En arrivant à Kirtland (Ohio, États-Unis) Joseph Smith remarqua que « d’étranges idées et de faux esprits s’étaient répandus parmi » certains saints. Il commença à enseigner avec « prudence et […] sagesse » pour surmonter ces choses (voir History of the Church, 1:146). Parley P. Pratt rentra d’une mission et observa un comportement similaire dans les branches de l’Église en dehors de Kirtland. D’autres anciens et lui allèrent trouver Joseph Smith pour être guidés (voir History of the Church, 1:170). En mai 1831, le prophète interrogea le Seigneur et reçut la révélation contenue dans Doctrine et Alliances 50. Dans cette révélation, le Seigneur demande aux saints d’enseigner et de recevoir l’Évangile par l’Esprit de vérité.
Le Seigneur met en garde les anciens de l’Église à propos des faux esprits
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils assistent à une réunion de Sainte-Cène au cours de laquelle des membres adultes de l’Église sont debout sur les bancs et parlent bruyamment, pendant que d’autres se roulent sur le sol.
Que ressentiriez-vous ? À votre avis, quelles seraient les conséquences sur l’Esprit ? (Assurez-vous que cette discussion ne tourne pas à la critique des religions dans lesquelles les gens pratiquent de telles activités.)
Expliquez que, en arrivant à Kirtland pour la première fois, Joseph Smith vit que certains saints avaient été trompés pendant une période où ils avaient eu peu de dirigeants. En conséquence, « d’étranges idées et de faux esprits s’étaient répandus parmi » eux (History of the Church, 1:146). Les nouveaux membres de la région de Kirtland avaient introduit des activités étranges, bruyantes et déstabilisantes dans leurs services de culte. Ces pratiques faisaient appel aux émotions des gens mais n’étaient pas édifiantes. Certains anciens de l’Église ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Ils demandèrent donc conseil au prophète. Il interrogea le Seigneur et reçut une révélation qui allait aider les saints à s’édifier mutuellement pendant qu’ils enseignaient et apprenaient les vérités de l’Évangile.
Demandez à un élève de lire à voix haute Doctrine et Alliances 50:1-3. Demandez aux autres élèves de suivre et de chercher la source de cette influence parmi les saints.
Quelle était la source de cette influence ?
D’après le verset 3, pourquoi Satan voulait-il tromper les saints ?
Demandez aux élèves de lire en silence Doctrine et Alliances 50:4-9 et de chercher les avertissements du Seigneur vis-à-vis de certains des membres de l’Église en Ohio.
Quels mots le Seigneur utilise-t-il pour décrire certains membres de l’Église à cette époque ?
Qu’est-ce qu’un hypocrite ? Comment l’hypocrisie peut-elle donner du pouvoir à l’adversaire ?
Selon le Seigneur, qu’arrivera-t-il aux hypocrites ? (Voir D&A 50:6, 8.)
Le Seigneur dit aux détenteurs de la prêtrise comment enseigner et apprendre par l’Esprit
Écrivez les questions suivantes au tableau :
Que faut-il pour être un instructeur de l’Évangile efficace ?
Que faut-il pour apprendre efficacement l’Évangile ?
Demandez aux élèves de répondre à ces questions. Au tableau, écrivez leurs points principaux sous chaque question. Répartissez ensuite les élèves en deux groupes. Demandez au premier groupe de lire en silence Doctrine et Alliances 50:13-20 et de chercher les réponses à la première question. Demandez au deuxième groupe de lire en silence Doctrine et Alliances 50:13-20 et de chercher les réponses à la seconde question. Après un délai suffisant, demandez à plusieurs élèves ce qu’ils ont trouvé.
Quel élément de l’enseignement et de l’apprentissage de l’Évangile est répété dans ces versets ? (La nécessité d’avoir l’Esprit.)
Quels rôles du Saint-Esprit sont mentionnés dans Doctrine et Alliances 50:14 ? (Les élèves doivent dire que le Saint-Esprit est le Consolateur et que le Saint-Esprit enseigne la vérité.)
Que signifie enseigner l’Évangile « par l’Esprit » ? (D&A 50:14). À votre avis, que signifie enseigner « d’une autre façon » ? (D&A 50:17).
Demandez aux élèves de penser aux occasions qu’ils ont d’enseigner l’Évangile. Ils peuvent penser à l’enseignement à la maison, avec leurs amis, au séminaire, à l’église ou en tant qu’instructeurs au foyer. Demandez à quelques élèves de parler de moments où ils ont senti que l’Esprit les guidait dans l’enseignement de l’Évangile ou lorsqu’ils rendaient témoignage.
À votre avis, que signifie recevoir « la parole de vérité […] par l’Esprit de vérité » ? (D&A 50:19). Que signifie la recevoir « d’une autre façon » ? (D&A 50:19).
Que pouvez-vous faire pour mieux recevoir l’Évangile quand il est enseigné par l’Esprit ?
Demandez à un élève de lire à voix haute l’histoire suivante racontée par Jack H. Goaslind, des soixante-dix. Demandez aux autres élèves de chercher comment nous pouvons mieux recevoir la parole de vérité par l’Esprit.
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Jack H. Goaslind
« Combien d’entre vous ont-ils déjà adopté une ‘position d’ennui’ pendant la réunion de Sainte-Cène ? Vous la connaissez : penché en avant, le menton sur les mains, les coudes sur les genoux, l’air absent, les yeux fixés au sol. Cela vous est-il venu à l’esprit que c’est vous qui choisissez si la réunion est intéressante ou non ? […]
« Spencer W. Kimball a dit que le culte ‘est une responsabilité personnelle, et que quel que soit ce qui est dit à la chaire, si l’on désire adorer le Seigneur en esprit et en vérité, on peut le faire. […] Si le service religieux est un échec à vos yeux, c’est que vous avez échoué. Personne ne peut adorer à votre place. C’est vous qui devez personnellement révérer le Seigneur.’ (Ensign, janvier 1978, p. 5.)
« Un jeune homme a décrit la première fois où il a fait l’expérience de l’esprit d’adoration. Il avait été peu pratiquant pendant ses années à la prêtrise d’Aaron. Quand il assistait à la réunion de Sainte-Cène, il se mettait habituellement au fond avec un groupe d’amis et il n’était pas vraiment un modèle de recueillement. Cependant, un jour, il est arrivé un peu en retard et il n’y avait plus de place près de ses amis. Il s’est assis seul et pour la première fois de sa vie, il a fermé les yeux pendant les prières, chanté les cantiques, écouté les prières de Sainte-Cène et fait attention aux paroles des orateurs. Vers le milieu du premier discours, il a senti ses yeux se remplir de larmes. Quelque peu embarrassé, il a regardé prudemment autour de lui ; personne ne semblait ému. Il ne savait pas exactement ce qui lui arrivait mais cette expérience a changé sa vie. C’est au cours de cette réunion qu’il a vraiment commencé sa préparation spirituelle pour sa mission. Il a ressenti quelque chose et, heureusement, il a agi et a ainsi prolongé ces sentiments » (« Jeunes gens du Christ », L’Étoile, juillet 1991, p. 46).
Demandez aux élèves de parler de ce qui les a impressionnés dans cette histoire. Après quelques réponses, vous pourriez leur suggérer de noter une façon précise d’améliorer leurs efforts pour apprendre par l’Esprit.
Demandez aux élèves de réfléchir à la façon dont ils peuvent savoir s’ils enseignent et apprennent par l’Esprit. Demandez ensuite à un élève de lire à voix haute Doctrine et Alliances 50:21-22 et dites aux autres élèves de chercher les instructions du Seigneur sur la manière de le faire.
Que se passe-t-il quand nous enseignons et apprenons par l’Esprit ?
À votre avis, que signifie « sont édifiés et se réjouissent ensemble » ? Quand avez-vous vécu cela ?
Comment résumeriez-vous les enseignements du Seigneur dans Doctrine et Alliances 50:13-22 ? (Les élèves doivent trouver les principes suivants : Quand nous enseignons et apprenons par l’Esprit, nous nous comprenons mutuellement, nous sommes édifiés et nous nous réjouissons ensemble. Écrivez ce principe au tableau.)
Demandez aux élèves de lire en silence Doctrine et Alliances 50:23-25. Demandez-leur de chercher le contraste entre ce qui se passe quand les gens enseignent par l’Esprit et ce qui se passe quand les gens enseignent et apprennent « d’une autre façon » (D&A 50:17). Demandez aux élèves ce qu’ils ont trouvé.
Comment le Seigneur décrit-il les enseignements qui n’édifient pas ?
Comment le Seigneur décrit-il les enseignements qui « sont de Dieu » ? (D&A 50:24). Selon le Seigneur, quelles bénédictions aurons-nous si nous recevons un tel enseignement ?
Quel point de doctrine est enseigné dans ces versets ? (Les élèves doivent trouver le point de doctrine suivant : Tout ce qui vient de Dieu éclaire et édifie, mais ce qui ne vient pas de Dieu apporte confusion et ténèbres. Écrivez cette vérité au tableau.)
Quand avez-vous senti que quelque chose que vous avez entendu, vu ou vécu n’était pas de Dieu ? Comment l’Esprit vous a-t-il aidé à le reconnaître ?
Expliquez aux élèves qu’ils entendront et verront des messages dont le but est d’affaiblir leur foi. Les principes qu’ils apprennent aujourd’hui peuvent les fortifier contre ces messages. Vous pourriez parler d’un moment où l’Esprit vous a aidé à discerner un message qui ne venait pas de Dieu.
Résumez Doctrine et Alliances 50:26-36 en expliquant que le Seigneur parle aux détenteurs de la prêtrise du pouvoir et des responsabilités qui découlent de leur ordination. Il dit que les détenteurs de la prêtrise doivent servir les autres et rester purs. S’ils le font, le Seigneur leur donnera le pouvoir de surmonter les faux esprits, comme ceux qui se trouvaient parmi certains saints au moment où cette révélation a été donnée.
Le Seigneur encourage les saints à continuer de grandir en grâce et en vérité et leur assure qu’il est avec eux
Montrez l’image La Crucifixion (Recueil d’illustrations de l’Évangile, 2009, p. 112 ; voir aussi LDS.org). Montrez le plus petit garçon et posez les questions suivantes :
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Prière en famille
Pouvez-vous vous imaginer ce petit garçon en train de faire une mission à plein temps, quand il sera grand ? Sur cette photo, qu’est-ce qui suggère qu’il sera prêt à servir ?
Étant donné l’œuvre que le Seigneur a en réserve pour chacun de nous, de quelles façons ressemblons-nous à ce petit garçon ?
Faites remarquer que Doctrine et Alliances 50:37-40 contient les recommandations du Seigneur à certains anciens qui étaient présents quand cette révélation a été reçue. Demandez à un élève de lire le verset 40 à voix haute. Demandez à la classe de suivre et de chercher les recommandations que le Seigneur donne à ces frères.
D’après le verset 40, pourquoi le Seigneur appelle-t-il ces détenteurs de la prêtrise des « petits enfants » ? De quelles façons sommes-nous comme de petits enfants ?
À votre avis, que signifie « progresser en grâce » ? À votre avis, que signifie progresser « dans la connaissance de la vérité » ?
Dans ce verset, qu’apprenons-nous sur les bénédictions que le Sauveur veut que nous recevions ? (Les élèves doivent trouver le principe suivant : Le Sauveur veut que nous progressions en grâce et dans la connaissance de la vérité.)
Demandez à un élève de lire à voix haute Doctrine et Alliances 50:41-46. Demandez aux autres élèves de chercher les paroles de réconfort et d’assurance que le Seigneur donne à ces anciens et nous donne à nous.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous que le Seigneur dise : « Vous êtes à moi » ? Comment cette assurance nous aide-t-elle à ne pas craindre ? (voir D&A 50:41).
Quelles autres promesses contenues dans ces versets ont de l’importance pour vous ?
Concluez en témoignant des principes enseignés dans la leçon d’aujourd’hui. Incitez les élèves à enseigner et à apprendre plus complètement par l’Esprit.
Parley P. Pratt a décrit Joseph Smith dictant la révélation qui est maintenant contenue dans Doctrine et Alliances 50. C’est l’une des descriptions les plus détaillées que nous ayons du prophète dictant les révélations. Frère Pratt a dit :
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Parley P. Pratt
« Chaque phrase était prononcée lentement, très distinctement et suivie d’un silence assez long pour qu’elle puisse être notée en toutes lettres par quelqu’un écrivant normalement.
« […] Il n’y avait jamais d’hésitation ni de relecture, pour garder le fil du sujet ; […] et j’ai été témoin de la dictée de plusieurs communications, longues de plusieurs pages chacune » (Autobiography of Parley P. Pratt, éd. Parley P. Pratt, fils, 1938, p. 62).
Une fois que Joseph Smith avait dicté les révélations, il relisait toujours les versions écrites, recherchant l’inspiration pour apporter tout changement nécessaire.
Doctrine et Alliances 50. « D’étranges idées et de faux esprits » s’étaient répandus parmi les saints
John Whitmer a décrit ces « étranges idées et faux esprits » (History of the Church, 1:146) qui existaient parmi les saints de Kirtland au printemps 1831 :
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John Whitmer
« Certains avaient des visions et étaient incapables de dire ce qu’ils voyaient, d’autres s’imaginaient qu’ils avaient l’épée de Laban et la brandissaient [comme un soldat sur son cheval], certains faisaient semblant d’être des Indiens en train de scalper quelqu’un, d’autres glissaient ou filaient sur le sol avec la rapidité d’un serpent, ce qu’ils définissaient comme une navigation en bateau vers les Lamanites, pour prêcher l’Évangile. Il y avait beaucoup d’autres comportements vains et insensés qu’il serait déplacé et inutile de mentionner » (Documents, Volume 1: July 1828-June 1831, vol. 1 de la série Documents de The Joseph Smith Papers, 2013, p. 305).
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, a expliqué ce que nous devons faire avant de pouvoir enseigner par l’Esprit :
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Dallin H. Oaks
« Nous devons étudier les Écritures. Nous devons étudier les enseignements des prophètes modernes. Nous devons apprendre tout ce que nous pouvons pour savoir nous présenter et nous faire comprendre. […] La préparation est une condition préalable pour enseigner selon l’Esprit » (« Enseigner et apprendre selon l’Esprit », L’Étoile, mai 1997, p. 19).
Henry B. Eyring, de la Première Présidence, nous a donné des instructions pour nous aider à enseigner par l’Esprit :
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Henry B. Eyring
« La doctrine tire sa force de la confirmation de sa véracité par le Saint-Esprit. […]
« Parce que nous avons besoin du Saint-Esprit, nous devons veiller prudemment à ne pas aller au-delà de l’enseignement de la véritable doctrine. Le Saint-Esprit est l’Esprit de vérité. Nous lui permettons d’apporter sa confirmation lorsque nous évitons de nous livrer à des conjectures ou à des interprétations personnelles. Cela peut être difficile. Nous aimons la personne que nous essayons d’influencer. Peut-être n’a-t-elle pas fait attention à la doctrine qu’elle a entendue. Il est tentant d’essayer quelque chose de nouveau ou de sensationnel. Mais nous permettons au Saint-Esprit d’être notre compagnon quand nous veillons à n’enseigner que la véritable doctrine » (« Enseigner la véritable doctrine », Le Liahona, avril 2009, p. 4).
Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres, a illustré la différence entre enseigner par l’Esprit et enseigner par notre intellect :
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Richard G. Scott
« Il y a plusieurs années, j’avais, au Mexique et en Amérique centrale, une tâche semblable à celle de président d’interrégion. […]
« Un dimanche, […] j’assistais à la réunion de la prêtrise d’une branche où un humble dirigeant de la prêtrise mexicain sans instruction s’efforçait de transmettre les vérités de l’Évangile. On voyait bien qu’elles avaient profondément influencé sa vie. J’ai remarqué son désir intense de transmettre ces principes. Il témoignait qu’ils avaient une grande valeur pour les frères qu’il aimait. Il lisait le manuel de leçons et pourtant, ce qui émanait de lui, c’était l’amour pur pour le Sauveur et ceux qu’il instruisait. Cet amour, cette sincérité et cette pureté d’intention permettaient à l’influence du Saint-Esprit d’être présente dans toute la salle. […]
« Par la suite, j’ai assisté à la classe de l’École du Dimanche de la paroisse que fréquentait ma famille. C’était un professeur d’université très instruit et très cultivé qui donnait la leçon. Le contraste était frappant. Il me semblait que l’instructeur avait choisi intentionnellement d’obscures références et des exemples inhabituels pour traiter de son sujet : la vie de Joseph Smith. J’avais nettement l’impression qu’il profitait de cette occasion d’enseigner pour faire étalage de sa grande connaissance devant la classe. […] Il ne semblait pas aussi résolu à communiquer des principes que l’humble dirigeant de la prêtrise. […]
« […] L’humilité du dirigeant de la prêtrise mexicain était la condition nécessaire pour qu’il serve d’instrument pour communiquer spirituellement la vérité » (« Helping Others to Be Spiritually Led », discours adressé aux enseignants de religion du DEE le 11 août 1998, p. 10-11, LDS.org).
J. Reuben Clark, de la Première Présidence, pensait que nous avons un rôle important à jouer pour savoir si l’orateur enseigne selon l’Esprit ou non :
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J. Reuben Clark
« Nous pouvons savoir quand les orateurs sont ‘inspirés par le Saint-Esprit’, uniquement lorsque nous sommes nous-mêmes ‘inspirés par le Saint-Esprit’.
« Dans un sens, la responsabilité de savoir quand ils parlent ainsi est donc entièrement la nôtre et pas la leur » (« When Are Church Leaders’ Words Entitled to Claim of Scripture? » Church News, 31 juillet, 1954, p. 9).
Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres, a parlé de la responsabilité qu’ont les élèves d’apprendre efficacement :
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Joseph B. Wirthlin
« Plus les membres de la classe lisent les Écritures qui leur ont été données, plus ils apportent leurs Écritures en classe et plus ils parlent de ce que l’Évangile signifie vraiment dans leur vie, plus ils seront inspirés, plus ils progresseront et plus ils auront de la joie en essayant de résoudre leurs préoccupations et leurs difficultés personnelles » (« Enseigner selon l’Esprit », L’Étoile, janvier 1989, p. 15).
A. Roger Merrill, président général de l’École du Dimanche, a mis l’accent sur notre besoin fondamental d’apprendre par l’Esprit :
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A. Roger Merrill
« Je suis parvenu à mieux comprendre l’importance vitale de recevoir par l’Esprit. Nous nous concentrons souvent, à juste titre, sur l’importance d’enseigner par l’Esprit. Mais nous devons nous souvenir que le Seigneur a accordé une importance égale, voire plus grande, au fait de recevoir par l’Esprit (voir D&A 50:17-22) » (« Recevoir par l’Esprit », Le Liahona, novembre 2006, p. 93).
Jack H. Goaslind, des soixante-dix, a raconté l’histoire suivante, qui illustre notre capacité à tous de choisir si nous voulons ou non apprendre par l’Esprit :
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Jack H. Goaslind
« Il y a plusieurs années, j’ai entendu parler d’un frère qui décrivait son attitude pendant que le président McKay prononçait le discours de clôture de la conférence générale. Il faisait une chaleur étouffante cet après-midi-là et c’était la cinquième session à laquelle il assistait. Il était assis au balcon et ses pensées vagabondaient sérieusement. Il remarqua un homme assis dans la travée centrale qui s’était endormi, la tête en arrière et la bouche ouverte. Il lui vint à l’esprit que s’il avait été sur la toiture du Tabernacle il aurait pu laisser tomber une boulette de papier mâché dans la bouche du dormeur, par l’un des orifices d’aération. Quelle idée splendide ! Après la réunion, il surprit une conversation entre deux hommes qui parlaient de ce qu’ils avaient ressenti pendant le discours du président McKay. Ce qu’ils avaient entendu les avait visiblement émus. Il se dit alors : ces deux frères ont vécu une merveilleuse expérience spirituelle et moi, qu’est-ce que je faisais ? Je pensais à laisser tomber des boulettes de papier mâché du plafond ! » (« Jeunes gens du Christ », L’Étoile, juillet 1991, p. 46).