Après que les Israélites ont construit le tabernacle, le Seigneur révèle à Moïse comment ils doivent lui offrir les divers types de sacrifices. Ces sacrifices attiraient l’attention des Israélites sur Jésus-Christ et mettaient l’accent sur la nécessité qu’ils placent leur confiance dans son sacrifice expiatoire pour obtenir la rédemption.
Le Seigneur donne des instructions à Israël sur la manière de faire diverses offrandes
Commencez la leçon en lisant la liste suivante de sacrifices qui nous sont demandés en tant que membres de l’Église et invitez les élèves à se demander s’ils ont fait ces sacrifices pendant leur vie : payer la dîme, faire une offrande de jeûne, remplir un appel dans l’Église ou accomplir une tâche.
Notez la question suivante au tableau : Pourquoi est-il attendu de nous, membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, que nous fassions autant de sacrifices ?
Demandez aux élèves de réfléchir à la question au tableau pendant qu’ils étudient Lévitique 1-7 aujourd’hui.
Expliquez que Lévitique 1-7 contient les directives du Seigneur au sujet des sacrifices qu’il exigeait de son peuple autrefois, notamment les sacrifices d’animaux. Le livre de Lévitique est comme un manuel d’instructions de la prêtrise pour les enfants d’Israël. Il donne les instructions pour l’accomplissement des ordonnances, des rituels et des autres responsabilités sacrées.
Quand notre Père céleste a-t-il commandé pour la première fois à ses enfants de faire des sacrifices d’animaux ? (Après l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden [voir Moïse 5:5].)
Vous pourriez montrer l’image Adam et Ève agenouillés à un autel (Recueil d’illustrations de l’Évangile, 2009, n° 4 ; voir aussi lds.org).
Que représentaient ces sacrifices ? (Le sacrifice futur de Jésus-Christ [voir Moïse 5:7].)
Montrez les images suivantes : Jésus en prière à Gethsémané (Recueil d’illustrations de l’Évangile, n° 56 ; voir aussi lds.org) et La Crucifixion (Recueil d’illustrations de l’Évangile, n° 57 ; voir aussi lds.org).
Expliquez que les sacrifices énoncés dans Lévitique enseignent aussi le sacrifice de Jésus-Christ. Lévitique 1 donne des instructions pour faire un sacrifice d’animal appelé holocauste. Ce sacrifice était accompli au tabernacle (et plus tard au temple de Jérusalem) chaque matin et chaque soir, ainsi que pour des occasions particulières.
Demandez à un élève de lire à haute voix Lévitique 1:2-9. Demandez aux autres de suivre en cherchant les éléments de l’holocauste qui peuvent contenir des enseignements sur le sacrifice de Jésus-Christ. Vous pourriez leur proposer de marquer ce qu’ils trouvent. Demandez-leur ce qu’ils trouvent. (Ils pourraient répondre « un mâle sans défaut » [verset 3], « de son plein gré » [verset 3 de la Bible du roi Jacques], « sang […] tout autour sur l’autel [verset 5], « découpera […] et le coupera par morceaux » [verset 6], et « brûlera le tout sur l’autel » [verset 9]. Vous pourriez indiquer les éléments que les élèves ne mentionnent pas.
Pour leur faire comprendre comment les éléments de l’holocauste peuvent contenir des enseignements sur le sacrifice de Jésus-Christ, écrivez les références scripturaires suivantes au tableau : Matthieu 27:26-31, 35 ; Luc 22:41-44 ; Jean 6:38 ; Jean 19:34 ; 1 Pierre 1:18-19 ; Doctrine et Alliances 19:18-19. Demandez aux élèves de choisir une ou deux de ces références et de les lire en silence. Demandez-leur de chercher le lien entre ces versets et les éléments du sacrifice indiqués au tableau. Demandez-leur d’expliquer ce qu’ils ont appris.
Expliquez que quand les sacrifices d’animaux étaient brûlés sur l’autel, la fumée qui s’élevait vers les cieux symbolisait les prières de reconnaissance et les supplications, ainsi que l’ascension de l’offrande vers le Seigneur. Faites remarquer l’expression « brûlera le tout sur l’autel » au verset 9.
À votre avis, pourquoi le mot tout est-il important dans ce verset ? (Faites comprendre aux élèves que brûler tout l’animal sur l’autel représente un engagement total vis-à-vis du Seigneur.)
Qu’est-ce que le mot tout nous apprend sur le sacrifice de Jésus-Christ ?
Demandez aux élèves de réfléchir à l’exemple que Jésus-Christ nous a montré en choisissant de sacrifier tout ce qu’il avait, y compris sa volonté, à notre Père céleste. Montrez la question que vous avez écrite au tableau au début du cours.
D’après ce que vous avez appris dans Lévitique 1, comment répondriez-vous à cette question ? (Les élèves peuvent relever divers principes, mais veillez à ce qu’il soit clair que nous pouvons devenir plus semblables à notre Sauveur en choisissant de donner tout en sacrifice à notre Père céleste. En employant les mots des élèves, écrivez ce principe au tableau.)
Faites remarquer l’expression « une agréable odeur à l’Éternel » dans Lévitique 1:9.
Qu’est-ce que ces mots peuvent nous enseigner au sujet des sentiments de notre Père céleste à l’égard des personnes qui lui sacrifient tout, comme l’a fait son Fils unique ? (Leurs efforts lui sont agréables.)
Demandez aux élèves de rédiger dans leur carnet de classe ou dans leur journal d’étude des Écritures quelques phrases expliquant pourquoi ils choisissent de faire des sacrifices pour suivre les enseignements de Jésus-Christ et de ses prophètes. Vous pourriez demander à quelques élèves de lire ce qu’ils ont écrit. Vous pourriez aussi faire part de vos réflexions et de votre témoignage sur l’importance du sacrifice.
Résumez Lévitique 1:10-17 en expliquant que le Seigneur permet d’utiliser d’autres espèces animales pour les holocaustes, afin que les Israélites soient en mesure de faire des sacrifices acceptables en cas de pauvreté.
Expliquez que Lévitique 2 contient des instructions sur les offrandes de fleur de farine. Ces offrandes sont composées de farine et d’huile ou de gâteau sans levain et d’huile et sont faites avec des holocaustes et d’autres genres de sacrifices appelés des sacrifice d’actions de grâces. Lévitique 3 donne les instructions du Seigneur concernant les sacrifices d’actions de grâces. Ceux-ci sont offerts sous forme de cadeaux au Seigneur et sont un moyen de le remercier et de lui demander encore sa bénédiction. Contrairement aux holocaustes, des portions des sacrifices d’actions de grâces sont mangées par les personnes qui ont fait l’offrande (et leur famille), par les prêtres et leur famille, et par d’autres Lévites. (Voir Bible Dictionary, « Sacrifices ».)
Le Seigneur donne des instructions à Israël sur les offrandes de culpabilité et d’expiation
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils sont des Israélites vivant dans l’Israël d’autrefois et qu’ils ont commis un péché. Expliquez que quand ils reconnaissent avoir péché, les Israélites doivent sacrifier un animal en offrande d’expiation. Lévitique 4 contient les instructions du Seigneur pour faire une offrande d’expiation.
Demandez aux élèves d’imaginer qu’ils amènent au tabernacle un animal à sacrifier. Demandez à un élève de lire Lévitique 4:4, 27-29. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce qu’ils doivent faire pour faire un sacrifice d’expiation.
À votre avis, que veut dire placer les mains sur la tête de l’animal ? (L’animal se substitue à vous ou vous représente, tout comme Jésus-Christ se substitue à nous ou nous représente pour expier nos péchés.)
Qu’est-ce que cela vous ferait de tuer un animal ? Pourquoi ?
Demandez aux élèves de lire Lévitique 4:5-7, 30 en silence, en y cherchant ce que le prêtre fait du sang du sacrifice d’expiation.
Que fait le prêtre du sang du sacrifice d’expiation ?
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dessin de doigt mettant du sang sur une corne
Faites un dessin d’une corne au tableau. Expliquez que les cornes sur les autels symbolisent le pouvoir. Le sang de l’animal symbolise la vie ou le Sauveur donnant sa vie (voir Lévitique 17:11).
À votre avis, que peut symboliser le geste de mettre du sang sur les cornes des autels ? (Lorsque les élèves ont donné leurs idées, vous pourriez expliquer qu’il y avait quatre cornes sur l’autel. Dans les Écritures, le chiffre quatre peut représenter la terre. Ainsi, mettre du sang sur les cornes peut symboliser le pouvoir de l’expiation du Sauveur pour sauver tous les enfants de Dieu qui ont jamais vécu ou qui vivront un jour sur la terre.)
Demandez à un élève de lire Lévitique 4:20, 31 à haute voix. Demandez aux autres de suivre en cherchant ce que le sacrifice d’expiation aide à apporter au pécheur. Demandez-leur ce qu’ils trouvent.
Qu’est-ce que la pratique d’autrefois de faire des sacrifices d’expiation nous apprend sur le sacrifice expiatoire du Sauveur ? (Les élèves peuvent relever divers principes, mais veillez à ce qu’il soit clair que grâce au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ, nous pouvons recevoir le pardon de nos péchés.)
Expliquez que le geste de sacrifier des animaux n’avait pas le pouvoir de purifier les gens de leurs péchés, mais qu’il dirigeait l’attention et le cœur des gens vers Jésus-Christ, qui est en mesure de nous pardonner et de nous purifier.
Quelle ordonnance à notre époque dirige notre attention et notre cœur vers le Sauveur et nous aide à recevoir son pardon ?
Comment l’ordonnance de la Sainte-Cène nous aide-t-elle à nous concentrer sur le Sauveur et à recevoir son pardon ?
Vous pourriez demander à un élève de lire la citation suivante de M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres :
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M. Russell Ballard
« Après le sacrifice ultime du Sauveur, […] l’ordonnance de la Sainte-Cène remplaça l’ordonnance du sacrifice. […] Le sacrifice se déplaça de l’animal appartenant à une personne à la personne elle-même. On pourrait dire que le sacrifice se déplaça de l’offrande à celui qui la fait […]
« […] Le Seigneur n’exige plus nos animaux ou nos céréales, maintenant il veut que nous renoncions à toute méchanceté. […] Neal A. Maxwell, du Collège des douze apôtres a dit : ‘Le véritable sacrifice personnel n’a jamais consisté à placer un animal sur l’autel. En fait, c’est la volonté de mettre l’animal qui est en nous sur l’autel pour le laisser consumer !’ (voir ‘Refusez-vous toute impiété’, L’Étoile, juillet 1995, p. 81).
« […] Quand nous surmontons nos désirs égoïstes et mettons Dieu en premier dans notre vie, et faisons alliance de le servir à tout prix, alors nous vivons la loi du sacrifice » (« La loi du sacrifice », Le Liahona, mars 2002, p. 16-17).
D’après cette citation, qu’est-ce que le Seigneur veut que nous lui offrions ?
Comment pouvons-nous renoncer « à toute méchanceté » ou offrir « l’animal qui est en nous » au Seigneur ?
Résumez Lévitique 5-7 en expliquant que le Seigneur donne des instructions supplémentaires pour les sacrifices que les Israélites doivent faire.
Vous pourriez terminer en témoignant de l’Expiation. Demandez aux élèves de faire une offrande au Seigneur en se tournant vers le Seigneur, en se repentant de leurs péchés et en se préparant à prendre la Sainte-Cène cette semaine.
Joseph Smith, le prophète, a parlé des objectifs des sacrifices d’animaux :
« Assurément l’effusion du sang d’un animal ne pourrait être profitable à personne si elle n’était faite par imitation, ou comme figure, ou explication de ce qui allait être offert par le don de Dieu lui-même, et cet accomplissement, l’œil rivé avec foi sur le pouvoir de ce grand Sacrifice pour la rémission des péchés » (Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 53).
M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, a enseigné comment le sacrifice mosaïque servait de figure et d’ombre du Sauveur Jésus-Christ :
« Le sacrifice mosaïque tout entier était centré sur le Christ. Comme le Christ, le prêtre agissait en tant que médiateur entre le peuple et son Dieu. Comme le Christ, le prêtre devait être issu de la lignée appropriée afin de pouvoir officier dans son appel. Comme le Christ, celui qui donnait l’offrande, sacrifiait par obéissance et de plein gré ce qu’exigeait la loi.
« La partie du sacrifice qui présentait le plus de similitudes avec le Sauveur était l’offrande elle-même. Observons ensemble quelques-unes de ces similitudes.
Premièrement, comme le Christ, l’animal était choisi et oint par l’imposition des mains. (Le nom hébreu Messie et le nom grec Christ signifient tous les deux ‘l’Oint’.) Deuxièmement, il fallait verser le sang de l’animal. Troisièmement, il devait être sans défaut (entièrement exempt de tares physiques), entier et parfait. Quatrièmement, l’offrande devait être propre et digne. Cinquièmement, l’offrande devait être domestiquée, c’est-à-dire, pas sauvage mais apprivoisée et utile à l’homme (voir Lévitique 1:2-3, 10 ; 22:21). Sixièmement et septièmement, pour le sacrifice originel offert par Adam et pour le sacrifice le plus courant sous la loi de Moïse, l’animal devait être un premier-né et un mâle (voir Exode 12:5 ; Lévitique 1:3 ; 22:18-25). Huitièmement, l’offrande de grain devait être broyée en farine et transformée en pain, ce qui nous rappelle le nom de notre Seigneur : le pain de vie (voir Jean 6:48). Neuvièmement, les prémices que l’on offrait nous rappellent que le Christ était les prémices de la résurrection (voir 1 Corinthiens 15:20). (Voir aussi Bible Dictionary, « Sacrifices » ; Daniel H. Ludlow, éditeur, Encyclopedia of Mormonism, 5 volumes, 1992, 3:1248-1249.) » (« La loi du sacrifice », Le Liahona, mars 2002, p. 15).