Après que les Israélites ont franchi le Jourdain et sont entrés dans la terre promise, le Seigneur leur commande de détruire la ville de Jéricho et tout ce qu’elle contient. Un Israélite nommé Acan s’empare, à Jéricho, d’objets interdits. En conséquence, les Israélites sont vaincus lorsqu’ils essaient de détruire la ville d’Aï. Après qu’Acan a répondu de ses actes, le Seigneur soutient de nouveau Israël dans la bataille.
Israël détruit la ville de Jéricho sur l’ordre du Seigneur
Avant le cours, notez au tableau quelques principes ou commandements auxquels certains jeunes ont du mal à obéir, par exemple (ces phrases sont tirées de Jeunes, soyez forts [livret, 2011], p. 4, 7, 30-31) :
« Vous ne devez pas sortir en couple avant d’avoir au moins seize ans. […] Évitez de sortir souvent avec la même personne. »
« Ne vous enlaidissez pas par des tatouages ou des piercings. Jeunes filles, si vous désirez vous faire percer les oreilles, ne portez qu’une seule paire de boucles d’oreilles. »
« Le respect du jour du sabbat implique l’assistance à toutes vos réunions de l’Église. […] Le dimanche n’est pas un jour pour les courses, les divertissements ou les activités sportives. »
Au début du cours, demandez aux élèves de lire les phrases notées au tableau. Demandez-leur si eux ou quelqu’un qu’ils connaissent ont jamais mis en doute l’importance d’obéir à ces principes.
Quels sont les autres commandements ou principes donnés par le Seigneur dont certaines personnes peuvent mettre l’importance en doute ? (Pendant que les élèves répondent, vous pourriez noter leurs réponses au tableau.)
Expliquez que, quand les Israélites pénètrent dans le pays de Canaan, le Seigneur leur donne des instructions inhabituelles sur la manière d’attaquer la ville solidement fortifiée de Jéricho. Pour certains Israélites, ces commandements ont pu paraître étranges ou déraisonnables. Demandez aux élèves de relever, pendant qu’ils étudient Josué 6, les vérités qui peuvent les guider lorsque eux ou d’autres ne comprennent pas le but des commandements du Seigneur.
Demandez à quelques élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Josué 6:1-5. Demandez aux autres de suivre et de relever la manière dont le Seigneur commande aux Israélites d’attaquer la ville de Jéricho.
Qu’est-ce que le Seigneur commande aux Israélites de faire ?
Expliquez que Josué 6:6-11 montre que Josué transmet les directives du Seigneur aux Israélites.
Si vous étiez à la place d’un soldat israélite, qu’est-ce qui vous paraîtrait étrange dans ces directives ?
Selon vous, quel a dû être le sujet des conversations des soldats le premier soir, après qu’ils ont fini de faire le tour de Jéricho et sont retournés au camp ?
Demandez à un élève de lire Josué 6:12-15. Demandez aux autres de suivre en cherchant comment les Israélites manifestent leur foi au Seigneur et en son prophète.
Comment les Israélites manifestent-ils leur foi ? (Les Israélites obéissent au Seigneur alors que ses directives n’ont peut-être aucun sens pour eux, et ils le font rigoureusement.)
Demandez à plusieurs élèves de lire à tour de rôle et à haute voix Josué 6:16, 20-21, 27. Demandez aux autres de suivre et de trouver ce qui se passe du fait de la rigueur avec laquelle Josué et les Israélites obéissent au Seigneur. (Vous pourriez leur rappeler que le Seigneur a précédemment commandé à Israël de détruire entièrement les habitants de la terre promise pour empêcher la propagation de leurs péchés parmi les enfants d’Israël [voir Deutéronome 20:15-18].)
Que se passe-t-il du fait de la rigueur avec laquelle Josué et les Israélites obéissent ?
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils sont des soldats israélites qui ne comprennent pas le sens des instructions du Seigneur quant à la manière d’attaquer Jéricho. Cependant, ils choisissent d’obéir avec rigueur et sont ensuite témoins de la chute des murs. Demandez aux élèves de répondre à la question suivante dans leur carnet de classe ou dans leur journal d’étude des Écritures :
Quels principes auriez-vous retirés de cette expérience d’obéissance aux commandements du Seigneur ?
Demandez à quelques élèves de dire ce qu’ils ont écrit. Pendant qu’ils disent quels principes ils ont relevés, mettez l’accent sur ce qui suit : Nous pouvons faire preuve de foi au Seigneur en choisissant d’obéir à ses commandements, même quand nous n’en comprenons pas le sens, et quand nous agissons avec foi pour obéir rigoureusement au Seigneur, il sera avec nous et nous aidera à réaliser des choses que nous ne pourrions pas réaliser seuls.
Pour faire comprendre aux élèves la véracité et l’importance de ces principes, vous pourriez discuter de tout ou partie des questions suivantes :
Quand avez-vous fait preuve de foi au Seigneur en choisissant d’obéir à ses commandements même lorsque vous n’en compreniez pas le sens ?
Donnez des exemples d’obéissance partielle aux principes et aux commandements qui figurent au tableau.
De quelle manière avez-vous été bénis en vous efforçant d’obéir rigoureusement au Seigneur ?
Vous pourriez témoigner que les élèves seront bénis s’ils s’efforcent d’obéir rigoureusement.
Demandez aux élèves de parcourir le livret Jeunes soyez forts (s’il est disponible) pour trouver des directives auxquelles ils pourraient obéir avec plus de foi ou de rigueur. Demandez-leur de noter sur un morceau de papier comment ils vont obéir à ce commandement ou à ce principe avec plus de foi ou de rigueur. Invitez-les à placer ce papier là où il peut leur rappeler quotidiennement leur objectif.
Expliquez qu’outre les instructions que le Seigneur donne sur la manière dont Israël doit attaquer Jéricho, Josué donne des directives aux Israélites sur ce qu’ils devront faire une fois qu’ils auront pris la ville. Demandez à un élève de lire Josué 6:17-19. Demandez aux autres de suivre et de relever ce que Josué commande aux Israélites de faire de tout ce qui est dans Jéricho.
Qu’est-ce que Josué commande aux Israélites de faire de tout ce qui est dans Jéricho ?
Expliquez que l’expression dévoué par interdit dans ces versets désigne tout ce qui est associé à l’iniquité et à la désobéissance et qui est voué à la destruction. Tout le peuple (à part Rahab et sa parenté [voir versets 17, 22-23, 25]) et tous les objets dans Jéricho sont considérés comme maudits. Les Israélites ne doivent rien conserver pour eux-mêmes mais doivent remettre les richesses de la ville à Josué pour qu’elles soient consacrées au Seigneur.
D’après le verset 18, quelle sera la conséquence si un Israélite prend quelque chose qui est dévoué par interdit ?
La désobéissance d’Acan provoque la défaite d’Israël par le peuple d’Aï
Montrez un vêtement et quelques pièces de monnaie (ou dessinez-en au tableau).
Image
manteau et pièces
Si vous étiez à la place d’un soldat israélite, que pourriez-vous être tenté de faire en voyant des objets de valeur dans Jéricho ?
Demandez aux élèves de lire Josué 7:1 en silence en y cherchant ce qu’un Israélite appelé Acan fait de contraire aux commandements du Seigneur.
Quel choix fait Acan ? Qu’y a-t-il de mal dans son choix ?
Demandez aux élèves de prêter attention aux répercussions du choix d’Acan pendant qu’ils étudient Josué 7.
Demandez à l’un d’eux de lire à haute voix Josué 7:2-5. Demandez aux autres de suivre et de trouver ce qui arrive à Israël quand il part détruire la ville d’Aï.
Pourquoi les Israélites envoient-ils moins de soldats contre la ville d’Aï qu’ils en ont envoyés contre Jéricho ? (La ville d’Aï est petite et semble facile à conquérir.)
Combien d’Israélites meurent dans la bataille contre les hommes d’Aï ?
Résumez Josué 7:6-9 en expliquant que Josué est peiné en apprenant la nouvelle de la défaite d’Israël. Il demande au Seigneur de lui révéler pourquoi Israël a subi cette défaite.
Demandez à un élève de lire Josué 7:11-12. Demandez aux autres de suivre et de relever la raison que le Seigneur donne à la défaite d’Israël.
Pourquoi Israël n’a-t-il pas pu résister à ses ennemis ?
Comment le choix d’Acan a-t-il affecté le reste des enfants d’Israël ?
Quel principe pouvons-nous retirer de cette histoire sur les conséquences du choix de désobéir au Seigneur ? (Les élèves peuvent employer des mots différents, mais veillez à ce qu’il soit clair que si nous choisissons de désobéir aux commandements, cela peut avoir des conséquences négatives sur nous-mêmes et sur les autres. Vous pourriez noter ce principe au tableau.)
Demandez à un élève de lire Josué 7:13 à haute voix. Demandez aux autres de suivre et de trouver ce que le Seigneur commande aux Israélites de faire afin de pouvoir l’emporter sur leurs ennemis.
Qu’est-ce que le Seigneur commande aux Israélites de faire ?
Vous pourriez expliquer qu’une des significations du mot sanctifier est : libérer du péché.
Résumez Josué 7:14-18 en expliquant que le Seigneur commande à Josué de rassembler Israël par tribu et qu’il lui révèlera la personne qui recèle les objets dévoués par interdit. Lorsqu’on l’appelle, Acan comparaît devant Josué.
Demandez à un élève de lire Josué 7:19-21 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qui se passe quand Josué demande des comptes à Acan.
Qu’est-ce que les paroles que Josué adresse à Acan peuvent nous enseigner, qui s’applique à nous aujourd’hui ? (Les élèves peuvent employer des mots différents, mais assurez-vous qu’il est clair que nous ne pouvons pas cacher nos péchés au Seigneur.)
Pour faire comprendre aux élèves pourquoi nous ne pouvons pas cacher nos péchés au Seigneur, demandez à l’un d’eux de lire à haute voix la citation suivante de Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres :
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Richard G. Scott
« Ne puisez pas de réconfort dans le fait que vos péchés ne sont pas connus des autres. Cela reviendrait à s’enfouir la tête dans le sable comme une autruche. Elle ne voit que l’obscurité et se croit bien cachée. En réalité, elle est ridiculement visible. De même, chacun de nos actes est vu par notre Père céleste et par son Fils bien-aimé » (« Obtenir le pardon », L’Étoile, juillet 1995, p. 91).
Quel effet cela a-t-il sur nos choix quand nous comprenons que nous ne pouvons pas cacher nos péchés au Seigneur ?
Expliquez que, dans Josué 7:22-26, nous lisons qu’Acan doit répondre de ses péchés. Acan et ses enfants sont mis à mort, et les objets dévoués par interdit qu’il a pris sont détruits comme le Seigneur l’a commandé. Josué devait connaître la loi qui stipule que les enfants ne sont pas punis pour les actions de leurs parents (voir Deutéronome 24:16). La mort des enfants d’Acan suggère donc que ceux-ci étaient coupables du même péché que leur père, autrement ils auraient été épargnés.
Le Seigneur aide Israël à vaincre le peuple d’Aï et les Amoréens
Résumez Josué 8-10 en expliquant qu’après qu’Israël a puni Acan et supprimé les objets dévoués par interdit, le Seigneur l’aide à vaincre le peuple d’Aï, les Amoréens et plusieurs autres villes de Canaan. Demandez aux élèves de lire Josué 10:42 en silence pour y trouver pourquoi les armées d’Israël ont tant de succès au combat. Demandez aux élèves de dire ce qu’ils ont trouvé.
Vous pourriez conclure en témoignant des vérités dont vous avez discuté aujourd’hui. Recommandez aux élèves d’agir en accord avec ces vérités en choisissant d’obéir fidèlement aux commandements du Seigneur et en se repentant au lieu de cacher les péchés qu’ils ont pu commettre.
Howard W. Hunter cite l’exemple de Josué pour expliquer pourquoi il est important d’obéir rigoureusement aux directives du Seigneur :
« [Josué] s’engageait à obéir totalement. Son souci était de faire précisément comme on lui disait de manière à ce que la promesse de l’Éternel s’accomplisse. Les instructions semblaient certainement étranges, mais sa foi en l’issue le motivaient […]
« Il est certain que le Seigneur aime, plus que tout, une détermination inébranlable à obéir à ses conseils » (« Engagement envers Dieu », L’Étoile, avril 1983, p. 118-119).
Josué 6:21. Le commandement de détruire le peuple de Canaan
Dans Deutéronome 7:1-2, le Seigneur commande à Moïse de détruire complètement les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens qui habitent la terre promise. Les Écritures donnent quelques raisons à ce commandement. Dans Deutéronome 9:4-5, Moïse enseigne que, du fait de la méchanceté des Cananéens, le Seigneur va les chasser du pays (voir aussi Deutéronome 20:15-18). Dans le Livre de Mormon, Néphi enseigne à ses frères que ces peuples « avai[ent] rejeté toutes les paroles de Dieu, et […] étaient mûrs dans l’iniquité : et [que] la plénitude de la colère de Dieu était sur eux » (1 Néphi 17:35). Les actes pécheurs dont les Cananéens étaient coupables étaient si contagieux et destructeurs que leur permettre de rester dans le pays aurait conduit à la chute spirituelle d’Israël. L’histoire d’Israël prouve que c’est vrai. En négligeant d’obéir au commandement du Seigneur de détruire « entièrement » les Cananéens, au fil du temps, Israël a adopté leurs croyances fausses et leurs pratiques iniques, ce qui a fini par aboutir à sa ruine spirituelle et à sa destruction physique. (Voir aussi Ancien Testament : Genèse-2 Samuel, Manuel de l’étudiant, 3e édition [manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2003], p. 217).
Josué 7:1-5, 11-12. Le choix d’Acan et la défaite d’Israël par le peuple d’Aï
Ray H. Wood, des soixante-dix, a expliqué :
« Il nous est peut-être difficile de comprendre comment la malhonnêteté d’un seul homme a pu avoir des conséquences aussi importantes que la défaite de l’armée d’Israël et la mort de trente-six hommes. James E. Talmage a déclaré : ‘Une loi de justice avait été violée, et des choses qui étaient maudites avaient été introduites dans le camp du peuple de l’alliance. Cette transgression interposa de la résistance au courant de l’aide divine et le pouvoir ne fut rendu au peuple que quand il se fut sanctifié’ (Les articles de foi, 12e éd, 1924, p. 105) » (À la ressemblance du Fils de Dieu », L’Étoile, juillet 1999, p. 48).
Au sujet de l’influence et de l’effet que les choix personnels ont sur les autres, James E. Faust, de la Première Présidence, a enseigné :
« Les choix personnels ne sont pas personnels, mais ils ont tous des conséquences publiques. […] Notre société est la somme du comportement personnel de millions d’individus. Cette somme de conduites personnelles a des conséquences publiques d’un poids énorme. Il n’existe pas de choix entièrement personnel » (« Connaîtrai-je le bonheur ? » L’Étoile, juillet 1987, p. 74).