Tandis qu’il vit à Ur, Abraham recherche les bénédictions de la prêtrise et désire être un meilleur disciple de la justice. Cependant, ses pères se sont détournés de la justice pour adorer de faux dieux. De méchants prêtres tentent de sacrifier Abraham à leurs faux dieux, mais Jéhovah (Jésus-Christ) le délivre miraculeusement. Après avoir raconté l’histoire de sa délivrance, Abraham explique les origines de l’ancien gouvernement d’Égypte. Il explique également que le Seigneur lui a confié la tâche de préserver les annales sacrées des justes.
Remarque : Le 5 juillet 1835, Joseph Smith, écrivit au sujet de la parution du livre d’Abraham et de l’importance de ces écrits égyptiens anciens : ‘J’ai commencé la traduction de quelques caractères ou hiéroglyphes et, à notre grande joie, j’ai découvert qu’un des rouleaux contenait les écrits d’Abraham. […] En vérité, nous pouvons dire que le Seigneur commence à révéler la paix et la vérité en abondance’ (History of the Church, 2:236) » (Perle de Grand Prix, manuel de l’étudiant [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2000], p. 28). Certains se sont demandé comment le prophète a traduit les écrits anciens. « Joseph Smith, le prophète, n’a jamais expliqué sa méthode de traduction de ces récits. Comme pour toutes les autres Écritures, le témoignage de la véracité de ces écrits est tout d’abord une question de foi. La plus grande preuve de la véracité du livre d’Abraham ne se trouve pas dans l’analyse d’une preuve physique, ni dans un contexte historique, mais dans la prière au sujet de son contenu et de sa puissance »(Perle de Grand Prix, manuel de l’étudiant, p. 28). Bien que nous ne sachions pas quelle méthode exacte Joseph Smith a utilisé pour traduire les écrits, nous savons qu’il a traduit le livre d’Abraham par le don et le pouvoir de Dieu.
Abraham recherche la justice et est persécuté par de faux prêtres
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils ont une amie membre de l’Église qui a une vie de famille difficile où l’on prend à la légère les commandements du Seigneur et où il n’y a aucun soutien pour les respecter. Elle désire toutes les bénédictions que reçoivent les personnes qui vivent l’Évangile, mais certains membres de sa famille lui compliquent la tâche. En fait, ils se moquent souvent d’elle et la découragent de vivre conformément à ses convictions.
Que pourriez-vous dire à votre amie qui pourrait l’aider à rester fidèle ? Peut-elle espérer que ses aspirations se réaliseront en dépit de sa situation ? Pourquoi ?
La situation de cette jeune fille pourrait être assimilée à celle d’un homme appelé Abraham, qui naquit environ trois cents ans après le déluge. Demandez aux élèves de lire Abraham 1:1-2 silencieusement en y cherchant les bénédictions spirituelles qu’Abraham désirait et cherchait à obtenir. (Pendant que les élèves lisent, notez l’expression Désirer et Rechercher au tableau.) Après leur avoir laissé suffisamment de temps, faites remarquer l’expression « ayant moi-même été disciple de la justice » au verset 2, et posez les questions suivantes :
Bien qu’étant déjà un disciple de la justice, quelles bénédictions spirituelles Abraham désire-t-il et cherche-t-il à obtenir ? (Notez les réponses des élèves au tableau, au-dessous de « Désirer et Rechercher ».)
D’après le verset 2, pourquoi Abraham désire-t-il et cherche-t-il à obtenir ces choses ?
Donnez des synonymes du mot désirer.
Pour mieux faire comprendre aux élèves ce que signifie désirer quelque chose, demandez à un élève de lire à haute voix la citation suivante de Neal A. Maxwell, du Collège des douze apôtres :
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Neal A. Maxwell
« La notion de désir implique une réelle aspiration ou un profond besoin […]
« […] Ce que nous désirons avec insistance dans la durée est ce que nous finirons par devenir et ce que nous recevrons dans l’éternité » (« Selon les désirs de notre cœur », L’Étoile, janvier 1997, p. 22).
À votre avis, que signifie désirer « être un meilleur disciple de la justice » ?
Montrez le mot « Rechercher » au tableau.
Citez des synonymes du mot rechercher.
Pour faire comprendre aux élèves ce que signifie rechercher ou aspirer, demandez à un élève de lire à voix haute la citation suivante de Joseph B. Wirthlin, du Collège des douze apôtres :
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Joseph B. Wirthlin
« Le mot aspirer signifie aller à la recherche de, essayer de découvrir, essayer d’acquérir. Cela demande une attitude active et déterminée. […] C’est le contraire d’attendre passivement que quelque chose de bon nous arrive, sans effort de notre part » (Aspirer à faire le bien », L’Étoile, juillet 1992, p. 98).
Demandez à un élève de lire à haute voix Abraham 1:3-4. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qui arrive à Abraham parce qu’il désire et recherche les bénédictions de l’Évangile. Demandez aux élèves de dire ce qu’ils ont trouvé.
Assurez-vous qu’ils comprennent qu’Abraham a reçu ce qu’il recherchait et que les bénédictions de la prêtrise lui ont été conférées.
Compte tenu de ce que Dieu a fait pour Abraham, à votre avis, que fera-t-il pour nous si nous recherchons la justice ? (Lorsque les élèves ont répondu, notez le principe suivant au tableau : Si nous recherchons la justice, Dieu nous bénira conformément à nos désirs.)
Rappelez aux élèves la situation que vous avez présentée au début de la leçon et posez la question suivante :
Comment le principe noté au tableau pourrait-il aider votre amie à rester fidèle malgré le fait qu’il lui est difficile de vivre l’Évangile, à cause des membres de sa famille ?
Expliquez que, bien qu’il recherche la justice, Abraham vit dans une situation qui fait qu’il lui est difficile de voir se réaliser ses désirs. Demandez à un élève de lire à haute voix Abraham 1:5-7. Demandez aux autres de suivre en cherchant quelle est la situation difficile qu’Abraham doit affronter.
Quelle situation difficile Abraham doit-il affronter ?
D’après les versets 5 et 7, que fait Abraham en dépit du fait qu’il vit dans une situation difficile ? (Il essaye d’enseigner l’Évangile à sa famille.)
Demandez à un élève de lire à haute voix Abraham 1:8-11. Demandez aux autres de suivre et de relever d’autres difficultés qu’Abraham et les autres justes de Chaldée rencontrent.
Quelles autres difficultés existent en Chaldée ?
D’après le verset 11, pourquoi les trois filles d’Onita ont-elles été sacrifiées ?
D’après les exemples d’Abraham et des trois filles d’Onita, que pouvons-nous choisir de faire en dépit de la situation dans laquelle nous vivons ? (Les élèves peuvent donner diverses réponses. Dans leurs réponses, aidez-les à dégager le principe suivant : Nous pouvons choisir la justice en dépit de la situation dans laquelle nous vivons.)
Comment le fait de croire en ce principe pourrait-il aider votre amie à continuer de vivre l’Évangile même si cela lui est difficile ?
Demandez aux élèves de penser à une occasion où eux ou quelqu’un qu’ils connaissent ont fait des choix justes dans une situation difficile. Demandez à quelques élèves de raconter leur expérience.
Demandez à un élève de lire la citation suivante de Joseph Fielding Smith :
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Joseph Fielding Smith
« Nous avons tous une idée du courage qu’il faut pour aller à l’encontre des habitudes établies et des croyances générales. Personne n’aime être la risée des autres. Peu sont capables de résister à l’opinion populaire quand ils savent qu’elle est erronée et il est difficile de saisir le courage magnifique déployé par Abraham dans son obéissance profonde à Jéhovah, étant donné son entourage. Son courage moral, sa foi implicite en Dieu, sa hardiesse à élever la voix pour s’opposer à la méchanceté qui régnait, sont presque sans comparaison (The Way to Perfection, 1953, p. 86) » (Perle de Grand Prix, manuel de l’étudiant, p. 30).
Demandez aux élèves de se fixer pour but de faire des choix justes quelle que soit la situation dans laquelle ils peuvent se trouver. Témoignez que Dieu les bénira s’ils font ces choix justes.
Demandez aux élèves de regarder « Un fac-similé du livre d’Abraham, n° 1 », qui se trouve au début du livre d’Abraham. Résumez Abraham 1:12-14 en expliquant que ce dessin représente Abraham sur l’autel et le faux prêtre qui se prépare à le sacrifier. Le dessin contient aussi une représentation des nombreux faux dieux que les gens adoraient à l’époque.
Invitez quelques élèves à lire, tour à tour, à voix haute Abraham 1:15-17. Demandez aux autres de chercher ce qui se produit une fois qu’Abraham est placé sur l’autel.
Pour illustrer les événements d’Abraham 1:15-17, vous pourriez montrer la vidéo « La délivrance d’Abraham » (1:31). Cette séquence vidéo se trouve sur les DVD d’aides visuelles de l’Ancien Testament ou sur lds.org
Qu’arrive-t-il à Abraham ?
Qu’est-ce que Jéhovah dit à Abraham ?
Vous pourriez faire remarquer que les trois filles d’Onita ont montré à Abraham un exemple de courage en refusant de se prosterner devant de faux dieux. Ces jeunes filles vertueuses étaient disposées à mourir plutôt que de renier leurs croyances ou de céder et se prosterner devant des idoles. Abraham suit leur exemple de vertu et de courage et il est disposé à accepter le même sort.
Demandez aux élèves de lire Abraham 1:18-19 silencieusement en y cherchant les promesses que Jéhovah fait à Abraham. Vous pourriez leur proposer de marquer ce qu’ils ont trouvé.
Demandez à un élève de lire à haute voix Abraham 1:20. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que le Seigneur fait après avoir délivré Abraham des méchants prêtres. Demandez aux élèves de dire ce qu’ils ont trouvé. Vous pourriez faire remarquer que le Seigneur envoie aussi une famine dans le pays (voir Abraham 1:29-30).
Explication des origines du gouvernement de l’Égypte
Résumez Abraham 1:21-24 en expliquant qu’après le déluge, une femme nommée Égyptus, petite-fille de Noé issue de Cham, s’installe dans un pays avec ses fils. Le pays prend le nom de pays d’Égypte et le fils aîné d’Égyptus, Pharaon, établit le premier gouvernement (les dirigeants successifs d’Égypte sont également appelés Pharaon). Demandez à un élève de lire Abraham 1:25-27 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment Pharaon essaye d’établir son royaume.
Qu’est-ce que Pharaon essaye d’imiter ? (Quoique n’ayant pas « droit à la prêtrise », il essaie d’imiter le même « ordre [de la prêtrise] établi par les pères ».)
D’après le verset 27, à quoi cette tentative d’imiter la prêtrise aboutit-elle ?
Vous pourriez expliquer que le mot idolâtrie désigne le culte d’idoles, de faux dieux et de représentations quelconques.
Que signifie préserver quelque chose ? (Garder quelque chose en bon état ou veiller à sa pérennité ; protéger quelque chose du danger ou de la perte.)
Demandez aux élèves comment on peut préserver une lettre ou une photographie. Vous pourriez montrer aux élèves une lettre ou une photographie que vous avez préservée.
Demandez à un élève de lire à haute voix Abraham 1:28. Demandez aux autres élèves de suivre et de chercher ce que le Seigneur charge Abraham de préserver. Demandez-leur de dire ce qu’ils ont trouvé.
Demandez à un autre élève de lire à haute voix Abraham 1:31. Demandez aux élèves de faire ressortir ce que contenaient ces annales.
Que contenaient les annales qu’Abraham préservait ? (Des renseignements sur le droit à la prêtrise et la connaissance du début de la création, des planètes et des étoiles.)
Comment la postérité d’Abraham pourrait-elle profiter de la connaissance de ces vérités ?
Demandez aux élèves de dire quelque chose qu’ils ont appris dans la leçon d’aujourd’hui. Vous pourriez aussi les inviter à témoigner des principes dont vous avez discuté en étudiant Abraham 1.
Commentaire et contexte
Abraham 1:2. Quelles sont « les promesses faites aux pères » ?
Ezra Taft Benson a enseigné :
« L’ordre de la prêtrise dont parlent les Écritures est aussi parfois appelé l’ordre patriarcal, parce qu’il a été transmis de père en fils […]
« Abraham, serviteur juste et fidèle de Dieu, désirant, selon ses propres paroles ‘être un meilleur disciple de la justice’, a recherché [les bénédictions éternelles associées à la prêtrise]. Voici ce qu’il a dit au sujet de l’ordre de la prêtrise : ‘Il me fut conféré venant des pères ; il descendit des pères depuis le commencement des temps […] le droit du premier-né, ou du premier homme, qui est Adam, ou premier père, par l’intermédiaire des pères jusqu’à moi.’ (Abr. 1:2-3.) » (« Ce que j’espère que vous enseignez à vos enfants au sujet du temple », L’Étoile, avril 1986, p. 5).
Abraham 1:3. Qui a conféré la prêtrise à Abraham ?
Les annales d’Abraham montrent que ses pères « s’étaient détournés de leur justice » (Abraham 1:5) et ne pouvaient donc pas lui conférer la sainte prêtrise. Ainsi, Abraham n’a pas reçu la prêtrise de son père, Térach. Cependant, Abraham devint « héritier légitime » de la prêtrise par sa justice et il « rechercha les bénédictions des pères » qui détenaient la prêtrise (Abraham 1:2). Doctrine et Alliances 84:14-16 précise qu’« Abraham reçut la prêtrise de Melchisédek, qui la reçut par le lignage de ses pères jusqu’à Noé », qui l’avait reçue par le lignage de ses pères jusqu’à Hénoc et Adam.
Joseph Smith, le prophète, fait allusion à Abraham recevant la prêtrise des mains de Melchisédek quand il écrit : « Abraham dit à Melchisédek : je crois tout ce que tu m’as enseigné concernant la prêtrise et la venue du Fils de l’homme ; alors Melchisédek ordonna Abraham et le renvoya. Abraham se réjouit, disant : Maintenant j’ai une prêtrise » (dans History of the Church, 5:555).
Joseph Fielding Smith a écrit le commentaire suivant au sujet des sacrifices humains qui avaient lieu à l’époque d’Abraham :
« Abraham faisait partie de la [dixième] génération depuis Noé. Plusieurs centaines d’années s’étaient écoulées depuis le déluge et le peuple s’était multiplié et dispersé sur la face de la terre. Les civilisations égyptienne, chaldéenne et assyrienne, ainsi que les nations insignifiantes de Canaan, avaient été fondées. Au milieu de cette dispersion, le véritable culte du Père était presque perdu. Le sacrifice institué à l’époque d’Adam et dont la pratique et l’enseignement avaient été poursuivis par Noé en similitude du grand sacrifice du Fils de l’Homme, s’était corrompu. Au lieu d’offrir des animaux purs tel que l’agneau et le bouvillon, les nations apostates avaient dégénéré dans l’incrédulité au point d’offrir des sacrifices humains à leur dieux-idoles » (The Way to Perfection, 1953, p. 85).