Une fois les Israélites délivrés de la servitude, Moïse les conduit au mont Sinaï. Pendant le voyage, les Israélites murmurent à cause du manque de nourriture. Le Seigneur leur accorde la bénédiction de la manne et leur commande d’en ramasser chaque matin, sauf le jour du sabbat. Ils murmurent également à cause de la soif. Le Seigneur commande à Moïse de frapper un rocher à Horeb pour que de l’eau en sorte.
Israël murmure pour avoir du pain et le Seigneur envoie des cailles et du pain des cieux
Montrez une miche ou un morceau de pain. Demandez à un élève qui a faim de venir devant la classe et de manger de ce pain. Pendant qu’il mange, posez-lui les questions suivantes :
Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?
Si tu as mangé récemment, pourquoi as-tu faim maintenant ? Pourquoi devons-nous manger régulièrement ?
Expliquez que le Seigneur s’est servi de notre besoin de manger régulièrement pour enseigner des vérités sur le développement de la force spirituelle. Demandez aux élèves de rechercher ces vérités tandis qu’ils étudient Exode 16-17.
Demandez à l’un d’eux de lire à haute voix Exode 16:1-3. Demandez aux autres de suivre en cherchant quel problème les enfants d’Israël rencontrent en continuant leur voyage vers la terre promise.
Quel problème Israël rencontre-t-il dans le désert ?
Contre qui les enfants d’Israël murmurent-ils ?
Bien qu’ils viennent juste d’être délivrés de la servitude, pourquoi regrettent-ils de ne pas être morts en Égypte ?
Demandez à un élève de lire à haute voix Exode 16:4-5. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment le Seigneur aide les Israélites qui manquent de nourriture.
Quelles directives précises le Seigneur donne-t-il au peuple au sujet de la collecte de ce pain venu des cieux ?
D’après le verset 3, les Israélites avaient apparemment toute la nourriture qu’ils désiraient pendant qu’ils étaient en Égypte. Comment la collecte quotidienne d’une quantité limitée de pain peut-elle être une mise à l’épreuve pour les enfants d’Israël ?
D’après le verset 4, pour quelle raison le Seigneur nous donne-t-il des commandements ? (Les élèves devraient dégager le principe suivant : L’une des raisons pour lesquelles le Seigneur nous donne des commandements est de mettre notre obéissance à l’épreuve.)
Expliquez qu’après avoir reçu ces directives du Seigneur, Moïse s’adresse avec Aaron au peuple d’Israël. Demandez à un élève de lire à haute voix Exode 16:6-8. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que Moïse et Aaron disent aux Israélites au sujet de leurs murmures.
D’après ce que Moïse et Aaron enseignent au peuple, contre qui murmurons-nous aussi quand nous murmurons contre les dirigeants de l’Église ou nous plaignons d’eux ? (Les élèves peuvent employer des mots différents, mais veillez à ce qu’ils dégagent la vérité suivante : Lorsque nous murmurons contre les dirigeants de l’Église, nous murmurons également contre le Seigneur. Vous pourriez proposer aux élèves de marquer l’expression qui enseigne ce principe au verset 8.)
Pourquoi murmurer contre les dirigeants de l’Église revient-il à murmurer contre le Seigneur ?
Résumez Exode 16:9-13 en expliquant que, malgré les murmures des enfants d’Israël, le Seigneur envoie des cailles dans le campement des Israélites pendant la soirée.
Demandez à un élève de lire Exode 16:13-15 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que le Seigneur fait le lendemain matin pour les Israélites. Demandez-leur ce qu’ils trouvent.
Demandez aux élèves de se mettre par deux. Demandez à chaque équipe de lire Exode 16:16-21, 31 ensemble et de discuter des questions suivantes (vous pourriez noter ces questions au tableau avant le cours ou en fournir un exemplaire aux élèves) :
Combien de manne les Israélites doivent-ils ramasser ?
Que se passe-t-il s’ils essayent de la conserver jusqu’au lendemain ?
Avec quelle fréquence les enfants d’Israël doivent-ils ramasser la manne ?
D’après le verset 21, qu’advient-il de la manne qui n’est pas ramassée ?
Quelles leçons spirituelles pouvons-nous retirer des directives du Seigneur au sujet de la manne ?
Après leur avoir laissé suffisamment de temps, demandez aux élèves de donner à toute la classe leur réponse à la question 5. Notez leurs réponses au tableau. Pendant que les élèves disent les principes qu’ils ont relevés, mettez l’accent sur les vérités suivantes : Si nous nous appuyons quotidiennement sur le Seigneur, il nous accordera la nourriture spirituelle nécessaire pour la journée. Si nous nous souvenons quotidiennement du Seigneur, notre confiance en lui grandira.
Pour illustrer l’importance de rechercher une nourriture spirituelle quotidienne, vous pourriez montrer la séquence vidéo « Daily Bread : Pattern » (2:52). D. Todd Christofferson, du Collège des douze apôtres, y explique que notre besoin de nourriture physique quotidienne nous rappelle notre besoin de nous sustenter spirituellement chaque jour. On peut trouver cette vidéo sur lds.org.
Au lieu de montrer la séquence vidéo, vous pourriez fournir aux élèves un exemplaire de la citation suivante de frère Christofferson. Demandez aux élèves de lire la citation en silence, en soulignant les raisons pour lesquelles le Seigneur ne donne de la nourriture aux enfants d’Israël qu’un jour à la fois.
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D. Todd Christofferson
« En leur fournissant sa subsistance quotidienne, un jour à la fois, Jéhovah essayait d’enseigner la foi à une nation qui, en quelque quatre cents ans, avait perdu beaucoup de la foi de ses pères. Il lui enseignait à lui faire confiance, à se tourner vers lui dans chacune de ses pensées, à ne pas douter, à ne pas craindre (voir D&A 6:36). Il lui donnait assez pour un jour à la fois. Excepté le sixième jour, les Israélites ne pouvaient pas stocker de manne pour l’utiliser le lendemain ou les jours suivants. En fait, les enfants d’Israël devaient marcher avec lui ce jour-là et avoir confiance qu’il leur accorderait suffisamment de nourriture le lendemain pour le lendemain, et ainsi de suite. De cette manière, il ne pouvait jamais être trop loin de leur esprit et de leur cœur » (voir « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » [veillée du Département d’Éducation de l’Église, 9 janvier 2011] ; lds.org).
Selon frère Christofferson, pourquoi le Seigneur ne fournissait-il de la manne qu’un jour à la fois ?
Témoignez que le Seigneur nous bénira si nous nous souvenons de lui chaque jour.
Que pouvons-nous faire pour nous souvenir quotidiennement du Seigneur ? (Notez les réponses des élèves au tableau.)
Pourquoi se souvenir du Seigneur et le rechercher une seule fois par semaine ne pourvoit-il pas à nos besoins spirituels pour le reste de la semaine ?
Demandez aux élèves de réfléchir à la différence entre les moments de leur vie où ils se sont souvenus du Seigneur et l’ont recherché quotidiennement et les moments où ils l’ont oublié et n’ont pas recherché sa force et son inspiration chaque jour.
Quelle différence cela fait-il dans votre vie lorsque vous vous souvenez du Seigneur et le recherchez quotidiennement ?
Demandez aux élèves de réfléchir à ce qu’ils font pour se souvenir du Seigneur. Demandez-leur d’examiner la liste figurant au tableau et de méditer sur ce qu’ils doivent faire chaque jour pour se souvenir du Seigneur et le rechercher. Invitez les élèves à se fixer le but de se souvenir du Seigneur et de le rechercher chaque jour.
Demandez à plusieurs élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Exode 16:22-26. Demandez aux autres de suivre en cherchant les raisons pour lesquelles les Israélites doivent ramasser deux fois plus de manne le sixième jour.
Pourquoi les Israélites doivent-ils ramasser deux fois plus de manne le sixième jour ?
Demandez à un élève de lire Exode 16:27-31 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment certaines personnes réagissent au commandement du Seigneur.
Qu’est-ce que certaines personnes font, même après avoir reçu la directive de ramasser le double le sixième jour ? Qu’est-ce que ces actions révèlent au sujet de ces personnes ?
Comment le repos du Sabbat peut-il nous aider à nous souvenir du Seigneur ?
Résumez Exode 16:32-36 en expliquant que Moïse commande à Aaron de placer de la manne dans un vase afin qu’elle serve de témoignage, ou de rappel, aux générations à venir de la délivrance physique des enfants d’Israël par le Seigneur et du besoin d’Israël de s’appuyer sur le Seigneur pour sa subsistance spirituelle. Plus tard, ce vase sera déposé dans l’arche de l’alliance. Le Seigneur continue d’accorder aux enfants d’Israël la bénédiction de la manne pendant les quarante ans où ils errent dans le désert.
Demandez à un élève de lire à haute voix Exode 17:1-4. Demandez aux autres de suivre en cherchant d’autres difficultés que les enfants d’Israël rencontrent dans le désert.
Quelles autres difficultés les enfants d’Israël rencontrent-ils ?
Compte tenu de l’expérience des Israélites avec la manne et les cailles, à votre avis, de quelle autre manière auraient-ils pu réagir à cette épreuve ?
Demandez aux élèves de lire Exode 17:5-7 en silence et de chercher ce que le Seigneur dit à Moïse de faire. Demandez-leur ce qu’ils trouvent.
Expliquez que, tout comme le commandement de ramasser la manne peut symboliser ce que le Seigneur exige de nous aujourd’hui, de même le récit de Moïse frappant le rocher a également une signification symbolique. Les Écritures appellent parfois Jésus-Christ, « le roc » (voir 1 Corinthiens 10:4 ; Hélaman 5:12). Le Christ se désigne également lui-même comme étant « le pain de vie » (Jean 6:35) et un fournisseur d’« eau vive » (Jean 4:10).
En quoi Jésus-Christ est-il comme un roc ? En quoi est-il comme du pain ? Qu’est-ce que Jésus-Christ fournit qui est comme de l’eau vive ? Qu’est-ce que ces symboles nous enseignent au sujet du Sauveur ?
À votre avis, quels principes les enfants d’Israël auraient-ils pu apprendre sur le Sauveur, de leur expérience avec la manne et l’eau ? (Les élèves peuvent relever divers principes, mais assurez-vous de mettre l’accent sur ce qui suit : Le Seigneur est la source de toute nourriture spirituelle. Écrivez ce principe au tableau.)
Demandez aux élèves de dire comment la nourriture spirituelle que Jésus-Christ leur a offerte a été une bénédiction pour eux.
Invitez-les à se fixer le but d’accepter la nourriture spirituelle que le Sauveur offre en faisant un plus grand effort pour rechercher le Seigneur et se nourrir quotidiennement de la parole de Dieu, pour le servir et pour obéir à ses commandements.
Remarque : La leçon 49 (Exode 20, première partie) offre la possibilité à trois élèves d’enseigner. Vous pourriez choisir dès maintenant trois élèves et leur donner un exemplaire des parties désignées de la leçon 49 pour qu’ils puissent se préparer. Recommandez-leur d’étudier la documentation de la leçon à l’aide de la prière et de chercher à être guidés par le Saint-Esprit dans leur préparation afin de savoir comment adapter la leçon aux besoins de leurs camarades.
Commentaire et contexte
Exode 16. Jésus-Christ est le pain de vie qui a donné la manne aux enfants d’Israël
Jésus-Christ est le « pain de vie » (Jean 6:35) qui est descendu des cieux pour donner vie à son peuple (voir Jean 6:31-35). La manne donnée par Jéhovah pour nourrir et sauver les enfants d’Israël était une préfiguration symbolique de Jésus-Christ. Peu après avoir nourri physiquement les cinq mille personnes (voir Jean 6), le Sauveur rappelle le récit où Dieu fournit la manne pour enseigner que tout le monde doit recevoir de la nourriture spirituelle venant du « pain de vie » (Jean 6:51) pour obtenir la vie éternelle. Le Sauveur enseigne : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle » (Jean 6:54). Bruce R. McConkie, du Collège des douze apôtres, a expliqué : « Manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu consiste premièrement à l’accepter au sens le plus littéral et le plus complet du terme et sans la moindre réserve comme le Fils personnel dans la chair du Père éternel et, deuxièmement, à respecter les commandements du Fils en acceptant son Évangile, en devenant membre de son Église et en persévérant jusqu’à la fin dans l’obéissance et la justice. Ceux donc qui mangent de sa chair et boivent de son sang auront la vie éternelle, c’est-à-dire l’exaltation au plus haut des cieux du monde céleste » (Doctrinal New Testament Commentary, 3 volumes, 1965-1973, 1:358).
Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres, s’est servi de l’analogie suivante pour enseigner notre dépendance vis-à-vis de Dieu :
« Récemment, sœur Nelson et moi avons admiré la beauté de poissons tropicaux dans un petit aquarium privé. Des poissons aux couleurs vives et variées et de toutes les formes et tailles nageaient rapidement dans tous les sens. J’ai demandé à la personne qui s’en occupait : ‘Qui nourrit ces magnifiques poissons ?’
« Elle a répondu : ‘C’est moi.’
« Alors j’ai demandé : ‘Vous ont-ils jamais remercié ?’
« Elle a répondu : ‘Pas encore !’
« J’ai pensé à des gens que je connais qui sont tout aussi oublieux de leur Créateur et de leur véritable ‘pain de vie’ [Jean 6:35, 48 ; voir aussi le verset 51]. Ils vivent au jour le jour sans avoir conscience de Dieu et de sa bonté envers eux.
« Ce serait tellement mieux si tout le monde pouvait être plus conscient de la providence et de l’amour de Dieu, et lui exprimer cette reconnaissance. […] L’ampleur de notre reconnaissance est une mesure de notre amour pour lui » (« Rendons grâces à Dieu », Le Liahona, mai 2012, p. 77).
Dallin H. Oaks, du Collège des douze apôtres, enseigne :
« Nous savons que notre corps physique exige certains aliments pour que nous restions en vie et en bonne santé physique et mentale. Si nous sommes privés de ces aliments, notre vitalité physique et mentale est altérée et nous sommes en état de malnutrition. Les symptômes de la malnutrition sont une réduction des fonctions mentales, des problèmes digestifs, une perte de force physique et un affaiblissement de la vue. Une bonne alimentation est importante surtout pour les enfants dont la croissance est facilement perturbée si on ne leur apporte pas les éléments nutritifs nécessaires à leur développement normal.
« Notre esprit a également besoin d’être nourri. Il existe des aliments pour l’esprit comme il y en a pour le corps. Les conséquences de la malnutrition spirituelle sont tout aussi néfastes pour notre vie spirituelle que la malnutrition physique l’est pour notre corps physique. Les symptômes de la malnutrition spirituelle sont, entre autres, une réduction de la capacité de digérer la nourriture spirituelle, une baisse de la force spirituelle et une réduction de la vision spirituelle » (voir « Se nourrir spirituellement », Le Liahona, août 2001, p. 11).