « Lorsque nous nous engageons… »). Dessinez une route avec plusieurs détours au tableau et agrémentez le dessin au fur et à mesure que les étudiants s’expriment pendant le cours.

Demandez aux étudiants de faire part des détours du repentir qu’ils ont découverts lors de leur étude du chapitre 13 et d’expliquer comment chaque détour retarderait le repentir et nous empêcherait de nous en remettre au Sauveur. Cela conduira à discuter des détours sur le chemin du repentir dans un ordre différent de celui dans lequel ils apparaissent dans le manuel, ce qui n’est pas un problème. Utilisez les principes et les idées pédagogiques suivants pour vous aider dans votre discussion.

1. Le repentir n’est pas une punition pour les péchés commis. Au contraire, le repentir permet d’être soulagé de la culpabilité, de la douleur et de la souffrance causées par le péché.

   • Utilisez le deuxième paragraphe de la section « Détour n° 1 » (qui commence par « On ne peut pas souffrir… ») pour aider les étudiants à dégager des vérités similaires à celles énoncées dans le titre de la section ci-dessus. (Voir aussi Doctrine et Alliances 19:4, 16-18.) Discutez ensuite de l’une des deux questions suivantes :

     • Quelle est la différence entre souffrir pour ses péchés et souffrir à cause de ses péchés ?

     • Comment l’analogie de frère Andersen avec le cancer et la chirurgie aide-t-elle à clarifier la relation entre le péché, la souffrance et le repentir ?

2. Le repentir n’est pas simplement une liste de choses à faire ; il doit être centré sur Jésus-Christ.

   • Demandez aux étudiants de revoir le premier paragraphe de la section « Détour n° 2 » si nécessaire, puis discutez de l’une des questions suivantes :

     • En quoi le fait de considérer le repentir comme une liste de choses à faire peut-il retarder notre véritable repentir ?

     • Comment frère Andersen redéfinit-il les étapes (les cinq R) du repentir ?

   • Revoyez la liste des cinq R dans la section « Détour n° 2 » et demandez aux étudiants de discuter de la manière dont le fait de centrer chacune de ces étapes sur le Sauveur fournirait puissance et vision spirituelles à une personne qui cherche à se repentir.

3. Le repentir ne consiste pas seulement à changer de comportement, mais à se tourner vers le Sauveur.

   • Demandez aux étudiants de réfléchir à ce qu’il y a de mal à croire l’idée fausse exprimée dans le troisième détour. Discutez ensuite de la question suivante :

     • Comment ce détour retarderait-il le repentir ou nous empêcherait-il de nous en remettre au Sauveur ?

   • Pendant que les étudiants parlent de ce détour, choisissez un ou plusieurs paragraphes de la section « Détour n° 3 » pour les aider à découvrir une vérité semblable à celle énoncée juste au-dessus. (Frère Andersen développe cette idée dans le chapitre suivant.)

4. Le repentir seul ne nous rachète pas. Jésus-Christ est le Donateur de notre pardon.

   • Utilisez le premier paragraphe de la section « Détour n° 4 » pour aider les étudiants à trouver une vérité semblable à celle énoncée juste au-dessus. Demandez-leur d’expliquer pourquoi ils pensent qu’il est important de comprendre cette vérité.

   • Donnez-leur quelques minutes pour réfléchir et noter leurs pensées concernant le repentir qui pourraient devoir changer lorsqu’ils se repentent et recherchent le pardon du Seigneur.

Commencez cette section par une petite démonstration. Demandez à un étudiant de se tenir d’un côté de la pièce pendant que vous placez une image de Jésus-Christ du côté opposé. Demandez-lui de marcher vers l’image. Indiquez-lui ensuite de s’arrêter, de se détourner du Sauveur et de marcher dans une autre direction, ce qui représente le choix de pécher. Demandez à la classe comment corriger cette action.

Demandez-leur de faire part de la façon dont Russell M. Nelson a défini le mot repentir (voir les trois premiers paragraphes de la section « Se détourner de nos péchés » ou le discours du président Nelson « Nous pouvons faire mieux et être meilleurs » [de 0 :50 à 2 :57]).

Demandez à la classe ce que l’étudiant doit faire pour se repentir. Demandez ensuite à l’étudiant de se tourner à nouveau vers l’image du Sauveur. Demandez-lui de recommencer à marcher en direction de l’image de Jésus-Christ. Aidez les étudiants à relever une vérité semblable à celle énoncée dans le titre de la section ci-dessus. Discutez ensuite de l’une des deux questions suivantes :

• Comment décririez-vous la différence entre un repentir véritable et un simple changement de comportement ? (Si nécessaire, reportez-vous au quatrième paragraphe de la section « Se détourner de nos péchés », qui commence par « Mais ce changement n’est… »).

• Qu’avez-vous fait pour vous approcher du Sauveur de manière constructive en vous repentant ?

Demandez à la classe de lire la première phrase de la section « Un mode de vie » et demandez ensuite :

• Que pensez-vous que frère Andersen veut dire lorsqu’il affirme que le repentir est un mode de vie ? Comment faire du repentir un mode de vie ?

Terminez le cours en donnant aux étudiants le temps de lire les deux derniers paragraphes du chapitre 14 et d’y réfléchir, et de se demander comment se rapprocher du Sauveur. Demandez-leur de se fixer un objectif ou des rappels pour agir en fonction de ce que l’Esprit leur suggère de faire.