Jésus-Christ témoigne que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la voie devant lui, et il promet le repos à qui vient à lui. Jésus répond à l’allégation des pharisiens que son pouvoir vient du diable. Il met en garde contre les accusations fausses et la recherche de signes, et il enseigne la parabole de la maison vide.
Jésus-Christ témoigne que Jean-Baptiste a été envoyé pour préparer la voie devant lui
Montrez aux élèves la photo d’un policier, d’un médecin et une image représentant Jésus-Christ.
Pourquoi est-il important de savoir que ces personnes sont véritablement ce qu’elles semblent être ? Comment pouvez-vous savoir qu’elles sont ce qu’elles semblent être ?
Expliquez que, pendant le ministère de Jésus-Christ dans la condition mortelle, beaucoup de personnes cherchaient à savoir s’il était celui qu’il semblait être. Demandez aux élèves de dégager, pendant qu’ils étudient Matthieu 11, les vérités qui peuvent les aider à acquérir leur témoignage personnel de l’identité de Jésus-Christ.
Expliquez que le roi Hérode a arrêté et emprisonné Jean-Baptiste. Demandez à un élève de lire Matthieu 11:2-3 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever la question que Jean envoie ses disciple poser à Jésus.
Qu’est-ce que Jean envoie ses disciples demander à Jésus ?
Faites remarquer que, par cette question, rapportée au verset 3, les disciples de Jean demandent à Jésus s’il est le Messie. Rappelez aux élèves que Jean-Baptiste sait déjà que Jésus est le Messie (voir Matthieu 3:11, 13-14 ; Jean 1:29-34).
À votre avis, pourquoi Jean-Baptiste envoie-t-il ses disciples découvrir si Jésus est le Messie alors qu’il sait déjà qui il est ? (Il veut que ses disciples reçoivent leur propre témoignage de Jésus-Christ.)
Demandez à un élève de lire Matthieu 11:4-5 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment Jésus répond à leur question.
Au lieu de se contenter de confirmer qu’il est le Messie, qu’est-ce que Jésus demande aux disciples de Jean de faire ?
Vous pourriez expliquer que Jésus aurait pu aisément leur dire qu’il était le Messie. Au lieu de cela, il les invite à entendre et à voir (verset 4), ou à examiner ses œuvres et à retourner ensuite auprès de Jean-Baptiste pour témoigner de ce qu’ils ont entendu et vu Jésus faire.
Comment la réponse de Jésus peut-elle aider les disciples de Jean à recevoir un témoignage plus fort du Sauveur que s’il leur avait simplement dit qui il était ?
Quel principe sur la manière de fortifier notre témoignage du Sauveur pouvons-nous tirer de ce récit ? (Même si les élèves emploient des mots différents, ils devront faire ressortir la vérité suivante : Lorsque nous cherchons à connaître Jésus-Christ et témoignons de lui, notre témoignage peut en être fortifié.)
Demandez aux élèves de noter comment ils sont parvenus à savoir par eux-mêmes que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Vous pourriez demander à quelques élèves de lire ce qu’ils ont écrit.
Résumez Matthieu 11:7-27 en expliquant qu’après le départ des deux disciples, Jésus dit à la multitude que Jean-Baptiste est le prophète choisi pour préparer la voie du Messie. Jésus condamne les personnes qui ont rejeté Jean-Baptiste, ainsi que celles qui, bien qu’ayant été clairement témoins de la divinité du Seigneur, l’ont rejeté. (Remarque : Les enseignements de Jésus au sujet de Jean-Baptiste rapportés dans ces versets seront étudiés de façon plus détaillée dans la leçon sur Luc 7:18-35).
Jésus fait ensuite une promesse à toutes les personnes qui l’acceptent comme étant le Messie. Afin d’aider les élèves à réviser Matthieu 11:28-30, que vous avez présenté dans la leçon 1, demandez à l’un d’eux de lire ces versets à haute voix et demandez aux autres de suivre en cherchant ce que le Seigneur nous demande de faire.
Qu’est-ce que le Seigneur nous demande de faire ? Que nous promet-il en retour ? (Après que les élèves ont donné leurs réponses, notez au tableau la vérité suivante : Si nous allons à lui, Jésus-Christ allégera nos fardeaux et nous donnera du repos.)
Comment la compréhension des vérités contenues dans ce passage de la maîtrise des Écritures peut-elle vous aider cette année ?
Jésus-Christ réprimande les pharisiens pour leurs accusations fausses et leur recherche de signes
(Remarque : Les événements rapportés dans Matthieu 12:1-21 seront étudiés de façon plus détaillée dans la leçon sur Marc 2-3.)
Résumez Matthieu 12:1-30 en expliquant qu’après que Jésus a guéri un homme le jour du sabbat, des pharisiens commencent à chercher sa perte. Quand il guérit un démoniaque, ils tentent de le discréditer devant le peuple en l’accusant de faire ces œuvres par le pouvoir du diable. Jésus connaît leurs pensées et affirme que, au contraire, en chassant les démons, il prouve qu’il est le Messie et qu’il établit le royaume de Dieu. Demandez aux élèves de lire Matthieu 12:30 en silence, en y cherchant ce que Jésus enseigne au sujet des personnes qui ne se rangent pas de son côté. Demandez aux élèves ce qu’ils ont trouvé.
D’après le verset 30, si nous désirons faire partie du royaume de Dieu, que devons-nous faire ? (Pendant que les élèves répondent, veillez à faire ressortir cette vérité : Si nous désirons faire partie du royaume de Dieu, nous devons être totalement dévoués à Jésus-Christ.)
Comment pouvons-nous prouver notre dévouement total à Jésus-Christ ?
Résumez Matthieu 12:31-42 en expliquant que Jésus affirme de nouveau que ses bonnes œuvres sont des preuves qu’il est de Dieu et non du diable. Il avertit également les pharisiens que Dieu les tiendra pour responsables de leurs propos accusateurs. Certains des scribes et des pharisiens demandent alors un signe et Jésus leur reproche de chercher des signes et de ne pas voir qu’il est plus grand que n’importe quel prophète ou roi d’Israël.
Jésus enseigne la parabole de la maison vide et dit que les personnes qui font la volonté du Père seront comptées au nombre des membres de sa famille.
Demandez aux élèves d’imaginer que l’un de leurs amis leur a demandé conseil sur la manière d’éviter de retourner à un péché qu’il essaie d’abandonner.
Quel conseil donneriez-vous à votre ami pour l’aider à résister à la tentation ?
Expliquez que Matthieu 12:43-45 contient une parabole au sujet d’un esprit impur qui est chassé hors d’un homme. Demandez aux élèves de trouver, dans cette parabole, un principe qui peut aider leur ami à vaincre la tentation. Demandez à un élève de lire Matthieu 12:43-44 à haute voix et aux autres de relever ce que l’esprit impur fait après avoir été chassé de l’homme.
Que fait l’esprit impur quand il ne trouve de repos nulle part ?
Quel mot décrit l’état de la « maison », ou de l’homme, quand le mauvais esprit revient ?
Demandez à un autre élève de lire Matthieu 12:45 à haute voix et aux autres de relever ce que l’esprit impur fait après avoir trouvé la « maison », ou l’homme, vide. Demandez aux élèves ce qu’ils ont trouvé.
Après avoir chassé le démon, qu’est-ce que l’homme de la parabole néglige de faire, qui permet au mauvais esprit de revenir ? (Il ne remplace pas le mal par des pensées, des sentiments, des paroles et des actions justes.)
En quoi l’expérience de l’homme de cette parabole représente-t-elle quelqu’un qui essaie de se repentir du péché et de résister à la tentation ?
Après que les élèves ont répondu, demandez à l’un d’eux de lire à haute voix la citation suivante du président Kimball :
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Spencer W. Kimball
« En abandonnant le péché, on ne peut simplement se contenter de souhaiter de meilleures conditions. On doit les créer […]
« […] Les choses qui l’occupaient, lui plaisaient et remplissaient ses pensées sont parties, et de meilleurs remplacements n’ont pas encore rempli les vides. C’est là l’occasion que Satan attendait » (Le miracle du pardon, 1969, p. 171-172 ; italiques ajoutés).
Quel principe pouvons-nous tirer de cette parabole, qui peut nous aider à savoir comment continuer de repousser les influences néfastes après les avoir éliminées de notre vie ? (Les élèves peuvent employer des mots différents, mais ils devraient dégager le principe suivant : Nous pouvons repousser les influences néfastes après les avoir éliminées de notre vie en les remplaçant par de la justice.)
Pour faire comprendre cette vérité aux élèves, demandez à l’un d’eux de lire à voix haute la citation suivante. Demandez aux autres de relever la raison pour laquelle il ne suffit pas de débarrasser notre vie du péché.
« Il n’est pas suffisant d’essayer de résister au mal ou d’ôter tout péché de votre vie. Vous devez remplir votre vie de droiture et vous engager dans des activités qui vous apportent de la puissance spirituelle […]
« L’obéissance totale vous fait bénéficier de toute la puissance de l’Évangile, notamment d’un surcroît de force pour surmonter vos faiblesses. Cette obéissance comprend des actions que vous ne pensiez peut-être pas, au départ, faire partie du repentir, comme assister aux réunions, payer la dîme, rendre service et pardonner » (Ancrés dans la foi : manuel de référence, 2004, p. 152).
Lorsque nous nous repentons, que pouvons-nous faire pour remplir notre vie de justice afin de ne pas retourner au péché ? (Vous pourriez demander à un élève de noter les réponses au tableau.)
Comment ces choses peuvent-elles apporter une plus grande puissance spirituelle dans notre vie et nous permettre de surmonter les mauvaises influences ?
Témoignez qu’en remplissant notre vie de justice, nous aurons plus de puissance pour repousser le mal. Recommandez aux élèves de réfléchir à la manière dont ils peuvent remplir leur vie de plus de justice et de suivre l’inspiration qu’ils reçoivent pendant qu’ils réfléchissent.
Résumez le reste de Matthieu 12 en expliquant que pendant que Jésus enseigne, quelqu’un lui dit que des membres de sa famille veulent lui parler. Le Seigneur enseigne alors que toutes les personnes qui font la volonté du Père sont comptées au nombre des membres de sa famille.
Pour aider les élèves à apprendre Matthieu 11:28-30 par cœur, demandez-leur de créer des mimes qui pourraient représenter des mots ou des expressions dans chaque verset et ensuite de réciter le passage en faisant les mimes. Demandez aux élèves de s’entraîner à le réciter au début du cours pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’ils puissent le faire par cœur.
Commentaire et contexte
Matthieu 11:11. « Le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui »
Joseph Smith, le prophète, a expliqué qu’une manière de comprendre Matthieu 11:11 est d’y voir une allusion à Jésus-Christ lui-même :
« De qui Jésus parlait-il lorsqu’il a fait référence au plus petit ? Jésus était considéré comme ayant le moins de droits dans le royaume de Dieu et [apparemment] était le moins digne d’être accepté comme prophète , comme s’il avait dit : ‘Celui qui est considéré comme étant le plus petit parmi vous, c’est-à-dire moi-même, est plus grand que Jean’ » (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 89).
Joseph Smith, le prophète, a enseigné comment on commet le péché de blasphème contre le Saint-Esprit :
« Il doit recevoir le Saint-Esprit ; il faut que les cieux s’ouvrent à lui et qu’il connaisse Dieu et ensuite pèche contre lui. Lorsqu’un homme a péché contre le Saint-Esprit, il n’y a pas de repentir pour lui. Il faut qu’il dise que le soleil ne brille pas alors qu’il le voit, il faut qu’il nie Jésus-Christ alors que les cieux se sont ouverts à lui et nie le plan de salut les yeux ouverts à la véracité de celui-ci ; et à partir de ce moment-là, il commence à être un ennemi » (dans History of the Church, 6:314).
Parfois, les élèves s’inquiètent du péché de blasphème contre le Saint-Esprit ou reniement du Saint-Esprit. Le président Kimball a enseigné :
« Le péché contre le Saint-Esprit exige une connaissance telle qu’il est manifestement impossible à la masse des membres de commettre pareil péché » (Le miracle du pardon, 1969, p. 118).
James E. Talmage, du Collège des douze apôtres, a expliqué pourquoi Jésus mettait les pharisiens en garde contre le péché impardonnable dans Matthieu 12:31-32 :
« Jésus fut miséricordieux en assurant que les paroles prononcées contre lui, Homme, pouvaient être pardonnées, mais que parler contre l’autorité qu’il possédait, et en particulier attribuer ce pouvoir à Satan, c’était quasiment blasphémer contre le Saint-Esprit, péché pour lequel il ne pouvait y avoir de pardon » (voir Jésus le Christ, 1965, p. 328).