1 Samuel 3

Préparez, avant le cours, de quoi produire plusieurs sons différents. (Vous pourriez par exemple apporter des accessoires tels qu’une cloche, un sifflet ou des blocs de bois à entrechoquer.) Choisissez des sons que les élèves peuvent reconnaître et d’autres qu’ils peuvent ne pas reconnaître. (Au lieu de préparer de quoi produire des sons, vous pourriez enregistrer la voix de six personnes, choisissant certaines personnes dont ils peuvent reconnaître la voix et d’autres non.)

Avant de produire un son (ou avant de passer l’enregistrement d’une voix), demandez aux élèves de fermer les yeux. Après chaque son, demandez-leur d’essayer d’identifier ce que (ou qui) ils pensent avoir entendu.

Demandez-leur ensuite pourquoi ils ont reconnu certains sons (ou voix) et d’autres pas. Recommandez-leur de chercher, pendant qu’ils étudient 1 Samuel 3, les principes qui peuvent les aider à comprendre l’importance de reconnaître la voix du Seigneur.

Demandez à un élève de lire 1 Samuel 3:1 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever l’état spirituel des gens pendant la jeunesse de Samuel.

• À votre avis, que signifie l’expression « la parole de l’Éternel était rare en ce temps-là » ? (Les révélations du Seigneur étaient rares en ce temps-là)

• Qu’est-ce que cela révèle sur la santé spirituelle des gens de l’époque ?

Demandez à quelques élèves de lire, tour à tour, à haute voix 1 Samuel 3:2-6. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qui se produit, une nuit, dans le tabernacle.

• À votre avis, pourquoi Samuel ne reconnaît-il pas la voix ?

Demandez à un élève de lire 1 Samuel 3:7-10 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qui aide Samuel à reconnaître la voix du Seigneur.

• D’après le verset 7, pourquoi Samuel ne reconnaît-il pas la voix au début ?

• Qu’est-ce qu’Éli conseille à Samuel de faire s’il entend de nouveau la voix ?

Demandez à un élève de lire 1 Samuel 3:11-14 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que le Seigneur lui dit une fois qu’il a reconnu sa voix. Demandez-leur ce qu’ils ont trouvé.

• À votre avis, pourquoi le Seigneur s’adresse-t-il à Samuel et pas à Éli ?

Expliquez que le Seigneur est mécontent d’Éli, qui a permis à l’iniquité de sa famille de se poursuivre sans la corriger. Le Seigneur guide et instruit également Samuel pour le préparer pour son appel de prophète.

Demandez aux élèves de méditer sur ce que l’expérience de Samuel enseigne sur la façon d’apprendre à reconnaître la voix du Seigneur. Demandez-leur de noter un principe qu’ils ont appris. Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez à plusieurs d’entre eux de parler du principe qu’ils ont dégagé. Les réponses des élèves pourraient comporter les éléments suivants :

Si nous sommes disposés et attentifs, notre capacité de reconnaître la voix du Seigneur peut s’améliorer.

Les dirigeants en qui nous avons confiance et nos parents peuvent nous aider à apprendre à reconnaître la voix du Seigneur.

Au fur et à mesure que notre capacité de recevoir et de comprendre la révélation personnelle s’améliore, nous pouvons reconnaître de plus en plus facilement la voix du Seigneur et être guidés et instruits par lui.

Vous pourriez écrire ces principes au tableau en employant les termes des élèves.

Pour leur faire comprendre les principes notés au tableau, demandez à chacun de lire en silence l’un des passages suivants et d’y chercher la réponse à la question correspondante. (Vous pourriez écrire les références et les questions au tableau ou distribuer à chaque élève une bande de papier portant l’une des références et la question correspondante.)

Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez à cinq élèves de lire à haute voix les versets et la question correspondante et d’y répondre.

Demandez aux autres de noter au tableau les différentes manières par lesquelles le Seigneur peut nous parler. (Une fois qu’ils ont indiqué plusieurs manières, assurez-vous qu’ils comprennent que le Seigneur peut communiquer avec nous par l’intermédiaire de visions, de communications orales, de songes et parfois d’apparitions. La plupart du temps, nous entendons sa voix par l’intermédiaire de ses prophètes, des Écritures et du Saint-Esprit sous forme d’inspirations, de pensées et d’idées (voir Jean 16:13-15).

Demandez à un élève de lire à haute voix la citation suivante de Boyd K. Packer, président du Collège des douze apôtres, qui décrit une manière dont le Seigneur communique avec nous par son Esprit :

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Boyd K. Packer

« L’Esprit n’attire pas notre attention en criant ni en nous secouant fortement. Au lieu de cela, il murmure. C’est une caresse si douce que, si nous sommes préoccupés, nous risquons de ne pas la sentir du tout […]

« Parfois, l’Esprit insiste avec juste assez de fermeté pour que nous fassions attention. Mais, la plupart du temps, si nous ne prêtons pas attention à ce doux sentiment, l’Esprit se retire et attend que nous venions chercher, écouter » (voir « Une lampe de l’Éternel », L’Étoile, juillet 1983, p. 30).

• Quelles sont les préoccupations qui peuvent nous dissuader d’entendre et de reconnaître le doux murmure de la voix du Seigneur ?

Expliquez que les murmures spirituels discrets ne sont peut-être pas aussi spectaculaires que les visions ou les visites d’anges mais qu’ils peuvent être tout aussi puissants et influents pour changer notre vie. Le témoignage du Saint-Esprit peut laisser une impression plus marquante sur l’âme que tout ce que l’on peut voir ou entendre.

Demandez à un élève de lire à haute voix la citation suivante de Allan F. Packer, des soixante-dix :

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Allan F. Packer

« Quand j’étais à l’école secondaire, le football américain était l’une de mes passions. J’étais capitaine de la défense. L’entraîneur était exigeant avec l’équipe, pour nous enseigner les bases. Nous nous entraînions jusqu’à ce que les techniques deviennent naturelles et automatiques. Pendant un match contre notre plus grand rival, j’ai vécu une expérience qui m’a aidé au cours des années. Nous étions en défense. Je connaissais mon adversaire direct et, à un moment, il allait sur ma droite sur la ligne de mêlée. Les joueurs et les supporters faisaient beaucoup de bruit. J’ai réagi comme l’entraîneur nous l’avait appris et j’ai suivi mon adversaire sur la ligne, sans savoir s’il avait le ballon. À ma grande surprise, j’ai senti le ballon me toucher les mains. Je l’ai tiré, mais mon adversaire ne l’a pas lâché. Dans tout ce bruit, alors que nous essayions de nous arracher le ballon des mains, j’ai entendu une voix crier, ‘Packer, plaque-le !’ Cela a été suffisant pour que je reprenne mes esprits, et je l’ai plaqué sur place.

« Je me suis demandé comment j’avais entendu cette voix dans tout ce bruit. Pendant les entrainements, j’avais appris à reconnaître la voix de l’entraîneur, et à lui faire confiance. Je savais que ce qu’il enseignait fonctionnait.

« Nous devons connaître les murmures du Saint-Esprit, et nous devons mettre en pratique les enseignements de l’Évangile jusqu’à ce qu’ils deviennent naturels et automatiques. Ces murmures deviennent le fondement de notre témoignage » (« Trouver de la force dans les temps difficiles ! » Le Liahona, mai 2009, p. 17).

• Comment frère Packer a-t-il pu savoir qu’il devait plaquer le joueur ?

• Qu’est-ce que l’expérience de frère Packer peut nous enseigner sur la façon d’apprendre à reconnaître la voix du Seigneur ?

Demandez aux élèves de méditer sur une expérience qu’ils ont vécue où ils ont reconnu la voix du Seigneur et suivi son inspiration. Demandez à un ou deux élèves de raconter leur expérience. (Prévenez-les qu’ils ne doivent pas raconter d’expériences trop intimes ou trop sacrées.)

Demandez aux élèves d’écrire dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures ce qu’ils ont le sentiment de devoir faire pour mieux reconnaître la voix du Seigneur.

Vous pourriez raconter une expérience personnelle où vous avez reconnu la voix du Seigneur.

Demandez aux élèves s’il leur est déjà arrivé de devoir annoncer une mauvaise nouvelle à quelqu’un.

Demandez aux élèves de lire silencieusement 1 Samuel 3:15-18 en y cherchant ce que Samuel dit à Éli. Expliquez qu’Éli veut que Samuel lui dise tout ce que le Seigneur a dit.

• À votre avis, pourquoi Samuel a-t-il dû avoir du mal à répéter à Éli tout ce que le Seigneur avait dit ? (Si nécessaire, demandez aux élèves de revoir les versets 12-14.)

• Qu’est-ce que la décision de Samuel de tout dire à Éli nous révèle à son sujet ?

(Attention : Si vous utilisez l’activité suivante, expliquez à quelques élèves avant le cours ce que vous avez l’intention de faire et demandez leur aide.) Demandez à quelques élèves de vous prêter des objets incassables auxquels ils attachent de la valeur, tels que des portefeuilles, des livres de cours ou d’autres objets personnels. Quand chacun de ces élèves vous tend un objet, jetez-le par terre comme si vous vous en moquiez et qu’il n’avait aucune valeur à vos yeux.

• Quel message est-ce que je vous envoie quand je jette par terre quelque chose qui vous est cher ?

Demandez à un élève de lire 1 Samuel 3:18-21 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de relever les expressions qui indiquent que le Seigneur soutient Samuel dans son rôle de prophète. (Vous pourriez expliquer que Dan se situe à l’extrême nord des frontières d’Israël et que Beer-Schéba se situe à l’extrême sud. L’expression « depuis Dan jusqu’à Beer-Schéba » est donc une façon de dire « tout le pays ».)

• À votre avis, que signifie l’expression « l’Éternel […] ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles » (verset 19) ? (Toutes les prophéties de Samuel s’accomplissaient, ce qui prouvait aux gens que ses paroles venaient du Seigneur.)

Le Seigneur appuie aussi les paroles des prophètes modernes (voir D&A 1:37-38) et les paroles des dirigeants locaux de la prêtrise et des parents. Demandez aux élèves de réfléchir à la manière dont ils traitent les paroles des serviteurs du Seigneur.

Concluez en leur demandant d’accentuer leurs efforts pour étudier et suivre les paroles des prophètes du Seigneur.