Les descendants fidèles d’Adam tiennent un livre de souvenir, enseignent l’Évangile à leurs enfants et appellent tous les hommes au repentir. Hénoc, l’un des descendants d’Adam, est appelé à prêcher le repentir au peuple et est appelé voyant.
Les descendants d’Adam tiennent un livre de souvenir et enseignent l’Évangile à leurs enfants
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chaîne
Montrez aux élèves une chaîne (ou dessinez-en une au tableau). Demandez-leur d’imaginer que la chaîne représente leurs ancêtres (y compris leurs parents), eux-mêmes, et leurs descendants (y compris leurs futurs enfants). Expliquez que, parce que nous sommes liés à nos ancêtres et à nos descendants, souvent certains traits de caractère, certaines traditions et certains enseignements se transmettent de génération en génération.
Qu’est-ce que vos parents (ou ancêtres) vous ont transmis ?
À votre avis, quelles sont les choses les plus utiles que vous pourriez transmettre à vos futurs enfants ?
Demandez à un élève de lire à haute voix le résumé de chapitre de Genèse 5. Demandez à la classe de remarquer les noms qui font partie de la « chaîne » de descendants d’Adam.
Expliquez que Genèse 5 ne fournit pas beaucoup de détails sur Adam et sur sa postérité. Rappelez aux élèves que, lorsque Joseph Smith, le prophète, a fait des modifications inspirées à la Bible, le Seigneur lui a révélé de nombreuses vérités claires et précieuses qui avaient été perdues avant la compilation de la Bible. Moïse 6-7 contient des détails importants, qui ne se trouvent pas dans Genèse 5, sur l’un des descendants d’Adam : le prophète Hénoc.
Demandez à plusieurs élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Moïse 6:1, 13, 21, 23. Demandez à la classe de suivre en cherchant ce qu’Adam et ses descendants fidèles ont transmis à leurs enfants.
Qu’est-ce qu’Adam et ses descendants fidèles ont enseigné à leurs enfants ?
Qu’est-ce que l’exemple d’Adam et de sa postérité nous enseigne sur la responsabilité des parents à l’égard de leurs enfants ? (Les élèves peuvent employer des mots différents, mais ils devraient dégager un point de doctrine semblable à ce qui suit : Les parents ont la responsabilité d’enseigner les voies de Dieu à leurs enfants.)
Demandez aux élèves de réfléchir à la manière dont leurs parents ou d’autres parents qu’ils connaissent se sont acquittés de la responsabilité d’enseigner les voies de Dieu à leurs enfants. Demandez à quelques élèves de faire part de leurs observations.
Résumez Moïse 6:2-3 en expliquant qu’Adam et Ève ont un fils nommé Seth. À la mort d’Abel, Seth est choisi pour détenir les clés de la prêtrise et ainsi transmettre les responsabilités de la prêtrise aux générations suivantes (voir D&A 107:40-42).
Demandez à plusieurs élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Moïse 6:4-8. Demandez à la classe de suivre en cherchant ce qu’Adam et ses descendants ont fait qui les aiderait à instruire leurs enfants.
Quel genre de livre Adam et sa postérité ont-ils tenu ? À votre avis, qu’est-ce qu’ils voulaient que leurs enfants se rappelassent ?
Expliquez qu’à notre époque, un livre de souvenir peut prendre diverses formes. Cela peut être un journal intime, un cahier ou quoi que ce soit que nous utilisons pour enregistrer les pensées inspirantes et les événements de notre vie et de la vie des personnes que nous connaissons.
Comment la rédaction d’un livre de souvenir peut-elle vous aider à enseigner les voies de Dieu à vos enfants ?
Demandez aux élèves si l’un des membres de leur famille a tenu un « livre de souvenir » qui les a incités à suivre les voies de Dieu. Demandez à un ou deux élèves de raconter leurs expériences.
Demandez aux élèves d’écrire dans leur carnet de classe ou leur journal d’étude des Écritures un but à atteindre pour se préparer à enseigner les voies de Dieu à leurs enfants.
Résumez Moïse 6:9-25 en expliquant qu’Adam et ses descendants fidèles ont continué d’enseigner l’Évangile à leurs enfants, même quand ceux qui étaient autour d’eux sont devenus méchants.
Hénoc est appelé à prêcher et commence son ministère
Écrivez les questions suivantes au tableau et demandez aux élèves d’y réfléchir :
Quand as-tu eu l’impression que tu n’étais pas à la hauteur ?
Quand as-tu eu l’impression que tu avais une faiblesse qui t’empêchait de faire quelque chose que le Seigneur t’avait demandé de faire ?
Dites aux élèves qu’Hénoc éprouvait des sentiments de ce genre quand le Seigneur lui a confié la tâche d’appeler son peuple au repentir. Demandez aux élèves de chercher, pendant qu’ils étudient l’expérience d’Hénoc dans Moïse 6, des principes qui peuvent corriger ces sentiments.
Invitez quelques élèves à lire, tour à tour, à voix haute Moïse 6:26-28. Demandez aux autres élèves de suivre en cherchant les expressions qui décrivent le peuple d’Hénoc.
Comment le Seigneur décrit-il le peuple qu’Hénoc est appelé à instruire ?
Que pourrait signifier le fait que le cœur du peuple est endurci et que ses oreilles sont sourdes ? (Il résiste aux murmures de l’Esprit et n’écoute pas les conseils du Seigneur.)
À votre avis, que signifie « ses yeux ne peuvent voir loin » (verset 27) ? (On pourrait répondre qu’il ne regarde pas au-delà du présent. Vous pourriez suggérer aux élèves de marquer cette expression.)
Demandez à un élève de lire à haute voix Moïse 6:31. Demandez à la classe de suivre en cherchant comment Hénoc réagit à l’appel du Seigneur.
Quelles préoccupations Hénoc exprime-t-il quant à sa capacité de répondre à l’appel du Seigneur ?
Comment la préoccupation d’Hénoc quant à sa faiblesse montre-t-elle que lui non plus ne peut pas « voir loin » à cette époque ?
Invitez un élève à lire à voix haute Moïse 6:32-34 et demandez à la classe de chercher les promesses que le Seigneur fait à Hénoc. Demandez aux élèves de relever les expressions qui les frappent et d’expliquer pourquoi.
D’après le verset 32, qu’est-ce que le Seigneur dit à Hénoc de faire pour recevoir ces promesses ?
Que nous apprennent ces versets sur ce que le Seigneur fera si nous faisons ce qu’il demande en dépit de nos faiblesses ? (Les élèves peuvent relever divers principes, notamment ce qui suit : Si nous faisons ce que le Seigneur commande, il sera avec nous et nous aidera.)
Comment ce principe pourrait-il aider les personnes qui ne se sentent pas à la hauteur ou capables de faire ce que le Seigneur leur a demandé ?
Demandez aux élèves de penser à une occasion où ils ont vu (ou lu l’histoire de) quelqu’un qui a fait ce que le Seigneur a demandé en dépit de ses faiblesses et a reçu l’aide du Seigneur. Demandez à quelques élèves de faire part de leurs réflexions. Vous pourriez aussi raconter une expérience au cours de laquelle vous avez fait quelque chose que le Seigneur demandait et où il vous a aidé à l’accomplir.
Montrez un récipient rempli d’argile ou de boue épaisse et un récipient d’eau. Demandez à un élève de lire Moïse 6:35-36 à voix haute. Demandez à la classe de suivre en cherchant ce que le Seigneur commande à Hénoc de faire avec ces éléments.
Qu’est-ce que le Seigneur commande à Hénoc de faire ?
Pour mieux faire comprendre aux élèves le contexte et le contenu de ces versets, demandez-leur d’où provient l’argile. S’ils ne le savent pas, expliquez que l’argile est une sorte de terre.
Que se passe-t-il lorsque Hénoc oint ses yeux d’argile puis les lave avec de l’eau ? (Il peut voir avec des yeux spirituels, au lieu de le faire simplement avec ses yeux naturels.)
À votre avis, que symbolise le fait qu’Hénoc s’oint les yeux d’argile puis les lave avec de l’eau ?
Lorsque les élèves ont répondu, expliquez que le Seigneur a demandé à Hénoc de s’oindre les yeux d’argile puis de les laver pour lui enseigner son rôle sacré de voyant. Bien que nous ne soyons pas appelés à être des voyants comme Hénoc, il peut quand même nous être utile d’apprendre à voir les choses avec des yeux spirituels.
Demandez aux élèves de faire ressortir un principe que nous pouvons retirer des directives que donne le Seigneur à Hénoc et de la bénédiction qui en a découlé. Les élèves pourraient exprimer un principe tel que celui-ci : Par une obéissance rigoureuse et avec l’aide du Seigneur, nous pouvons voir avec des yeux spirituels.
À votre avis, que signifie voir avec des yeux spirituels ?
Demandez aux élèves de réfléchir à l’intérêt qu’il y aurait à être capables de considérer la vie d’un point de vue spirituel. Demandez à quelques élèves de faire part de leurs réflexions.
Demandez aux élèves de méditer sur ce qu’ils pourraient faire pour être plus obéissants afin d’être plus à même de considérer la vie d’un point de vue spirituel. Demandez-leur de se fixer l’objectif d’être plus obéissants afin d’être capables de voir avec des yeux spirituels.
Faites remarquer le mot voyant au verset 36 et expliquez que, parce que Dieu a donné à Hénoc le pouvoir de voir des choses qui ne sont pas visibles aux yeux naturels, il a été appelé voyant. Vous pourriez expliquer que les apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont été appelés de Dieu à être des prophètes, des voyants et des révélateurs à notre époque.
Qu’est-ce qu’un voyant ?
Pour faire comprendre aux élèves la signification de l’appel d’Hénoc aux rôles de prophète, voyant et révélateur, demandez à l’un d’eux de lire à voix haute les citations suivantes de John A. Widtsoe, du Collège des douze apôtres :
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John A. Widtsoe
« Un voyant voit avec des yeux spirituels. Il perçoit la signification de ce qui semble obscur aux autres ; il interprète et clarifie donc la vérité éternelle. Il voit l’avenir à partir du passé et du présent. […] En résumé, c’est celui qui voit et marche dans la lumière du Seigneur, les yeux ouverts […]
« […] Un prophète enseigne les vérités connues, un voyant perçoit les vérités cachées et un révélateur apporte des vérités nouvelles » (Evidences and Reconciliations, arr. G. Homer Durham, 3 vols. en 1, 1960, p. 258).
Demandez à un élève de lire Moïse 6:37-39 à voix haute. Demandez à la classe de suivre et de chercher comment le peuple réagit à la prédication d’Hénoc.
Quelles expressions décrivent la réaction du peuple à la prédication d’Hénoc ?
À votre avis, pourquoi certaines personnes sont-elles offensées par les prophètes, voyants et révélateurs de notre époque ?
Demandez à un élève de lire Moïse 6:40 à haute voix et demandez aux autres de trouver ce que Mahijah demande à Hénoc.
Demandez aux élèves d’imaginer qu’un de leurs amis ou un membre de leur famille leur pose une question semblable au sujet du prophète aujourd’hui. Pour les aider à réfléchir à leur réponse, demandez à un élève de lire Moïse 6:41-43 à haute voix. Demandez à la classe de chercher comment Hénoc réagit. Demandez à quelques élèves d’expliquer comment ils répondraient à leur ami.
Demandez à un élève de lire à haute voix Moïse 6:47. Demandez à la classe de suivre et de remarquer la réaction du peuple aux paroles d’Hénoc.
Quel est le lien entre la réaction du peuple rapportée au verset 47 et les promesses du Seigneur à Hénoc décrites aux versets 32-34 ?
Quels enseignements et quelles idées des prophètes et des apôtres de notre époque démontrent qu’ils sont de véritables voyants ?
Terminez en demandant à un ou deux élèves de témoigner des prophètes, voyants et révélateurs du Seigneur. Vous pourriez également témoigner.
« Les gens qui tiennent un livre de souvenir sont plus enclins à se souvenir du Seigneur dans leur vie de tous les jours. Le journal constitue un moyen de compter nos bénédictions et d’en laisser un inventaire à notre postérité » (voir « Écoutez les prophètes », L’Étoile, octobre 1978, p. 142).
Moïse 6:7. Depuis combien de temps la prêtrise est-elle sur la terre ?
La prêtrise « est sans commencement de jours ni fin d’années » (D&A 84:17). Depuis l’époque d’Adam et Ève, la prêtrise et les ordonnances de l’Évangile ont été disponibles telles que nous les avons aujourd’hui (voir Moïse 5:58-59 ; voir aussi D&A 107:40-42). Joseph Smith, le prophète, a enseigné :
« La prêtrise a été donnée en premier lieu à Adam ; il a reçu la Première Présidence et en a détenu les clefs de génération en génération. Il l’a obtenue lors de la création, avant que le monde fût formé […]
« La prêtrise est un principe éternel ; elle a existé avec Dieu de toute éternité et existera à toute éternité ; elle est sans commencement de jours ni fin d’années [voir Traduction de Joseph Smith, Hébreux 7:3]. Les clefs doivent être apportées du ciel chaque fois que l’Évangile est envoyé. Lorsqu’elles sont révélées du ciel, c’est par l’autorité d’Adam » (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 111).
Moïse 6:11-25 Pourquoi certaines personnes qui ont vécu avant le déluge ont-elles vécu si longtemps ?
Bien que nous ne soyons pas entièrement sûrs de la raison pour laquelle beaucoup de patriarches de l’Ancien Testament ont vécu si longtemps, voici quelques explications possibles :
« La question n’est pas totalement résolue dans les Écritures, mais plusieurs réponses sont possibles. Certains ont interprété 2 Néphi 2:21 comme une allusion aux humains qui vivaient avant le Déluge : ‘Et les jours des enfants des hommes furent prolongés, selon la volonté de Dieu, afin qu’ils pussent se repentir tandis qu’ils étaient dans la chair.’ D’autres ont suggéré que c’est leur justice qui a augmenté la durée de leur vie. Josèphe affirmait que ‘Dieu prolongeait [la vie de ceux d’autrefois] tant à cause de leur vertu pour leur donner le moyen de perfectionner les sciences de la géométrie et de l’astronomie… ce qu’ils n’auraient pu faire s’ils avaient vécu moins de six cents ans’ (Histoire ancienne des Juifs, livre 1, chapitre 3, paragraphe 9).
« Brigham Young attribuait aussi la longévité des patriarches à leur obéissance aux ‘lois de la vie’. Il exhortait les premiers saints à cesser de ‘gaspiller leur vie et la vie de leurs semblables, et le temps précieux que Dieu leur avait donné pour se cultiver l’esprit et prendre soin de leur corps […] , afin que le genre humain commence à retrouver sa longévité’ (dans Journal of Discourses, 14:89). Un passage du Livre de Mormon soutient l’idée que le Seigneur ‘prolongera’ les jours des justes (Hélaman 7:24).
« D’autres ont suggéré que l’environnement sur la terre a pu changer radicalement au moment du Déluge et que cela explique le raccourcissement de la durée de vie immédiatement après (voir Moïse 8:17).
« Une autre des raisons possibles de la longévité plus grande des patriarches d’autrefois est que le Seigneur avait besoin d’établir la vérité par sa loi des témoins. Dans Lectures on Faith, nous lisons : ‘Il est facile de voir non seulement comment la connaissance de Dieu est venue dans le monde, mais aussi selon quel principe cette connaissance a été préservée ; à partir du moment où elle a été donnée, elle a été gardée dans l’esprit d’hommes justes, qui l’enseignèrent non seulement à leur postérité, mais aussi au monde ; ainsi il n’y avait aucun besoin d’une nouvelle révélation, après la création d’Adam jusqu’à Noé, pour donner aux hommes la première idée ou notion de l’existence du […] Dieu vrai et vivant’ (Joseph Smith, compilation, 1985, p. 20).
« Tous ces facteurs sont des explications possibles. Elles ne s’excluent pas les unes les autres ni n’excluent d’autres possibilités » (Thomas R. Valletta, « I Have a Question : The Length of the Lives of the Ancient Patriarchs », Ensign, mars 1998, p. 45).
Nous en apprenons plus sur le prophète Hénoc dans le livre de Moïse que dans la Bible :
« La Bible contient peu de versets sur Hénoc (voir Genèse 5:19-24). Le livre de Moïse augmente considérablement notre compréhension de la vie, du ministère et des enseignements d’Hénoc : Moïse 6:26-36 nous parle de l’appel d’Hénoc, les versets 37-47 mentionnent sa dénonciation des œuvres des hommes ; les versets 48-68 contiennent un message de salut et Moïse 7 rapporte ses remarquables visions de Dieu et des événements qui se passeront sur la terre à l’avenir. Hénoc appartient à la septième génération depuis Adam. Il est né 620 ans après la Chute, a été ordonné à la prêtrise à vingt-cinq ans et, lorsqu’il avait quatre cent trente ans, lui et son peuple ont été élevés au ciel sans goûter la mort (voir D&A 107:49). D’autres parties des prophéties d’Hénoc sont citées dans Jude 1:14-15 et d’autres renseignements sur sa vie sont donnés dans Luc 3:37 et Hébreux 11:5 » (La Perle de Grand Prix, manuel de l’étudiant, manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2000, p. 20).