Roboam

Encourager chaque enfant à avoir une influence positive sur les autres et à résister à toute pression négative.

1. Etudiez dans un esprit de prière:

   • 1 Rois 11:43: Roboam, le fils de Salomon, devient roi.

   • 1 Rois 12:1-5: Jéroboam dit à Roboam que le peuple d’Israël le servira s’il allège ses fardeaux.

   • 1 Rois 12:6-11: Roboam consulte les vieillards et les jeunes gens.

   • 1 Rois 12:12-21: Roboam rejette les conseils des vieillards. Les dix tribus se révol- tent et suivent Jéroboam.

2. Etudiez la leçon et décidez de la manière dont vous allez enseigner les récits tirés des Ecritures (voir «Comment préparer vos leçons» et «Enseigner à partir des Ecritures» dans les «Aides pour l’instructeur»). Choisissez les questions pour la discussion et les activités supplémentaires qui aideront le mieux les enfants à atteindre l’objectif de la leçon.

3. Documentation nécessaire: Une Bible pour chaque enfant.

Demandez à un enfant de faire la prière d’ouverture.

Pour capter l’attention

Faites le dessin suivant au tableau ou sur une feuille que tous les enfants pourront voir.

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guessing game

Expliquez que cette leçon peut être résumée en trois mots. Pour découvrir le sujet de la leçon, les enfants devront trouver quels sont les trois mots mystérieux. Au fur et à mesure que les enfants trouveront les lettres, remplissez l’espace ou les espaces correspondants si cette lettre se trouve à plusieurs endroits. Si la lettre proposée n’apparaît pas dans les mots, barrez ou effacez l’un des visages et écrivez la lettre inutilisée pour qu’elle ne soit pas rechoisie. Il faut que les enfants essayent de deviner les trois mots mystérieux avant que tous les visages ne soient barrés ou effacés. Les mots mystérieux sont: effet de groupe.

Expliquez ce qu’est l’effet de groupe. Faites comprendre aux enfants que c’est l’influence qu’eux et leurs camarades ont les uns sur les autres. Expliquez comment cette influence peut être négative ou positive. Donnez aux enfants des exemples d’effets de groupe négatifs et positifs, par exemple se joindre à un groupe qui est méchant avec un enfant pour éviter d’être ridiculisé, ou être gentil avec quelqu’un et encourager les autres à faire pareil. Dites aux enfants que vous allez leur parler d’un roi qui a été mal influencé par un groupe et des conséquences qu’il a dû en supporter.

Vous pouvez utiliser une ou plusieurs des activités suivantes à tout moment de la leçon ou comme révision, résumé ou invitation à l’action.

1. Ecrivez des situations semblables aux suivantes sur des papiers que vous mettrez dans un récipient. Demandez aux membres de la classe de tirer un papier à tour de rôle, puis de dire comment ils doivent réagir à la situation. Rappelez-leur qu’il y a de nombreuses manières d’avoir une influence positive sur les autres.

   1. Tu as un camarade qui te demande souvent de manquer l’école pour passer la journée à jouer. Comment pourrais-tu avoir une influence positive sur ce camarade?

   2. Tu passes la nuit chez un camarade. Chaque soir avant de te coucher, tu te mets à genoux pour faire ta prière, mais tu sais que ce camarade n’a pas la même habitude. Que pourrais-tu faire quand c’est le moment de faire ta prière?

   3. Un groupe de camarades te demandent d’aller voir un film avec eux. Tu sais que tes parents considèrent que ce n’est pas un film à voir, mais tes camarades te supplient d’y aller. Comment pourrais-tu avoir une influence positive sur tes camarades?

   4. Tu veux aller à l’église le dimanche, mais des camarades te demandent de rester pour jouer au football avec eux. Comment pourrais-tu avoir une influence positive sur tes camarades?

   5. Une camarade te demande de l’accompagner pour aider une veuve qui habite au bout de la rue. Tu as plutôt envie de jouer. Que dois-tu faire? Pourquoi?

   Demandez aux enfants de faire part d’expériences qu’ils ont vécues ou qu’ils ont observées où l’exemple de quelqu’un a influencé les autres en bien.

2. Dessinez au tableau l’illustration suivante de la Grande Ourse, de la Petite Ourse et de l’étoile polaire, et expliquez que dans l’hémisphère nord (au nord de l’équateur) il y a une étoile que l’on appelle l’étoile polaire. (Note: Si vous vivez dans l’hémisphère sud, adaptez l’illustration en utilisant la croix du sud.) Cette étoile a guidé des navigateurs, des randonneurs et des explorateurs à toutes les époques. On peut toujours situer le nord grâce à cette étoile. Pour trouver l’étoile polaire, il faut chercher la Grande Ourse, groupe de sept étoiles en forme de chariot. Si l’on trace une ligne passant par les deux étoiles formant le côté du chariot, cette ligne indiquera l’étoile polaire. L’étoile polaire est aussi l’extrémité du bras de la Petite Ourse.

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   stars

   Racontez aux enfants que l’étoile polaire a apporté à Gordon B. Hinckley du réconfort et un exemple de constance.

   «Après une journée de bon et rude travail, mon frère cadet Sherm et moi dormions à la belle étoile dans la caisse d’une vieille carriole… Nous pouvions reconnaître certaines constellations et d’autres étoiles… [N]otre étoile favorite était l’étoile polaire. Chaque soir, comme de nombreuses générations de garçons avant nous, nous suivions l’alignement des étoiles de la Grande Ourse [ou grand chariot], de l’autre côté du timon pour trouver l’étoile polaire. «Nous avons appris que cette étoile était stable. Quand la terre tournait, les autres semblaient se déplacer au fil de la nuit. Mais l’étoile polaire gardait sa position dans l’axe des pôles de la terre. Grâce à ses réflexions d’enfance, l’étoile polaire en est venue à signifier quelque chose pour moi. J’ai reconnu en elle une constance au milieu du changement. On pouvait toujours compter sur elle, s’y fier; elle était une ancre dans ce qui semblait autrement un ciel mouvant et instable» (L’Etoile, août 1995 -Edition spéciale, p. 7).

   Discutez de la manière dont nous pouvons être constants comme l’étoile polaire. Si nous décidons maintenant que lorsque nous serons confrontés aux tentations ou à l’effet de groupe nous choisirons le bien, nous serons constants à prendre de bonnes décisions, et les autres nous regarderont pour savoir quoi faire. Nos décisions ne seront pas influencées par la peur de ce que les autres penseront de nous ou par une pression négative.

3. Trouvez un membre de la classe ou de la paroisse ayant un savoir faire ou un talent particulier, comme savoir jouer d’un instrument de musique, pratiquer un sport, etc. Demandez-lui d’en parler à la classe ou d’en faire la démonstration. Demandez aux enfants à qui ils demanderaient de l’aide s’ils voulaient acquérir ce savoir faire. Discutez de l’importance de rechercher l’aide et les conseils de ceux qui ont la connaissance et l’expérience. Demandez aux enfants de citer les personnes auxquelles ils pourraient demander conseil au sujet de:

   1. Difficultés dans leur famille.

   2. Quelque chose de mal que fait un camarade.

   3. La manière d’améliorer leurs résultats scolaires.

   4. La manière de surmonter une mauvaise habitude.

   Durant la discussion, faites comprendre aux enfants que nous devons toujours demander à notre Père céleste de nous aider à prendre des décisions et à résoudre nos difficultés. Il nous aidera à savoir quoi faire ou à qui demander de l’aide et des conseils.

4. Expliquez que parfois nous ne savons pas si nous devons faire quelque chose qu’on nous pousse à faire. Lisez Moroni 7:13 et expliquez comment cette Ecriture peut nous aider à savoir quoi faire dans ces situations. En guise d’exemples, vous pourriez discuter de quelques situations de la première activité supplémentaire. (Vous pourriez aussi utiliser le treizième article de foi en plus ou en remplacement de Moroni 7:13.)

5. Racontez et commentez l’histoire suivante:

   «Un jour, en cours de religion, à l’école primaire à la Jamaïque, mon instituteur nous a demandé de parler de nos croyances religieuses. Comme j’étais le seul mormon de mon école, j’ai été choisi pour être le représentant mormon.

   «Lorsque cela a été mon tour, j’avais le coeur qui battait à tout rompre. Je n’avais de toute façon jamais été du style à parler en public, et je n’avais pas une voix très forte. Lorsque je me suis levé, j’ai eu l’impression que le monde entier me regardait, et j’ai essayé de parler de certaines de nos croyances. J’ai d’abord parlé de la Parole de Sagesse, puis de la Sainte-Cène, de la manière dont nous utilisons le pain et l’eau pour représenter le corps et le sang du Sauveur qui est mort pour nous.

   «Avant que je n’ai pu placer un autre mot, tout le monde s’est mis à rire de moi. Les yeux pleins de larmes, je me demandais ce que j’avais dit qui pouvait bien les faire rire. Je me suis rapidement essuyé les yeux et je suis retourné m’asseoir au milieu des moqueries: ’Du pain et de l’eau, du pain et de l’eau.’ Jusqu’au soir ils se sont moqués de moi… Je ne sais toujours pas de quoi ils avaient décidé de se moquer.

   «En rentrant à la maison, j’ai pris l’énorme Bible de ma mère sur l’étagère et j’ai commencé à regarder les images. En tournant une page, j’ai entrevu une Ecriture sur laquelle je suis rapidement revenu. C’était Matthieu 10:32: ’C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.’ En lisant et relisant ces mots, un sentiment de paix m’a envahi tandis que je me rendais compte que si je faisais le bien, peu importait qui s’était moqué de moi» (Camille Nugent, The New Era, juin 1994, p. 15).

6. Chantez ou lisez «Fais donc le bien» (Chants pour les enfants, p. 80).